Journal du Yannus

Je n'avais pas écrit d'articles dans la légendaire lignée du gentleman pendant plusieurs années, parce que j'estimais que je n'avais plus grand-chose à raconter. Je risquais de me répéter encore et encore. Écrire ce genre d'article est long, et je ne voyais pas l'intérêt de radoter. Surtout que l'article des 30 ans donnait l'image d'un article ultime difficile à dépasser. Mais j'ai continué à réfléchir sur tout ça pendant tout ce temps.

Déjà dans ma vie actuelle, j'essayais de me fixer des objectifs et faire des bilans trimestriels (sur la base des saisons) et voir ce que je pouvais améliorer. Et dans un coin de ma tête, je n'étais toujours pas satisfait de la classification initiale, Corps, Esprit et Cœur, reprise de mon enseignante. Mais je ne voyais pas comment améliorer tout ça.

Jusqu'au début de cette année. Pendant que je planifiais mes objectifs pour ces prochains mois, j'essayais de penser à différentes figures inspirantes, un chasseur de la préhistoire, un héros philosophe de l'Antiquité, un paladin du moyen age, un aventurier humaniste de la Renaissance et un explorateur spatial du lointain futur. Ces figures, en grande partie imaginaires devaient coaguler dans un même homme "idéal". Dans ma réflexion, j'ai progressivement dérivé vers l'Homme de Vitruve. Créé par Léonard de Vinci, c'est une figure qui reprend des concepts mathématiques pour créer un homme aux proportions idéales parfaites. Union des sciences et des arts, il est le symbole de l'Humanisme de la Renaissance, l'Homme étant au centre de tout.

Je m'intéresse aussi à l'occultisme et à l'alchimie. Je sais que dans le pentagramme, on peut mettre un homme avec sa tête et ses membres dans chacune des pointes de l'étoile. La tête représente l'Esprit qui domine la matière. D'ailleurs, l'étoile renversée montre que l'esprit est dominé par la matière, et c'est pas cool. Mais autant je savais qu'en dessous était les quatre éléments, autant je ne savais pas quoi correspondait à quoi.

C'est alors que j'ai pensé à Voltron : Legendary Defender où chaque Lion/Paladin est associé à un élément. Ça m'a fait basculé vers Warhammer 40000, où les Tau sont divisés en castes associés à un élément. Chaque caste portant un aspect de la société tau comme un organisme. J'ai alors fait une association entre les membres de Voltron et les castes de la société Tau

• Le Lion noir est associé à la caste éthérée, les leaders spirituels
• Le Lion rouge est associé à la caste du feu, les combattants
• Le Lion vert est associé à la caste de l'air, les pilotes
• Le Lion bleu est associé à la caste de l'eau, les diplomates et marchands
• Le Lion jaune est associé à la caste de la terre, les ingénieurs et ouvriers

J'ai repris les choses à ma sauce, pour voir ce qui me correspondait plus et ce vers quoi j'ai envie de tendre.

Vision : Je ne dirais pas que la tête contrôle le corps, mais plutôt (j'ai peur que ce soit une déformation professionnelle) qu'elle pilote et coordonne l'action du corps. La tête prend des décisions et arrête la stratégie. Elle incarne le cinquième élément, que l'on va appeler l'Esprit. Comme symbole, je choisis l'étoile à 5 branches, le fameux pentagramme, emblème spirituel et occulte. Je réalise que j'ai longtemps manqué de "vision" dans ma vie. Quelle vie je veux vivre et construire? Le fait de ne pas avoir de réponse fait que d'autres la trouve pour moi. Pendant des années, on a m'a vendu une vie et je ne sais pas si ça me convient. Donc je dois construire ce qui me plait.

Ambition et focus : J'en ai un peu parlé, mais j'ai l'impression que j'ai toujours fait ce qui était attendu de moi sans que je puisse vraiment avoir un avis. J'ai remarqué aussi que j'ai du mal à penser l'avenir, je suis tellement embourbé dans le quotidien que je ne suis capable d'avoir aucune projection. J'ai l'impression de passer à côté de ma vie. Maintenant, j'essaie de casser cela. Je veux construire ma vie, en être le metteur en scène et la star.

Je pense que je suis à un tournant professionnel et que les prochaines semaines vont être déterminantes. Je recherche une activité qui sera plus épanouissante et où je pourrai mieux m'exprimer. J'aimerais passer dans une structure plus légère et avoir des missions qui nécessitent plus de créativité et de réflexion. Mais mon parcours professionnel ne va pas dans ce sens pour le moment. Il va vers plus de routines et de procédures. Donc je dois changer. Surtout que quand je pèse mes options pour l'avenir, et je réalise que ce je veux faire reste compliqué à mon niveau dans la fonction publique. Il faudrait que je devienne administrateur pour aller vers de la stratégie, de la conception et du pilotage et ne plus avoir à faire de gestion, ou à la marge. J'étais récalcitrant parce que je me disais que ça me ferait plus de travail, des réunions vides de sens et être entouré de personnes dont je ne me sens pas proche d'un point de vue personnel. Donc je dois changer, et vite. Mes démarches de mobilité me donnent l'impression qu'on est vite mis dans des cases. Et je ne n'aime pas la mienne. Je dois en sortir. Sinon, je devrais quitter la fonction publique. Ca va faire bientôt 10 ans que je m'ennuie, je deviendrais un légume.

En fait, ce que je fais est une telle corvée que je n'ai rien envie de faire. Je me dis que si mon destin est de continuer à subir mon travail autant laisser tomber. Mais cette attitude me fait du mal. Littéralement. J'en ai développé des problèmes de santé.

Je continue de me dire qu'il faudrait que je gagne des compétences complémentaires, mais j'ai eu la giga flemme. J'ai des journées longues et assez éprouvantes. quand je rentre, je ne veux pas me prendre la tête. Mais si je veux progresser, je me rends compte qu'il faut fournir des efforts. J'ai toujours envie de gagner des compétences dans le numérique, et plus spécifiquement dans ce qui peut toucher à l'IA générative. Ces outils font impacter beaucoup de métiers, dont le mien. J'ai déjà vu les carnages que peut faire la mise en place d'une automatisation mal pensée. Je ne veux pas passer à côté du train.

Ces dernières semaines, j'ai réalisé qu'une des choses qui me bloquait le plus était la peur. La peur d'échouer, la peur de me retrouver piégé, la peur d'aller dans une situation plus dure encore, la peur de passer à côté de ma vie. J'ai tellement peur que ça me paralyse. Avec la peur vient le contrôle, j'essaie de tout contrôler chez moi. Mais forcément ça craque.

Calme et logique, affuter l'esprit :  Quand j'avais commencé mon cheminement sur la voie du gentleman, je me voulais renforcer mon cerveau. C'est aussi un muscle et il a besoin d'exercices. Je me suis tourné vers la philosophie comme recherche de la sagesse. Le stoïcisme m'a vite parlé, parce que plus pratique. Je ne suis pas trop fan de l'absence de passion de Marc Aurèle, mais la distance avec laquelle il prend les choses et la simplicité de son point de vue est vraiment agréable. J'essaie de le reprendre et l'adapter.

A côté de cela, j'ai commencé fin 2021 à travailler sur une notion que j'appelle le "pragmatisme brutal". Si quelque chose n'apporte pas de positif, elle doit disparaitre. Je n'ai pas fini de pencher dessus, et je ne pense pas écrire un livre dessus. Mais je dois avouer que juste le taper de façon formelle, me fait du bien. Dégager ce qui n'apporte rien de bon.

Quand j'avais entrepris mon cheminement, je voulais aussi apprendre a éviter les manipulations. Ces derniers mois m'ont montré à quel point c'est important. Pour cela, il faut renforcer son esprit critique et prendre de la distance sur ses émotions. Pour le premier, il faut connaitre les différentes techniques de manipulation (parfois conscientes, parfois non) et pour le second, la méditation peut aider.

Je pense que méditer peut aider à clarifier l'esprit et dégager le superflu pour ne conserver que l'essentiel. Mais j'ai du mal à être régulier. Mais je me dis que la perfection et l'ennemi du progrès. En tapant ces lignes, ça me rappelle une prof d'anglais au lycée qui disait que quelque chose de parfait est terminé. Donc forcément, chercher la perfection est un cul de sac en soi!

Sur la manipulation, j'avais acheté un paquet de cartes en 2020. Je voulais mettre à la prestidigitation. Ça peut faire penser au "pick up artists" des années 2000, mais je voulais améliorer ma dextérité. A l'époque, je n'avais trouvé de moyen d'apprendre, et j'ai eu d'autres préoccupations ensuite. Je me demande si je ne vais réessayer de m'y mettre. Juste pour être plus dégourdit, avec mes mains, mes yeux et mon esprit.

Si on reste sur quelque chose de plus ludique, je rajouterais ma pratique des échecs. J'avais commencé à apprendre à jouer aux échecs parce que je trouve que c'est un bon exercice pour le cerveau. Mais comme je n'avais personne avec qui jouer, après avoir essayé de jouer en ligne, j'ai laissé tomber. J'ai envie de m'y remettre. J'ai rejoint très récemment des initiations aux échecs, j'espère y jouer et potentiellement rejoindre un club.

Depuis quelques semaines, j'ai tourne autour des mathématiques. J'ai eu une relation d'amour-haine avec les mathématiques durant ma scolarité, et finalement nous nous sommes séparés froidement à mon baccalauréat. Je veux réenclencher cette relation. De ce que je comprends, les mathématiques sont l'un des fondements de la logique et sont partout dans notre monde. J'aimerais mieux saisir cette beauté.

Physique : La jambe gauche incarne la stabilité avec l'élément Terre. Pour la symboliser, je choisis un éclair, la foudre qui zèbre le sol. Comme c'est la stabilité, il s'agit des fondations sur lesquelles le reste se construit.

Athlétisme : Il y a quelques années, Improvement Pills, un Youtubeur développement personnel, listait les "keystones habits" ou habitudes clés de voute. La plus importante parmi celles-ci était le fait d'avoir une activité physique. Lui parlait de pousser de la fonte, et c'est ce que je fais, mais je pense qu'il vaut mieux étendre à une activité physique. Quelque chose qui permet de bouger, de s'aérer, prendre soin de soi. Et qui peut s'intégrer dans un style de vie sans prendre trop de place.

Le sport aide vraiment à la santé. J'ai eu une inflammation à l'épaule. Avec du recul, je me dis que c'est lié à une part de stress dans ma vie. Pendant plusieurs semaines, j'avais arrêté le sport, mais ce n'est qu'en reprenant que j'ai commencé à aller mieux. Même en faisant des exercices qui sollicitent les épaules.

Le sport apprend aussi la discipline. Le seul moyen pour progresser est d'être régulier et de fournir des efforts constants. C'est assez frustrant, je réalise que je piétine à différents plateaux parce que je ne suis pas assez régulier. J'ai des périodes où je vais régulièrement, puis je passe par des périodes où je ne vais plus.

Cependant, j'ai compris que je ne serai sans doute jamais champion du monde de quoique ce soit. Pour autant, le culturisme en tant que tel ne m'intéresse pas trop. Je pense que le plus important est de chercher à être plus fort et à s'améliorer. J'essaie de ne plus trop prendre en compte les exercices "optimaux", et de faire des exercices qui me plaisent et que je peux réaliser sans risque de blessure. Je me concentre sur les fondamentaux, le physique "esthétique" est un plus.

De plus, je sais que je devrais faire une activité type "cardio" plus régulièrement. C'est important pour le cœur, qui est aussi un muscle. Et c'est aussi important pour faire de la dépense calorique. J'essaye d'utiliser Ring Fit Adventure qui est plutôt pas mal quand il est utilisé dans cette optique. Mais j'ai du mal à être régulier. Peut-être faire du tapis en salle? A côté de ça, j'essaie de marcher régulièrement. Je ne suis pas une optique de pas. Les 10 000 pas sont arbitraires, bouger est déjà bien. J'ai appris à faire du vélo en 2021, et je m'étais acheté un vélo pliable. Mais, je pense qu'il est sans doute trop petit. J'aurais voulu m'acheter un autre vélo, un vélo hollandais, plus grand, et rouge, parce que le rouge ça va plus vite.

Quelque chose que j'aimerais vraiment faire, ce serait du strongman. Mais je n'ai pas encore trouvé de club sur Paris. Ce qui s'en rapprocherait le plus, ce serait le crossfit.

Nutrition : Quand j'avais repris ma vie en main à presque 28 ans, j'avais fais un travail sur l'alimentation. J'avais commencé à manger pour un plutôt que pour deux. Avec le COVID, les confinements et le travail, je suis retombé dans certains de mes travers, notamment la commande de malbouffe en grosse quantité. En y réfléchissant, je pense que cette période m'a pas mal atteint, physiquement et psychologiquement.

Et c'est d'autant plus vrai maintenant que je fais de longues journées, et quand je rentre je n'ai pas envie de cuisiner. La solution "plat à emporter" est toujours si tentante.

Mais prendre des plats à emporter a plusieurs couts. Déjà un cout financier parce que ça coute parfois cher. Surtout que je suis retombé dans mes vieilles habitudes de manger pour deux sous le prétexte de "je fais du sport". Et, ça a un cout pour la santé. J'ai développé quelques soucis de santé parce que je mange de façon émotionnelle. Pour le moment, ça reste maîtrisable, mais si je ne prends pas gare ça va faire mal.

Un de mes soucis est justement que je crains développer quelque chose. Je ne sais pas si c'est un trouble de l'alimentation, mais à cause du stress, je mange de façon émotionnelle. Et j'ai du mal à en sortir. J'ai consulté des nutritionniste (le premier étant parti à la retraite), et je reconnais que je ne suis pas toujours leurs recommandations, que je trouve parfois trop restrictives. Mais à chaque fois, je trouve quelque chose d'intéressant à rajouter ou retirer de mon alimentation.

Lorsqu'on était en confinement en 2021, j'avais commencé à faire du meal prep pour la semaine. C'est quelque chose que je trouve marrant à regarder : voir un énorme bodybuildeur parler de ce qu'il prépare pour la semaine et évoquer les sauces qu'il utilise parce que ça rajoute du gout. Durant cette période, j'ai fais pas mal de plats assez simples. Mais les livres de recettes que j'ai parfois donnent des recettes moins simples, et je me souviens avoir essayé de faire un riz frit et l'avoir tellement raté que j'ai stoppé le meal prep pendant des années. Je me suis acheté un cuiseur vapeur en fin d'année dernière pour cuire des légumes et, potentiellement du poisson. Et j'ai repris le meal prep aussi. Et j'ai de nouveau raté des nouilles sautées. Mais cette fois-ci, je continue encore.

Afin de m'encourager à cuisiner j'ai pensé à souscrire à un système de box, très certainement Hello Fresh. L'idée est d'avoir des ingrédients calibrés à ma consommation avec des recettes. Le format semble assez souple avec la possibilité d'annuler sur une semaine. Je me dis que pour un temps, ça peut aider. Apprendre à reconnaître des aliments et savoir les préparer. Je me dis aussi que ça peut être intéressant pour mieux connaître les fruits et légumes de saison et faire des recettes adaptées.

Lorsque le Liver King a fait éruption sur les réseaux sociaux en 2022 je crois, j'ai tout de suite pensé que ce n'était qu'un charlatan, et/ou un hypocrite. Mais je pense aussi qu'il avait raison avec le fait que notre mode de vie actuel n'est pas adapté à notre fonctionnement. Pendant des milliers d'années, nous avons fonctionné d'une certaine façon, en étant actifs et frugaux. Ne consommant que le strict nécessaire. Puis en l'espace de deux cent ans, on envoie le tout par la fenêtre avec de l'excès. Je pense que nous n'avons pas eu le temps de nous adapter au 3ème millénaire et cette adaptation se fait dans la douleur. Donc, mine de rien, j'ai décidé de m'intéresser au régime paléo.

Harmonie : La Jambe droite permet l'équilibre au travers de l'élément de l'Eau. Elle comme symbole une fleur qui croit et s'épanouit dans la sérénité. Elle sert de support aux autres aspects.

Le care ou bien-être : Je me suis longtemps caché derrière des excuses pour ne pas prendre soin de moi et je me rends compte que c'est quelque chose que j'ai du mal à faire. Par prendre soin de moi, je dirais qu'il y a le physique, le mental et le psychologique.

Je me souviens quand j'ai entendu parler des métrosexuels. Des hommes, urbains, plutôt hétérosexuels qui reprenaient des codes associés aux stéréotypes associés aux homosexuels, efféminés qui s'intéressaient à des sujets comme la mode ou les produits de beauté. Ça a changé ces dix dernières années, et la mode pour homme s'est vraiment développée au delà des grandes marques et de la fast fashion. Au tout début de mon cheminement, j'avais entrepris de refaire ma garde-robe pour m'habiller à ma taille, et pas en me cachant. Mon corps a pas mal changé, et je n'ai que récemment accepté que j'ai repris du poids, mais dans l'ensemble, je pense avoir pris le pli. Même si j'ai du mal à trouver des chemises adaptées à mon physique.

Dans le même temps, les produits de beauté pour homme croissent en se positionnant sur un segment minimaliste. Et c'est plus là que ça coince. J'ai du mal à être régulier dans l'utilisation des pommades et autres crèmes. Alors que j'en ai que trois?! Je me suis aussi longtemps demandé, si du fait que je sois noir (ou métissé), il ne faudrait pas que je recherche des produits adaptés. J'ai réussi à dépasser ça, chercher la perfection n'entraîne que l'immobilisme.

Ces derniers mois, je suis très stressé. C'est notamment du à une situation professionnelle compliquée. Je suis tellement stressé que j'en développé différentes douleurs. J'essaie de trouver différents moyens pour me séparer de ce mauvais stress, dont des techniques de respirations. J'ai essayé le yoga également. Déjà chez moi, mais je me dis qu'il est plus intéressant d'aller en cours, je travaille toujours sur ça.

De plus depuis plusieurs mois (voire années) j'ai des difficultés pour dormir. Avec le stress, je cogite beaucoup et je fais des mauvaises nuits. Bien sur, qui dit mauvaise nuit, dit mauvaise journée. Ça impacte mes journées et j'ai peur que ça impacte sur mon espérance de vie. J'essaye de réduire le stress, les écrans. Je me suis acheté une couverture lestée et j'ai baissé la température. J'ai même des boites à méditation pour m'accompagner dans mon sommeil.

Vers la fin de l'année dernière, j'ai décidé de reprendre ma maison en main. J'étais toujours entre deux eaux et finalement nulle part. J'ai finalement tranché, et j'ai fini d'aménager ma maison. J'ai acheté les meubles qui, je pense, me manquait et ai fait les ajustements nécessaires. J'ai commencé à décorer la maison avec des figurines, et des affiches. Je sais que le site est très critiqué, mais je suis fait plaisir sur Displate. Ces posters magnétiques sont pratiques. Au début de 2024, j'ai également entrepris un grand nettoyage. J'ai jeté des années de babioles, de trucs inutiles pour rendre la maison plus vivable. Comme on dit, ranger sa maison permet de ranger sa tête. C'est mieux pour moi pour me projeter et vivre dans la maison.

Le social et l'autre : Comme toujours, c'est la partie où j'ai le plus de difficultés. Je me rends compte que j'ai une attitude assez ambivalente. D'un côté, j'y consacre assez peu de temps et ça me fatigue, voire ça m'agace. D'un autre côté, j'ai envie de nouer des contacts plus profonds.

J'ai appris plusieurs choses sur ma manière de fonctionner. Je suis un INTJ selon le modèle MBTI. Cela signifie que je cherche à être efficace et à trouver des solutions, mais que j'ai du mal à communiquer, notamment mes émotions. J'ai aussi tendance à me replier sur moi quand ça ne va pas.

Les dernières semaines m'ont montré que j'avais un sens du devoir fort. Et ce sens du devoir vient écraser beaucoup de choses. Je vais faire passer ce que j'estime être mon engagement avant mes propres envies. Le problème, c'est que j'ai l'impression qu'autour de moi, la réciproque n'est pas toujours vraie. Et au final, je reste sur le carreau. Cela me rend frileux pour m'engager et prendre des responsabilités. Cela ne m'a pas empêché de rejoindre des associations. Ça permet de rassembler des gens qui, a priori, partagent quelque chose. Pour autant, il me faut toujours du temps pour réussir à parler aux autres.

J'ai fait un peu de théâtre aussi. C'était intéressant d'avoir cet espace où je pouvais plus m'exprimer qu'ailleurs. Pouvoir me lâcher était vraiment agréable. J'ai arrêté parce que je trouvais que les séances duraient trop longtemps. Je comprenais parce que c'était nécessaire pour que les élèves puissent s'échauffer, mais ça faisait de grosses journées. Mais à la réflexion, je me dis que je peux reprendre.

J'essaie aussi de nourrir mes amitiés. Il faut que je les appelle et que je dégage du temps pour les voir. J'essaie d'organiser des "soirées" chez moi, ce que je n'avais jamais vraiment fait. J'avais essayé les applications de rencontre amicales. C'est sympa pour un moment. Mais j'avais du mal à voir des activités qui me plaisaient vraiment et m'empêchait de tisser des liens.

Je ne pensais pas nécessairement faire de référence aux femmes. Mais pourquoi pas. Ces dernières années, j'ai beaucoup utilisé les applications de rencontre. Celle-ci ont la capacité à bouffer les cerveaux. J'ai tellement l'impression de me prendre des murs dans la tête que ça devient douloureux. Je comprends la frustration de certains hommes et comment ils peuvent se laisser séduire par des fausses promesses.

Un des points qui m’a poussé à la réflexion sur cet article est mes dernières rencontres avec des femmes. Une m’avait dit qu’il n’y avait pas d’alchimie entre nous. Chercher comment créer une pierre philosophale a germé dans ma tête. C’est assez frustrant, parce que l’on dit qu’il faut être sincère, mais j’ai l’impression que lorsque je montre ma vulnérabilité je refroidis ou je mets des barrières, même lorsque je ne m’en mets pas. C’est d’autant plus frustrant que je n’ai pas de retours que je puisse prendre en compte pour analyser et essayer de m’améliorer, juste des ressentis partiels. Mais ils se répètent tellement qu’il y a une part de vrai.

Curiosité : Si les jambes supportent, les bras sont actifs. Le Bras droit porte les éléments intellectuels avec l'Air. Il est représenté par un Tourbillon qui rassemble les énergies en lui et balaie l'inutile. Je pense que la droite renvoie à la raison. Et le rôle du bras droit est de conseiller et de seconder le chef.

Découverte : Sur les applications de rencontre, une des choses qui revient le plus est le "voyage". J'ai du voir ça des centaines de fois (au moins). Je l'ai vu, ses synonymes et traductions à tel point que ça me sort par les yeux maintenant. Comme si le fait de voyager est un trait de personnalité. De plus, entre les baroudeurs qui partent à l'aventure et les apprentis influenceurs qui ne quittent pas les quartiers les plus touristiques (et chers), il y en a toute une palette de nuances, dans les voyageurs. Mais j'ai amendé ma réflexion. Même si je pense que voyager n'est toujours pas un trait de personnalité, je comprends que ce soit un moyen pour s'ouvrir à autre chose, et au moins sortir de la routine.

Donc un de mes projets pour les mois (et années) à venir est de voyager. J'ai du mal à sortir de ma zone de confort. Peut-être que je suis en partie jaloux de tous ces gens qui voyagent alors que moi non. Cela peut être des petites sorties voire des weekends. Le vrai problème est que cela demande de l'organisation. Je m'étais faite une petite liste de voyage pour 2024. Un voyage par saison. J'ai déjà raté celui de l'hiver :-/ que je voulais faire au Portugal.

Entretemps, j'ai commencé à apprendre de nouvelles langues, notamment par Duolingo qu'une amie m'avait recommandé. Comme un de mes rêves est d'aller au Brésil, je me suis lancé sur le portugais, que j'ai maxé au bout de plusieurs années. Je ne pense pas avoir un super niveau en portugais, mais je sais que je suis capable de lire certains textes. Il faudrait que je trouve d'autres moyens d'améliorer mon portugais, dont aller au Portugal. J'aimerais maintenant apprendre l’espéranto. Il n'y a pas d'objectif concret derrière, juste le fait que je sois fasciné par cette idée de langue universelle. Même si, de mémoire, je crois que ce projet a échoué.

Corollaire de mon envie de me rapprocher des mathématiques évoquée plus haut et de mon souhait de me former aux enjeux numériques, j'ai envie de m'intéresser plus à l'informatique. Enfant, j'ai pu bénéficier de cours d'informatique. Ils m'ont aidé à appréhender un ordinateur (ou en tout cas ne pas en avoir peur), mais je ne suis pas tellement allé au delà. J'aurais du mal à situer mon niveau, mais je dirais que si j'ai un problème je sais chercher sur internet? Ce que j'aurais vraiment voulu faire, c'est créer un robot. J'avais vu qu'ils en proposaient pour les enfants. Il faut bien commencer quelque part. J'aurais aussi voulu monter un PC de gamer. Ça me prendra plusieurs mois pour avoir les pièces et les monter.

Connaissance et imagination : J'ai envie de me mettre plus sérieusement à l'astronomie. J'aimerais, pour commencer, observer la Lune et les cinq planètes qu'on peut voir à l’œil nu, Mercure, Vénus, Mars, Jupiter et Saturne. Je ne savais pas trop où le mettre donc je mets ça là.

Je suis toujours intéressé par l’idée d’acquérir des connaissances, d’apprendre et étendre mes horizons. J'essaie de m'intéresser aux sciences exactes, aux sciences humaines et aux arts. Je pense toujours que ça passe par de la curiosité et de la vulgarisation. De nos jours, il n'est plus possible d'être expert dans tout. Mais je constate un effet pernicieux, j’ai l’impression d’être devenu accro à YouTube (et non pas à TikTok que j'ai vite délaissé). Là où je voulais me concentrer sur de la vulgarisation, je regarde toute sorte de vidéos pour combler du silence et j’accumule des heures de vidéos que je ne regarde pas (souvent des vidéos qui peuvent m’apprendre quelque chose) parce que j’ai trop de choix. Ça crée de la charge mentale : j’ai des heures voire des jours de vidéos à regarder, mais je n’arrive pas à les descendre. Pire, j’en rajoute ! Heureusement, début 2024, j’ai supprimé toutes celles que je savais que je ne regarderai jamais. Par ailleurs, j'essaie de me mettre des règles plus ou moins strictes pour regarder des vidéos.

Depuis 2022, j'essaie de lire plus. Lire permet de nourrir l'imagination et la réflexion. Je m'en sers surtout pour alimenter ma propre démarche narrative, mais je me rends compte que la lecture permet de s'évader. Je comprends aussi que je ne peux avoir tous les livres qui existent. J'ai pris un abonnement en bibliothèques pour chercher des livres intéressants, c'est quelque chose que j'avais oublié depuis mon adolescence. Je me suis aussi pris un abonnement pour des livres audio. J'en profite ainsi pour découvrir des livres que je n'aurais sans doute jamais pris le temps de connaître. La lecture m'a même permis d'apprendre de choses sur moi. Alors que je me plaignais que les protagonistes étaient bornés, j'ai réalisé que j'étais comme ça aussi! J'essaie de mettre de l'eau dans mon vin.

Enfin, je pense toujours important d'aller vers la culture au dehors. Aller assister à des expositions où le travail d'artiste est mis en avant et contextualisé, aller au cinéma qui est une expérience à part entière, et aussi participer à des moments d'échanges formels ou non. Je reconnais que j'ai du mal parce que trop souvent pris dans le quotidien, mais c'est une habitude à maintenir.

Passions : Le Bras gauche porte les éléments artistiques et créatifs. Il est le Feu de la passion qui s'emporte et est représenté par un Cœur qui bat. Si je pense que la droite renvoie à la raison, je pense aussi que la gauche renvoie à l'émotion. Peut-être parce que je suis gaucher et que je fais plus attention à ces histoire de meilleure connexion avec le lobe droit qui est celui de la créative. De plus, dans une organisation, le bras gauche a un rôle similaire mais distinct du droit. Il est plus un électron libre hors de la hiérarchie et prend en charge des choses qu'il est le seul à pouvoir faire.

Création : Mes projets personnels, ceux que j'ai envie de nourrir et qui demandent différents niveaux d'investissement. J’ai repris la basse de façon plus assidue ces dernières semaines. J’ai eu envie de jouer et j’ai joué. Je n’avais pas joué pendant plusieurs mois, alors que je sais que je n’ai qu’à jouer quelques minutes. Je connais des musiciens amateurs qui m’ont, à plusieurs reprises, recommandé de rentrer dans un groupe. Ça permet d’être régulier. Mais je trouve que c'est de la charge mentale, je ne cherche pas de responsabilités supplémentaires pour le moment. Jouer seul, au delà de la frustration, me satisfait pour le moment. Même si je me dis qu'une fois que j'aurais fini mon guide pour débutant, je vais chercher de nouveaux moyens de progresser et pourquoi pas envisager un groupe.

A côté, il y a mes projets d’écritures. Le premier est, bien sur, les Terres d’Émeraude, l’aventure de high fantasy se déroulant dans un monde inspiré de la Caraïbe. Il y a quelques semaines, j’étais tombé sur une vidéo de Terrible Writing Advice, où JP expliquait que si quelque chose traine trop, il faut savoir laisser tomber, plutôt que de s’accrocher pendant des années. Je n’aime pas parler des Terres d’Émeraude. Une raison est que je sais que je ne suis pas dans une forme d'orthodoxie et je ne veux pas me prendre la tête avec des débats stériles. L'autre raison est que je ne souhaite pas avoir la pression et à affronter ma procrastination. Surtout que ces derniers mois, j’ai beaucoup utilisé les IA pour générer des illustrations de lieux et de personnages, faute de pouvoir payer des artistes pour des concepts à moitié finis. Je me laisse jusqu’à mes 36 ans pour faire une avancée significative. Sinon, il faudra faire ce deuil.

A côté de ça, depuis quelques années, j’ai envie de réaliser un film. Je trouve que la réalisation et la production sont des projets qui permettent de rassembler différents talents pour raconter une histoire. Je veux écrire le scenario que je veux réaliser. Ce serait bien sur un film fantastique, qui tend plus vers l'horreur. A ce stade, je dirais juste qu’il s’inspire du folklore guadeloupéen autour d’une figure bien connue. Mais autant je me dis que pour un livre, j’ai une forme de « liberté » autant pour un film, écrire un scenario est un exercice précis et différent, et ça m’effraie un peu. A cela, il faut rajouter les contraintes liées à la production et à la réalisation d’un film, fut-il un court métrage (j’aurais voulu un moyen métrage d’une trentaine de minute quand même) : trouver des financements, un lieu où tourner, les talents techniques et artistiques, tourner dans un temps réduit, et passer en post-production. Là aussi, il faudra faire un choix.

Au final, je me rends compte que j'évite beaucoup les difficultés pour ne pas avoir à rendre de comptes. C'est quelque chose que je dois changer. Déjà parce que c'est une source de charge mentale et de stress, et aussi comment parler de quelque chose qui piétine depuis presque 10 ans sérieusement?

Activités : C'est important d'avoir des hobbies, pour s'enrichir et se détendre. Je me rends compte maintenant que le fait de ne pas avoir de "vrai" hobby a été une erreur.

J'ai longtemps voulu faire de l'escalade, et il y a quelques années, j’ai commencé à faire de l’escalade. J'avais commencé parce que je trouvais que c'est une activité qui permet de se sortir la tête. On doit plus se concentrer sur les obstacles et comment ne pas se casser la figure. J'aurais préféré le faire en groupe, mais je n'ai pas réussi à trouver un groupe régulier. Je pense que je fais trop attention aux regards, ce qui m'embarrasse, et j'ai laissé tomber. Il faudrait que je reprenne des cours d'escalade pour apprendre à être autonome ou au moins avoir plus confiance en moi. Ou sinon, je dois aussi en faire le deuil. Sur l'escalade, je me laisse jusqu'à fin juin pour me positionner.

J’ai aussi envie de faire du surf. C’est une chose que je veux faire depuis très longtemps là aussi. Plus que l'escalade. C'est le deuxième élément de la trinité des sports extrêmes, le troisième sera le parachutisme. La terre avec l'escalade, la mer avec le surf et le ciel avec le parachutisme. C'est logique, non? Et ça me fait penser à Power Rangers : Force cyclone.

Depuis mes 18 ans (au moins), un ami me harcèle pour que je prenne des cours de danse. Je n'ai jamais été très à l'aise dans mon corps. La danse pourrait m'aider. Mais je ne supporte pas les styles afro : ils me rappellent trop la période où j'étais adolescent et mal dans ma peau, toutes les maladresses et erreurs me reviennent en mémoire, comme une forme de stress post-traumatique qui me gèle sur place. Il y a quelques jours, je suis allé voir "They shot the piano player". Le film se déroule en partie dans le Brésil des années 60, où le samba jazz connaissait un age d'or. J'aime bien la bossa nova, et ce film me l'a rappelé. Et je me suis dit, "j'aimerais pouvoir danser sur ça." Mais je crois que le jazz c'est en grande partie de l'improvisation. Je me dis, pourquoi ne pas tenter la samba alors?

Il y a quelques mois, j’ai commencé à faire du jeu de rôle. Enfin. Ça faisait des années, que je voulais en faire. La série Aventures de JDG m’avait donné envie, mais la bascule a été le lancement du JDR Avatar le Dernier Maître de l’Air. J’ai ainsi rejoint une association de jeu qui fait du JDR. Je me souviens que mon premier personnage parlait comme un cadre de la fonction publique. Il est intéressant de participer à la vie d’un monde et à la réalisation d’une histoire. Mais le plus marrant, c’est quand un scénario déraille en partie parce que les joueurs ont fait de nombreux échecs là où les PNJ ont fait de grosses réussites. A de nombreuses reprises je me dis que mes personnages auraient du mourir et non, ils ne meurent pas parce que le MJ est particulièrement sympa.

En revanche, je n’ai pas encore pu jouer aux grands « classiques », les MJ proposant régulièrement d’autres systèmes de jeu ou des systèmes maisons.

Pour autant, je trouve que certains clichés sur les rôlistes sont vrais. Il y a pas mal de clichés de geeks et nous sommes une écrasante majorité de garçons. De plus, quand j’en parle en rendez-vous, j’ai l’impression de jeter un froid, mais peut-être que je présente ça mal.

J'ai très récemment repris Warhammer. J'ai longuement hésité sur si je devais le faire ou non. C'est une activité coûteuse en temps et en argent. Mais elle nourrit la créativité (monter et peindre ses figurines), elle a une dimension sociale (on est avec d'autres joueurs, soit pour jouer ou pour voir leur propre créativité et tout ce qu'il y a autour) et bien sur, c'est une activité ludique. J'hésitais aussi sur quelle armée. Je me suis tourné vers les Hommes Lézards (ou Seraphon comme on les appelle maintenant). J'aime bien leur esthétique mésoamericaine, le fait qu'ils chevauchent des dinosaures, et qu'ils soient des "démons de l'ordre" dans Age of Sigmar ou des robots vivants. Je trouve marrant que ma première armée était les Guerriers du Chaos et 10 ans après j'aille dans l'exact opposé. Ça ne va pas m'aider à pécho tout ça, mais je vais prendre l'exemple d'Henry Cavill.

Je suis assez satisfait de cette nouvelle séparation. J'en suis même fier. Je trouve que chaque partie arrive à un équilibre sans qu'il n'y a un aspect qui déborde maladroitement ou qu'un aspect soit étouffé parce qu'il y a trop de choses dedans.

Taper l'article m'a également permis de formaliser certaines de mes envies et de remettre les idées en place. Quelles sont mes priorités.

Depuis, j'ai envie de m'acheter une figurine Voltron. Mais les figurines Legendary Defender sont affreusement cher! Il y en a une à plus de 1000€! Même celles du Voltron original/GoLion ne sont pas données! Je me demande pourquoi, est-ce parce qu'il s'agit de figurines articulées qui fusionnent?

J'ai toujours été fasciné par les Cosmologies des légendes, mais aussi des univers fantastiques que je peux croiser. Yggdrasil est ainsi une référence pour moi. Comment maintenir 9 mondes en équilibre. Qu'est-ce qui se cache dans chacun d'entre eux, et quelle est leur surface? J'ai pendant très longtemps cherché à créer ma propre cosmologie. J'ai retourné la question sous différents angles, et il me semble en avoir déjà parlé ici. Il y a quelques années, j'étais tombé sur la cosmologie de Darksiders. Je ne me rappelle plus du détail, mais je sais qu'une infinité de monde se répartissait entre la lumière et les ténèbres, la création et la destruction, l'ordre et le chaos, la vie et la mort. On obtenait ainsi 8 mondes en équilibre. On rajoute le neuvième, celui des humains et on arrive à 9!

Mais j'ai toujours eu la flemme d'écrire cet article. Depuis quelques mois déjà on parle beaucoup des systèmes d'intelligence artificielle. J'utilise midjourney, et dans une moindre mesure DALL.E pour créer des illustrations pour m'inspirer et je n'ai utilisé ChatGPT que comme un moteur de recherche plus interactif à défaut de performant. Mais je me suis souvenu que certains utilisaient ChatGPT pour produire des devoirs scolaires et écrire des pans entiers de texte. J'ai voulu tester. Le prompt engineering est un métier d'avenir, et je pense que je peux m'améliorer. Il y a eu beaucoup de répétitions et de platitude dans les productions, mais je n'envisageais pas tellement plus en fait. Je préfère de loin les illustrations.

L'Empyrée : Le Royaume de Lumière est perché au sommet des cieux. En son sein, les anges trouvent leur résidence. Différents types d'anges y ont élu domicile, chacun portant un aspect distinct de la hiérarchie céleste.

L'Empyrée est saturé d'une lumière éthérée, une lueur qui transcende le spectre visible. Chaque ange rayonne de cette lumière, rappelant leur nature céleste. La toile du royaume, composée de citadelles radieuses et de jardins éternels, est tissée de matériaux resplendissants, diffusant une lueur intérieure.

La paix règne dans l'Empyrée, une harmonie parfaite où les anges coexistent en unité. Chacun remplit sa fonction sacrée, qu'il s'agisse de chanter des louanges divines, de veiller aux passages entre les mondes ou de guider les âmes. Les Séraphins, fervents porteurs de la Gloire, incarnent l'intensité et la passion,leurs chants élèvant les âmes vers des hauteurs insoupçonnées. Les Chérubins, protecteurs de la Souveraineté, parcourent les cieux dans leurs armures d'or et d'ivoire.  À leurs côtés, les Ophanim, gardiens du Savoir mystique, arborant leurs multiples ailes, sont des veilleurs sur les mystères célestes. Leur sagesse guide ceux qui aspirent à la compréhension ultime.

Pour les vertueux, l'Empyrée représente une destination ultime. Ce monde offre un spectacle de lumière et de dévotion. La splendeur angélique s'unit à une symphonie d'éclats qui transcende l'éternité.

Le Nirvana : Le Royaume de l'Ordre est une galaxie entière où la technologie et l'harmonie universelle fusionnent dans une danse cosmique sans pareil. D'innombrables robots s'adonnent à des tâches d'une précision inégalée, créant un équilibre rigoureux à l'échelle stellaire.

Le Nirvana est une expression de l'efficacité technologique et de la logique pure. Cependant, derrière cette efficacité, se trouve un réseau complexe de procédures et de règles. L'ordre est la loi suprême du Nirvana. Chaque robot suit des protocoles minutieusement conçus, contribuant ainsi à la régulation parfaite de l'univers mécanique. Chaque machine, un maillon dans une chaîne interstellaire, sert à maintenir l'ordre cosmique tout en respectant les protocoles établis. C'est un royaume où la fusion entre la technologie et la bureaucratie a été accomplie, créant une galaxie qui fonctionne comme une horloge précise, sous la surveillance attentive des autorités célestes.

Le cœur du Nirvana est une sphère Dyson colossale, une structure artificielle qui englobe étoiles et planètes. Chaque robot, une pièce du grand engrenage, œuvre avec détermination dans un ballet mécanique d'une complexité infinie. Cependant, chaque opération, suit une programmation complexe qui régule, planifie et coordonne les activités.

Pour les esprits curieux, le Nirvana offre une vision exceptionnelle de la collaboration mécanique à grande échelle. Les admirateurs de l'ordre, de la technologie et des procédures peuvent contempler un univers où chaque machine contribue à un système parfaitement coordonné. C'est un lieu où la beauté émerge de la rigueur, la précision, mais aussi de l'organisation minutieuse.

En somme, le Nirvana offre un spectacle d'ordre cosmique. Les robots, dans leur ballet mécanique, incarnent une harmonie nouvelle entre l'organisation et l'univers lui-même. C'est un monde où la collaboration à grande échelle est élevée au rang d'art, une symphonie de mécanismes célestes orchestrée avec une précision méticuleuse.

L'Éden : Le Royaume de la Vie se déploie comme un lieu où la nature règne en maître, où l'équilibre précaire entre la beauté et la dureté de l'existence trouve son expression la plus pure.

L'Éden est un paradis vivant, où la nature se dévoile dans toute sa splendeur. Des forêts anciennes aux prairies luxuriantes en passant par les montagnes majestueuses, chaque écosystème témoigne de la variété et de la richesse de la vie. Les druides, gardiens de la sagesse naturelle, et les hommes-bêtes, en harmonie avec les animaux et les éléments, participent à la hiérarchie naturelle, respectant les cycles de vie et de mort.

En effet, l'Éden est aussi le reflet de la dualité de la nature. Alors que la paix et l'harmonie prédominent, la loi du plus fort ne peut être totalement ignorée. Survie et prédation animent beaucoup de ses habitants. C'est un monde où la vie se décline dans toutes ses nuances, où la beauté et la brutalité coexistent.

Les druides de l'Éden perpétuent les traditions anciennes, honorant les esprits de la nature à travers des cérémonies sacrées. Leur sagesse leur permet de forger une existence en harmonie avec leur environnement. Avec les tribus des hommes-bêtes, ils créent une toile culturelle riche, témoignant de la diversité des interactions entre civilisation et nature.

L’Éden offre une invitation à plonger dans un monde où la nature est une alliée et une adversaire. C'est un lieu où la survie et la symbiose s'entrelacent, où chaque instant est une leçon et une célébration de la vie. L'Éden est un hymne à la nature dans toute sa diversité. C'est un lieu où la beauté de la vie s'unit à la réalité implacable de la survie, où chaque être, qu'il soit humain ou animal, trouve sa place dans la symphonie naturelle.

L'Hadès : Le Royaume de la Mort se déploie comme un monde silencieux et mélancolique, où les âmes défuntes trouvent leur dernière demeure. Les psychopompes, gardiens des âmes, veillent avec discipline sur les ombres éternelles

L'Hadès est plongé dans un silence profond, une tranquillité qui transcende le temps. Les âmes défuntes errent dans cette obscurité apaisante, échappant aux tourments du monde des vivants. De fait, l'Hadès n'est pas exempt d'une certaine monotonie. Les âmes défuntes sont confrontées à un ennui persistant, un aspect inévitable de la vie après la mort.

Les psychopompes, êtres chargés de guider les âmes vers leur destination finale, sont les gardiens de l'Hadès. Avec patience et compassion, ils veillent sur les âmes errantes, les aidant à trouver leur chemin à travers les recoins sombres du royaume des morts. 

L'Hadès est un lieu où le repos éternel et l'ennui se mêlent, où chaque instant est une méditation sur la nature transitoire de l'existence. C'est un morne reflet de la vie, un lieu où la réflexion sur la mort et la nature de l'âme peut se faire en toute quiétude, un lieu où l'éternité est teintée de mélancolie et de paix.

Jotunheim : Le Royaume de la Destruction se dresse comme un havre de survie impitoyable. Dans ce domaine hostile, les natifs s'accrochent à l'existence avec une détermination farouche, luttant pour leur place dans un environnement rigoureux et intransigeant. C'est un monde façonné par les éléments les plus brutaux de la nature. Des montagnes ciselées par les tempêtes aux glaciers infranchissables, chaque recoin de ce royaume parle de la cruauté de la survie. Les géants et les monstres qui l'habitent se sont adaptés à cette hostilité, développant une résilience et une férocité qui défient les éléments déchaînés.

Les habitants de Jotunheim sont des êtres formidables, aussi imposants que la terre sauvage elle-même. Les géants, maîtres des montagnes et des cieux tourmentés, incarnent une force brute et une détermination sans faille. Les monstres, créatures nées des éléments mêmes, varient du terrifiant au majestueux, témoignant de la diversité de la vie dans ce monde de destruction.

Dans ce monde où chaque jour est une lutte pour la survie. Les habitants chassent les proies insaisissables, s'affrontent pour les ressources rares et rivalisent pour les territoires inhospitaliers. C'est un monde où la force et la ruse sont les clés de la vie, où chaque rencontre est une confrontation de puissance et d'ingéniosité.

Les explorateurs courageux en quête de défis épiques et de découverte peuvent plonger dans ce monde, cherchant à comprendre les subtilités de la survie dans cet environnement implacable. C'est un lieu où la puissance et la persévérance sont mises à l'épreuve, où chaque instant est une épreuve de volonté face à la destruction imminente.

Le Pandémonium : Le Royaume du Chaos se présente comme un enfer où les démons et les diables se querellent sans relâche. Dans ce domaine chaotique, les forces infernales s'affrontent dans une danse perpétuelle de pouvoir et de conflits, créant un paysage de discorde.

Il y a quelques mois maintenant, j'avais écrit un article sur mon programme en cinq séances. J'en étais fier. Je pensais changer de programme au cours de l'automne, et finalement les choses ne se sont pas passées comme prévues.

Déjà, ma partenaire d'entraînement a disparu après les vacances d'été. Je n'ai pas compris ce qui s'est passé. Est-ce que j'ai eu une attitude déplacée? Est-ce qu'elle estimait qu'elle ne gagnait rien à s'entraîner avec moi? Est-ce qu'il était arrivé quelque chose tout simplement? Quelques mois plus tard, et après quelques relances, elle m'expliqua qu'elle avait une invasion d'insectes chez elle, ce qui s'était rajouté à un nouvel emploi de temps plus chargé. Ça fait bizarre. Je me suis dit que c'est le genre de chose qu'on fait savoir à un ami assez vite, surtout quand on passe presque tous les jours avec. Ça fait un peu de peine, mais je me doutais qu'elle suivrait sa route à un moment. J'ai essayé de lui transmettre le peu que je pouvais savoir pour que ça lui serve, si elle en avait envie.

Mais plus grave, j'ai eu deux blessures. La première au cours de l'automne, une tendinite au coude. Une golf elbow, sans doute liés aux mouvements en supination. Plus de curls et des entraînements de bras modifiés. J'ai suivi un protocole proposé par Major Mouvement avec des exercices dédiés. Plus tard, au début de l'hiver, une tendinite au supraépinaux. En écoutant des influenceurs américains, j'ai testé les rowing menton aux haltères. Je me suis dit que je verrai arriver si j'ai une blessure. Et non. La blessure à l'épaule était pire que celle au coude, puisqu'on utilise l'épaule dans tout! Même les jambes! Ça plus, d'autres soucis professionnels et personnels ont fait que je me suis éloignées des salles.

J'ai repris effectivement fin mars. Pour me relancer, j'ai voulu tester quelque chose de nouveau, et faire le PPL sur 6 jours. J'ai pas de vie de toute façon! Je me disais que j'essaierais pendant quelques semaines avec une progression sur le volume pour m'adapter. C'était intéressant de concevoir ce programme. Peut-être je le partagerais plus tard.

Quoiqu'il en soit dès la troisième semaine je décrochai. J'avais l'impression de passer mon temps à la salle. Et quand on a beaucoup de choses à gérer en dehors (notamment un boulot avec ses contraintes) ça part en vrille plus le stress. Je me suis posé un moment et me suis dit : Tant pis, à ce stade je ne compte pas vivre de la musculation. Même si les muscle mommies restent mon rêve. J'ai revu ma copie pour me recentrer sur ce qui est important. Revenir à la base. J'ai repris une organisation sur 4 jours.

Je voulais la prendre d'ici la rentrée. J'ai envie d'aller vers ce qui me plait vraiment, le strongman. Mais je n'ai pas encore trouvé sur Paris. Le powerlifting et l'haltérophilie sont trop spécifiques. Ce qui s'en rapproche le plus serait le crossfit. Cela demandait de dégager du temps. Passer à 4 séances par semaines permet de se concentrer sur l'essentiel.

Jaune : Avec une blessure à coude, puis à l'épaule. Cette séance a été plusieurs fois remaniée. Maintenant ça va mieux.

• Développé couché : Ma tendinite à l'épaule était assez frustrante. Le fait d'amener l'épaule au dessus de ma tête me titillait un peu. Pas assez pour me faire mal, mais suffisamment pour que ça m'inquiète. Je l'ai remplacé par du développé à la machine, et je dois avouer que c'était une meilleure sensation au niveau des pectoraux. J'ai hésité à remettre du développé couché à la barre. Puis j'ai repensé au potentiel de force de cet exercice.
• Développé incliné : C'est le dernier exercice où je crois que j'ai eu des douleurs à l'épaule. J'ai préféré repartir de "zéro". Ca va mieux maintenant. J'essaie de faire attention, mais je pense qu'il y a une partie psychologique.
• Écartés à la poulie : Cet exercice me causait quelques douleurs au coude, et je n'arrivais pas à identifier pourquoi? Je pliais le bras et activais le biceps?
• Curl barre : Si je ne pense pas que le curl à la barre m'a blessé. Comme je voulais mettre de plus en plus lourd très vite, ça n'a pas arrangé la situation. Je l'ai remplacé par le curl haltère, mais j'ai pu reprendre la barre assez vite. J'avais de la gêne, mais je me disais que c'était la guérison qui se faisait. Finalement je n'ai pas eu si tort que ça.
• Curl marteau : Le seul exercice biceps que j'ai gardé pendant un moment puisque le seul qui ne me faisait pas mal.
• Curl incliné : Finalement, j'ai recommencé à faire des curls inclinés. Au départ, je faisais des curls en rotation, en me disant que c'était complet. En m'asseyant je pourrais mettre plus lourd, et progressivement incliner le banc. Mais j'ai réalisé que la rotation, c'était pas si agréable. En regardant mes bras, je me suis demandé si je n'avais pas un valgus plus prononcé que je croyais.

Violet : La séance jambe "pull". Je n'ai pas la même tendance que mon ancienne partenaire. Elle, elle voulait vraiment prendre du grand droit. C'est une moindre priorité pour moi. Je pense que faire des gros exercices qui sollicitent le caisson abdominal est suffisant.

• Soulevé de terre : J'ai décidé de repasser à la version normale du soulevé de terre. La principale raison est que je voulais revenir à des choses simples et basiques. La version sumo demande plus de préparation. Il n'y a pas ce "coût" d'apprentissage, même si en retour, c'est plus délicat pour le bas de mon dos. Une autre raison est que je voulais renforcer le bas de mon dos, et c'est une des meilleures solutions.
• Presse à cuisse : J'ai pensé à enlever la presse à cuisse de ma séance, mais j'ai changé d'avis. Ça reste fun de charger la machine, mais ça l'est moins de la décharger... Certaines salles sont équipées d'une presse qui semble plus axée fessier. J'aimais bien l'utiliser, mais je me dis qu'il vaut mieux apprendre à utiliser la presse inclinée qui est plus courante.
• Hip thrust : Je l'ai conservé plus par habitude qu'autre chose. C'est un exercice populaire et intéressant. Quoique difficile à mettre en place.
• Leg curl : C'est un des seuls exercices d'isolation pour les jambes que j'ai conservé. Je ne pense pas être encore en capacité de faire des nordic curl/glute ham raise, mais c'est important de travailler un muscle dans son amplitude. Je préfère le faire assis, apparemment c'est mieux pour le dos et mieux pour la tension.
• Crunch décliné : J'ai décidé d'opter pour les crunchs décliné. Le crunch à la poulie, c'est bien, mais d'une part, c'est compliqué à mettre en place et d'autre part, j'avais des difficultés à progresser.
• Leg raise : Maintenant que je suis seul, je peux faire certaines choses et essayer de me mettre au leg raise. Même si je me sens toujours un peu ridicule quand j'essaye de relever mes jambes comme...

Bleu : Cette séance a aussi été impactée par mes blessures. Surtout pour les exercices de dos, moins pour les triceps.

• Tractions : C'était un vrai calvaire. Les tractions étaient un des exercices qui me faisaient des douleurs, j'ai du le mettre de côté pendant quelques semaines. J'ai progressivement repris, mais je n'ai encore totalement identifié si je devrais les faire sur une barre droite de cross-training ou sur les supports qu'on peut trouver. J'ai l'impression que les premiers réveillent mes douleurs au coude. J'essaie également de les faire avec une amplitude presque complète (poitrine contre la barre) avant de recharger.
• Tirage supination : Apparemment la prise supination est plus intéressante pour cibler les dorsaux. En prenant différents indices, j'arrive à mieux les ressentir. Je crois. J'essaie de ne pas trop me laisser porter par mon ego pour ne pas me refaire mal au coude. Le tirage poulie haute sert à rajouter du volume et pas nécessairement augmenter la force.
• Rowing haltères : Ça doit être l'un des plus gros changements sur mes entraînements. Laisser tomber un exercice type rowing à la barre. Je me demande si ma tendinite au coude, je ne l'ai pas chopé en faisant du rowing supination avec une barre mal adaptée (et des poids trop lourds). Je faisais du rowing à la barre en T, mais l'appareil n'est pas présent dans toutes les salles. Pour palier, je le fais aux haltères, et j'ai remarqué que ce n'était pas si mal. J'avais un meilleur ressenti.
• Dips : Bizarrement c'est le mouvement où je n'avais aucune douleur, alors que les dips ont cette réputation de péter les épaules. C'est devenu une valeur sure de mes entrainements. Le médecin que j'avais vu m'avait toutefois recommandé de lever les pieds sur les dips ce que j'ai fait. Pour autant, je pense recommencer à rajouter des poids prochainement.
• Skullcrusher : Une autre de mes références. Au départ, je le faisais avec haltère puis ensuite je suis passé à la barre EZ (pour éviter les risques de tendinites au coude). Je mets le banc en position négative en espérant solliciter la longue portion du triceps.
• Powerbomb : J'ai compris que je donnais trop d'importance aux exercices de base, et que pour les bras, il faut faire de l'isolation à un moment. J'ai vu qu'il y avait un exercice intéressant réalisé à la poulie, l'extension triceps au-dessus de la tête. Mais dans les salles où je vais, les poulies sont parfois prises, et c'est chiant à mettre en place. J'ai commencé à le faire aux haltères. Je le fais en unilatéral. Apparemment, prendre un seul haltère peut stresser l'épaule. J'ai vu que certains appelaient cet exercice, le powerbomb comme le mouvement en lutte/catch. Je trouvais ça marrant, je l'ai repris.

Rouge : Pour le moment, plus de séance dédiée pour les épaules. Déjà pour réduire le stress et aussi pour dégager du temps. Ce groupe est remis avec une séance jambe plutôt orientée quadriceps. Séance assez éprouvante maintenant.

• Squat : Mes douleurs m'ont même atteint sur le squat. J'ai du trouver des techniques de contournement, comme la smith machine ou les hack squat. Tout ça a quelque peu limité ma progression, mais je me suis remis à bosser.
• Soulevé de terre roumain : J'ai commencé à mettre plus sur cet exercice. Il est devenu une de mes terreurs. Pas sur le coup. Mais parce que je me tapais des courbatures pendant des jours voire une semaine. J'ai essayé toute sorte de solution : marcher plus, boire plus, me masser, faire des séries d'échauffement en plus... Rien ne marchait vraiment. J'avais encore mal aux ischios. C'est affreux quand on marche, quand on s’assoit, quand on se lève. Ça bloquait des séances et j'ai changé l'organisation de mes entrainements. J'ai l'impression que ça va mieux. Je devais m'habituer aux poids.
• Squat bulgare : J'ai avalé mon pain noir. Je ne comprenais pas mes difficultés pour progresser. J'ai cherché des solutions, et j'ai compris que je réalisais mal l'exercice. On doit le sentir sur la jambe avant, comme une flexion de genou en fait (en l'écrivant je me sens pas très malin). Mais je les sentais sur ma jambes arrière. J'ai pensé à enlever les squats bulgare pour les remplacer par des leg extensions. Puis je me suis rappelé que je ne souhaite pas nécessairement faire des compétitions de culturisme, mais j'aurais voulu faire des compétitions de performance. Il me fallait de la force et de l'équilibre. J'ai commencé à réapprendre à faire du squat en unilatéral pour progresser de nouveau vers du squat bulgare.
• Développé militaire : J'ai hésité sur cet exercice. Le développé militaire est un exercice intéressant qui sollicite le haut du corps (épaules, trapèzes, triceps) ainsi que le caisson abdominal. Mais je le trouvais trop exigeant. Au début, je me suis tourné vers le développé arnold debout et en unilatéral. Puis, j'ai réfléchi. Je me suis dit que ça n'allait pas dans le sens de la simplification. Autant essayé le développé militaire et voir ce que ça donne.
• Élévations latérales : J'ai décidé de les faire avec des haltères. J'essaie d'y aller en mode bourrin, d'où les haltères.
• Face pulls : En décalant les rowing sur la séance bleue, ça m'a permis de conserver cet exercice pour aussi faire de la rotation externe. Ce qui est bienvenu pour moi. Mine de rien, j'ai - un peu - l'impression d'avoir pris de l'arrière d'épaule.