Jusqu'à grosso modo, la Ière GM, les États-Unis d'Amérique n'étaient pas la super puissance qu'ils sont aujourd'hui. C'était un pays avec lequel il fallait composer bien entendu (enfin, en Amérique) mais pas une puissance comme les empires coloniaux britannique et français.
J'aimerais bien aller aux États-Unis. A une époque, j'ai pensé vivre aux États-Unis (pendant 2 jours), j'aurais bien aimé vivre à Washington D.C. C'est une ville riche en histoire, solennelle, elle me parle bien plus que New York, par exemple.
J'aurais aimé visiter l'ouest sauvage, avec ses grandes étendues désertiques, et bien entendu, longer la route pacifique...
Un truc qui m'impressionne avec les Etats-Unis, c'est que c'est un pays toujours en mouvement. En effet, quand il y a un problème, les étatsuniens se retirent les doigts du fion et font en sorte que ça ne se reproduise pas. Alors qu'en France, on est plus dans l'immobilisme, le vieux conservatisme latent dont on a honte, mais qui pourtant est bien présent.
Pour prendre un exemple facile, dans les années 60, les noirs se battaient pour l'égalité, et en 2008, ils ont eu un président noir... En Europe et en France de manière plus spécifique, on a eu plein de blabla, tout le monde s'est bien excité autour d'Obama, comme si c'était le messie, mais finalement, rien n'a vraiment changé.
Néanmoins, je suis pas béant devant ce pays. En effet, peut-être parce que je suis français, j'ai tendance à trouver le comportement des étatsuniens avec les autres, assez "binaire". Ca fait un peu du genre, soit t'es avec nous, soit t'es contre nous. Et si tu es avec nous, tu fais à notre manière, même si cette manière consiste à foncer bêtement dans le tas avec nos grosses bottes G.I. alors qu'on pourrait y arriver avec du tact.
Cette tendance à arriver partout avec leur gros souliers, des contrats avantageux (pour eux), et la "démocratie"; à regarder à peu près tout le monde de haut, mais pour venir dans un merdier monstre (Coucou le vietnam! Coucou l'Irak!)
En définitive, ce que j'aime tout particulièrement dans les États-Unis, c'est qu'ils représentent l'humanité dans ses maximums. Que ce soit dans le meilleur, comme dans le pire. Bien sur, ce phénomène existe partout où il y a des humains, mais c'est quelque chose que l'on sent vraiment avec les États-Unis.