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13 octobre 2017 5 13 /10 /octobre /2017 20:08

J'ai commencé la lecture de Berserk à peu près en même temps que j'ai commencé à tenir ce journal (je n'aime décidément pas blog) à jour. Et même si c'est l'une des lectures les plus importantes pour moi (et que sa présence est partout), je ne me suis jamais arrêté pour véritablement en parler et pourquoi je l'appréciais autant.

Il y a quelques années, j'étais encore étudiant, j'avais parlé du dessin animé des années 90 lors d'une présentation libre en anglais. C'était parti assez vite en cacahuète, mais pour des raisons extérieures à ma volonté. Dans tous les cas, je voulais expliquer pourquoi je trouvais cette série géniale, mais je n'ai pas réussi. J'avais plus le sentiment qu'on voulait me faire dire que c'était violent alors que la violence ne fait que servir un objectif dans Berserk. Bon j'avoue, parfois elle est également gratuite, mais chut. Dans tous les cas, cette expérience m'a rendu par la suite quelque peu réticent pour parler de ce que j'aime (les expériences ultérieures me confirmeront ce sentiment).

Finalement, l'envie d'écrire cet article me sera vraiment venu en regardant le générique de début de la seconde saison de la nouvelle série animée. Je trouve ce générique magnifique et il résume bien mon sentiment de la série. Dommage que l'animation effective de la série laisse tant à désirer. De plus, je me rends compte que ce ne serait pas mal pour un 200ème article de s'attarder sur ce manga.

Une ombre parcourt les ténèbres. Il s'agit d'un homme imposant vêtu de noir et armé d'une énorme épée (qui ressemble plus à un morceau d'acier genre une table). Il porte la Marque du Sacrifice qui le destine à être la proie de toutes les créatures surnaturelles. Son nom est Guts et il est le Chevalier Noir, la terreur des monstres qui rôdent dans la nuit.

Il poursuit sa vendetta contre celui qu'il estimait être son meilleur ami, Griffith, qui a brisé sa vie afin de voler vers ses ambitions. Cependant, sa némésis n'est plus de cette réalité. Afin de l'atteindre, lui et ses alliés, il traque leurs séides, les Apôtres, pour leur extorquer des informations avant les exécuter.

Sa quête le met en danger, un danger physique bien plus qu'évident, mais aussi un danger pour son humanité qui est mise à rude épreuve chaque nuit. Pourtant il continue dans sa croisade, peu importe les horreurs qu'il doit affronter. Que s'est-il passer entre les deux pour que tout parte autant en couille? Est-ce que Berserk va se finir un jour?!

Ecriture : D'habitude, quand je parle d'une bande dessinée, je commence par les dessins, mais pas cette fois pour une raison qui va venir par la suite.

Berserk peut facilement être désigné comme une épopée. C'est-à-dire une oeuvre de fiction où le héros est amené à vivre des aventures et doit surmonter des épreuves de nature surhumaine. La quête de vengeance puis la quête pour trouver le remède pour Casca rentre dans cette description, et je suis sur qu'il est possible d'analyser l'oeuvre au travers du mythe du Héros au mille visages de Joseph Campbell.

Comme beaucoup d'épopées, Berserk berce dans la tragédie, à savoir la lutte d'un héros contre le destin. Mais il traite d'autres thèmes, dont à titre principal, le désespoir et ce qu'il peut nous pousser à faire, les conséquences des actes qui peuvent nous paraître insignifiants, mais aussi, comme cela a été formulé dans l'oeuvre, "est-il sage de se soumettre à quelque chose qui nous dépasse?"

A côté de cela, Berserk touche beaucoup de choses, la religion, la famille, l'amitié, la solitude, la volonté, les rêves, l'amour, le désir, la colère, la rancœur, la vengeance, la rédemption, la tristesse, la destinée, la mort. A ce titre, je trouve qu'il explore la nature humaine dans ses moindres recoins. Que ce soit les plus sombres, comme les Apôtres qui se laissent vivre dans leurs désirs, ou dans les plus nobles, comme la volonté d'aider quelqu'un sans rien attendre en retour. Les émotions y sont exprimées de façon brute et primale. Ainsi, la violence de l'oeuvre n'est l'exagération de tous les traits que l'on peut trouver chez les êtres humains.

Est-ce que Berserk est sombre? Oui. L'univers est violent. Le pays est ravagé par la guerre, la famine et la maladie. Les hommes sont lâches, cupides et libidineux. Des monstres rôdent dans les recoins sombres, et la mort peut frapper à tout instant. Les dieux sont soit absents, soit cruels. Cependant, il n'est pas sans espoir. Des opportunités existent pour ceux qui peuvent les prendre. Enfin, même si les lois de la causalité sont manipulées, il y a également une belle part de chance.

De façon plus prosaïque l'oeuvre est catégorisée dans le genre de la dark fantasy. A raison, l'ambiance y est pesante, les héros sont assaillis de menaces plus dangereuses les unes que les autres et l'univers leur en veut personnellement. Pour autant, les héros parviennent à survivre et à triompher des adversités, même si c'est souvent de justesse. Ainsi, Berserk va aussi chercher dans d'autres genre de la fantasy et peut passer des volumes entier dans ces styles. Si la période du Chevalier Noir (que je place arbitrairement du début de l'oeuvre, jusqu'à l'arc de la Tour de la Conviction) est bien de la dark fantasy "pure", les rencontres avec les God Hand versent plus dans l'horreur cosmique, à savoir un genre où les humains sont insignifiants face à des entités qui sont au mieux indifférentes ou au pire malveillantes à leur égard. L'Age d'Or, quant à lui, ressemble plus à de la low fantasy, on reste sur les tribulations de la Troupe des Faucons et la guerre de 100 ans qui ravage le royaume avec que de légères incursions dans le merveilleux (ou cauchemardesque). Actuellement, et depuis l'arc du Faucon Millénium (la réincarnation de Griffith), je trouve qu'on est dans la high fantasy, avec le nouveau groupe de Guts et surtout la magie qui apparait en force. Cependant, j'ai remarqué que beaucoup critiquent cette évolution. Ils regretteraient l'époque où tout était sombre, mais pourtant je suis convaincu que tout ce qui se passe actuellement ne fait que présager quelque chose de grave.

Personnages : Au départ, quand on rencontre Guts, on a l'impression qu'il s'agit d'une brute sanguinaire perdu dans sa croisade. Puis il pleure. Et au fur et à mesure que l'on apprend à le connaître, on découvre un personnage plus complexe. Sous son apparence de salaud qui ne soucie de personne d'autre que sa vengeance se cache un homme brisé, prompt à l'introspection et plein de tristesse. Son masque de sadisme et de cynisme était le moyen qu'il a pour se protéger de ce qu'il vit, mais aussi pour tenir les autres à l'écart. De plus, s'il est le quasi-monstre surhumain que l'on présente dans le manga, c'est parce qu'il en a chié toute sa vie et ce, dès sa naissance! D'ailleurs, je trouve toujours dommage quand je vois des gens se comparer à des personnages de fictions qui sont impressionnants (j'ai Hulk et Batman en tête) sans comprendre tout ce que cela implique d'être dans la peau de ces figures. L'incapacité de former des liens forts avec les autres et le sentiment de porter le monde sur les épaules sont les premières choses qui me viennent à l'esprit.

Quand j'ai regardé le dessin animé des années 90, jusqu'à un certain point, je me suis reconnu dans Guts, un homme dévoré par ses passions et incapable de trouver sa place. Il m'a vendu une image romantisée des mercenaires que je continue à avoir encore. Et surtout, il a été le premier à me montrer que l'on pouvait se vêtir de noir, mais être le porteur de valeurs plus "héroïques" que son environnement ne le laisserait supposer.

Griffith est l'opposé de Guts. L'un est un grand bourrin solitaire qui a passé son existence à écumer les champs de bataille et à s'accrocher à la vie tant bien que mal, l'autre est un beau jeune homme dont l'aura attire les foules qui est animé par un rêve grandiose et est destiné à prendre les rênes de ce monde. On pourrait continuer des heures comme ça. Autant Guts est le protagoniste, Griffith est le deutéragoniste ainsi que l'antagoniste principal. L'Age d'Or raconte son ascension et sa chute, et les chapitres les plus récents de Falconia racontent comment il parvient à son objectif premier, avoir son propre royaume. Ainsi, Berserk est presque autant son histoire que celle de Guts et leurs destins sont liés. Par le sang, j'ai envie de rajouter.

J'estime ainsi que dans un autre contexte, Griffith aurait pu être le héros, un charisme et un talents extraordinaires, un rêve grandiose et une destinée déjà pavée. Et surtout, par rapport à Guts qui évolue et change d'objectifs au fil de l'oeuvre, Griffith reste le même. Animé par ses mêmes objectifs. Et même s'il se drape dans les habits d'un sauveur vêtu de blanc, les lecteurs savent qu'elle est sa véritable nature. Et, il a été décidé qu'il serait dans une relation qui mêle amour et haine avec le véritable héros, un marginal vêtu de noir.

Au départ, je me suis demandé, ce que Griffith a pu m'apporter puis, au cours de ma relecture, je suis tombé sur la scène du bal où Griffith explique à la princesse Charlotte l'importance des rêves. Cette scène, cruciale pour ce qui va suivre, m'a inspiré à toujours me tenir à mes rêves et mes ambitions. 

Casca est dans une position assez particulière. Elle est moins développée que Guts ou Griffith (tout en ayant son propre arc de personnage), mais elle est centrale au manga. Dans un premier temps parce qu'elle complète le triangle amoureux, mais plus tard car elle devient la béquille de Guts qui lui permet de conserver son humanité ainsi que le cœur de son nouveau groupe.

Casca m'a beaucoup marqué et a participé à la construction d'une forme d'idéal féminin. Quand je regardais le dessin animé des années 90, je m'imaginais que j'aurais pu avoir une relation comme celle qui lie Guts et Casca. Même maintenant, voir les deux amoureux réveillent des sentiments mixtes entre l'envie d'une relation aussi belle et la tristesse par rapport à mes propres relations. Cependant, je me demande si je pourrais être aussi protecteur que peut l'être Guts, au moins dans la mesure du réaliste. Mais pour cela, je me dois d'être plus fort.

Quand j'y prenais le temps de réfléchir, j'ai réalisé que l'intérêt de la première Troupe du Faucon est de montrer qu'est-ce qui a été perdu et la racine de l'inimitié entre Guts et Griffith. Ils sont un sacrifice pour comprendre ce qu'il se passe dans le présent de la narration. Chacun d'entre eux est appréciable, à sa façon, mais quand on creuse, ils ne sont pas nécessairement plus développé que ça. On sait vaguement d'où chacun des lieutenants vient, mais on ignore pour la plupart quels sont leurs objectifs et rêves au delà d'accompagner Griffith. Je trouve d'ailleurs assez paradoxale que la période que l'on appelle l'Age d'Or dans Berserk, soit celle qui se déroule au sein d'une bande de mercenaires durant une guerre centenaire entre deux royaumes. Enfin, en dépit d'être des combattants exceptionnels, ils se retrouveront complètement hors de propos lorsque les menaces surnaturelles vont se manifester.

La seconde Troupe du Faucon est clairement un outil pour permettre à Griffith d'avancer. En effet, à une armée régulière, elle est composée d'Apôtres loyaux et ses commandants sont tous des Apôtres très puissants. Mais ce qui est intéressant, c'est que ces commandants ne sont pas comme les autres Apôtres, ils obéissent à des règles et à un certain code d'honneur. Ils ne se livrent pas aux atrocités des autres et même les tiennent en laisse. Leur apparence d'Apôtres est bien moins monstrueuse que celle des autres, et on ne les a pas vu durant l'Eclipse. Tout cela les rend sympathique, et je suis très curieux de savoir ce qui les a poussé à devenir des Apôtres et à rejeter leur humanité.

Désormais, Guts est entouré de nouveaux compagnons. Une des premières choses à signaler, est que ceux-ci se sont rassemblés autour de lui, et Casca, et non pas comme la Troupe du Faucon qui existait déjà avant que Guts ne les rejoigne. Ils tranchent davantage avec la Troupe du Faucon dans la mesure où ils apparaissent à un moment où le surnaturel est désormais naturel et surtout parce qu'ils ont des personnalité plus marquées. Là où les premiers étaient des soldats, ils s'agit là d'un groupe hétéroclite. Ils ont une histoire plus étoffée, avec les bagages et problèmes qui vont avec. De plus, chacun a des rêves qui sont propres et accompagnent Guts parce qu'il peut leur permettre de de réaliser leurs propres rêves. Enfin, ils permettent à Guts de tenir à l'écart ses propres démons qui menacent de l'engloutir, et ce en dépit des combats beaucoup plus éprouvants qu'il doit désormais mener.

Pendant un temps, je pensais que les Godhand ne se contentaient que d'obéir à leur nature. A savoir qu'ils n'étaient que les instruments de la causalité. Puis, au cours de ma relecture, j'ai compris que c'était une belle bande d'enflures qui se drapaient dans tout leur mysticisme et métaphysique pour habiller leur cruauté. Pour autant, en dépit de leur puissance, eux même reconnaissent qu'ils ont leurs limites, et je pense que c'est parce qu'ils sont issus de la volonté humaine, du dieu impie né de l'Homme. Ainsi, en tant que créatures imparfaites, puisque issues des hommes, je pense également qu'ils peuvent être vaincus. Mais comment, ça je l'ignore.

J'ai pas trop envie de m'étendre sur le Skull Knight. Il est cool mais est trop mystérieux et me fait l'effet d'un deus ex machina ambulant.

Dessins : La qualité graphique de Berserk ne fait aucun doute. Les dessins fourmillent de détails tant dans les décors, que sur les costumes des personnages. Apparemment, c'est ce gout du détail qui fait qu'il y a de telles lenteurs dans la parution des chapitres. Miura prend tellement de temps et est si perfectionniste qu'il voudrait tout faire tout seul jusqu'à ce que tout soit parfait. Ainsi, je trouve que les détails qui sont présents dans les dessins n'ont rien à envier aux détails que l'on peut trouver dans l'écriture de Georges R.R. Martin. 

De plus, le dessin, comme l'écriture, est particulièrement brut. Les émotions sont décrites avec minutie et les pensées sont bien illustrées. Les coups de folie de Guts soulignent à quel point son humanité est mise en jeu et comment il s'abandonne dans ses combats. A ce titre, la violence n'est jamais édulcorée, il n'est pas rare de voir des entrailles, des cerveaux et des yeux voler dans tous les sens. Il en est de même pour la nudité ou la sexualité où seul le strict minimum est censuré. Les scènes de viol sont présentées de façon brutales et expéditives (en dehors de quelques unes), et les scènes d'amour sont dessinées avec soin, montrant les sentiments de ceux qui sont impliqués.

Ainsi, le dessin de Berserk accompagne l'écriture. Il peut être effrayant, montrer les Apôtres comme des créatures inhumaines, ou accentuant la laideur de certains vils personnages. Tout comme il peut être magnifique comme certains paysages qui laisse bouche bée, ou des certains personnages qui sont très beaux, comme la beauté surnaturelle de Griffith ou celle plus négligée de Casca.

Berserk m'aura également permis de connaître certains artiste pour leurs travail. Il m'aura fait davantage m'intéresser à H.G. Giger qui a travaillé sur Alien. Mais il m'a fait découvrir Gustave Doré, M.C. Escher, Jérôme Bosch et John Bauer. Il m'a donné envie de voir certains films comme la Chair et le Sang. Et maintenant, je comprends beaucoup mieux la patte graphique de la série Dark Souls. Je ne peux plus m'empêcher de me dire "tiens mais c'est comme dans Dark Souls/Berserk."

Cependant, l'évolution est assez particulière. Depuis que le manga est publié, depuis 1989, le dessin de Kentaro Miura a beaucoup évolué. Au départ, je trouve qu'il avait un côté pulp plus appuyé que dans d'autres œuvres contemporaines (le dessin me fait à du Conan). Puis clairement, il s'améliore, les personnages prennent de la masse et deviennent plus carrés, jusqu'à atteindre un certain summum à mon sens. Désormais, je trouve qu'il en fait un peu trop dans les détails et qu'on touche de très près, la vallée dérangeante et pas que pour Griffith. Mais ce n'est que mon avis.

Voilà pourquoi j'aime autant Berserk. D'abord parce que derrière sa violence, il pousse les limites de la nature humaine et tente de la questionner. Ensuite, parce que, un peu comme Imaro après lui, j'arrive à m'identifier à son protagoniste et que même maintenant celui continue à m'inspirer. Enfin parce qu'il est superbement bien dessiné.

En tapant ces lignes, je me rends compte aussi de mon évolution. Quand j'ai commencé à lire Berserk, je ne voyais que le monstrueux. A l'époque, je ne percevais que le pire dans la nature humaine et je m'étais approprié la réplique de Slan durant l'Eclipse. Maintenant et avec quelques années, je vois aussi le merveilleux, et je me rends compte que même si le monde est affreux, il est également rempli de choses magnifiques qui méritent d'être découvertes. Ouais c'était l'instant fleur bleue.

Néanmoins, il serait temps que ça se finisse. Le manga a commencé en 1989, et entre-temps Bleach et Naruto ont commencé et se sont finis! Mais dans le même temps, je trouve que la narration va beaucoup plus vite depuis qu'ils ont quitté le bateau.

Je me demande si un jour je saurai de quoi cette vidéo cause. A l'époque, je pensais que c'était le générique de la nouvelle série Berserk. Puis finalement, non. Mais j'aime beaucoup ces quelques accords qui me remplissent d'une profonde nostalgie.

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