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22 mai 2016 7 22 /05 /mai /2016 19:34
X-Men : Apocalypse

Je me souviens de quand j'étais allé voir X-Men III, j'étais avec un groupe d'amis/connaissances. Le film était vraiment pas terrible, mais je suis passé en mode full autismo en disant que le film était à chier, le méchant pas crédible, etc. Il y avait une jeune fille que je voulais impressionner, finalement, je pense que c'est à ce moment que j'ai réalisé que j'étais un loser.

Mais le point que je voulais amené est que lors de ma nerd rage diatribe, j'arguais qu'Apocalypse aurait été beaucoup plus intéressant comme antagoniste que ce combo Phoenix en mousse/ Agence anti-mutant. Apocalypse était un méchant visionnaire et extremement puissant et un combat contre lui aurait été un excellent moyen de clore la saga.

J'ai continué à ruminer cette déception durant les années qui ont suivi (même si j'ai fais d'autres choses aussi, hein). Puis est sorti Days of Future Past. J'avais pas vu First Class, mais je sais plus comment j'ai été convaincu d'aller voir Days of Future Past, mais bon pas grave. Ce film était un moyen de rebooter l'ensemble de la saga (et pas de créer un univers parallèle), et surtout à la fin, on voyageait dans le passé pour contempler un jeune éphèbe à la peau albâtre construire une pyramide à la force de son esprit avant d'apercevoir au loin quatre cavaliers. C'était lui, En Sabah Nur, le méchant que j'attendais depuis des années! Enfin!

J'étais super excité d'aller voir cet X-Men : Apocalypse, mais j'étais plus que circonspect quand j'ai vu les premières images de promotion. Dont la première image de l'antagoniste éponyme qui me faisait plus penser à Ivan Ooze, le méchant du film Power Rangers, d'autant plus qu'à la même période, on annonçait les rôles pour le reboot du sentai occidentalisé. Mais comme d'habitude, j'ai tâché de garder mon jugement pour après le visionage du film.

X-Men : Apocalypse

Dix ans ce sont écroulés depuis les événements de Washington, et l'équipe qui devait voir le jour ne l'a pas fait. Chacun est retourner mené sa vie ou ses combats. Charles a réouvert l'école pour mutants. Celle-ci accueille plusieurs dizaines d'étudiants dont la mystérieuse Jean Grey ainsi que le fraîchement arrivé Scott Summers. Magneto s'est réfugié en Pologne où il a fondé une famille et travaille dans une usine de sidérurgie. Et Mystique continue d'aider les mutants comme elle le peut en s'appuyant sur des réseaux clandestins.

La vie suit son court, jusqu'à ce qu'un culte parvienne à réveiller En Sabah Nur, le premier mutant. Il y a des milliers d'années, celui-ci était à la tête d'un empire en Egypte, mais trahi par son peuple, il fut scellé jusqu'aux années 80. En se réveillant, il découvre un monde qui a bien changé, et où les mutants tentent de vivre cachés. Attérré de voir ceux qu'il estime être ses enfants ainsi que les maîtres naturels du monde obligés de fuir les humains, il se lance dans une croisade qui vise à purifier le monde de la faiblesse.

X-Men : Apocalypse

Production : Le film porte véritablement l'accent sur son nom d'apocalypse et met véritablement l'accent sur les destructions de grande ampleur. Des territoires entiers seront remodelés et la terre ravagée. En revanche, les décors de la plupart des scènes "effectives" seront plus limités, avec des planques souterraines, que ce soit celles des héros, des militaires ou des méchants.

Néanmoins, si je n'ai rien relevé en particulier sur le film, je ne suis pas du tout fan des maquillages des personnages. Kurt et Mystique sont moches (après j'ai jamais aimé le design de Mystique dans les film, trop reptilien) et Apocalypse est tout violet.

Ecriture : Le film parvient à saboter ses propres enjeux. A plusieurs reprises, on parle de groupes qui s'étaient formé ou d'initiatives qui avaient été prises avant de tomber dans l'oubli. Au final, on a le sentiment que les films précédents ne servent à rien. On finit un film sur une note particulière et quelques années après, on retrouve les héros dans une situation semblable à la précédente. Ici, ce que aurait pu être l’avènement des X-Men n'a été que la révélation que les mutants existent au grand public. Tu me diras, c'est un bon début. Mais quand même. Ca répète sur la longue.

De plus, le rythme du film est plutôt lent, et certains passages auraient pu être traité plus rapidement. J'ai en tête le recrutement des Cavaliers. Plutôt que de sortir deux "randoms" on aurait pu prendre des personnages des anciens films, comme on a réintroduit Havok. Dans la même lignée, le projet global d'Apocalypse (qui n'est jamais appelé par ce nom, je crois) traîne. Il aurait pu l'emporter s'il ne passer son temps à parler.

Un autre point qui m'a fait grincer des dents, est le Blackbird. Pas l'avion en lui-même mais son traitement. Au cours du film, on apprend qu'il est presque fini. On se dit "super!" Puis il se fait détruire et on est triste (mais pas que pour ça, normalement). Puis on obtient un nouvel avion militaire très similaire. Il y a pas mal de moment assez redondants pour ne pas dire "inutiles" dans le film.

Personnages : J'ai le sentiment que cette nouvelle trilogie gravite autour de 3 personnages, Charles, Mystique et Magneto. On aurait de deux côtés du spectre, Charles et Eric. Etant donné que cette relation a été maintes fois exploré, ça ne sert à rien que je rentre dans le détail, je vais m'intéresser à Mystique. Celle-ci s'insère entre les deux, comme un pont. Comme l'appelait un personnage, c'est une "mercenaire" qui souhaite aider les mutants mais a des allégeances mouvantes pour y parvenir. Si elle semble être d'accord avec Charles sur le fait qu'une cohabitation pacifique entre humains et mutants est souhaitable, elle n'est pas comme lui qui s'est plus ou moins enfermé dans son manoir et n'affronte pas directement la réalité du terrain. En cela, elle se rapproche beaucoup plus d'Eric. Elle n'hésite pas à aller dans l'illégalité et à se salir les mains pour aider les mutants, sans nécessairement rêver d'une grande révolution où les mutants renverseraient les humains. Elle fait ce qu'elle peut à son échelle, et refuse d'être prise comme un modèle. En cela, elle tranche beaucoup avec la Mystique des comics qui est une terroriste qui sert uniquement ses intérêts. Ca me fait bizarre.

Pour autant, je me rends compte qu'il y a un point que je souhaite explorer avec Magneto. Dans les deux précédents films de superhéros que j'ai vu, Civil War et Batman v. Superman, la responsabilité des héros quant à leurs (ré)actions est un thème primordial qui est l'élément déclencheur de l'intrigue. Ici, Magneto est un criminel sans doute responsable de la mort de milliers de personnes (sans parler des dégâts matériels) et personne ne lui en veut. On lui mets même pas une tape sur la main. C'est limite si on ne lui mets pas une tape dans le dos et qu'on lui file pas les clés de la maison. Wat?

Les X-Men n'exitent pas vraiment. Il y a différents personnages qui vont devenir des X-Men, mais ils ne le sont pas encore, et au final, on sait pas trop comment les gérer. Les jeunes X-Men en devenir (Jean, Scott et Kurt) sont présents et évoluent au cours du film. Alors qu'ils ont peur et découvrent l'étendue de leur pouvoir, ils apprennent à s'affirmer pour devenir de futurs héros, mais au final, ce développement est assez vite expédié pour laisser plus de place au trio que j'ai évoqué plus haut. Vif-Argent a encore une fois la classe. Pendant un temps, je me suis demandé pourquoi il ne s'occupe pas de tout le film à lui seul. Et comme d'habitude, dans un film X-Men, on a pas mal d'extras, dont Jubilee. Je me souviens du dessin animé des années 90, où je croyais que Jubilee avait le potentiel de devenir la plus puissante mutante. Oh, et Wolverine a un cameo. Il a le mérite d'expliquer pourquoi il est attaché à Jean.

J'ai beaucoup apprécié la prestation d'Oscar Isaac en Apocalypse, il parlait bien et avec la musique de Beethoven, ça claquait. Cependant, il faisait que ça, parler. Il a pas fait grand chose, et en dehors du final, presque toutes ses interventions dans le film étaient pour recruter ses Cavaliers et dire qu'il va rendre le monde meilleur. J'ai pas trop compris son projet global. Il s'en prend aux réserves d'armes nucléaires mondiales pour ne pas qu'on les utilise contre lui, mais souhaite purifier le monde en causant des catastrophes naturelles. Alors qu'il aurait pu le faire 30 min plus tôt avec toutes les armes nucléaires. J'aurais aimé qu'il y ait une référence aux Célestes, mais on ne peut pas tout avoir.

J'étais pas mal déçus des Cavaliers. En dehors de Magneto, ils ne sont pas très développé. Psylocke me faisait penser à un méchant de dessin animé du samedi matin (genre Hanna-Barbera). Angel a été rajouté à cause de son rôle dans les comics, sans aucune autre raison. Mais mention spéciale à Tornade, qui est presque conne. Elle admire Mystique parce qu'elle a stoppé un attentat, mais rejoint sans hésiter le mec violet qui fait clairement comprendre qu'il va tuer un max de personnes innocentes.

En réfléchissant qui est quel cavalier, je pensais que Tornade était la Conquête (avec une "couronne blanche" et capable de projeter des traits), Magneto la Guerre (vêtu de rouge), Psylocke la Famine (les cheveux noirs) et Archangel la Mort (comme d'habitude), mais après mon visionnage, je me dis plutôt que Tornade est toujours la Conquête, Psylocke la Guerre (armée d'une épée et aimant se battre), Archangel la Famine (dans un premier temps emprisonné et contraint de se battre pour survivre) et Magneto la Mort (le seul à être vraiment développé). Cette fois ci, ça colle en plus avec l'ordre de recrutement.

Au cours du film, on assiste les jeunes qui viennent de sortir d'une séance du Retour du Jedi, où ils expliquaient leur point de vue, Jubilee expliquait que le deuxième opus était le plus intéressant car plus complexe et sombre, Scott soutenait que le premier était meilleur parce que tout a commencé par celui-là, Jean tranche en disant que toute façon, le troisième est toujours le plus mauvais. On comprends vite la référence à la première trilogie des X-Men et son 3ème opus honnis, mais je me demande sincèrement si l'on ne peut pas l'appliquer à celui là également.

Pour autant, j'ai envie de voir la suite, dont notamment l'équipe d'X-Men qui nous est présenté à la fin du film. Même si je sens qu'elle ne sera pas la même d'ici là. Mon principal regret sera qu'on a peu de chance de voir l'équipe originale des X-Men (dans son contexte de jeune équipe ou même de clin d'oeil) à l'écran.

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30 avril 2016 6 30 /04 /avril /2016 19:07
Captain America : Civil War

Je n'ai pas lu Civil War. Je sais que c'est l'une des storylines clé du milieu des années 2000, et que ses conséquences ont continué jusqu'à 2011 à peu près, avec le début de l'Heroic Age.

Je sais de quoi ça parle, d'un conflit entre les Avengers et les héros affiliés de l'univers Marvel. Ce conflit ayant pour thème l'identité secréte, avec un camp mené par Iron Man qui soutient que les héros doivent s'enregistrer et celui mené par Captain America qui lui affirme que les héros ont le droit de garder leur identité secrete. Je sais aussi que l'un des enjeux majeurs était la révélation publique de l'identité de Spider-Man.

Mais en me renseignant, j'ai compris que le conflit ne tenait pas la route, la base même du schmilblick n'ayant pas de fondement : un supervillain se fais sauter, alors on sanctionne les héros, sans nécessairement chercher à s'en prendre au véritable coupable. De plus, les conséquences du choix de Peter seront effacées par One More Day.

Finalement Civil War me faisait l'effet d'un récit très post-11/09 dans ses thématiques, et je ne sentais pas du tout concerné. Sans oublier que beaucoup de personnages (au premier rang desquels Tony Stark) en sont sortis abîmés avec un ensemble de comportements très out of character.

Donc quand on a annoncé que Captain America 3 serait intitulé Civil War, j'étais très septique (et c'est un euphémisme).

Alors que l'équipe des New Avengers était en mission en Afrique, l'opération tourne au vinaigre quand les pouvoirs de la Sorcière Rouge lui échappent et plusieurs dignitaires wakandais meurent dans une explosion.

C'en est assez pour les Nations Unies qui en ont marre de ces justiciers qui font un peu ce qu'ils veulent depuis la dissolution du SHIELD sans rendre de compte à qui que ce soit. Sont alors mis en place les Accords de Sokovie, qui ont pour but de placer les Avengers sous la tutelle des Nations Unies, créant déjà de premières dissensions au sein de l'équipe.

Néanmoins alors que tout commençait à se règler, le lieu où se déroule la cérémonie des Accords fait l'objet d'une attaque, dont l'auteur ne serait autre que Bucky Barnes, le soldat d'hiver. Au nombre des victimes se trouve le roi du Wakanda T'chaka qui laisse un fils meurtri et assoiffé de vengeance. Commencera une chasse à l'homme pour attraper Bucky, mais est-il vraiment le responsable? N'y a t il pas quelqu'un derrière avec d'autres motivations?

Captain America : Civil War

Production : Les films Captain America sont très terre à terre, mais celui fait légèrement exception du fait des forces en présence. Il y a plusieurs personnages optimisé avec des pouvoirs impressionnant et il faut bien le montrer. En dehors de ça, le film est plutôt bien fait, et les combats sont plutôt lourds. Bien entendu la scène de l'aéroport est géniale.

Question musique, pas grand fan, même si j'apprécie toujours autant le thème du soldat d'hiver.

Scénario : Je trouvais le scenario du comics creux et vraiment relou. Là, il est beaucoup plus subtil. Déjà sur les Accords de Sokovie. Pas question ici de révélation d'identité, mais qui rend des comptes à qui. De ce que je sais du comics, on a le sentiment qu'un point de vue est rapidement imposé, celui de Captain America, et Iron Man devient rapidement un connard. Ici, chacun à un point de vue qui se maintien et est compréhensible, et dans un premier temps, ils essaient d'en parler, et la discussion devient vite houleuse. Cependant, le véritable conflit se joue sur le sort qui doit être réservé à Bucky. Les enjeux deviennent alors beaucoup plus personnels. Là encore, on peut comprendre les points de vue, et pourquoi certains passent en mode autiste et ne veulent écouter personne. Et je trouve que le combat final est cohérent. Tu es dans une situation de stress depuis plusieurs jours, tu découvres quelque chose d'hyper douloureux, tu craques. Je sais que je l'aurais fais aussi.

En terme de narration, le gros point noir est que l'on met sur le dos des Avengers toute la merde qui s'est produite. Alors que New York, c'était pas leur faute, ni Washington, et au Nigeria fallait faire quoi? Laisser des centaines de personnes mourrir? Et c'est dommage.

Je ne sais pas si c'est un point qui a été volontairement souhaité par les auteurs, mais je trouve que le film explore bien les questions de loyauté et d'amitié. Cela fait plusieurs mois maintenant que je me demande si une amitié peut exister en dépit d'un désaccord profond, voire violent. Et au final, le film semble répondre par la positive, même s'il est nécessaire de faire un pas vers l'autre et de laisser du temps pour les blessures de cicatriser. Enfin, le film semble même indiquer qu'un bon ami peut aller contre son ami pour le protéger. Je sais pas si je me suis fais comprendre sur ce coup là.

En cela, je suis assez content qu'il n'y ait pas eu de combats à mort entre Avengers. Je veux dire, ces gens seront sensés travailler ensemble pour je ne sais combien de temps, comment peuvent-ils bien vouloir sauver le monde ensemble alors qu'il y a eu un désaccord tellement violent entre eux qu'ils ont essayé de s’entre-tuer?

Personnages : On va enfoncer des portes ouvertes, et comparer les deux équipes. Je reconnais un côté artificiel à cette comparaison, mais elle est sympa. J'aime bien les homologues.

Les deux chefs sont au cœur du film, et assez vite on voit l'opposition qu'il y a entre les deux. Cap est un soldat et a appris à vivre les sacrifices que cette vie entraîne, tandis que Tony, déjà rongé par la culpabilité d'avoir crée Ultron en prend plein la tronche quand une mère vient le prendre à partie pour la mort de son fils. On peut savoir qu'il y eut beaucoup de morts, mais quand elles n'ont pas de visage, pas d'histoire, elles peuvent n'être que des chiffres, des dommages collatéraux.

Les meilleurs amis noirs qui volent sont des personnages assez satellites pour les deux chefs. Ce sont ceux qui seront toujours au côté de leur ami peu importe ce qui se passe. Je trouve ça un peu dommage, même si Rhodey est un peu plus présent.

L'assassin anciennement affilié au SHIELD : je comprends pas ce que fous Hawkeye ici. Il était à la retraite, pépère avec sa famille, et il rempile. Black Widow est un peu plus en retrait par rapport au film précédent, mais possède un rôle intéressant qui reste cohérent avec sa thématique d'agent double. Je regrette un peu qu'on ait l'impression qu'elle soit un peu désespérée sur sa vie sentimentale.

Les deux personnages hyper puissants dont les pouvoirs sont issus d'une Pierre de l'Infini : Vision évolue depuis AoU et tente, avec divers degrés de réussite de devenir "humain", en portant des vêtements par exemple. Wanda reprend un peu une thématique des mutants, elle tente de mieux comprendre ses pouvoirs et sa place dans un monde qui a peur d'elle. Leur relation naissante, qui fait écho au comics, peut être intéressante à suivre.

Les solitaires ténébreux : à savoir respectivement Bucky et Black Panther sont des personnages clés au film, et sont presque aussi important à celui-ci que les deux chefs. D'un côté, Bucky s'ouvre progressivement et se révele être, en dépit de rester un des plus redoutables assassins au monde, une victime qui est presque incapable de faire quoique ce soit en dehors de se battre et tuer. Black Panther est un prince qui veut accomplir son devoir, mais de tous les personnages du film, il est le seul à vraiment évoluer, et passer d'un état premier, celui d'un fils endeuillé et brûlant d'un désir de vengeance au héros que nous suivrons dans ses propres aventures. J'ai pas trop aimé son accent par contre, que je trouvais un peu cliché.

Le superhéros marginal arthropode : J'avais peur quand on a annoncé que Spider-man serait dans le film. J'estime qu'une des raisons de la réussite du MCU est qu'il a du se baser sur des franchises relativement peu connu et devait faire sans ses licences principales. L'arrivée de Spidey me faisant craindre qu'il prenne la vedette aux autres héros de cet univers (alors que beaucoup manque déjà d'attention). Mais je l'ai beaucoup apprécié. J'ai aimé que ce soit un jeune adolescent qui évolue dans un monde où les superhéros existent déjà, faisant de lui le petit jeune, qui est un thème récurrent du personnage. J'ai adoré le voir "geeker" s'extasier devant les différents superhéros et leurs prouesses, ainsi qu'eux le regarder avec un mélange de reconnaissance et d'agacement. De plus, il n'avait qu'une véritable scène et n'a pas pesé trop lourd sur le reste du film, mais il était vraiment cool et surtout utilisait ses capacités surhumaines pour surclasser certains participants. Je dis ça parce que je me souviens de scènes ou Peter peinait contre le Caïd, alors que même si ce dernier est balèze, Peter peut le calmer d'un pain dans la figure. Antman est dans la même veine, mais à moindre échelle. A eux deux, ce sont les principaux comics reliefs du film. Il faut dire qu'ils n'ont tellement d'enjeux personnels dans le film.

Concernant les méchants, je n'ai pas tellement aimé Zemo. A une époque, j'étais super hype qu'on annonce Helmut Zemo comme méchant d'un film Captain America ou Avengers qu'il soit seul ou accompagné des Maîtres du Mal ou des Thunderbolts. Là, on a un antagoniste un peu plan plan, en dépit de motivations compréhensibles et intéressantes, qui finalement ne sert qu'à nourrir le conflit qu'il y a entre les Avengers, et s'efface lors du climax. Et surtout, j'étais déçu quand j'ai vu le destin de Crossbones, l'un des meilleurs hommes de main du Crâne Rouge, un soldat capable de tuer des personnes optimisées pas entraînées qui se fait écarter dans les premières vingt minutes. Je trouve qu'il aurait pu être celui qui porte le conflit. Je sais pas si l'on peut ranger le Secrétaire d'Etat Ross dans les méchants, ou antagonistes, mais il est reste toujours une plaie.

Un peu déçu que le rôle de Martin Freeman soit presque un caméo, j'espère qu'il sera plus important par la suite. Sharon Carter, très présente dans la promotion n'a aussi qu'un rôle assez secondaire, mais permet d'avoir l'une des meilleurs scènes du film à mon avis.

Le principal reproche que je pourrais faire à l'égard de Captain America : Civil War serait d'être plus un Avengers 2.5 qu'un "vrai" film Captain America. J'aurais aimé voir un film où Cap est partagé entre ses deux meilleurs amis, un Bucky sombre et traumatisé, vestige de son passé face à un Sam plus optimiste qui le pousserait à aller de l'avant. Ensemble, ils auraient affronté le Baron Zemo, le dernier grand chef de l'HYDRA.

Cependant, il reste un film intéressant, et même si j'aime pas trop faire ce genre de comparaison, je l'ai nettement préféré à Batman v. Superman, qui abordait des thématiques similaires, l'affrontement entre héros et le rapport au parent défunt (sauf que c'est le père qui est mis en avant cette fois ci), pour la bonne et simple raison qu'il est beaucoup plus subtil dans son approche.

Enfin, le film laisse des conséquences profondes quant au reste du MCU. Mais pour tout dire, ma priorité actuelle est de savoir qui va jouer Carol Danvers dans le film Captain Marvel.

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4 avril 2016 1 04 /04 /avril /2016 21:36
Batman v. Superman : l'Aube de la Justice

Batman et Superman. Deux des plus importantes icônes culturelles du XXième siècle. J'avais écrit un article dessus il y a maintenant quelques années, mais j'estime qu'il est toujours valable (en grosse majorité du moins).

Contrairement à beaucoup de monde, j'ai pas mal aimé Man of Steel. J'étais content quand on a annoncé la suite au film, mais je l'étais beaucoup moins quand on dit que Batman y serait. Bon sang, Superman ne peut même plus évoluer tout seul? Surtout que le film se présentait d'emblée comme un affrontement entre les deux, et je n'aime pas les affrontements entre héros. Je trouve que ça nuit aux personnages, ça les rends stupides et inutilement agressifs.

Mais j'étais quand même hypé. Je voulais voir ce que ça donnerait. Puis on a annoncé Wonder Woman, j'étais content là aussi parce que on aurait la Trinité à l'écran. Mais dans le même temps, je trouvais ça commençait à en faire un peu trop. Et qu'il valait mieux que chez WB/DC qu'ils prennent leur temps, plutôt que de rusher. Quand j'ai appris que Doomsday serait dedans, j'ai grincé des dents. Certes on a besoin d'une menace commune mais pourquoi Doomsday?

Je n'ai pas vu le film dès sa sortie, comme il m'arrive de le faire, et je n'ai vraiment pas compris pourquoi on lui tapait dessus. Je me disais "merde, mais c'est quand même Batman contre Superman, ils peuvent pas avoir foiré ça aussi terriblement quand même?!"

Batman v. Superman : l'Aube de la Justice

Près de deux ans après la bataille de Metropolis, Superman est devenu une icône sujet à controverse sur la planète entière. Certains voient en lui un héros, d'autres le considèrent comme une menace qui doit être stoppée.

Bruce Wayne, aussi connu sous le nom de Batman, fait partie de ce deuxième groupe. Il se prépare alors au combat de sa vie. De son côté, alors que Superman devient de plus en plus un sujet à polémique, Clark Kent se prépare à livrer une croisade contre le Chevalier Noir qu'il estime être un dangereux justicier qui fait régner la terreur sur la ville de Gotham.

Ce que les deux ignorent c'est que Lex Luthor a des desseins funestes pour eux, alors qu'une mystérieuse jeune femme fait également son apparition.

Batman v. Superman : l'Aube de la Justice

Production : La seule vraie critique que je peux formuler quant au film en lui-même ce sont les effets de particules qui sont bien souvent gratuits dans le film que ce soit de la poussière, des cendres ou de la lumière.

A côté de ça, alors que j'ai remarqué que le film a des couleurs assez vives (surtout le costume de Superman qui ressort bien), les scènes avec Batman sont souvent en grisâtre, ainsi que plus lourdes en terme de pesanteur. C'est un choix intéressant qui permet de bien souligner les différences entre les personnages, et autrement plus subtiles que nombre d'autres passages du film.

J'avais beaucoup aimé les combats de Man of Steel. Certains diront que ça fait Dragon Ball Z, mais si l'on prend les combats dans les comics ou même les séries animées, on se rends compte qu'ils sont comme ça, à part peut-être en plus lent. Ici, on a des combats comme on est en droit de s'attendre avec des individus capables de se déplacer à une vitesse supérieure à celle du son ou, de survivre à des attaques nucléaires (litérallement) et de détruire des buildings en une attaque. Comme dans Dragon Ball Z. On ressent bien leur puissance. Pour autant, les scènes d'action avec Batman ne sont pas sans reste, et me font clairement pensé au système de la série Arkham, très agressif (comme le personnage mais j'y viendrais après), et finalement avec ses limites.

Je tiens aussi à souligner que ça doit être la deuxième fois que je fais vraiment attention à la musique d'un film (la première fois ayant été dans Mad Max : Fury Road), et que je l'ai pas mal apprécié. Je retiendrais en particulier la musique durant la poursuite de la Batmobile, et le thème de Wonder Woman qui tranche brutalement avec le personnage.

Ecriture : J'ai toujours du mal avec les combats entre superhéros, ils se sont sensés se battre côte à côte pour la Grande Justice, mais ils se mettent sur la tronche pour des raisons parfois creuses, qui pourraient bien souvent se résoudre, s'ils s'asseyaient et parlaient un peu. Et encore une fois, c'est le cas ici.

Le film a un bon point de départ. Il montre comment le monde réagit à Superman (et comment notre perception de l'univers est chamboulée), et comment celui-ci tente de trouver sa place dans le monde. On sent qu'il y a toujours des tensions et des points de tâtonnement (j'y viendrais ensuite).

Le film pose de bonnes questions quant aux pouvoirs de Superman, et ce qu'il pourrait ou devrait en faire. Je pense à la sénatrice qui souhaite qu'il mette ses pouvoirs au service du peuple. Mais j'ai envie de dire quel peuple? De qui parle-t-elle? Est-ce qu'il serait le serviteur de chaque habitant des Etats-Unis? Ou, de façon plus cynique, est-ce qu'il ne faudrait pas qu'il mette ses pouvoirs au service du pouvoir fédéral des Etats-Unis (Congrès et/ou gouvernement), sensé représenter le peuple dans une démocratie moderne?

Un autre point intéressant est la morale qui n'a simplement été qu'évoqué. A savoir, que Superman pouvait ne pas mettre ses pouvoirs au service de l'humanité. Il n'a pas à se sentir obligé de quoique ce soit, et pourrait vivre sa vie pépère et le monde pourrait continuer à tourner. C'est un changement par rapport à "de grands pouvoirs impliquent de grandes responsabilités".

Malheureusement, tous ces éléments sont simplement touchés du doigt, et sont vite mis de côté pour de très lourdes allégories religieuses ou créer davantage de tension entre Batman et Superman.

Le buildup jusqu'à la confrontation est plutôt bien mené. En tout cas, du point de vue de Batman, qui a toutes les raisons de croire que Superman est dangereux. Mais du point de vue de Superman, on est beaucoup plus sceptique. Superman en veut à Batman parce que c'est un justicier qui se croit au dessus des lois. Et qu'est-ce qu'il fait Superman? Dommage qu'il n'y ait que Bruce pour lui rappeler son hypocrisie.

En outre, on dirait que les pouvoirs de Superman fonctionnent par sélection. Dès que Lois est en danger, peu importe la situation ou sa position, il arrive à la sauver. Mais sa mère, qui n'est pas une situation si difficile (genre planquée sous terre, derrière un mur de plomb), il ne la cherche même pas. On peut me dire que ce n'est qu'un outil narratif ou qu'il n'arrive pas à distinguer ses battements de cœur dans la ville. Mais quelques minutes après, durant le combat contre Doomsday, il parvient à entendre les cris de Lois!

Après la fameuse confrontation, je me suis vraiment dit, "maintenant le film, qu'est-ce que tu me propose?" Psychologiquement, j'avais vraiment le sentiment qu'on était passé à autre chose, comme si le reste était superflu. Finalement, on avait eu ce que l'on voulait, à savoir Batman contre Superman, le reste du film était superfétatoire, et ça se ressent dans la narration.

Déjà, la réconciliation entre Batman et Superman est faible. Batman passe presque deux ans à détester Superman. Mais parce que sa mère porte le même prénom que la sienne, il se dit "merde, mais c'est un chic type!" Et ils deviennent potes. Comme ça. Les gens autour de moi rigolaient dans le cinéma. Ils avaient toutes les raisons pour.

Le final n'est tout simplement pas crédible. Superman meurt en affrontant Doomsday. Ok, y a pas de problème, mais tu penses pas qu'on se doute qu'il reviendra pour Justice League, hein? Donc on a tout un cérémonial qui aurait du (et pu) être touchant, mais comme on sait ce qui va se passer, on n'y croit pas et on est complètement en dehors. Le seul intérêt est de rajouter (encore) une couche sur le caractère messianique de Superman?

Enfin, les caméos sont complètement forcés. Déjà Flash qui vient du futur pour sortir un message cryptique qui casse la narration. Ca tombait comme un cheveu sur la soupe. C'est quelque chose qu'aurait pu réserver pour une scène post-générique. L'histoire est finie, Bruce est chez lui, en train de méditer, et Flash arrive. Mais on refuse de faire comme de Marvel. C'est un choix. Il en est de même pour l'ensemble des caméos des membres de la Ligue, qui sont relou, sans finesse. On dirait presque un trailer, ou le générique de début d'une série comme M.A.S.K. Même Iron Man 2 qui avaient des enjeux similaires, à savoir le rassemblement des Avengers, était plus subtil dans son approche. L'ouverture à la Ligue des Justiciers, est vraiment confus. Là encore, on va le parallèle avec Marvel. Le Boss Final, Thanos, a été introduit progressivement, d'abord au travers de ses troupes, puis comme menace qui plane (au travers d'une scène post-générique), puis comme un acteur important à l'échelle de la galaxie. Dommage parce que Thanos est inspiré de Darkseid.

Personnages : Je n'ai jamais été sceptique vis-à-vis de Ben Affleck en Batman. Et très franchement, je l'ai trouvé solide, que ce soit en tant que Bruce Wayne ou en tant que Chevalier Noir. Cependant, je l'ai trouvé très agressif, voire trop. Il utilise des armes à feu et n'hésite pas à tuer, et j'ai été surpris, vu son antagonisme, qu'il ne désigne pas Superman comme une chose. On va me dire, qu'il est inspiré du Batman de Frank Miller, mais autant dans la forme il ressemble au Batman de The Dark Knight Returns autant sur le fond, il est plus proche du fou dangereux de All Star Batman & Robin. Et au final, son désir de vaincre Superman semble être plus animé par l'ego, à savoir vaincre un "dieu", que par la volonté de protéger le monde.

Ensuite, Supeman, qui est un élément narratif dans son propre film. Il dit rien, il subit tout. Je me disais "Putain, c'est quoi ce Superman en PLS", alors que je pensais qu'il avait déjà trouvé ses marques depuis la fin de Man of Steel. Le film veut nous montrer, à nous spectateurs, que c'est un symbole d'espoir et qu'il est inspirant, mais n'y arrive pas. Et c'est dommage parce que j'aime Superman pour ça. Et il y en marre d'appuyer sur son côté divin, voire messianique; On a compris Zack Snyder, Superman est Jésus, pas la peine d'insister!

Au final, je supportais pour personne, entre un Batman hyper-agressif et un Superman pas super du tout, le film n'a pas réussi à me faire accrocher pour l'un ou l'autre. Dans tous les cas, les deux ont des années de thérapies à rattraper. Fiou.

Alors que le premier film plaçait Lois en tant que femme indépendante et dégourdie, celui-ci veut la réduire à son rôle de demoiselle en détresse. Là aussi, elle devient un élément narratif plutôt que son propre personnage. Et c'est dommage car, son histoire avec Clark est plutôt bien écrite.

Au départ, j'étais curieux de voir ce que valait Jesse Eisenberg en Lex Luthor. Histoire de voir un personnage nouveau, mais il cabotine trop. Il parle presque exclusivement en citations ou phrase d'accroche, on dirait un rappeur de trap. Et finalement, avec son style, il me fait plus penser à un sous Joker de Heath Ledger (que je ne connais pas en plus) qu'à un Lex Luthor à part entière. Autre point qui m'a sincèrement agacé vis-à-vis du personnage de Lexie est qu'il sert quelqu'un d'autre! Darkseid ou pas, c'est Lex Luthor, le mec qui a toujours voulu se dresser comme champion de l'Humanité face à Superman, qu'il serve quelqu'un, un extra-terrestre quasi-divin de surcroît, va contre son personnage. A part s'il comptait le trahir, là OK. Par contre Mercy Grave avait une sacrée paire d'épaule. Woo. Même si elle est un peu trop maigre.

J'étais plus que sceptique quand on a annoncé Gal Gadot dans le rôle de Wonder Woman. Sans nécessairement critiquer l'actrice que je ne connais presque pas, je ne trouvais pas qu'avec son physique de brindille, elle ne ressemblait pas à une guerrière capable de tenir tête à Superman. Et pour être franc, j'aurais nettement préféré une Jessica Biel, ou bien encore une Antje Traue. Finalement elle a prit de la masse (mais on peut faire mieux), et je ne l'ai pas trouvé mauvaise. Même si elle servait surtout à introduire la Ligue des Justiciers, elle a quand même réussi à tenir tête à Doomsday, et à le blesser. Respect.

Ça m'a fait plaisir de voir le personnage de Perry White un peu plus. De même que j'ai beaucoup apprécié Alfred. Doomsday ne déçoit pas et remplit son office habituel. Son origine est intéressante, à savoir le cadavre de Zod modifié génétiquement. De plus, en tant que créature de Lex Luthor, il m'a fait penser également à Bizarro,

Batman v. Superman : l'Aube de la Justice

Fondamentalement, on ne peut pas dire que Batman v. Superman : l'Aube de la Justice est un mauvais film. Il est plutôt bien fait (et je dis ça avec une certaine humilité), mais il se permet trop de facilités narratives qui lui font perdre sa crédibilité. En plus, à lui presque tout seul, il a la mission de créer l'Univers Étendu de DC (attention, on ne parle pas d'univers cinématique), et il se foire sur ce point. Il fallait prendre son temps.

En outre, en dépit d'avoir de solides acteurs, les personnages sont écrits avec la finesse d'un stégosaure dans un magasin de porcelaine. Et ils en souffrent.

Le film part d'un postulat simple, Batman contre Superman. Il aurait été plus malin de s'y tenir, et peut-être prendre d'autres inspirations que The Dark Returns. J'ai relu TDR pour cet avis, et l'enjeu principal n'est pas l'affrontement entre Batman et Superman, et surtout il y a moins de haine. Le film aurait été plus cool. Au lieu de ça, le film déraille pour nous parler de la Ligue des Justiciers.

Je me demande d'ailleurs s'il aurait vraiment gagné à être plus long. D'une part, je me dis que ça permettrait peut-être d'avoir des rapports entre Superman et Batman plus sains mais d'un autre côté, peut-être qu'il aurait encore plus confus pour les non-initiés. En tout cas, je pense que j'irais voir la version longue ou le director's cut s'il sort au cinéma.

Je reste cependant curieux de voir comment les autres films vont s’installer. Avec toutes les références au divin dans le film, je me demande comment ils vont introduire Darkseid qui se présente comme un dieu.

"C'était vraiment un chic type, en plus sa mère s'appelle Martha. Dire que je l'ai détesté pendant 2 ans... Sa mère s'appelle Martha, tu te rends compte?!" ... Putain.

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16 février 2016 2 16 /02 /février /2016 18:33

Le tout premier meuporg auquel j'ai joué n'était World of Warcraft, mais Dofus. Mais j'ai du y jouer que pendant quelques jours. Je ne suis même pas sorti de la zone débutant. J'avais rebuté par le côté farmer chinois pour gratter quelques niveaux, et surtout, à l'époque, parce qu'il fallait payer pour vraiment avoir accès au contenu (quitter le hub principal).

J'ai essayé de regarder Wakfu, mais à chaque fois, c'était les mêmes épisodes! Même si c'est une série qui m'attire, mon attrait pour elle n'a jamais été confirmé.

Quand j'ai appris qu'il y avait un film, j'étais très curieux. Je ne connaissais Ca avait l'air intéressant, et y avait pas mal de fan service, donc je suis allé le voir. Néanmoins, je trouve que, pour un film français (avec de l'argent public en plus) il n'a pas été projeté dans beaucoup de salles.

Dofus

Dans le monde, il existe des Dofus, des oeufs de dragons aux pouvoirs extraordinaires. Parmi eux, se distinguent les Dofus d'ébène et d'ivoire, qui ont des pouvoirs quasi-divins. Ces deux artéfact ont longtemps nourri la guerre entre les deux villes de Bonta et Brâkmar.

Jusqu'au jour où les deux champions, Julith et j'ai-oublié-son-nom, tombèrent amoureux l'un de l'autre. Cependant la paix fut de courte durée, et les chroniques rapportent que Julith aurait de nouveau utilisé le dofus d'ébène pour détruire Bonta, nécessitant le sacrifice du Gentil (hein). Les dofus devinrent alors des objets de légendes.

Plusieurs années plus tard, Joris, un jeune orphelin, est excité à l'idée de rencontrer son idole, Khan Karkass, la mégastar du Bouffball. Cependant, il ignore que Julith est de retour, bien décidée à recouvrer l'ensemble de ses pouvoirs et mettre en place son projet global.

Dofus

Production : C'est sincèrement un très beau film. Déjà, ça me fait plaisir de voir de l'animation en 2D. De plus, il y a une fabrication qui, en dépit d'être fait par ordinateur, laisse penser à une animation en cellulose.

De fait, on a des décors magnifiques et pleins de couleurs, ainsi que des personnages très agréables à l'oeil. Je pense aux personnages féminins mais aussi masculins.

Enfin les combats sont très bien chorégraphiés. On sent les influences mangas, mais quand y a du budget. Ils sont impressionnants et épiques. On est dans de la high fantasy pure. Avec des magies présentes et très puissantes.

Ecriture : Comment dire, j'ai eu l'impression de revoir Star Wars dans le fond. Je veux dire, on a un jeune héros qui ignore tout de son passé mais qui souhaite quitter son train-train quotidien pour quelque chose de plus glorieux. Ce héros est sous la protection d'un ancien qui est affilié à un ordre ancien. Une jeune femme vient le sortir de son train-train et il fait la rencontre d'un zigoto. Enfin, il est lié de façon personnelle au principal antagoniste.

Cependant, le scénario est plein de bonnes surprises. Par exemple, il n'y a pas vraiment de blanc ou de noir. Les héros ont leur part d'ombre et les antagonistes ont des motivations compréhensibles, ainsi que des opportunités de rédemptions. Et par conséquent, il y a pas mal de retournements de situations. Déjà parce que le scénario s'étale au fur et à mesure, et aussi parce que les personnages évoluent tout au long du film. Tant et si bien, je me suis dit à un moment : "c'est bientôt fini les twists, oui?"

A côté de ça, et c'est peut-être le plus important, on n'est pas dans du pur fan service. Par là je veux dire, un truc qui parlerait qu'aux joueurs. J'ai même envie de dire qu'il n'y a pas nécessairement besoin de connaître Dofus pour savoir vraiment ce qu'il se passe. Il y a pas mal de références à la pop-culture, mais ça s'arrête là. Au final, il s'adresse plus à la génération cible du jeu qu'autre chose.

Personnages : Corollaire de ce que j'ai dis précédemment, les personnages font écho aux personnages de Star Wars, Joris est Luke, Khan est Han Solo, Bakara est Leia, Kherubim est Obi Wan et Julith est Dark Vador. Après, peut-être que c'est moi qui m'attarde trop sur les rôles de ces personnages (par exemple, j'étais curieux de savoir jamais le groupe des héros ressemblerait à un groupe d'instance, même si j'ignore comment ça se passe dans Dofus). Et au final, on voit nos personnages évoluer au fur et à mesure, et les héros que l'on a rencontré au début du film ne sont plus ceux que l'on voit lors de la scène post-générique. Je crois.

A côté de ça, je n'ai pas à me plaindre du doublage, il est plus que correct. Et puis, une petite aparté pour signaler que je me suis calmé au sujet des "stars" dans les films d'animations, j'ai réalisé que ça s'est toujours fait et que j'étais trop jeune pour m'en rendre compte (à part pour Toy Story).

Au final, j'ai beaucoup apprécié Dofus, mais plus pour sa réalisation, là encore, que pour ce qu'il rapporte. Même si en soi, c'est pas mauvais. Etant donné qu'il y a l'indication que c'est le premier livre, on peut penser qu'il y aura une suite (et un élément du film laisse le penser), mais quand je vois à quel point, il semble être ignorer, j'en doute sincèrement.

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22 décembre 2015 2 22 /12 /décembre /2015 20:43

Star Wars. La guerre des étoiles. Alors que la trilogie originale permettait d'introduire un univers immense, la prélogie a finalement réduit l'ensemble à l'histoire d'Anakin Skywalker, jeune Jedi prometteur, sa chute vers le côté obscur et sa rédemption.

J'ai toujours été froid vis-à-vis de l'univers étendu, en particulier, les éléments se déroulant après les films, que je n'ai jamais considéré comme "canon". Le plus souvent, il s'agit d'occasion pour les auteurs de mettre en avant leur personnage favori ou de cracher sur un qu'ils n'aiment pas (je pense à la mort très rapide de Chewbacca). En même temps, on peut comprendre que certains aient voulu continuer l'histoire. D'un point de vue narratif, si les rebelles avaient réussi à avoir une victoire majeure sur Endor, ils n'avaient pas signé la fin de l'Empire. D'un point de vue financier, l'argent devait continuer à couler.

L'idée d'une nouvelle trilogie n'est pas si nouvelle que ça, j'en avais déjà entendu parler à l'époque où la prélogie était sortie, mais restait essentiellement une blague. L'idée n'a finalement été explorée qu'à partir du rachat de Lucasfilm par Disney. Il me semble même que ce fut l'une des premières annonces, avec la remise à plat de l'ensemble de l'univers étendu (qui de toute façon était devenu un bordel sans nom) désormais regroupé sous l’appellation Légendes.

Voici alors la sortie ciné de cette fin d'année, marquée à grands coups de marketing. Qu'on ne me dise pas que la franchise n'avait pas pour but de gagner de l'argent et n'était pas destiné aux enfants, surtout quand on connait les principales ressources de la franchise. Mais là, c'était affreux, la goutte d'eau ayant été la "personnalisation" des photos de profil Facebook, ça m'a écœuré, et je pense que ça a affecté mon appréciation du film.

Star Wars VII : le Réveil de la Force

La paix et la justice ne règnent toujours pas dans la galaxie 30 ans après la mort de l'Empereur. En effet, une partie de l'Empire s'est reformé en Premier Ordre, une junte militaire qui exige des réparations de la part de Nouvelle République. Survenus de nulle part et armé d'un zèle fanatique, ils se sont imposé comme une nouvelle puissance dans la galaxie forçant la Nouvelle République à signer un traité de paix. Néanmoins, Leia Organa continue toujours de combattre contre l'oppression et participe à la création d'une Résistance qui lutte contre les intérêts du Premier Ordre.

Toutefois, la situation de la Résistance, en dépit du soutien tacite de la République, est bancale, et Leia envoie son meilleur pilote Poe Damerron à la recherche de Luke Skywalker, qui a disparu. Il faut faire vite, car le Premier Ordre cherche également le dernier jedi. La route de Poe l’emmènera sur une planète déserte, Jakku. Cette planète isolée qui abrite les reste d'un champ de bataille entre la Rébellion et l'Empire sera le berceau d'une nouvelle légende.

Star Wars VII : le Réveil de la Force

Production : De façon générale, j'ai beaucoup apprécié la réalisation. D'abord, l'une des choses les plus importantes est le retour des marionnettes! On a un retour en force des effets pratiques, et aussi je pense, des décors extérieurs, et ça fait du bien! La puissance du fond vert était nettement moins présente cette fois ci. Cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas d'effets numériques, ils sont présents, mais utilisé soit pour des situations qui sont plus simples de cette façon désormais (à savoir, les combats aériens/spatiaux), ou pour des créatures très marquées, et qui fonctionneraient moins bien avec des marionnettes.

Les combats sont mieux chorégraphiés je trouve, il n'y a pas de galipettes entre les utilisateurs de la Force, on est sur des duels d'escrimes très intenses, et violents. D'autant plus que la plupart des combattants ne sont pas si expérimentés que ça.

Scenario : Pour être honnête, on a l'impression d'être dans une redite de la première trilogie dans bien des aspects. On retrouve des éléments similaires et de nombreux échos. La principale différence est que les enjeux sont de proportions plus importants. Le tout avec des non-twists, c'est-à-dire avec des surprises qui n'en sont pas vraiment si tu es familier avec l'univers étendu. En soi, le scénario n'est pas fondamentalement mauvais, mais juste pas inspiré.

Il me semble que j'en avais déjà parlé dans un précédent article, mais c'est la première fois qu'un film parle du côté lumineux de la Force. Pendant des décennies, la dichotomie lumière/ténèbres n'existait que l'univers étendu, les films se contentaient de parler du côté obscur, comme d'une corruption de la Force. Là, on se retrouve avec un dualisme issue d'un mélange du manichéisme et du taoïsme. Donc, quand on parle de balance, est-ce que l'on parle d'une balance entre le côté lumineux et le côté obscur? Dans cas, le côté obscur peut être compris comme le yang, c'est-à-dire le principe d'action (voire d'agression dans ce cas) qui tente de submerger le yin, à savoir le côté lumineux. ... Quand je dis que c'est mal fait. Si ça avait été le cas, j'aurais bien voir le phénomène inverse, un peu comme dans la backstory de Final Fantasy III où la Lumière avait tenté d'envahir les Ténèbres 1000 ans avant le début du jeu.

Enfin, je trouve que tout le concept d’Élu développé au cours de la prélogie tombe à plat. Anakin Skywalker devait ramener la balance dans la Force, ce qu'il a fait au prix de sa vie. Et quelques années plus tard, même s'il y a eu une torpeur dans la Force, on constate que le côté obscur est de retour (pour jouer un mauvais tour). Au final, c'est presque une guerre sans fin, comme l'expliquait un personnage.

Personnages : Au niveau des personnages, on est dans une situation analogue à celle du scénario, à savoir beaucoup d'échos à d'autres personnages de la première trilogie, et pas seulement, au travers de l'ancienne génération. On parle souvent de Star Wars comme une mythologie inspirée du périple campbellien, et dans ce cas, les personnages sont simplement des incarnations d'archétypes.

D'abord nos nouveaux héros, Finn s'est rapidement imposé comme mon personnage favori. Pas juste parce qu'il est noir, mais parce qu'il a une évolution intéressante, c'est un stormtrooper conditionné depuis son enfance mais qui parvient à s'en réchapper pour trouver sa liberté, et alors qu'il s'apprête à s'enfuir, il décide de revenir sur ses pas pour sauver la fille, et devenir le héros qu'il y a en lui. D'ailleurs, depuis mon visionnage, je me demande s'il est sensible à la Force, la promotion laissant entendre qu'il deviendrait un Jedi, en l'associant fortement au sabre laser d'Anakin Skywalker, et finalement en dépit de quelques traces, c'est pas clair. Toutefois, une pour qui c'est clair, c'est Rey. Cette jeune fille est destinée à faire de grandes choses, et on flirte avec le marysuisme. Elle est capable de tellement choses alors qu'elle n'avait pas d'entrainement préalable, que c'en devient pénible.On peut m'arguer qu'Anakin et Luke étaient des prodiges avec les machines mais c'était mieux aborder, plutôt que voir Rey surclasser tout le monde dans tout ce qu'elle entreprend. Mais, heureusement, elle a beaucoup à apprendre, et reste hésitante dans son rôle à jouer dans les évènements à venir. Poe est le dernier membre du nouveau trio, et le plus stable du film. Il n'a pas d'évolution particulière, pas d'appel à l'aventure, mais il est attachant et très sympathique. De cette manière, on évite le paillasson.

Passons aux méchants, le Premier Ordre. Kylo Ren se veut être le nouveau Dark Vador et nous est présenté comme tel. Mais en vérité, il n'arrive pas à se hisser au niveau du Seigneur des Siths, et lui-même en est conscient. En outre, il est traversé par tout sorte de doutes que l'on voit résurgir régulièrement. En réfléchissant, j'ai réalisé qu'on pouvait faire un lien entre Finn, Kylo, et leur rapport avec leur casque. Finn était un stormtrooper, un être sans identité destiné à mourir et à être remplacé, il retrouve son humanité en ôtant son casque. Kylo Ren n'existe qu'au travers de son casque, il n'est ce guerrier implacable que lorsqu'il porte son casque, sans lui, il n'est qu'un gamin troublé qui a du mal à assumer son héritage. J'ai beaucoup aimé Hux, le commandant "laïc" du Premier Ordre, Il exprime une autre partie des méchants de Star Wars qui ne sont pas des mystiques, mais des laïcs comme Tarkin ou l'Agent Impérial de SWTOR. Des individus sans pouvoirs qui doivent compter sur leur ruse et leur habilité pour pouvoir servir le Grand Méchant. J'ai d'ailleurs trouvé dommage qu'on introduise aussi vite le Chef Suprême Snoke. On avait pris du temps avant d'introduire Sheev dans la première trilogie, mais là, on sait très vite à qui on a affaire, je trouve que que ça casse le personnage. Enfin, Phasma qui était très présente dans la promtion, n'a qu'un rôle secondaire dans le film.

L'ancienne génération paie plus ou moins le coup des années, et ça se voit moins pour certains que d'autres. Han Solo (et Chewie) est de retour pour prendre le rôle d'Obi Wan tant bien que mal. Leia se fait appeler Générale, et n'est pas devenue une Jedi (!!!), cependant Carrie Fisher s'est embellie, je trouve. Enfin, Luke n'est presque pas présent. Tous ces personnages se sont élevés au rang d'icônes voire de légendes, tant dans notre réalité, que celle de la galaxie. Ils sont évoqués avec émoi et émerveillement, alors que bien souvent, ils sont eux même las par les batailles et le poids des années. De même que l'on sent que leur histoire est terminée, et je pense qu'ils vont petit à petit (ou pas) s'écarter pour laisser place à la nouvelle génération.

A l'issue de la rédaction de cette partie, j'ai en mémoire la grande photo du cast du Réveil de la Force en cercle en train de discuter.

Au final ce Réveil de la Force souffre du même problème que celui de Terminator Genesys et Jurassic World, vouloir succéder à un film ayant marqué les esprits (peut-être même dans une plus grande mesure que les deux autres franchises), tout en restant dans sa continuité, sans parvenir à trouver ses marques à lui.

Cependant, il lance des pistes d'évolutions que j'ai envie de suivre, et particuliers du trio presque "zeldaesque" qui semble se dessiner à mes yeux, Finn, Rey et Kylo Ren. Ce film met beaucoup de poids sur le VIII.

En définitive, ce film n'était pas un étron immonde, mais n'était pas non plus le film de l'année, comme Benzaie, je pense que cet honneur revient à Mad Max, qui était une leçon de cinéma. Il reste néanmoins un film très intéressant.

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  • : Bienvenue dans cet espace où je parle de ce que j'aime, et surtout de moi. En effet, je voulais avoir un endroit où je peux m'épancher à loisir! Pour autant, je préfère écrire un article quand je pense avoir un plus à apporter, ou si un sujet me tient très à cœur. Je n'ai pas une production régulière (j'écris quand l'inspiration vient et quand les possibilités me le permettent), mais j'encourage à passer au moins une fois par mois, pour ceux que ça intéresserait.
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