Je l'ai dit et répété, mais je suis fan des œuvres avec des éléments. Quand Pixar a annoncé la production de leur film Elemental, j'étais aux anges! Un film qui se passe dans un monde où des élémentaires vivent ensemble, j'étais à fond! En vrai, le scenario m'intéressait assez peu.
Mais il me semble qu'il n'y a pas eu beaucoup de communication autour. Disney semble avoir pour stratégie de saboter les sorties en salle pour pouvoir vite mettre les films sur Disney +. C'est l'impression qu'ils ont pu donner avec les dernières sorties Pixar. Ca plus les problèmes des films d'animation de ces dernières années, que pour être franc, je n'ai pas vraiment vu.
L'action se passe dans Element City, une métropole où les quatre éléments vivent ensemble. Parfois la cohabitation est compliquée quand les modes de vie sont différents, mais il y a une harmonie qui existe entre la plupart des éléments, sauf les Flamboyants qui vivent à part.
Nous suivons la jeune Flam, la fille du propriétaire du Foyer, un immigrant de la première génération qui s'est hissé comme cœur de la communauté ardente. Flam est une jeune fille active et dégourdie, mais elle a un tempérament de feu qui l'empêche de reprendre la boutique. Lorsqu'elle sort de son calme, elle a tendance à littéralement exploser. Le jour où ses coups de colère endommagent la tuyauterie du magasins, elle fait la rencontre de Flak, un jeune aquatique qui enquête sur une fuite.
En plus d'être de deux peuples opposés, leurs personnalités n'auraient pas pu être plus antagonistes : l'une est réservée et plutôt cynique, l'autre est extraverti et idéaliste. Comme on dit les opposés s'attirent.
Production : C'est clairement la force du film. Les environnements sont magnifiques. La ville est construite comme une métropole, mais dont la plupart des habitants n'ont pas de corps solide. On voit que les Aériens ont leurs propres moyens de se déplacer et de vivre. J'ai beaucoup aimé les effets de lumière, que ce soit avec les flammes de Flam qui se reflètent dans l'eau ou du cristal, ou Flak qui utilise sa compagne comme loupe incandescente. La physique est prise en compte et c'est sympa.
Comme pour beaucoup de films d'animation, ils ont sorti un artbook. Je pense me le prendre prochainement.
Ecriture : Le film a une portée très personnelle pour le réalisateur. Il transpose comment sa famille a pu vivre son arrivée aux États-Unis depuis la Corée. Et c'est quelque chose qui m'a marqué dès le début du film, où le père de Flam donne son nom au policier. Ce dernier, ne comprenant pas et ne cherchant pas à comprendre, lui a donné un autre nom. Alors oui, c'est compliqué de prononcer des bruits de flamme, mais ça m'a fait tiquer sur quelque chose que j'ai pu voir en tant qu'adulte. Sans me permettre de parler aux noms d'autre, ça me dérange de voir qu'on change des noms pour les rendre plus prononçable. Les noms ont des sens.
J'ai trouvé aussi intéressant que la famille de Flak soit plutôt bobo. Avec une attitude libérale qui est bienveillante, mais manque parfois de tact. On sent le petit tacle aux familles libérales, généralement aisées, qui cachent parfois des préjugés assez indélicats.
Aussi, on aperçoit la construction d'Element City. La ville est construite autour des Aquatiques, les autres peuples les ayant rejoint après. Les Flamboyants étant sans doute arrivés en dernier (j'ai eu l'impression que la famille de Flam était la première à arriver). La ville, sans doute pensée par des Aquatiques, n'est pas construite pour eux, les forçant à vivre dans un "ghetto", Firetown. D'ailleurs en cherchant, j'ai vu qu'une version initiale du scenario prévoyait que la mère de Flam soit la grande méchante qui ait orchestré les problèmes pour évincer les Flamboyants. L'idée n'a pas été retenue, mais je ne suis pas surpris qu'il reste quelques traces.
Après, le scenario reste classique pour une œuvre de ce genre. J'ai compris qu'il n'y aurait pas de véritable antagoniste (si ce n'est le père de par son attitude), et je pense que c'est un univers qui gagne à être exploré et creusé.
Personnages : J'ai regardé le film en version française. Je n'avais de réel a priori dans un sens comme dans l'autre. Flam est doublée par Adèle Exarchopoulos, et j'ai trouvé qu'elle a une voix très profonde qui donne du coffre au personnage. En effet, Flam est l'héroïne du film. Je pensais que le film tournerait plutôt autour de Flak, et comment il essaierait de séduire Flam mais non. Flak essaie bien de la séduire, mais ce n'est pas au coeur du film. Son cheminement à lui est terminé. Il a eu des conflits avec son père et a fait son deuil. Même le fait qu'il ait une situation professionnelle assez précaire est passé sous le tapis. Le film tourne autour de Flam, sa relation avec son père (et celui-ci avec son père), le fait qu'elle veuille lui faire plaisir, mais au fond ne s'écoute pas vraiment. Et sa frustration fait qu'elle a un tempérament explosif. Mine de rien, j'arrive à comprendre. Je dois avouer aussi que sa doubleuse originale, damn.
Ça change de la plupart des comédies romantiques que j'ai pu voir où le film tourne autour de l'homme et de ses tentatives de séduction. Oui, tout ça est bien présent, et Flak reprend certaines caractéristiques de ces héros, mais il reprend aussi des caractéristiques des personnages féminins : il bouscule le quotidien de l'héroïne (parce qu'a priori, ils n'auraient pas du se rencontrer) et la pousse à trouver sa propre voie.
Brul, le père de Flam, est aussi un personnage pivot du film. Il est venu à Element City pour soutenir sa famille. Et même s'il est parti en froid avec ses parents, il n'a jamais renoncé à ses racines. Comme je l'indiquais plus haut, la ville n'est pas conçue pour des Flamboyants, et il a eu des mauvaises rencontres avec des Aquatiques, qui l'ont rendu amer. Il est trop fatigué pour continuer à travailler, mais insiste parce qu'il attend que Flam soit prête. Il veut ce qu'il y a de mieux pour sa fille, mais est trop pris dans son propre système de croyances.
Regarder le film m'a fait penser à Mune le Gardien de la Lune, que j'avais vu il y a des années de ça. Ça m'a aussi fait penser aux Enfants de la Pluie, sorti maintenant il y a à peu près vingt ans. Cette histoire d'amour un peu originale dans un monde où chacun à sa place et où les rivalités s'expriment. J'en retire quelque chose de globalement positif, et même quelques idées.
Je suis aussi satisfait que le film ait pu bénéficier d'un bouche à oreille qui lui permettra de se faire un nom et de limiter la casse.
Est-ce que c'est aussi l'occasion de montrer les abdos de Leah Lewis? Oui!
J'ai toujours été fasciné par les Cosmologies des légendes, mais aussi des univers fantastiques que je peux croiser. Yggdrasil est ainsi une référence pour moi. Comment maintenir 9 mondes en équilibre. Qu'est-ce qui se cache dans chacun d'entre eux, et quelle est leur surface? J'ai pendant très longtemps cherché à créer ma propre cosmologie. J'ai retourné la question sous différents angles, et il me semble en avoir déjà parlé ici. Il y a quelques années, j'étais tombé sur la cosmologie de Darksiders. Je ne me rappelle plus du détail, mais je sais qu'une infinité de monde se répartissait entre la lumière et les ténèbres, la création et la destruction, l'ordre et le chaos, la vie et la mort. On obtenait ainsi 8 mondes en équilibre. On rajoute le neuvième, celui des humains et on arrive à 9!
Mais j'ai toujours eu la flemme d'écrire cet article. Depuis quelques mois déjà on parle beaucoup des systèmes d'intelligence artificielle. J'utilise midjourney, et dans une moindre mesure DALL.E pour créer des illustrations pour m'inspirer et je n'ai utilisé ChatGPT que comme un moteur de recherche plus interactif à défaut de performant. Mais je me suis souvenu que certains utilisaient ChatGPT pour produire des devoirs scolaires et écrire des pans entiers de texte. J'ai voulu tester. Le prompt engineering est un métier d'avenir, et je pense que je peux m'améliorer. Il y a eu beaucoup de répétitions et de platitude dans les productions, mais je n'envisageais pas tellement plus en fait. Je préfère de loin les illustrations.
L'Empyrée : Le Royaume de Lumière est perché au sommet des cieux. En son sein, les anges trouvent leur résidence. Différents types d'anges y ont élu domicile, chacun portant un aspect distinct de la hiérarchie céleste.
L'Empyrée est saturé d'une lumière éthérée, une lueur qui transcende le spectre visible. Chaque ange rayonne de cette lumière, rappelant leur nature céleste. La toile du royaume, composée de citadelles radieuses et de jardins éternels, est tissée de matériaux resplendissants, diffusant une lueur intérieure.
La paix règne dans l'Empyrée, une harmonie parfaite où les anges coexistent en unité. Chacun remplit sa fonction sacrée, qu'il s'agisse de chanter des louanges divines, de veiller aux passages entre les mondes ou de guider les âmes. Les Séraphins, fervents porteurs de la Gloire, incarnent l'intensité et la passion,leurs chants élèvant les âmes vers des hauteurs insoupçonnées. Les Chérubins, protecteurs de la Souveraineté, parcourent les cieux dans leurs armures d'or et d'ivoire. À leurs côtés, les Ophanim, gardiens du Savoir mystique, arborant leurs multiples ailes, sont des veilleurs sur les mystères célestes. Leur sagesse guide ceux qui aspirent à la compréhension ultime.
Pour les vertueux, l'Empyrée représente une destination ultime. Ce monde offre un spectacle de lumière et de dévotion. La splendeur angélique s'unit à une symphonie d'éclats qui transcende l'éternité.
Le Nirvana : Le Royaume de l'Ordre est une galaxie entière où la technologie et l'harmonie universelle fusionnent dans une danse cosmique sans pareil. D'innombrables robots s'adonnent à des tâches d'une précision inégalée, créant un équilibre rigoureux à l'échelle stellaire.
Le Nirvana est une expression de l'efficacité technologique et de la logique pure. Cependant, derrière cette efficacité, se trouve un réseau complexe de procédures et de règles. L'ordre est la loi suprême du Nirvana. Chaque robot suit des protocoles minutieusement conçus, contribuant ainsi à la régulation parfaite de l'univers mécanique. Chaque machine, un maillon dans une chaîne interstellaire, sert à maintenir l'ordre cosmique tout en respectant les protocoles établis. C'est un royaume où la fusion entre la technologie et la bureaucratie a été accomplie, créant une galaxie qui fonctionne comme une horloge précise, sous la surveillance attentive des autorités célestes.
Le cœur du Nirvana est une sphère Dyson colossale, une structure artificielle qui englobe étoiles et planètes. Chaque robot, une pièce du grand engrenage, œuvre avec détermination dans un ballet mécanique d'une complexité infinie. Cependant, chaque opération, suit une programmation complexe qui régule, planifie et coordonne les activités.
Pour les esprits curieux, le Nirvana offre une vision exceptionnelle de la collaboration mécanique à grande échelle. Les admirateurs de l'ordre, de la technologie et des procédures peuvent contempler un univers où chaque machine contribue à un système parfaitement coordonné. C'est un lieu où la beauté émerge de la rigueur, la précision, mais aussi de l'organisation minutieuse.
En somme, le Nirvana offre un spectacle d'ordre cosmique. Les robots, dans leur ballet mécanique, incarnent une harmonie nouvelle entre l'organisation et l'univers lui-même. C'est un monde où la collaboration à grande échelle est élevée au rang d'art, une symphonie de mécanismes célestes orchestrée avec une précision méticuleuse.
La Féerie :Le Royaume de la Création est un domaine enchanteur où la magie et les rêves prennent vie dans un kaléidoscope de merveilles. C'est également un lieu de passion et de romance, où les cours de fées incarnent des mimiques de chevaliers et de gentes dames des contes d'autrefois. Dans ce domaine fantastique, les passions s'épanouissent et les artistes vivent des aventures épiques. Pour autant, derrière la beauté ensorcelante se cache un danger insidieux, un cauchemar tapi dans les recoins les plus sombres.
Les cieux de la Féerie sont imprégnés d'une lueur crépusculaire mystérieuse, une énergie subtile qui alimente la magie de ce monde. Cette magie va au-delà des sortilèges et des illusions, elle donne naissance à des romances et à des récits dignes des plus grands contes. Mais ces mêmes illusions peuvent se transformer en mirages trompeurs.
La Féerie est le lieu où les rêves romantiques prennent forme. Les prairies fleuries deviennent des lieux de rendez-vous, les rivières murmurent des serments d'amour éternel, et les étoiles brillent de complicité. Cependant, les rêves incarnés peuvent se transformer en tourments si les émotions sont mal canalisées, créant une dualité entre la beauté des contes et les ténèbres cachées dans les recoins de l'âme.
Les artistes de tous horizons sont attirés par la Féerie, trouvant ici un espace où leurs créations s'animent et prennent vie. Les aventures vécues par ces artistes deviennent des récits épiques à part entière. C'est un lieu où les passions artistiques se transforment en aventures grandioses et où chaque œuvre raconte une histoire unique.
Pour celles et ceux qui ressentent leurs émotions intensément et cherchent à les comprendre, la Féerie offre une invitation troublant. Les cœurs rêveurs peuvent s'immerger dans des romances enchantées, tandis que les artistes trouvent un espace pour vivre des aventures dignes de leurs créations les plus folles. Les êtres tourmentés peuvent être attirés par les lueurs chatoyantes, cherchant à découvrir les secrets des fées et à trouver un écho à leurs propres sentiments. C'est un lieu où les émotions sont magnifiées par la magie.
L'Éden : Le Royaume de la Vie se déploie comme un lieu où la nature règne en maître, où l'équilibre précaire entre la beauté et la dureté de l'existence trouve son expression la plus pure.
L'Éden est un paradis vivant, où la nature se dévoile dans toute sa splendeur. Des forêts anciennes aux prairies luxuriantes en passant par les montagnes majestueuses, chaque écosystème témoigne de la variété et de la richesse de la vie. Les druides, gardiens de la sagesse naturelle, et les hommes-bêtes, en harmonie avec les animaux et les éléments, participent à la hiérarchie naturelle, respectant les cycles de vie et de mort.
En effet, l'Éden est aussi le reflet de la dualité de la nature. Alors que la paix et l'harmonie prédominent, la loi du plus fort ne peut être totalement ignorée. Survie et prédation animent beaucoup de ses habitants. C'est un monde où la vie se décline dans toutes ses nuances, où la beauté et la brutalité coexistent.
Les druides de l'Éden perpétuent les traditions anciennes, honorant les esprits de la nature à travers des cérémonies sacrées. Leur sagesse leur permet de forger une existence en harmonie avec leur environnement. Avec les tribus des hommes-bêtes, ils créent une toile culturelle riche, témoignant de la diversité des interactions entre civilisation et nature.
L’Éden offre une invitation à plonger dans un monde où la nature est une alliée et une adversaire. C'est un lieu où la survie et la symbiose s'entrelacent, où chaque instant est une leçon et une célébration de la vie. L'Éden est un hymne à la nature dans toute sa diversité. C'est un lieu où la beauté de la vie s'unit à la réalité implacable de la survie, où chaque être, qu'il soit humain ou animal, trouve sa place dans la symphonie naturelle.
L'Hadès : Le Royaume de la Mort se déploie comme un monde silencieux et mélancolique, où les âmes défuntes trouvent leur dernière demeure. Les psychopompes, gardiens des âmes, veillent avec discipline sur les ombres éternelles
L'Hadès est plongé dans un silence profond, une tranquillité qui transcende le temps. Les âmes défuntes errent dans cette obscurité apaisante, échappant aux tourments du monde des vivants. De fait, l'Hadès n'est pas exempt d'une certaine monotonie. Les âmes défuntes sont confrontées à un ennui persistant, un aspect inévitable de la vie après la mort.
Les psychopompes, êtres chargés de guider les âmes vers leur destination finale, sont les gardiens de l'Hadès. Avec patience et compassion, ils veillent sur les âmes errantes, les aidant à trouver leur chemin à travers les recoins sombres du royaume des morts.
L'Hadès est un lieu où le repos éternel et l'ennui se mêlent, où chaque instant est une méditation sur la nature transitoire de l'existence. C'est un morne reflet de la vie, un lieu où la réflexion sur la mort et la nature de l'âme peut se faire en toute quiétude, un lieu où l'éternité est teintée de mélancolie et de paix.
Jotunheim : Le Royaume de la Destruction se dresse comme un havre de survie impitoyable. Dans ce domaine hostile, les natifs s'accrochent à l'existence avec une détermination farouche, luttant pour leur place dans un environnement rigoureux et intransigeant. C'est un monde façonné par les éléments les plus brutaux de la nature. Des montagnes ciselées par les tempêtes aux glaciers infranchissables, chaque recoin de ce royaume parle de la cruauté de la survie. Les géants et les monstres qui l'habitent se sont adaptés à cette hostilité, développant une résilience et une férocité qui défient les éléments déchaînés.
Les habitants de Jotunheim sont des êtres formidables, aussi imposants que la terre sauvage elle-même. Les géants, maîtres des montagnes et des cieux tourmentés, incarnent une force brute et une détermination sans faille. Les monstres, créatures nées des éléments mêmes, varient du terrifiant au majestueux, témoignant de la diversité de la vie dans ce monde de destruction.
Dans ce monde oùchaque jour est une lutte pour la survie. Les habitants chassent les proies insaisissables, s'affrontent pour les ressources rares et rivalisent pour les territoires inhospitaliers. C'est un monde où la force et la ruse sont les clés de la vie, où chaque rencontre est une confrontation de puissance et d'ingéniosité.
Les explorateurs courageux en quête de défis épiques et de découverte peuvent plonger dans ce monde, cherchant à comprendre les subtilités de la survie dans cet environnement implacable. C'est un lieu où la puissance et la persévérance sont mises à l'épreuve, où chaque instant est une épreuve de volonté face à la destruction imminente.
Le Pandémonium : Le Royaume du Chaos se présente comme un enfer où les démons et les diables se querellent sans relâche. Dans ce domaine chaotique, les forces infernales s'affrontent dans une danse perpétuelle de pouvoir et de conflits, créant un paysage de discorde.
Le Pandémonium est en constante ébullition, un lieu où les flammes du désordre brûlent inextinguibles. Chaque natif, porteur de sa propre ambition, se confronte à son voisin dans une lutte sans fin pour la suprématie. Les habitants du Pandémonium sont des maîtres de la manipulation et de la tromperie. Ils s'engagent dans des intrigues complexes, ourdissant des complots pour étendre leur influence et éliminer leurs rivaux. Le Pandémonium est une toile tissée de mensonges et de trahisons, un lieu où la loyauté est rare et la ruse est une monnaie courante.
L'environnement du Pandémonium reflète le chaos qui est la seule constante de ce royaume. Des terres ravagées par des flammes aux ciels déchirés par des tempêtes, chaque élément de ce monde est imprégné de discorde. Les batailles épiques et les affrontements cataclysmiques rythment l'existence, créant une atmosphère d'apocalypse permanente.
Les observateurs courageux peuvent s'immerger dans ce monde infernal. C'est un lieu où la ruse et la force sont les armes essentielles, où chaque instant est une confrontation de volonté et de malice. Le pouvoir est le but ultime, où cet état forge des êtres impitoyables dont le désordre est non seulement une caractéristique, mais aussi un mode de vie.
L'Abysse : Le Royaume des Ténèbres est un monde oublié et interdit aux confins de la création. Dans ce domaine obscur, des abominations antédiluviennes errent, défiant toute compréhension, et les âmes étrangères risquent de sombrer dans le gouffre de la démence.
L'Abysse est plongé dans un pénombre éternelle, où la raison s'émousse. Les paysages déchirés et distordus qui parsèment ce royaume sont autant de manifestations des horreurs innommables qui se cachent dans les coins les plus sombres.
Les créatures qui peuplent l'Abysse sont au-delà de toute description ou de toute comparaison. Des abominations d'une échelle et d'une forme insensées, elles sont les résultats d'expérimentations cosmiques et d'entités oubliées par le temps. Leurs présences déforment la réalité elle-même et inspirent une terreur indicible.
L'Abysse est un lieu où la frontière entre la réalité et l'illusion est ténue. Les âmes étrangères qui s'y aventurent risquent de succomber à la démence, leur esprit fragmenté par les visions cauchemardesques et les vérités dérangeantes qui peuplent ce royaume. C'est un lieu où la folie devient une force inéluctable, où la compréhension humaine est impuissante face aux horreurs cosmiques.Les voyageurs imprudents risquent de perdre leur âme dans les méandres de la folie. L'Abysse est un lieu où le courage peut être récompensé par la connaissance ultime, mais où l'ignorance peut également apporter la paix face à l'incompréhensible.
Dans un univers fantastique, la Magie est une composante structurante, que ce soit par sa présence ou son absence. Il y a quelques années, j'avais commencé à imaginer un système de magie. Entretemps, j'ai muri et j'ai pu changer ma réflexion.
En outre, j'ai réalisé que la magie me permettra un syncrétisme. J'avais du mal avec les divinités africaines. Les Orishas et les Loas sont similaires, mais pas complètement. Plus largement, j'ai compris qu'il y a toute une portée spirituelle et mystique qui m'échappe. Je l'avais déjà compris il y a 9 ans (!) quand j'avais rencontré l'auteur des Chroniques de l'Empire N'Tu. Il parlait de la place des ancêtres dans les cultures africaines. Naïvement, j'ai fait la remarque que nous autres, antillais, n'avions pas nécessairement ce rapport. Je ne me souviens plus de sa réponse hélas.
Ainsi, dans l'univers des Terres d’Émeraude, les Elfes n'aiment pas la magie. Vraiment pas. Au début de leur civilisation, des mages avaient pris le pouvoir et faisaient régner la terreur. Ils avaient été renversés par le prophète qui prônait la Raison qui donnera la Lumière. La magie est dangereuse, mais reste une composante du monde. Afin de mieux la contrôler L’Église de la Lumière a mis en place des ordres de magie (similaire à des ordres monacaux) pour regrouper les mages. L'enseignement de la magie a été divisée en 7 couleurs pour qu'aucun mage ne puisse avoir trop de pouvoirs. Ainsi, les mages sont vite spécialisés dans un seul style.
Dans les Terres d’Émeraude, les ordres de magiciens ont résonné avec les dieux locaux, les Souvenirs, qui sont des émanations du Dieu unique. Alors qu'auparavant on disait qu'il y avait plus de 400 dieux, maintenant ils sont sept, les Sept Souvenirs. Les autres sont connus comme les Oubliés, des dieux qui ont été perdus, et les Interdits, des anciennes divinités maléfiques. Une seule de ces entités s'est maintenu à grands frais, le Dernier des Oubliés. Autrefois, gardien du seuil et dieu tricheur, il a été associé au Grand Obscur, l'Ennemi de la Lumière, et divinité du chaos et des ténèbres.
Rouge : La couleur rouge est la magie de la Terre. Elle permet de manipuler la terre, les métaux et les pierres précieuses. Elle permet de faire danser la terre, déplacer des rochers et même trouver des filons de minerais.
Les Mages rouges se regroupent dans l'Ordre Grenat, connu pour son organisation assez rigide. Ils gagnent des fonds en tant qu'artisans et bâtisseurs.
Le Maître de l'Acier est le dieu du fer et de l'ordre. C'est un dieu guerrier qui a mis en place la civilisation.
Orange : La couleur orange est celle du Feu. Elle consiste en la manipulation du feu et de la foudre. Elle permet de créer et manipuler des flammes, des éclairs et des jets de plasma.
Les Mages oranges sont affiliés à l'ordre ambre. Ils fonctionnent régulièrement de façon isolée pour autant ils embrassent souvent des carrières militaires. Certains allument les lampes et nourrissent les fourneaux des usines.
Le Seigneur de la Lumière est le dieu du soleil et de la justice. Il est celui qui sera le plus associé à la Lumière.
Jaune : La couleur jaune est celle de l'Air. Cette école apprend comment manipuler l'air et l’atmosphère. Elle permet de prendre en main le vent, des bourrasques au brises, et de jouer avec le son.
Les Mages jaunes sont associés à l'ordre topaze, un ordre assez souple. Ils tiennent rarement en place et sont souvent des artistes itinérants.
La Danseuse des Vents est la déesse de l'air et des arts. Pleine de vie, on dit que c'est la plus jeune des Couleurs.
Vert : La couleur verte est celle de la Nature et de la Vie. Cette magie permet de manipuler les plantes et les animaux. Il est possible de faire pousser des plantes et de les contrôler mais aussi de dresser les animaux et d'effectuer des métamorphoses.
Les Mages verts se retrouvent au sein de l'ordre de jade. Pour autant, s'ils servent souvent de guérisseurs dans des zones rurales et reculées, ils préfèrent de loin vivre en ermite.
Les dieux jumeaux veillent sur la nature. L'un est le Chasseur qui parcourt la nature sauvage, l'autre est le Berger qui veille sur les pâturages.
Cyan : La couleur cyan est de l'Eau. Cette magie est spécialisée dans la maîtrise de l'eau et de la glace. Elle permet de manipuler l'eau sous toutes ses formes. Les mages elfes ont une meilleure maîtrise de la glace.
Les Mages cyan font partie de l'ordre turquoise. C'est l'un des ordres les mieux intégrés et ses membres jouent des rôles d'administrateurs et de diplomates. Ils sont connus pour aimer se mettre en avant.
La Mère des Eaux est la déesse de l'amour et de la mer. On dit que ce sont ses filles qui dorment dans les cours d'eau douce.
Bleu : Certains disent que la couleur bleue est celle de la magie pure. Elle est pourtant d'abord celle de l'espace et du temps. Elle permet de manipuler la gravité, les probabilités, de créer des portails et des illusions. Si elle permet de lire l'avenir jusqu'à un certain point, certains théoriciens parlent aussi de voyages dans le temps, mais rien n'est moins sur.
Les Mages bleu font partie de l'ordre saphir. Ce sont souvent des savants qui s'intéressent aux mystères de la magie, même s'ils leur arrivent de travailler en tant qu'enchanteurs ou précepteurs.
La Gardienne du Cosmos est celle qui a élaboré les règles du monde au moment de l'ordonnancement de celui-ci. On dit qu'on peut retrouver ses plans dans le mouvement des étoiles.
Violet : La magie violette est celle de l'Esprit. Elle est celle qui permet de canaliser les énergies spirituelles de l'Immatériel et entrer en contact avec les esprits qui y résident. Elle permet également la guérison de l'esprit et de voyager dans les rêves. C'est une école qui suscite beaucoup de méfiance et d'a priori.
Les Mages violet font partie de l'ordre améthyste. C'est l'ordre le plus secret. Ses membres servent souvent de guérisseurs, mais aussi de fossoyeurs. On dit aussi qu'ils sont les plus nombreux parmi la mystérieuse Inquisition, la police des mages. Pour la plupart de la population, la distinction entre les mages violet et les terrifiants mages de sang est très floue. Si certains mages luttent pour démontrer le bienfondé de leur occupation, d'autres jouent de cette ambiguïté pour inspirer la peur.
La reine des rêves est la gardienne des esprits. On dit que c'est elle qui juge les défunts pour déterminer s'ils doivent se réincarner ou aller rejoindre le Dieu unique dans l'Au-delà.
Il y a quelques mois maintenant, j'avais écrit un article sur mon programme en cinq séances. J'en étais fier. Je pensais changer de programme au cours de l'automne, et finalement les choses ne se sont pas passées comme prévues.
Déjà, ma partenaire d'entraînement a disparu après les vacances d'été. Je n'ai pas compris ce qui s'est passé. Est-ce que j'ai eu une attitude déplacée? Est-ce qu'elle estimait qu'elle ne gagnait rien à s'entraîner avec moi? Est-ce qu'il était arrivé quelque chose tout simplement? Quelques mois plus tard, et après quelques relances, elle m'expliqua qu'elle avait une invasion d'insectes chez elle, ce qui s'était rajouté à un nouvel emploi de temps plus chargé. Ça fait bizarre. Je me suis dit que c'est le genre de chose qu'on fait savoir à un ami assez vite, surtout quand on passe presque tous les jours avec. Ça fait un peu de peine, mais je me doutais qu'elle suivrait sa route à un moment. J'ai essayé de lui transmettre le peu que je pouvais savoir pour que ça lui serve, si elle en avait envie.
Mais plus grave, j'ai eu deux blessures. La première au cours de l'automne, une tendinite au coude. Une golf elbow, sans doute liés aux mouvements en supination. Plus de curls et des entraînements de bras modifiés. J'ai suivi un protocole proposé par Major Mouvement avec des exercices dédiés. Plus tard, au début de l'hiver, une tendinite au supraépinaux. En écoutant des influenceurs américains, j'ai testé les rowing menton aux haltères. Je me suis dit que je verrai arriver si j'ai une blessure. Et non. La blessure à l'épaule était pire que celle au coude, puisqu'on utilise l'épaule dans tout! Même les jambes! Ça plus, d'autres soucis professionnels et personnels ont fait que je me suis éloignées des salles.
J'ai repris effectivement fin mars. Pour me relancer, j'ai voulu tester quelque chose de nouveau, et faire le PPL sur 6 jours. J'ai pas de vie de toute façon! Je me disais que j'essaierais pendant quelques semaines avec une progression sur le volume pour m'adapter. C'était intéressant de concevoir ce programme. Peut-être je le partagerais plus tard.
Quoiqu'il en soit dès la troisième semaine je décrochai. J'avais l'impression de passer mon temps à la salle. Et quand on a beaucoup de choses à gérer en dehors (notamment un boulot avec ses contraintes) ça part en vrille plus le stress. Je me suis posé un moment et me suis dit : Tant pis, à ce stade je ne compte pas vivre de la musculation. Même si les muscle mommies restent mon rêve. J'ai revu ma copie pour me recentrer sur ce qui est important. Revenir à la base. J'ai repris une organisation sur 4 jours.
Je voulais la prendre d'ici la rentrée. J'ai envie d'aller vers ce qui me plait vraiment, le strongman. Mais je n'ai pas encore trouvé sur Paris. Le powerlifting et l'haltérophilie sont trop spécifiques. Ce qui s'en rapproche le plus serait le crossfit. Cela demandait de dégager du temps. Passer à 4 séances par semaines permet de se concentrer sur l'essentiel.
Jaune : Avec une blessure à coude, puis à l'épaule. Cette séance a été plusieurs fois remaniée. Maintenant ça va mieux.
Développé couché : Ma tendinite à l'épaule était assez frustrante. Le fait d'amener l'épaule au dessus de ma tête me titillait un peu. Pas assez pour me faire mal, mais suffisamment pour que ça m'inquiète. Je l'ai remplacé par du développé à la machine, et je dois avouer que c'était une meilleure sensation au niveau des pectoraux. J'ai hésité à remettre du développé couché à la barre. Puis j'ai repensé au potentiel de force de cet exercice.
Développé incliné : C'est le dernier exercice où je crois que j'ai eu des douleurs à l'épaule. J'ai préféré repartir de "zéro". Ca va mieux maintenant. J'essaie de faire attention, mais je pense qu'il y a une partie psychologique.
Écartés à la poulie : Cet exercice me causait quelques douleurs au coude, et je n'arrivais pas à identifier pourquoi? Je pliais le bras et activais le biceps?
Curl barre : Si je ne pense pas que le curl à la barre m'a blessé. Comme je voulais mettre de plus en plus lourd très vite, ça n'a pas arrangé la situation. Je l'ai remplacé par le curl haltère, mais j'ai pu reprendre la barre assez vite. J'avais de la gêne, mais je me disais que c'était la guérison qui se faisait. Finalement je n'ai pas eu si tort que ça.
Curl marteau : Le seul exercice biceps que j'ai gardé pendant un moment puisque le seul qui ne me faisait pas mal.
Curl incliné : Finalement, j'ai recommencé à faire des curls inclinés. Au départ, je faisais des curls en rotation, en me disant que c'était complet. En m'asseyant je pourrais mettre plus lourd, et progressivement incliner le banc. Mais j'ai réalisé que la rotation, c'était pas si agréable. En regardant mes bras, je me suis demandé si je n'avais pas un valgus plus prononcé que je croyais.
Violet : La séance jambe "pull". Je n'ai pas la même tendance que mon ancienne partenaire. Elle, elle voulait vraiment prendre du grand droit. C'est une moindre priorité pour moi. Je pense que faire des gros exercices qui sollicitent le caisson abdominal est suffisant.
Soulevé de terre : J'ai décidé de repasser à la version normale du soulevé de terre. La principale raison est que je voulais revenir à des choses simples et basiques. La version sumo demande plus de préparation. Il n'y a pas ce "coût" d'apprentissage, même si en retour, c'est plus délicat pour le bas de mon dos. Une autre raison est que je voulais renforcer le bas de mon dos, et c'est une des meilleures solutions.
Presse à cuisse : J'ai pensé à enlever la presse à cuisse de ma séance, mais j'ai changé d'avis. Ça reste fun de charger la machine, mais ça l'est moins de la décharger... Certaines salles sont équipées d'une presse qui semble plus axée fessier. J'aimais bien l'utiliser, mais je me dis qu'il vaut mieux apprendre à utiliser la presse inclinée qui est plus courante.
Hip thrust : Je l'ai conservé plus par habitude qu'autre chose. C'est un exercice populaire et intéressant. Quoique difficile à mettre en place.
Leg curl : C'est un des seuls exercices d'isolation pour les jambes que j'ai conservé. Je ne pense pas être encore en capacité de faire des nordic curl/glute ham raise, mais c'est important de travailler un muscle dans son amplitude. Je préfère le faire assis, apparemment c'est mieux pour le dos et mieux pour la tension.
Crunch décliné : J'ai décidé d'opter pour les crunchs décliné. Le crunch à la poulie, c'est bien, mais d'une part, c'est compliqué à mettre en place et d'autre part, j'avais des difficultés à progresser.
Leg raise : Maintenant que je suis seul, je peux faire certaines choses et essayer de me mettre au leg raise. Même si je me sens toujours un peu ridicule quand j'essaye de relever mes jambes comme...
Bleu : Cette séance a aussi été impactée par mes blessures. Surtout pour les exercices de dos, moins pour les triceps.
Tractions : C'était un vrai calvaire. Les tractions étaient un des exercices qui me faisaient des douleurs, j'ai du le mettre de côté pendant quelques semaines. J'ai progressivement repris, mais je n'ai encore totalement identifié si je devrais les faire sur une barre droite de cross-training ou sur les supports qu'on peut trouver. J'ai l'impression que les premiers réveillent mes douleurs au coude. J'essaie également de les faire avec une amplitude presque complète (poitrine contre la barre) avant de recharger.
Tirage supination : Apparemment la prise supination est plus intéressante pour cibler les dorsaux. En prenant différents indices, j'arrive à mieux les ressentir. Je crois. J'essaie de ne pas trop me laisser porter par mon ego pour ne pas me refaire mal au coude. Le tirage poulie haute sert à rajouter du volume et pas nécessairement augmenter la force.
Rowing haltères : Ça doit être l'un des plus gros changements sur mes entraînements. Laisser tomber un exercice type rowing à la barre. Je me demande si ma tendinite au coude, je ne l'ai pas chopé en faisant du rowing supination avec une barre mal adaptée (et des poids trop lourds). Je faisais du rowing à la barre en T, mais l'appareil n'est pas présent dans toutes les salles. Pour palier, je le fais aux haltères, et j'ai remarqué que ce n'était pas si mal. J'avais un meilleur ressenti.
Dips : Bizarrement c'est le mouvement où je n'avais aucune douleur, alors que les dips ont cette réputation de péter les épaules. C'est devenu une valeur sure de mes entrainements. Le médecin que j'avais vu m'avait toutefois recommandé de lever les pieds sur les dips ce que j'ai fait. Pour autant, je pense recommencer à rajouter des poids prochainement.
Skullcrusher : Une autre de mes références. Au départ, je le faisais avec haltère puis ensuite je suis passé à la barre EZ (pour éviter les risques de tendinites au coude). Je mets le banc en position négative en espérant solliciter la longue portion du triceps.
Powerbomb : J'ai compris que je donnais trop d'importance aux exercices de base, et que pour les bras, il faut faire de l'isolation à un moment. J'ai vu qu'il y avait un exercice intéressant réalisé à la poulie, l'extension triceps au-dessus de la tête. Mais dans les salles où je vais, les poulies sont parfois prises, et c'est chiant à mettre en place. J'ai commencé à le faire aux haltères. Je le fais en unilatéral. Apparemment, prendre un seul haltère peut stresser l'épaule. J'ai vu que certains appelaient cet exercice, le powerbomb comme le mouvement en lutte/catch. Je trouvais ça marrant, je l'ai repris.
Rouge : Pour le moment, plus de séance dédiée pour les épaules. Déjà pour réduire le stress et aussi pour dégager du temps. Ce groupe est remis avec une séance jambe plutôt orientée quadriceps. Séance assez éprouvante maintenant.
Squat : Mes douleurs m'ont même atteint sur le squat. J'ai du trouver des techniques de contournement, comme la smith machine ou les hack squat. Tout ça a quelque peu limité ma progression, mais je me suis remis à bosser.
Soulevé de terre roumain : J'ai commencé à mettre plus sur cet exercice. Il est devenu une de mes terreurs. Pas sur le coup. Mais parce que je me tapais des courbatures pendant des jours voire une semaine. J'ai essayé toute sorte de solution : marcher plus, boire plus, me masser, faire des séries d'échauffement en plus... Rien ne marchait vraiment. J'avais encore mal aux ischios. C'est affreux quand on marche, quand on s’assoit, quand on se lève. Ça bloquait des séances et j'ai changé l'organisation de mes entrainements. J'ai l'impression que ça va mieux. Je devais m'habituer aux poids.
Squat bulgare : J'ai avalé mon pain noir. Je ne comprenais pas mes difficultés pour progresser. J'ai cherché des solutions, et j'ai compris que je réalisais mal l'exercice. On doit le sentir sur la jambe avant, comme une flexion de genou en fait (en l'écrivant je me sens pas très malin). Mais je les sentais sur ma jambes arrière. J'ai pensé à enlever les squats bulgare pour les remplacer par des leg extensions. Puis je me suis rappelé que je ne souhaite pas nécessairement faire des compétitions de culturisme, mais j'aurais voulu faire des compétitions de performance. Il me fallait de la force et de l'équilibre. J'ai commencé à réapprendre à faire du squat en unilatéral pour progresser de nouveau vers du squat bulgare.
Développé militaire : J'ai hésité sur cet exercice. Le développé militaire est un exercice intéressant qui sollicite le haut du corps (épaules, trapèzes, triceps) ainsi que le caisson abdominal. Mais je le trouvais trop exigeant. Au début, je me suis tourné vers le développé arnold debout et en unilatéral. Puis, j'ai réfléchi. Je me suis dit que ça n'allait pas dans le sens de la simplification. Autant essayé le développé militaire et voir ce que ça donne.
Élévations latérales : J'ai décidé de les faire avec des haltères. J'essaie d'y aller en mode bourrin, d'où les haltères.
Face pulls : En décalant les rowing sur la séance bleue, ça m'a permis de conserver cet exercice pour aussi faire de la rotation externe. Ce qui est bienvenu pour moi. Mine de rien, j'ai - un peu - l'impression d'avoir pris de l'arrière d'épaule.
Toujours dans ma volonté d'écrire ma propre aventure fantastique, je me suis décidé à lire des "classiques". Des œuvres reconnues et qui ont pu marqué leur époque. Cela me permettra de comprendre les codes, les réussites et certains écueils. Jeter un œil m'a montré un monde qui va au delà de ce que j'aurais pu penser. Mais la Roue du Temps fait partie de ces classiques.
Apparemment, ça a été une des premières séries à s'étendre sur plus d'une dizaine de livres. Des livres plutôt balèzes qui plus est. En recherchant, j'ai vu aussi qu'il y avait un "creux" reconnus par les fans entre le tome 8 et le tome 11, où l'action trainait et il ne se passait pas grand chose. Je me suis demandé sous quel format le lire.
J'ai alors pensé au format audio. Je pourrais écouter dans le métro, à la salle ou ailleurs. Je me suis pris un casque et j'ai pris un abonnement à Audible. Je profite du jeton inclus dans l'abonnement pour prendre mon tome.
J'aurais pu faire un tour plus exhaustif à la fin du 14ème tome, mais j'ai peur de laisser tomber en route, d'oublier certaines informations. Et j'ai lu aussi que les 3 premiers livres ont une continuité qui peut se suffire à elle-même.
Au commencement, le Créateur créa le monde ainsi que la Roue du Temps, un outil qui tisse les destins des femmes et des hommes avec le Pouvoir de l'Unique. Il emprisonna aussi le Ténébreux, son antithèse et source du mal avant de disparaître.
L'Age des Légendes est une période utopique qui se déroula 3000 ans avant le début de l'aventure. Homme et femme maniait son penchant du Pouvoir (respectivement le Saidin et le Saidar) pour réaliser des merveilles et des miracles. Mais des chercheurs percèrent la prison du Ténébreux. Celui-ci corrompit toutes les strates de la population, mais plus spécifiquement, 13 utilisateurs du Pouvoir qui devinrent ses généraux, les Rejetés.
Face à lui se dressa Lews Therin Telamon, le Dragon. Celui-ci réussit le tour de force de l'emprisonner lui et les Rejetés, mais cela ne fut pas sans conséquence. Le Père des Mensonges profita de la vulnérabilité du Dragon pour maudire le flux masculin. Désormais tous les hommes qui canalisent le Pouvoir seraient condamnés à devenir fous et/ou dépérir. Lews Therin, dans un accès de folie, tua sa propre famille. Et les hommes déchainés provoquèrent la dislocation du monde. A partir de ce moment, seules les femmes seraient autorisées à canaliser le pouvoir, les hommes capables seront traqués et neutralisés.
Le monde s'est progressivement reconstruit, notamment autour des Aes Sedai, des femmes (uniquement à présent) capable de maîtriser le Pouvoir, et qui n'hésitent pas à manipuler les uns et les autres dans leurs manigances. Le Dragon est quant à lui une figure qui inspire la terreur. Les prophéties disent qu'il est destiné à affronter le Ténébreux lors de la Bataille Finale mais aussi à détruire le monde. Il est presque aussi craint que les serviteurs du Ténébreux. Même si pour la plupart des gens, toutes ces histoires ne sont que ça, des histoires sans fondement. Mais les signes sont là.
Nous nous retrouvons alors dans le territoire de Deux Rivières, une campagne isolée de tout. Plusieurs jeunes vont voir leur destin chamboulé : Mat, le farceur du village, Perrin, l'apprenti forgeron prudent et Rand, le berger. A ce trio, je rajouterai, Nynaeve, la sage dame du village de Champ d'Emond et son élève, Egwene, qui est aussi la promise de Rand. Leur vie change lorsqu'une nuit, ils sont attaqués par des Trollocs, des monstres qui n'existaient que dans les légendes et ils seront sauvé par une Aes Sedai, Moraine et son champion, Lan. Moraine leur expliquera qu'elle (et par extension les monstres) recherche celui qui est le Dragon réincarné. Celui destiné à sauver le monde en le détruisant tout en devenant fou. J'ai essayé de faire le plus simple!
Le livre au début fait beaucoup penser au Seigneur des Anneaux. Nos héros viennent d'une campagne reculée et sont recrutés par une magicienne. Alors qu'ils sont poursuivis par les forces des ténèbres dirigées par un cavalier noir, ils traversent un cours d'eau. Le vieux mentor se sacrifie pour permettre aux héros de fuir... Il y a aussi des gentils géants proches de la nature. Ils sont tellement reclus que l'on pensent qu'ils ont disparu ou ne sont que des légendes. Ils vivent également longtemps et pensent que les humains sont trop impulsifs. Mais au bout d'un moment, le livre prend ses propres marques et cette affection/inspiration prend la forme de clins d’œil légers.
Sur le style, je dois trouver que j'ai parfois du mal avec le rythme. Parfois, l'action se tasse pendant plusieurs chapitres pour accélérer dans les trois derniers. Pour le moment, à chaque fois que les héros sont confrontés à un Rejeté, un des généraux du Ténébreux et un ennemi redoutable, je trouve que ça se passe trop vite, et je me dis bien souvent : "C'est tout?!" Il y a un vrai sentiment de précipitation pour les climax, et je l'ai vraiment senti sur le 3ème livre, où je rigolais parce que j'avais l'impression que quelqu'un disait en coulisses "Y a plus le temps! Y a plus le temps!"
En revanche, un point que j'aime bien, c'est qu'il y a une voie. Robert Jordan, avait une idée assez claire de ce qu'il voulait faire, et un personnage apparu quelque part peut avoir un rôle plus approfondi plus tard. Comme une référence à un instant peut revenir plus tard aussi. Je dis ça, mais c'est sur que c'est plus simple de voir tout ça 10 ans après la fin de la saga.
Je ne vais pas tenir rigueur à l'univers de la Roue du Temps de proposer un univers médiéval fantastique classique, en effet cette série a participé à construire et consolider ce type d'univers. Cependant, j'aime bien regarder des cartes quand je lis un livre, voir où sont passés les héros. Et à chaque fois, la géographie me fait mal. Pas à cause de l'apparence du monde, cela peut s'expliquer parce que les Aes Sedai masculins ont pété un plomb et ont tout détruit. Mais parce qu'il y a plein de royaume sur le continent principal. Plein plein de royaumes qui se chevauchent et suivent des frontières qui m'hérissent les poils.
Je ne vais pas m'étendre sur le système de magie qui s'étoffe au fur et à mesure que j'avance. Plus haut, je disais qu'il y avait une voie, mais parfois je pense qu'il étoffe au fur et à mesure qu'il écrit. J'ai remarqué que le Pouvoir est décrit à partir du deuxième livre, et l'entrée en apprentissage d'Egwene et Nynaeve. Ainsi que leur rencontre avec les Séanchaniens (qui, je pense, auraient du arriver plus tard).
Sur cette affirmation progressive, le point qui ressort le plus étant Narg, le Trolloc qui parle, dans les tous premiers chapitres. Ça ressort complètement parce que par la suite, aucun Trolloc ne parle jamais. Sauf les myrddraals.
Par ailleurs, on ne trouve pas les autres races classiques de ce genre (elfe, nains, hobbit, etc.). Il n'y a que les Ogiers décrits plus hauts qui ressortent du lot. Je me dis aussi que les Aes Sedai font pas mal penser aux Elfes, des êtres magiques qui vivent à part mais ont une place parmi les puissants, qui ont une longévité supérieure aux humains, ils ont des plans pour lutter contre les forces du Mal mais ont du mal à les communiquer/faire participer les autres. Ils peuvent inspirer la méfiance vis-à-vis des plus fiers aussi. Mais là où les Elfes, notamment dans le Seigneur des Anneaux, étaient complètement bienveillants bien que distants (et sur le déclin), les Aes Sedai veulent contraindre les autres à leurs obéir dès qu'elles rencontrent un semblant de résistance.
J'aime bien aussi le fait que même s'il y a une lutte principale, il y a aussi plusieurs factions qui ont leurs propres intérêts. Les Fils de la Lumière qui détestent les Aes Sedai, les Séanchaniens qui viennent reprendre ce qu'ils estiment être leur héritage, Mordeth qui manipule tout le monde dans sa haine de la Lumière et des Ténèbres, les puissances du continent qui sont des nations avec leurs intérêts aussi, etc. C'est un monde plutôt complexe, qui se complexifie au fur et à mesure. Même si j'ai cru comprendre que ça devient trop complexe plus tard.
Sur les personnages, ils sont souvent assez désagréables. Pas complétement parce que je ne décroche pas de mon écoute ("je n'ai rien à faire de ces personnages" étant la pire chose qui soit), mais ils ne me sont pas spécialement sympathique. Les garçons, Rand, Perrin et Mat sont souvent idiots et bornés. Je me dis que beaucoup de choses iraient mieux et plus vite, si d'une part, ils acceptaient leur sort plutôt que résister pour ensuite se voir contraints à le faire, et si d'autre part, ils parlaient plus. Déjà entre eux, mais aussi avec les autres. Je peux comprendre qu'ils soient sur la défensive vis à vis des étrangers (notamment Rand), mais ils sont amis d'enfance et Ta'veren. Les filles, Egwene, Nynaeve et par la suite Elayne, ne sont pas nécessairement mieux. Ce sont des pétasses bien ressenties. Autoritaires et arrogantes, des fois j'aurais aimé que leurs mésaventures leur apprennent plus d'humilité, mais non! Les Aes Sedai aussi sont désagréables, elles ont leur projet global et prennent tout le monde de haut en estimant que les choses doivent aller de soi.
On pourrait penser que je n'aime pas trop la Roue du Temps. L'histoire de ces premiers volumes est très prenante et, même si j'ai souvent envie de les baffer, je trépigne quant à savoir ce qui peut arriver aux héros. Durant mon écoute du 3ème livre, j'étais en stress à un moment où Mat était potentiellement en grave danger.
Aussi je suis content parce que je redécouvre la chanson de Blind Guardian, Wheel of Time. Je la comprends et l'apprécie beaucoup mieux. C'est sur que replonger dans ces univers fantastiques me fait renouer avec des passions un peu refoulées. Par contre, je ne regarderai pas la série.
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Bienvenue dans cet espace où je parle de ce que j'aime, et surtout de moi. En effet, je voulais avoir un endroit où je peux m'épancher à loisir! Pour autant, je préfère écrire un article quand je pense avoir un plus à apporter, ou si un sujet me tient très à cœur. Je n'ai pas une production régulière (j'écris quand l'inspiration vient et quand les possibilités me le permettent), mais j'encourage à passer au moins une fois par mois, pour ceux que ça intéresserait.
Je l'ai dit et répété, mais je suis fan des œuvres avec des éléments. Quand Pixar a annoncé la production de leur film Elemental, j'étais aux anges! Un film qui se passe dans un monde où des élémentaires vivent ensemble, j'étais à fond! En vrai, le scenario...
J'ai toujours été fasciné par les Cosmologies des légendes, mais aussi des univers fantastiques que je peux croiser. Yggdrasil est ainsi une référence pour moi. Comment maintenir 9 mondes en équilibre. Qu'est-ce qui se cache dans chacun d'entre eux, et...
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