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25 février 2014 2 25 /02 /février /2014 09:55
Quoi? [Pokémon] se digivolve!

J'aurais bien aimé jouer à Pokémon Y. C'est clair qu'il y a un côté nostalgie très visible, j'ai en tête la possibilité d'obtenir assez tôt les starters de Kanto. Il y aussi l'introduction des nouveaux modes de Mewtwo qui m'ont rappelé les rumeurs sur un "Mewthree", ces nouveaux modes étaient en vérité la Méga-Evolution, une des nouvelles fonctionnalités les plus mis de cette nouvelle génération, tant et si bien que certains (dont moi) se demandent si la création de ces mégas Pokémon (qui viennent des Générations I à IV) n'a pas limité la création de Pokémon originaux (il doit y en avoir une soixantaine). Quand on annoncé les "Mégas Pokémon", j'ai eu du mal à le croire, des mons qui se transforment pour devenir plus puissants en cours de combat, et qui s'appelle "Méga"! Mais ça ressemble vachement à Digimon, ça!

Ça m'a également rappelé que si Pokémon reste une des franchises les plus fortes du jeu vidéo (pour ne pas dire multi média), ce n'est pas le cas de Digimon. Il y a TRÈS longtemps (aux origines, diront certains), il y avait un clash Pokémon/Digimon. J'ai bien envie de le ranimer pour cet article.

Quoi? [Pokémon] se digivolve!

Je me demande si le seul intérêt de Pokémon n'est pas justement les Pokémon. Je m'explique, la plupart des humains ne changent pas ou très peu. Le protagoniste des jeux vidéos, par exemple n'a aucune personnalité particulière. C'est un héros, sans plus. La même chose peut être dite de Sasha et ses amis qui poursuivent leurs objectifs sans changer, à part de vêtements tous les 2-3 ans environ. A l'inverse, les Pokémon eux changent, ils évoluent, tant dans leur capacités que dans leur personnalité. Chacun a son caractère à lui. Même si là encore le dessin animé se répete, et introduit beaucoup d'ersatz de personnages existant, comme Dracaufeu. Même si le jeu vidéo n'en est pas vide, comme la tendance de toujours introduire un rongeur électrique, comme Pikachu ou des Pokémon légendaires semblables à Mew et Mewtwo.

A l'inverse Digimon se concentre d'avantage sur les humains. La plupart connaissent des problèmes dans leur vie de tous les jours, et leur escapade dans le Digimonde leur permette d'abord de s'en échapper, puis d'affronter leurs problèmes et finalement de les surmonter; Leurs partenaires n'ont alors qu'un rôle de support, ils accompagnent l'humain dans son évolution. D'ailleurs, c'est l'évolution de l'humain (genre il a compris sa leçon) qui permet souvent la digivolution du Digimon. D'une certaine manière, les Digimon en eux-mêmes sont presque secondaire. La preuve, Digimon Frontier n'a aucun partenaire mais fait les humains se transformer en Digimon directement.

Quoi? [Pokémon] se digivolve!

D'une certaine manière, je pense que le dessin animé de Pokémon aurait été moins lourd s'il suivait un schéma plus proche de celui des jeux vidéos ou du manga, à savoir que chaque génération aurait son propre protagoniste. De ce que j'ai compris, les 1ère et 2ème Générations ont été conçus en même temps, donc il aurait mieux valu garder Sacha jusqu'à la fin de la ligue Johto et passer à un autre protagoniste. Quitte à ce que Sacha fasse un petit coucou, comme Red qui apparaît de temps en temps comme dresseur de légende.

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12 février 2014 3 12 /02 /février /2014 19:23

Je me souviens au milieu de l'année 2013, une image promotionnelle d'un nouveau dessin animé Sonic a couru sur le net, elle suggerait un fort redesign des personnages. Il y a maintenant quelques jours, Sonic Boom a été officiellement annoncé. Il s'agira d'un reboot se situant dans un univers parallèle, et combinant une série de jeux vidéos (en exclusivité sur des consoles Nintendo), dévellopé par Big Red Button Entertainment (composé d'anciens de Naughty Dog, il me semble) et un dessin animé réalisé par les français du studio OuiDo!. Pour l'instant, il s'agit de 52 épisodes de 11 minutes, ce qui semble indiquer d'avantage un format action-humour.

Cette nouvelle franchise va s'appuyer sur quelques personnages, Sonic, Tails, Knuckles, Amy, et Eggman en tant qu'antagoniste principal. Et heureusement!

 

Avec ce nouveau virage, on voit que Sega souhaite réellement se tourner vers l'Occident (ou à tout le moins, les Etats-Unis). Bien entendu, c'était déjà le cas. Dès le départ, Sonic est conçu pour plaire à un public occidental, design cool et rebelle, il parle en anglais, il est rapide, etc. Ce sentiment peut se voir renforcer aussi avec le fait que le comics Sonic (qui est presque une franchise à part entière qui n'a que des grandes lignes en commun avec les jeux vidéos) reste l'un des derniers (sinon le dernier) comics inspiré de jeux vidéos à toujours exister (en dehors de mini-séries pour la promotions du jeu vidéo).

En quoi est-ce notable alors? Ces dernières années, Sega voulait reconquérir le public japonais. Introduction du personnage de Cream, plus mignon et doux que Amy, par exemple. Sonic X est plutôt destiné au public japonais aussi. Mais il y a fort à parier qu'ils ont complètement laissé cette idée de côté. Pourquoi? Rien que les nouveaux designs, ils sont plus cool et rebelle qu'ils ne l'ont jamais été. Le nouveau design de Knucles est en cela symptomatique, il est beaucoup plus balèze, plus viril qu'il ne l'a jamais été. Seuls Vector ou Oméga peuvent rivaliser avec lui en terme de virilité. Or de gros muscles virils sont un caractéristique physique d'abord apprécié en Occident (enfin aux Etats-Unis, mais puisqu'on mélange souvent les deux). Enfin, de ce que j'ai compris, Amy sera plus assertive et maligne qu'elle l'a été, voulant laisser de côté "boulet qui suit Sonic partout" qui la caractérisait. Une marque d'indépendance qui caractérise là aussi d'avantage les femmes occidentales que les femmes japonaises (qui correspond plus à Cream, en gros), en apparence du moins.

 

J'ignore si la série va introduire de nouveaux personnages. A vrai dire, son format ne permet que l'introduction de guest récurrents, mais pas nécessairement de nouveaux personnages principaux. Par exemple, je me demande sincèrement, s'il est possible par exemple d'introduire la Team Dark. Team Chaotix, ça sera pas trop difficile, mais la Team Dark...!

Autrement, je n'ai pas grand chose à rajouter. Je ne vais pas commencer à taper sur la fascination des bandages que Sonic et ses amis ont. Apparemment le nouvel équipement de Sonic a un sens! Les bandages pour protéger ses chevilles, et son écharpe pour le protéger des coup de vent. Ceux de Knucles pour lui protéger les poings, comme un boxer. Et Amy porterait un sarashi pour faciliter l'utilisation de son marteau.

Dans tous les cas, je ne peux qu'espérer que ce nouvel essai permettra de refaire prendre des forces à la licence Sonic, qui finalement est dans une position intermédiaire. D'un côté, ça reste une des franchises iconiques du jeu vidéo à toujours être très présente (pas comme Megaman par exemple), et le personnage n'a pas sombré dans l'oubli comme certaines mascottes (Bugsy et dans une moindre mesure, Crash Bandicoot) mais dans le même temps, la plupart des jeux récents de Sonic sont médiocres, là où Mario continue de briller.

L'autre jour, j'étais sur le site officiel, pour voir un peu ce que ça racontait, et quelques infos... L'une des premières choses qui nous sautent aux yeux, est la description des personnages. Un protagoniste/chef d'équipe en bleu, son rival en rouge qui aime la castagne, son meilleur ami qui a une passion pour la technologie, et un membre plus sensible qui aime faire des acrobaties... Teenage Heroes Hedgehogs?! Je reconnais que je grossis le trait, mais ça m'a fait pas mal tiquer.

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1 janvier 2014 3 01 /01 /janvier /2014 03:47

Cette année est sorti Batman : Arkham Origins, prequel à Batman Arkham Asylum. Avant, je m'intéressais pas spécialement à la série des Arkham, je trouvais que c'était une licence marketing et surévaluée, sans véritable intérêt vidéoludique. Mais Origins avait suscité mon intérêt, notamment parce qu'il y avait 8 assassins engagés par Black Mask aux trousses d'un jeune Batman. Déjà, on présentait Black Mask comme méchant principal, ce qui permettait de laisser un peu le Joker de côté, pour une fois. Mais surtout parmi ces 8 assassins, il y avait 4 de mes méchants de Batman favoris, Bane, Deadshot, Firefly et Killer Croc, ainsi que motherfucking Deathstroke. Quelques temps plus tard, j'ai appris certaines révélations m'ont très vite refroidi.

Il y a quelques jours, j'ai bénéficié des réductions d'hiver sur Steam pour faire l'acquisition de Arkham Asylum (-75%!!!)

 

L'histoire commence par la fin, Batman ramène le Joker à l'asile d'Arkham, après que ce dernier s'en soit pris au maire de Gotham. Cependant, quelque chose ne va pas, le Joker s'est rendu trop facilement. Alors que le Prince Clown du Crime se fait transférer vers le centre médical, il parvient à se libérer de ses entraves. Batman comprend alors trop tard le piège : le Joker voulait retourner à Arkham. Ce dernier a en effet préparer une grande fête pour Batman

 

Scénario : Si l'on peut vraisemblablement douter de son originalité (au final, le Joker veut créer une armée de super soldats pour faire plonger Gotham dans le chaos), il reste bien exécuté, et au delà de ce côté un peu facile, il traite aussi de la possible folie de Batman. De façon plus générale, il comporte également de nombreux clins d'oeil, qu'il faut savoir chercher.

Ambiance : le jeu emprunte clairement à différents médias, les films (le côté "paramilitaire" des films de Nolan, le côté "gothique" de Burton), les dessins animés (les doublages, d'ailleurs, Pierre Hatet reste le Joker à mes yeux, c'est Doc et le Joker), et bien entendu les comics.

Le jeu vous prend par les tripes. Par moment, vous pouvez vraiment avoir les chocottes, surtout quand le Joker n'est pas loin. Je pense à certains moments du jeu, qui ont l'air sans importance au début, mais qui prennent une toute autre signification à la fin... Flippant! Il y a aussi les passages avec l’Épouvantail, mais ils sont spécialement conçus pour effrayer. Tout au long de l'aventure, je me suis demandé si les pathologies dont souffraient les incarnés peuvent être trouvable dans la réalité. Même si je ne doute pas pour Poison Ivy, ou Killer Croc, ça peut être plus difficile pour le Joker ou l’Épouvantail. Cependant, je dois admettre que j'avais du mal à prendre l'Epouvantail au sérieux. Vincent Violette devait prendre un peu trop de plaisir à jouer sur le côté savant fou de Crane. 

Jouabilité : Batou est assez facile à prendre en main. Je n'ai pas de remarque particulière à formuler de ce côté. Les combats sont fluides, mais demandent une certaine maîtrise pour réussir à aller à haut niveau. Quand on joue, on a vraiment l'impression d'être Batman. D'ailleurs, pour tout dire, il maltraite tellement les hommes de main du Joker que j'ai vraiment qu'il les tue ou les laisse avec de graves séquelles. C'est aussi agréable d'utiliser les gadgets de façon original pour être Je regrette néanmoins l'absence de véritable boss, comme Poison Ivy, et de façon plus discutable, le Joker. Bane n'est qu'un titan amélioré, quant à Croc (trop drôle) et l’Épouvantail (vraiment chiant), ça me faisait plus penser à des niveaux entiers, plutôt qu'à de "vrais" combats de boss.

Durée de vie : C'est peut-être à mes yeux, le défaut du jeu. Il est assez court. Bien sur, il reste les défis de l'Homme-Mystère, et les défis à score, mais comme ce n'est pas ma tasse de thé, ça m'intéresse moyen.

 

Au final, Arkham Asylum est un bon jeu d'action/aventure. Il respecte et comprend l'univers du Détective pour nous offrir une aventure poignante. Cependant, ce n'est pas l'espèce de révolution que j'ai pu lire par endroit. Après, peut-être qu'il faudrait voir Arkham City, mais franchement, ça me dit pas plus que ça.

Batman Arkham Asylum
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11 juillet 2013 4 11 /07 /juillet /2013 13:17

A vrai dire, j'ai simplement envie d'écrire un article sur les principales divinités de The Legend of Zelda, les Déesses d'Or. Sans doute, du fait de l'influence shintoïste des développeurs, il n'existe pas de panthéon clair dans la saga, chaque jeu créant ses propres divinités selon les besoins du scénario. Pourtant il existe Trois Déesses qui reviennent depuis A Link to the Past, grosso modo (ouais bon, à l'époque, on parlait de dieux). Il s'agit de Din, Nayru et Farore. Elles sont collectivement appelés les Déesses d'Or. A la différence des autres divinités, elles sont dépeintes comme éternelles et omnipotentes. D'ailleurs, ce sont elles qui sont responsables de la création du monde, ainsi que de la Triforce qui contient une partie de leur essence à chacune.

Pour être honnête, ces trois déesses me fascinent. Elles sont partout - ne serait-ce qu'au travers de leur symbolique - et pourtant elles n'ont un rôle direct qu'assez accessoire. On ignore même à quoi elles ressemblent directement!

 

" Din, de ses bras enflammés, cultiva le sol pour créer la terre rouge ". Din est la Déesse de la Force. Si on devait l'affilier à un élément, ce serait bien entendu le Feu, mais aussi, parce que c'est elle qui a créé le monde, la Terre. En fait, Din est la déesse des volcans, comme la Montagne du Péril. D'une certaine manière, Din me fait penser à un Héphaïstos sexy. Hum. J'aime bien relier Din à la fonction militaire des sociétés indo-européennes. La noblesse, et par extension la royauté, le Pouvoir, font partie intégrante de cette fonction militaire. En anglais, "Force" devient "Power". Din devient ainsi la Déesse du Pouvoir temporel dont Ganondorf cherche tant à s'emparer. La liaison entre les deux devient très claire ainsi.

En effet, à mes yeux, Ganondorf est l’Élu de Din. Certes, ce fait est discutable dans Ocarina of Time, où Ganondorf tente de s'emparer de la Triforce, et dans son ambition démesurée se retrouve seulement avec la Pierre de la Force, mais il l'est nettement moins dans Twilight Princess où il ne possède pas la Pierre de la Force (je crois), mais reste pourtant un des Elus des Déesses. Une question récurrentes est : pourquoi Ganondorf reste-il l'Elu de Din alors qu'il est méchant? On penserait alors que Din serait "mauvaise" alors que les Déesses sont plutôt sympathiques (quand elles interviennent, directement ou non, c'est pour protéger le monde). Certains pensent qu'il s'agit là du destin de Ganondorf. Mais bon, j'ai déjà exposé mon avis sur Ganondorf ailleurs.

La race qui peut lui être associée est celle des Gorons. Les Gorons sont une race fière qui vit dans les montagnes. Leur société tribale est basée sur les rapports de force physique et l'honneur. En outre, ce sont ce sont d'excellents travailleurs de la pierre (mineurs, forgeron), en accord avec le rôle de bâtisseuse que joue Din.

 

" Nayru inonda le monde de l'ordre et de la loi ". Nayru est la Déesse de la Sagesse. Si elle devait être affiliée à un élément, ce serait l'Eau. On pense que c'est elle, la Déesse du Temps dont il est fait référence dans Majora's Mask, ce qui correspondrait au fait que ce soit elle qui ait conçus les lois de la réalité. En outre, parce qu'elle constitue une entrave à la réalité, on associe la Magie à Nayru. Comme instrument On peut faire un lien entre Athéna, déesse de la guerre, mais aussi de la science et des arts, et certaines déesses plus exotiques, comme Isis, la déesse de la magie. Dans le système trifonctionnel, Nayru serait associée à la fonction sacerdotale. Elle incarnerait alors le pouvoir spirituel face au pouvoir temporel incarné par Din. Le conflit entre Zelda et Ganondorf peut ainsi être compris comme une lutte entre les pouvoirs spirituel et temporel.

En vérité, ce n'est pas tant parce qu'elle serait "sage" que l’Élue de Nayru est Zelda, mais parce qu'elle incarne l'ordre légale que Nayru à instaurer. En effet, Zelda est régulièrement dépeinte comme la descendante des Sages ainsi que leur chef actuel. En outre, elle est la Princesse du Royaume d'Hyrule, souveraine légitime, là où Ganondorf tente régulièrement de s'emparer du pouvoir par la force. Luttes entre le pouvoir temporel et le pouvoir spirituel pour savoir qui est souverain. Enfin, dans le conflit contre Ganondorf, elle a souvent un rôle "moral". Même si de plus en plus, elle intervient physiquement dans le conflit, elle sert d'abord de soutien pour Link, comme dans The Wind Waker et Twilight Princess, où elle assène Ganondorf de Flèches de Lumière.

La race qui peut lui être associée est celle des Zoras. Les Zoras forment une race ondine gracieuse qui vit près des cours d'eau. A part les Hyliens, les Zoras sont les seuls à avoir une société qui soit connaissent un ordre " légal ", avec une famille royale, des soldats et des civils.

 

" Farore, de son âme infinie, donna vie aux êtres issus de l'ordre et la loi ". Farore est la Déesse du Courage. Si elle devait être affilié à un élément, ce serait la Forêt ou le Vent, dans la mesure où, en Asie les deux sont fortement liés, le vent faisait bouger les feuilles des arbres. En outre, on obtient ainsi une véritable Déesse de la Vie à part entière, en mélangeant le côté fertilité des "Terres Mères" classiques, et le souffle (l'âme) nécessaire à chaque forme de vie. Naturellement, Farore sera associé à la fonction productrice. Celle-ci était en vérité une espèce de fourre-tout qui donnera plus tard le Tiers-Etat. Peut-on voir dans le combat entre Link et Ganondorf, une espèce d'allégorie de la Révolution du Tiers-Etat contre l'absolutisme? ... Je pense que la "réflexion" va un peu trop loin. On peut prendre une comparaison avec la nouvelle trifonctionnalité, la "séparation des pouvoirs". Dans ce modèle, Farore serait l'incarnation du pouvoir judiciaire, son champion, Link viendrait compléter l'action du pouvoir législatif, Nayru et Zelda, pour contrebalancer le pouvoir exécutif, Din et Ganondorf. Dans tous les cas, il s'agit d'arriver à un équilibre entre les Pouvoirs *tousse*.

Donc, l'Elu de Farore est Link. Je trouve que ça fait assez "David contre Goliath". Link est un jeune homme, champion d'une déesse representée avec des traits enfantin, les deux font penser aux fées. En face, Ganondorf est une brute couplée d'un puissant sorcier, champion d'une déesse representée avec des traits ardents, comme une femme fatale. En outre, au delà du simple "courage", je me demande si Farore n'est pas la Déesse de l'Espoir. Après tout, le courage peut être résumé comme la force de l'esprit, et être ainsi rattaché à la Force, dans un sens large. Alors que l'Espoir, c'est quelque chose de plus fort. Déjà, le Héros est le seul espoir que possède Hyrule face à la menace en cours. De plus, Farore est associé au vent (du changement), le vent est souvent associé à l'espoir. Enfin, on dit que le vert est la couleur de l'espoir.

Si Farore est à l'origine de toute forme de vie, la race qui peut lui être le plus associée est celle des Kokiris/Korugus. Les Kokiris forment une race d'enfants " innocents " qui passent leur vie dans la forêt, ignorant ce qui se passe en dehors. Il s'agit de la seule race à ne pas avoir de véritable autorité (en dehors de l'Arbre Mojo qui s'apparente plus à un père qu'autre chose) ni de force militaire (en dehors de l'Epée Kokiri, mais bon). Ce sont d'éternels enfants qui passent leur vie paisiblement dans la forêt, avec leur fée. Il en est de même pour les Mojos de Majora's Mask qui, à mes yeux, ne sont présents que pour des raisons de gameplay, ce sont des êtres végétaux, capables de voler/flotter/planer/peu importe, comme seront capables les Korugus de the Wind Waker.

 

MISE A JOUR DU 13/02/2014 : Il y a quelques jours a été publié sur Puissance-Zelda, à mes yeux un des meilleurs sites francophones sur la saga, un article sur le lien entre la Triforce et la pensée platonicienne... J'ai du mal à croire qu'un professeur de philosophie a pris le temps de penser à la symbolique de la Triforce... Après, il y a des fans partout, et certains qui ont pu grandi avec certaines licences ont été influencé par celles-ci.

Dans le même accabit, il y a eu il y a déjà quelques mois, un autre article qui lui traitait des différentes influences sur la Triforce.

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25 mai 2013 6 25 /05 /mai /2013 22:30

J'ai envie d'écrire un article à la gloire de trois franchises qui m'ont beaucoup apporté : The Legend of Zelda, Warcraft et Warhammer. J'avais déjà écrit un article dans lequel je proclamais mon amour de la série vidéo-ludique, the Legend of Zelda, mais avec le recul, je me rends compte que ces trois franchises incarnent une forme de continuité, qui évolue petit à petit. On partirait alors d'un monde simple, lumineux et somme toute assez manichéen, pour se diriger vers un univers plus complexe, sombre et où la moralité s'estompe petit à petit. On passe ainsi progressivement de l'enfance à l'age adulte.

Ces trois franchises sont importantes dans la mesure, où elles m'ont influencé dans une certaine mesure. Elles m'ont servi de repères dans une époque où je recherchais des modèles. On peut grossièrement les classer selon les trois dernières cycles scolaires que j'ai connu : 

Le collège, avec The Legend of Zelda;

le lycée, avec Warcraft;

l'université, avec Warhammer.

Cette distinction n'est très conforme à la réalité, et certaines franchises se chevauchent. Par exemple, j'ai commencé à jouer à Warcraft qu'en Terminale, et à Warhammer qu'en Master 2. De plus, cette évolution ne signifie pas que chacune prend la place de l'autre. The Legend of Zelda : Link's Awakening est aussi important (voire plus) à mes yeux que The Burning Crusade, où Johannes Tueur-de-Wyrm, mon Seigneur du Chaos.

The Legend of Zelda, est le premier univers auquel j'ai véritablement eu à faire au cours de mon adolescence. J'ai eu mon premier Zelda au collège, une période que je considère comme la plus sombre de toute ma vie. The Legend of Zelda a été pour moi une échappatoire. Cette série a véritablement dévellopé mon gout pour l'aventure et l'exploration.

The Legend of Zelda fait écho aux contes les plus classiques, au premier rang desquels, bien sur, St Georges et le Dragon : la Princesse est enlevée par le Méchant/Dragon/Démon, et c'est au Héros/Chevalier/Prince d'aller la sauver. Au final, ce sera avec The Legend of Zelda que va réellement s'inscrire en moi l'idéal chevaleresque et romanesque. En outre, je dois admettre que The Legend of Zelda continue d'influencer ma vision, hélàs erronée, d'une relation romantique entre un homme et une femme, c'est-à-dire celle d'une Dame et son Champion. Pourtant, je devrais comprendre : c'est marche presque pas pour Link, pourquoi ça marcherait pour moi?!

Des Trois Elus des Déesses, je dois avouer que Ganondorf est mon favori. Au départ, c'était parce que je trouvais qu'il avait la giga classe dans son armure noire. Mais Ganondorf est plus qu'un être qui sera dévoré par ses ambitions. C'est d'abord un chef qui voit que son peuple vit reclus dans le désert alors qu'il y a le riche royaume d'Hyrule qui n'est guère loin, et j'ai tendance à penser que c'est cette jalousie qui sera alimentée par la Haine de l'Avatar du Néant, et guideront ses actions tout au long des différents jeux. En fait, Ganondorf est un personnage plus tragique qu'on ne peut bien le croire. Et ce, en dépit de sa tronche de cochon!

Warcraft est intervenu assez tard dans ma "quête d'identité", mais j'aurais plutôt tendance à arbitrairement le ratacher au lycée, même si je n'ai eu l'occasion d'y jouer qu'en Terminale. Ma rencontre avec Warcraft s'est faite d'abord dans Warcraft III. Mon coup de coeur fut la Horde de Thrall. C'était des guerriers fiers qui voulaient trouver un foyer dans un monde qui ne veut pas d'eux. Des exclus. Mais ils gardaient toujours un sens de l'honneur très prononcé, tout en luttant face à leurs vieux démons. Ce sentiment est d'autant plus renforcé que je trouve l'Alliance assez "hypocrite". Ils se cachent derrière le fait qu'il représenteraient le "Bien" alors qu'au final, ils sont pas tellement mieux que la Horde.

Quand j'ai commencé à jouer à World of Warcraft, je dois admettre que j'étais toujours en mode " chevalier blanc ". L'essentiel de mes personnages étaient sont des Paladins. Et à part les Nains (je préfèrais me créer un Roi de la Montagne), je crois bien que j'ai toutes les races qui peuvent être Paladin. Cependant, au fur et à mesure de mon pex, j'ai constaté qu'au final mes personnages étaient plus motivés par l'appat du gain qu'autre, et ai décidé de les voir plutôt comme des mercenaires que comme de nobles héros. C'est à cette période que j'ai décidé de passer de mon alignement " Loyal - Bon ". A celui que j'ai toujours aujourd'hui " Loyal - Neutre ". Non soumis aux codes moraux, mais obéissant à mon propre code.

Warcraft est aussi la franchise qui m'a fait entrer de plein pied dans la culture geek.  C'est grâce à Warcraft que j'ai découvert Lovecraft, Warhammer et Donjons & Dragons, notamment.

J'ai rencontré Warhammer dans les premières années de l'université. L'univers de Warhammer : Fantasy Battle est une version plus sombre, plus grimdark, que les autres "univers" auquel j'ai pu être confronté.

Je l'ai déjà dit, mais j'ai longuement hésité pour savoir par quelle faction je commencerais à jouer.

D'une part, j'ai pendant un temps pencher pour les Bretonniens. Inspirés de la mythologie arthurienne et de la France du Haut Moyen Age, ces chevaliers en armure étincellante et leurs demoiselles (ainsi que leurs paysans, mais chut) sont la quintessence de l'esprit romantique. D'autant plus qu'ils rejetent (officiellement du moins) les armes à feu ainsi que l'essentiel des progrès technologiques (et scientifiques de manière plus générale) qui font de l'Empire la plus puissante nation humaine. De ce fait, je trouve qu'il y a quelque chose d'assez stagnant chez les Bretonniens. Chaque chose reste à sa place. Les nobles se vautrent dans leur autosuffisance et leur désillusions, et les pauvres restent pauvres. C'est assez schlérosé en fait, et je hais les sociétés schélérosées.

C'est pour cette raison que, je trouve les Guerriers du Chaos particulièrement romantiques. Le romantisme, c'est l'exaltation des passions, dont se nourrissent les Dieux du Chaos, mais c'est aussi le combat de l'individu face à des forces qui le submergent. Mais le romantisme est également une fascination pour le mystique, le lugubre voire l'effroyable.

Ainsi, les Guerriers du Chaos m'apparaissent comme très romantiques. Ce sont des hommes (et des femmes, comme Valkia) qui rèvent de transcender leur nature humaine, quitte à se mettre au service de divinités entropiques. Chacun peut entamer une route qui doit le mener vers la transcendance de la condition mortelle, ou alors vers une déchéance ignoble. Souvent dépeint comme des sauvages sanguinaires et complètement maboules (comme si les fanatiques de l'Empire sont mieux), la plupart sont des humains normaux qui commercent régulièrement avec les civilisations du Sud, comme dans la vraie vie, en fait.

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