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16 novembre 2017 4 16 /11 /novembre /2017 18:39

J'en avais rapidement parlé dans mon article sur Seven Deadly Sins, mais Escanor s'est très rapidement imposé comme mon personnage favori. C'est un phénomène assez étrange, il n'est pas rare que je change d'avis sur les personnages d'une oeuvre, ou que je n'accroche à aucun en particulier, comme dans One Piece, où je n'ai pas un personnage préféré, mais untel que je vais trouver intéressant pour telle ou telle chose. Mais là, j'ai tout de suite accroché au personnage d'Escanor. Et j'ai voulu lui écrire un petit article pour expliquer pourquoi j'aime ce personnage.

Il peut paraître bizarre que je souhaite écrire cet article maintenant, le manga n'est pas encore fini (j'ignore jusqu'où il ira, même si je pense avoir une idée), et toute l'histoire du personnage n'a pas encore été révélée. Cependant, les chapitres des dernières semaines ont marqué un certain tournant pour le manga, et aussi pour le personnage. Je pense que je me peux permettre de venir un point sur lui et peut-être le compléter par la suite.

Lion de l'Orgueil, Escanor n’apparaît pas dans la première partie du manga. Il n'interviendra dans la narration qu'au cours du conflit contre les 10 Commandements. J'étais très curieux de le voir. En effet, l'auteur a joué avec les attentes des lecteurs sur la nature des péchés. Et au final, il restait celui qui est perçu comme le pire, ou le meilleur pour la fin. C'est selon le choix.

Tout d'abord, il y a son pouvoir propre : Sunshine. Ce pouvoir est très particulier, autant la nuit son porteur est faible, dès que le soleil se lève, il se nourrit d'une puissance qui croit jusqu'à midi pour ensuite redescendre. Ainsi, au beau milieu de la nuit, Escanor est le plus faible de tous les chevaliers du royaumes, il est chétif, timide et peureux. Mais dès que le soleil se lève, il devient progressivement un étalon de muscle de plus en plus arrogant. Il gagne alors la puissance du soleil, il devient de plus en plus en fort et projette une énergie de plus en plus intense. Il peut même créer des soleil miniatures.

Je pense que j'en ai parlé à de nombreux moments, mais le Soleil est très important pour moi. Source de lumière et de chaleur, il permet la vie sur Terre. Et même s'il est une étoile assez banale (naine jaune) à l'échelle de la galaxie, il est au cœur du système solaire, ouvre la porte vers l'espace. Sa symbolique le pose comme élément de puissance et d'autorité (même si c'est venu plus tard). En bref, j'adore le Soleil. Et j'ai toujours une affection particulière pour les personnages qui manipulent cette énergie.

Par ailleurs, ce n'est pas la première fois que j'entend parler de quelque chose de similaire. Quelques années avant de commencer la lecture de Seven Deadly Sins, j'étais tombé sur le personnage de Gauvain dont la force augmentait avec le soleil. A midi, il était aussi fort que trois hommes mais elle régressait au fil de la journée.

Ainsi, Escanor est tellement puissant qu'il casse le scénario à chaque qu'il intervient. C'est pour ça qu'il n'a pas été introduit dans la première partie de l'oeuvre, elle aurait été pliée en une matinée! Il est sorti victorieux de chacun de ses combats, y compris contre des démons de premier ordre, qui étaient présentés comme des tueurs de héros. Mais le cas typique où il brise le scénario est lors du tournoi organisé dans le labyrinthe. Alors que je pensais que ça allait être un tournoi somme toute basique comme le genre en connait plein, Escanor en profite pour tout faire péter et faire reprendre un rythme normal à la narration. Comme ça. Au final, je pense qu'un des dilemmes de l'auteur est de trouver un moyen de l'utiliser intelligemment, et de le mettre à côté pour qu'il y ait encore de la tension.

Pour le coup, je vais me permettre de spoiler comme un goret, mais lors de son combat contre Meiodas, je me demandais qui pourrait l'emporter. L'un était présenté comme un homme tellement puissant qu'il cassait le scénario, alors que l'autre est le héros avec tous les privilèges que cela implique. Puis j'ai réfléchi à la thématique de ce combat. D'une part, on a le héros, certes, mais tel qu'il était il y a plusieurs milliers d'années, comme le champion d'un monde ancien et finalement sur le déclin, et d'autre part, on a celui qui se présente comme ce que l'Humanité a de mieux à offrir. Les Humains qui, désormais, dominent le monde et vont progressivement supplanter les anciens clans.

Cependant, au delà de ses pouvoirs, une des choses que j'apprécie le plus chez Escanor, c'est sa personnalité. C'est d'abord un personnage très perspicace qui comprend certaines subtilités qui peuvent échapper à d'autres, par exemple vis-à-vis de ses compagnons. Il sait aussi manipuler ses adversaires pour essayer de gagner un maximum de temps et pouvoir déchaîner le maximum de puissance. A ce titre, il incarne bien le type de personnage que j'apprécie qui parvient à combiner force physique et mentale. De plus, il n'a pas peur de donner de sa personne quelque soit le moment de la journée. Durant la journée, il monte directement au front quand il sait qu'il est le seul à pouvoir gérer la situation, et même la nuit alors qu'il est timide et peureux, il tire une grande fierté de sa conscience professionnelle. Enfin, durant son temps libre (et même parfois en combat), il écrit des poèmes. Pour reprendre une ancienne enseignante d'histoire, j'ai envie de dire que c'est un gentleman complet, il associe l'intellect, le physique et l'artistique.

De ce point de vue, il me fait un peu penser à Alex Louis Armstrong, l'Alchimiste au bras puissant de Full Metal Alchemist. Les deux sont des montagnes de muscles exubérantes, redoutables au combat mais ayant un bon fond tout en étant plus intelligents qu'il n'y parait. En plus, les deux sont moustachus.

Il y a également le contrecoup de Sunshine. Ce pouvoir est d'une telle puissance qu'il a du mal à le contrôler et doit prendre des mesures particulières, que ce soit pour ses vêtements, sa force ou la chaleur qu'il dégage et qui peut tout incinérer. Il est une catastrophe ambulante, et presque toutes les personnes qui le rencontrent ont peur de lui. Même les démons se posent des questions sur sa nature. Mais surtout Sunshine joue sur sa personnalité. Qui est le vrai Escanor? Le petit gars chétif de la nuit ou le grand balèze de la journée? D'autant que ce n'est pas une double personnalité à proprement parler, comme Hulk par exemple. Il reste le même tout au long de la journée, mais son comportement change radicalement. Il se souvient de tout ce qu'il fait et le regrette amèrement chaque soir. De fait, il ne sait pas quelle est la nature de son pouvoir, est-ce que c'est une bénédiction ou plutôt une malédiction?

Ensuite, quand son pouvoir s'est réveillé, il a du fuir sa famille qui menaçait de le tuer, et a vécu sur les routes pendant des années. Toujours tenu à l'écart parce que ses pouvoirs sont trop destructeurs. Jusqu'à ce qu'il rencontre Merlin.

Bien entendu, on ne peut pas parler d'Escanor sans mentionner son amour pour Merlin qui doit être ce pourquoi j'aime autant ce personnage. Cet engouement résulte du fait que Merlin est la première personne qui n'ait pas eu peur de lui depuis des années, mais aussi celle qui l'a présenté à Meliodas, et par extension aux Seven Deadly Sins, là où il a pu trouver un foyer.

Cet amour déborde partout, que ce soit dans les poèmes qu'il écrit, le fait qu'il cherche régulièrement à l'impressionner ou qu'il soit capable de la décrire comme la plus belle chose qui soit tout en se rabaissant lui-même. Tout ça, dans la même phrase! Même après plus de 10 ans, on voit qu'il est toujours épris d'elle, allant jusqu'à nommer son bar en référence à elle.

Mais ce qui fait qu'il est si extraordinaire, c'est qu'il se rapproche d'une espèce d'amour courtois (pour rester dans le thème de la chevalerie du manga). L'amour courtois désigne, de façon schématique, une relation pure et profonde mais pas toujours consommée, où l'homme (le plus souvent un jeune chevalier) fait serment de dévotion à sa dame (généralement de rang social supérieur). Ainsi, si Escanor est fou amoureux de Merlin, elle est, quant à elle, un peu plus distante même si on voit qu'elle a de l'affection pour lui. Mais il s'en fout éperdument, elle pourrait ne rien vouloir faire avec lui, elle est sa source d'espoir, un soleil au fond de son cœur qui lui permet même de se transformer durant la nuit, même si c'est pour quelques secondes. Et ça, c'est magnifique!

Comme d'autres personnages avant lui, je pense que si j'apprécie autant Escanor, c'est parce que, jusqu'à un certain point, je me reconnais en lui. Ou plus exactement, il y a des éléments chez lui que je comprends puisqu'il m'arrive de les ressentir. Cet espèce de clash entre deux natures qui s'opposent, sujet dont j'avais parlé de façon extensive ici il y a encore quelques années. Encore une fois, le fait de chercher un endroit où je me sente accepté.

Quant à ma rose, pour reprendre son expression, j'ignore si je suis capable d'avoir la dévotion d'Escanor, mais je la trouve admirable.

"PRAISE THE SUN!"

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29 octobre 2017 7 29 /10 /octobre /2017 09:10

Il y a quelques jours, j'étais allé dans une autre salle de sport que celle que j'ai l'habitude de fréquenter. On m'avait conseillé cette salle parce qu'elle était beaucoup plus grande que celles que où j'allais jusqu'alors, mais aussi parce qu'elle avait plein de machines. Effectivement, elle était beaucoup plus grande que celles où j'allais (genre un petit entrepôt), et il y a plein de machines. Mais il n'y avait que ça. J'avais l'impression que c'était vide, avec tout plein de machines et un espace poids libre, minuscule et relativement peu équipé (plein de bancs pour faire du développé couché, mais peu de barres libres). Au final, j'ai presque bâclé ma séance et en suis sorti dégoûté des machines. A tel point que j'ai décidé de repenser mon entrainement pour progressivement retirer toutes les machines et ne plus me sentir perdu comme je l'étais ce jour-là.

J'ai également eu envie de faire un petit point sur ce que j'ai réalisé depuis quelques semaines. Un peu comme le premier article où j'avais vraiment parlé de ma pratique de la muscu (j'ai du mal à dire "musculation" de façon "sérieuse"). Pour tout dire, il y a quelques semaines, j'avais écrit un article sur le nouveau type d'entrainement que je souhaitais mettre en place. Finalement, je n'ai pas encore pu le mettre à l'épreuve. Manque de temps d'abord, mais aussi parce que ces dernières semaines, j'avais les idées prises ailleurs.

Je me suis alors contenté de réaliser la séance fullbody ou "quintessence", avec dans l'idée de repasser sur un split dans quelques temps, quand tout ce sera calmé. Et pour être franc, je suis ces séances depuis le mois de juillet, et je remarque que j'ai de bons résultats.

Comme j'en avais parlé, beaucoup d'hommes ne travaillent pas les JAMBES. Au départ, je pensais que c'était des clichés, mais au fil des mois, je me rends compte à quel point c'est vrai cette vision des kékés qui font que les pecs et les bras. Perso j'ai toujours travaillé les jambes. Ça doit être le groupe que je travaille avec le plus de rigueur. Et je vois que j'ai de plutôt belles cuisses. Je suis moins sur pour les mollets par contre. Néanmoins, j'aimerais continuer à me renforcer à ce niveau.

Fentes : Pendant un temps, je restais scotché à la presse à cuisse. Tout le monde vante le squat, mais comme je suis grand, je sais que j'aurais toujours du mal avec. Cependant, j'ai eu l'occasion de le tester à différentes reprises et je dois avouer que c'est impressionnant comme sensation. J'ai envie de les ressentir de nouveau, et faire du squat à la barre un jour. Mais en attendant, je vais me contenter des fentes. Au départ, je voulais faire du squat avec haltère, mais en y réfléchissant, je me suis dit : "bah à ce rythme, pourquoi ne pas faire de fentes?" Surtout que ça me permettra de travailler un peu les fessiers.

Soulevé de terre, jambes tendues : Le soulevé de terre reste dans le programme. Comme les fentes, il est réalisé avec haltères. Cependant, ça fait un moment que je ne l'ai pas fait. En effet, depuis plusieurs semaines, je suis à cran, et j'ai préféré le mettre de côté pour pouvoir le reprendre quand j'aurais la tête plus froide pour éviter une blessure comme il y a maintenant 2 ans. Donc pour le moment, je fais du leg curl assis à la machine pour les ischio-jambiers.

Je constate que j'ai recommencé à prendre du DOS. Il est plus évasé et un peu plus gros qu'auparavant. Je suis assez satisfait de moi là aussi. Le dos est un des groupes les plus difficiles à travailler pour moi, donc voir que je progresse me fait chaud au cœur. Cependant, avec ce programme, je ne fais pas vraiment d'exercice pour les biceps. Cela est plus ou moins compensé par le fait que lorsque l'on travaille le dos, on travaille indirectement les biceps (de la même façon qu'on travaille indirectement les triceps avec les pectoraux). De plus, comme le travail en supination renforce l'intervention des biceps.

Tirage supination : Alors que depuis des mois je ne fais que des rowing en unilatéral avec haltère, j'ai repris les tirages verticaux. C'était une sensation assez bizarre, d'autant plus que j'ai toujours eu le sentiment de stagner avec le tirage poitrine, mais je sens que j'ai repris du poil de la bête. Je ressens bien mieux mes dorsaux travailler, et finalement pas tellement mes biceps (même si après je le ressens légèrement). Le tirage restera sans doute le seul exercice où je vais continuer d'utiliser une machine. En effet, je n'arrive pas à faire des tractions au poids de corps pour le moment. Même si l'exemple des dips plus bas me donne envie de tester des tractions. A voir donc.

Rowing supination : A côté du tirage vertical, il faut bien tirage horizontal pour toucher les trapèzes et le reste. J'opte alors pour du rowing en supination. A terme, je voudrais faire du rowing "Yates" en supination qui serait l'une des clés pour prendre du dos. Mais pour le moment, l'exercice étant assez technique, je préfère faire le réaliser à la machine. De plus, il faut voir comment je le conjugue avec le soulevé de terre que je réalise avant, les deux faisant travailler le groupe des lombaires.

Je dois avouer que j'ai été le plus surpris ma prise de muscle au niveau des PECTORAUX. Pendant longtemps, ce groupe restait en retrait et depuis que je réalise ce programme, j'ai fait de gros progrès. J'arrive même à bouger (un peu) mes pectoraux! Chose que j'aurais cru impossible il y a quelques années. Depuis que j'avais vu un acteur réalisé ça dans un extrait de film bollywoodien quand j'étais enfant (c'était une scène de danse, je crois), je rêvais de le faire. Maintenant ça se réalise!

Développé couché avec haltères : Je n'aime pas le développé couché à la barre. J'ai toujours eu du mal à le réaliser et je prenais tout dans les épaules. Donc pendant plusieurs mois, j'étais passé à la machine qui permettait de bien sentir les pectoraux. Entre-temps, je suis tombé sur une vidéo d'Enzo où il expliquait qu'il préférait faire ses développés aux haltères, et après avoir tester, je dois avouer que j'ai de meilleures sensations au niveau des pectoraux. 

Dips : Depuis des années, j'essayais de faire des dips. Mais à chaque fois, ça appuyais sur l'épaule et je n'arrivais pas à en faire une seule. Mais cette fois-ci, je me suis appuyé sur une machine guidée, jusqu'à ce qu'on me fasse remarquer que je pouvais faire mes dips sans assistance. Quitte à n'en faire qu'une seule mais que je progresserais. Depuis c'est que j'ai fait. Au départ, j'arrivais à peine à en réaliser 2, mais dernièrement, j'ai réussi à en faire 5. J'étais aux anges! \o/

Au départ, je ne travaillais pas trop les ÉPAULES. D'abord parce que j'avais le sentiment d'avoir un début assez solide, et que les exercices que je réalisais étaient suffisants. Mais aussi (et peut-être surtout) parce que je voulais rentrer tôt chez moi. Je me suis alors tourné vers un exercice complet qui me permettrait de toucher un maximum de groupes.

Tirage menton : Au départ, je comptais rester sur le développé militaire avec haltères, le grand classique. Puis, j'ai commencé à tester le squat, et j'ai compris qu'il fallait que je prenne du trapèze. Ce qui m'a légèrement surpris, ma prise de trapèze est la première chose que j'avais remarqué quand j'avais commencé le MMA. Ensuite, je voulais un exercice qui me permette également de toucher la partie latérale et si possible arrière des épaules tout en délaissant la partie avant (je trouve que je la bosse bien assez avec les exercices pour les pectoraux).

Cependant, on peut se demander pourquoi je n'ai pas mis d'exercice pour les abdominaux. C'est parce qu'avec les exercices en charge libre, je serais obligé de faire du gainage.

Je me rends compte aussi que je parle beaucoup d'entrainement et pas tellement des autres facettes que sont l'alimentation et le repos. Depuis plusieurs mois maintenant, je tâche de veiller sur mon alimentation pour manger plus équilibré et plus sain. Mais c'est véritablement depuis l'été que je me suis repris en main à ce niveau, en mangeant plus de fruits et de légumes ainsi qu'en veillant les quantités que je mange.

Et c'est là que tout part en cacahuète d'ici quelques semaines.

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13 octobre 2017 5 13 /10 /octobre /2017 20:08

J'ai commencé la lecture de Berserk à peu près en même temps que j'ai commencé à tenir ce journal (je n'aime décidément pas blog) à jour. Et même si c'est l'une des lectures les plus importantes pour moi (et que sa présence est partout), je ne me suis jamais arrêté pour véritablement en parler et pourquoi je l'appréciais autant.

Il y a quelques années, j'étais encore étudiant, j'avais parlé du dessin animé des années 90 lors d'une présentation libre en anglais. C'était parti assez vite en cacahuète, mais pour des raisons extérieures à ma volonté. Dans tous les cas, je voulais expliquer pourquoi je trouvais cette série géniale, mais je n'ai pas réussi. J'avais plus le sentiment qu'on voulait me faire dire que c'était violent alors que la violence ne fait que servir un objectif dans Berserk. Bon j'avoue, parfois elle est également gratuite, mais chut. Dans tous les cas, cette expérience m'a rendu par la suite quelque peu réticent pour parler de ce que j'aime (les expériences ultérieures me confirmeront ce sentiment).

Finalement, l'envie d'écrire cet article me sera vraiment venu en regardant le générique de début de la seconde saison de la nouvelle série animée. Je trouve ce générique magnifique et il résume bien mon sentiment de la série. Dommage que l'animation effective de la série laisse tant à désirer. De plus, je me rends compte que ce ne serait pas mal pour un 200ème article de s'attarder sur ce manga.

Une ombre parcourt les ténèbres. Il s'agit d'un homme imposant vêtu de noir et armé d'une énorme épée (qui ressemble plus à un morceau d'acier genre une table). Il porte la Marque du Sacrifice qui le destine à être la proie de toutes les créatures surnaturelles. Son nom est Guts et il est le Chevalier Noir, la terreur des monstres qui rôdent dans la nuit.

Il poursuit sa vendetta contre celui qu'il estimait être son meilleur ami, Griffith, qui a brisé sa vie afin de voler vers ses ambitions. Cependant, sa némésis n'est plus de cette réalité. Afin de l'atteindre, lui et ses alliés, il traque leurs séides, les Apôtres, pour leur extorquer des informations avant les exécuter.

Sa quête le met en danger, un danger physique bien plus qu'évident, mais aussi un danger pour son humanité qui est mise à rude épreuve chaque nuit. Pourtant il continue dans sa croisade, peu importe les horreurs qu'il doit affronter. Que s'est-il passer entre les deux pour que tout parte autant en couille? Est-ce que Berserk va se finir un jour?!

Ecriture : D'habitude, quand je parle d'une bande dessinée, je commence par les dessins, mais pas cette fois pour une raison qui va venir par la suite.

Berserk peut facilement être désigné comme une épopée. C'est-à-dire une oeuvre de fiction où le héros est amené à vivre des aventures et doit surmonter des épreuves de nature surhumaine. La quête de vengeance puis la quête pour trouver le remède pour Casca rentre dans cette description, et je suis sur qu'il est possible d'analyser l'oeuvre au travers du mythe du Héros au mille visages de Joseph Campbell.

Comme beaucoup d'épopées, Berserk berce dans la tragédie, à savoir la lutte d'un héros contre le destin. Mais il traite d'autres thèmes, dont à titre principal, le désespoir et ce qu'il peut nous pousser à faire, les conséquences des actes qui peuvent nous paraître insignifiants, mais aussi, comme cela a été formulé dans l'oeuvre, "est-il sage de se soumettre à quelque chose qui nous dépasse?"

A côté de cela, Berserk touche beaucoup de choses, la religion, la famille, l'amitié, la solitude, la volonté, les rêves, l'amour, le désir, la colère, la rancœur, la vengeance, la rédemption, la tristesse, la destinée, la mort. A ce titre, je trouve qu'il explore la nature humaine dans ses moindres recoins. Que ce soit les plus sombres, comme les Apôtres qui se laissent vivre dans leurs désirs, ou dans les plus nobles, comme la volonté d'aider quelqu'un sans rien attendre en retour. Les émotions y sont exprimées de façon brute et primale. Ainsi, la violence de l'oeuvre n'est l'exagération de tous les traits que l'on peut trouver chez les êtres humains.

Est-ce que Berserk est sombre? Oui. L'univers est violent. Le pays est ravagé par la guerre, la famine et la maladie. Les hommes sont lâches, cupides et libidineux. Des monstres rôdent dans les recoins sombres, et la mort peut frapper à tout instant. Les dieux sont soit absents, soit cruels. Cependant, il n'est pas sans espoir. Des opportunités existent pour ceux qui peuvent les prendre. Enfin, même si les lois de la causalité sont manipulées, il y a également une belle part de chance.

De façon plus prosaïque l'oeuvre est catégorisée dans le genre de la dark fantasy. A raison, l'ambiance y est pesante, les héros sont assaillis de menaces plus dangereuses les unes que les autres et l'univers leur en veut personnellement. Pour autant, les héros parviennent à survivre et à triompher des adversités, même si c'est souvent de justesse. Ainsi, Berserk va aussi chercher dans d'autres genre de la fantasy et peut passer des volumes entier dans ces styles. Si la période du Chevalier Noir (que je place arbitrairement du début de l'oeuvre, jusqu'à l'arc de la Tour de la Conviction) est bien de la dark fantasy "pure", les rencontres avec les God Hand versent plus dans l'horreur cosmique, à savoir un genre où les humains sont insignifiants face à des entités qui sont au mieux indifférentes ou au pire malveillantes à leur égard. L'Age d'Or, quant à lui, ressemble plus à de la low fantasy, on reste sur les tribulations de la Troupe des Faucons et la guerre de 100 ans qui ravage le royaume avec que de légères incursions dans le merveilleux (ou cauchemardesque). Actuellement, et depuis l'arc du Faucon Millénium (la réincarnation de Griffith), je trouve qu'on est dans la high fantasy, avec le nouveau groupe de Guts et surtout la magie qui apparait en force. Cependant, j'ai remarqué que beaucoup critiquent cette évolution. Ils regretteraient l'époque où tout était sombre, mais pourtant je suis convaincu que tout ce qui se passe actuellement ne fait que présager quelque chose de grave.

Personnages : Au départ, quand on rencontre Guts, on a l'impression qu'il s'agit d'une brute sanguinaire perdu dans sa croisade. Puis il pleure. Et au fur et à mesure que l'on apprend à le connaître, on découvre un personnage plus complexe. Sous son apparence de salaud qui ne soucie de personne d'autre que sa vengeance se cache un homme brisé, prompt à l'introspection et plein de tristesse. Son masque de sadisme et de cynisme était le moyen qu'il a pour se protéger de ce qu'il vit, mais aussi pour tenir les autres à l'écart. De plus, s'il est le quasi-monstre surhumain que l'on présente dans le manga, c'est parce qu'il en a chié toute sa vie et ce, dès sa naissance! D'ailleurs, je trouve toujours dommage quand je vois des gens se comparer à des personnages de fictions qui sont impressionnants (j'ai Hulk et Batman en tête) sans comprendre tout ce que cela implique d'être dans la peau de ces figures. L'incapacité de former des liens forts avec les autres et le sentiment de porter le monde sur les épaules sont les premières choses qui me viennent à l'esprit.

Quand j'ai regardé le dessin animé des années 90, jusqu'à un certain point, je me suis reconnu dans Guts, un homme dévoré par ses passions et incapable de trouver sa place. Il m'a vendu une image romantisée des mercenaires que je continue à avoir encore. Et surtout, il a été le premier à me montrer que l'on pouvait se vêtir de noir, mais être le porteur de valeurs plus "héroïques" que son environnement ne le laisserait supposer.

Griffith est l'opposé de Guts. L'un est un grand bourrin solitaire qui a passé son existence à écumer les champs de bataille et à s'accrocher à la vie tant bien que mal, l'autre est un beau jeune homme dont l'aura attire les foules qui est animé par un rêve grandiose et est destiné à prendre les rênes de ce monde. On pourrait continuer des heures comme ça. Autant Guts est le protagoniste, Griffith est le deutéragoniste ainsi que l'antagoniste principal. L'Age d'Or raconte son ascension et sa chute, et les chapitres les plus récents de Falconia racontent comment il parvient à son objectif premier, avoir son propre royaume. Ainsi, Berserk est presque autant son histoire que celle de Guts et leurs destins sont liés. Par le sang, j'ai envie de rajouter.

J'estime ainsi que dans un autre contexte, Griffith aurait pu être le héros, un charisme et un talents extraordinaires, un rêve grandiose et une destinée déjà pavée. Et surtout, par rapport à Guts qui évolue et change d'objectifs au fil de l'oeuvre, Griffith reste le même. Animé par ses mêmes objectifs. Et même s'il se drape dans les habits d'un sauveur vêtu de blanc, les lecteurs savent qu'elle est sa véritable nature. Et, il a été décidé qu'il serait dans une relation qui mêle amour et haine avec le véritable héros, un marginal vêtu de noir.

Au départ, je me suis demandé, ce que Griffith a pu m'apporter puis, au cours de ma relecture, je suis tombé sur la scène du bal où Griffith explique à la princesse Charlotte l'importance des rêves. Cette scène, cruciale pour ce qui va suivre, m'a inspiré à toujours me tenir à mes rêves et mes ambitions. 

Casca est dans une position assez particulière. Elle est moins développée que Guts ou Griffith (tout en ayant son propre arc de personnage), mais elle est centrale au manga. Dans un premier temps parce qu'elle complète le triangle amoureux, mais plus tard car elle devient la béquille de Guts qui lui permet de conserver son humanité ainsi que le cœur de son nouveau groupe.

Casca m'a beaucoup marqué et a participé à la construction d'une forme d'idéal féminin. Quand je regardais le dessin animé des années 90, je m'imaginais que j'aurais pu avoir une relation comme celle qui lie Guts et Casca. Même maintenant, voir les deux amoureux réveillent des sentiments mixtes entre l'envie d'une relation aussi belle et la tristesse par rapport à mes propres relations. Cependant, je me demande si je pourrais être aussi protecteur que peut l'être Guts, au moins dans la mesure du réaliste. Mais pour cela, je me dois d'être plus fort.

Quand j'y prenais le temps de réfléchir, j'ai réalisé que l'intérêt de la première Troupe du Faucon est de montrer qu'est-ce qui a été perdu et la racine de l'inimitié entre Guts et Griffith. Ils sont un sacrifice pour comprendre ce qu'il se passe dans le présent de la narration. Chacun d'entre eux est appréciable, à sa façon, mais quand on creuse, ils ne sont pas nécessairement plus développé que ça. On sait vaguement d'où chacun des lieutenants vient, mais on ignore pour la plupart quels sont leurs objectifs et rêves au delà d'accompagner Griffith. Je trouve d'ailleurs assez paradoxale que la période que l'on appelle l'Age d'Or dans Berserk, soit celle qui se déroule au sein d'une bande de mercenaires durant une guerre centenaire entre deux royaumes. Enfin, en dépit d'être des combattants exceptionnels, ils se retrouveront complètement hors de propos lorsque les menaces surnaturelles vont se manifester.

La seconde Troupe du Faucon est clairement un outil pour permettre à Griffith d'avancer. En effet, à une armée régulière, elle est composée d'Apôtres loyaux et ses commandants sont tous des Apôtres très puissants. Mais ce qui est intéressant, c'est que ces commandants ne sont pas comme les autres Apôtres, ils obéissent à des règles et à un certain code d'honneur. Ils ne se livrent pas aux atrocités des autres et même les tiennent en laisse. Leur apparence d'Apôtres est bien moins monstrueuse que celle des autres, et on ne les a pas vu durant l'Eclipse. Tout cela les rend sympathique, et je suis très curieux de savoir ce qui les a poussé à devenir des Apôtres et à rejeter leur humanité.

Désormais, Guts est entouré de nouveaux compagnons. Une des premières choses à signaler, est que ceux-ci se sont rassemblés autour de lui, et Casca, et non pas comme la Troupe du Faucon qui existait déjà avant que Guts ne les rejoigne. Ils tranchent davantage avec la Troupe du Faucon dans la mesure où ils apparaissent à un moment où le surnaturel est désormais naturel et surtout parce qu'ils ont des personnalité plus marquées. Là où les premiers étaient des soldats, ils s'agit là d'un groupe hétéroclite. Ils ont une histoire plus étoffée, avec les bagages et problèmes qui vont avec. De plus, chacun a des rêves qui sont propres et accompagnent Guts parce qu'il peut leur permettre de de réaliser leurs propres rêves. Enfin, ils permettent à Guts de tenir à l'écart ses propres démons qui menacent de l'engloutir, et ce en dépit des combats beaucoup plus éprouvants qu'il doit désormais mener.

Pendant un temps, je pensais que les Godhand ne se contentaient que d'obéir à leur nature. A savoir qu'ils n'étaient que les instruments de la causalité. Puis, au cours de ma relecture, j'ai compris que c'était une belle bande d'enflures qui se drapaient dans tout leur mysticisme et métaphysique pour habiller leur cruauté. Pour autant, en dépit de leur puissance, eux même reconnaissent qu'ils ont leurs limites, et je pense que c'est parce qu'ils sont issus de la volonté humaine, du dieu impie né de l'Homme. Ainsi, en tant que créatures imparfaites, puisque issues des hommes, je pense également qu'ils peuvent être vaincus. Mais comment, ça je l'ignore.

J'ai pas trop envie de m'étendre sur le Skull Knight. Il est cool mais est trop mystérieux et me fait l'effet d'un deus ex machina ambulant.

Dessins : La qualité graphique de Berserk ne fait aucun doute. Les dessins fourmillent de détails tant dans les décors, que sur les costumes des personnages. Apparemment, c'est ce gout du détail qui fait qu'il y a de telles lenteurs dans la parution des chapitres. Miura prend tellement de temps et est si perfectionniste qu'il voudrait tout faire tout seul jusqu'à ce que tout soit parfait. Ainsi, je trouve que les détails qui sont présents dans les dessins n'ont rien à envier aux détails que l'on peut trouver dans l'écriture de Georges R.R. Martin. 

De plus, le dessin, comme l'écriture, est particulièrement brut. Les émotions sont décrites avec minutie et les pensées sont bien illustrées. Les coups de folie de Guts soulignent à quel point son humanité est mise en jeu et comment il s'abandonne dans ses combats. A ce titre, la violence n'est jamais édulcorée, il n'est pas rare de voir des entrailles, des cerveaux et des yeux voler dans tous les sens. Il en est de même pour la nudité ou la sexualité où seul le strict minimum est censuré. Les scènes de viol sont présentées de façon brutales et expéditives (en dehors de quelques unes), et les scènes d'amour sont dessinées avec soin, montrant les sentiments de ceux qui sont impliqués.

Ainsi, le dessin de Berserk accompagne l'écriture. Il peut être effrayant, montrer les Apôtres comme des créatures inhumaines, ou accentuant la laideur de certains vils personnages. Tout comme il peut être magnifique comme certains paysages qui laisse bouche bée, ou des certains personnages qui sont très beaux, comme la beauté surnaturelle de Griffith ou celle plus négligée de Casca.

Berserk m'aura également permis de connaître certains artiste pour leurs travail. Il m'aura fait davantage m'intéresser à H.G. Giger qui a travaillé sur Alien. Mais il m'a fait découvrir Gustave Doré, M.C. Escher, Jérôme Bosch et John Bauer. Il m'a donné envie de voir certains films comme la Chair et le Sang. Et maintenant, je comprends beaucoup mieux la patte graphique de la série Dark Souls. Je ne peux plus m'empêcher de me dire "tiens mais c'est comme dans Dark Souls/Berserk."

Cependant, l'évolution est assez particulière. Depuis que le manga est publié, depuis 1989, le dessin de Kentaro Miura a beaucoup évolué. Au départ, je trouve qu'il avait un côté pulp plus appuyé que dans d'autres œuvres contemporaines (le dessin me fait à du Conan). Puis clairement, il s'améliore, les personnages prennent de la masse et deviennent plus carrés, jusqu'à atteindre un certain summum à mon sens. Désormais, je trouve qu'il en fait un peu trop dans les détails et qu'on touche de très près, la vallée dérangeante et pas que pour Griffith. Mais ce n'est que mon avis.

Voilà pourquoi j'aime autant Berserk. D'abord parce que derrière sa violence, il pousse les limites de la nature humaine et tente de la questionner. Ensuite, parce que, un peu comme Imaro après lui, j'arrive à m'identifier à son protagoniste et que même maintenant celui continue à m'inspirer. Enfin parce qu'il est superbement bien dessiné.

En tapant ces lignes, je me rends compte aussi de mon évolution. Quand j'ai commencé à lire Berserk, je ne voyais que le monstrueux. A l'époque, je ne percevais que le pire dans la nature humaine et je m'étais approprié la réplique de Slan durant l'Eclipse. Maintenant et avec quelques années, je vois aussi le merveilleux, et je me rends compte que même si le monde est affreux, il est également rempli de choses magnifiques qui méritent d'être découvertes. Ouais c'était l'instant fleur bleue.

Néanmoins, il serait temps que ça se finisse. Le manga a commencé en 1989, et entre-temps Bleach et Naruto ont commencé et se sont finis! Mais dans le même temps, je trouve que la narration va beaucoup plus vite depuis qu'ils ont quitté le bateau.

Je me demande si un jour je saurai de quoi cette vidéo cause. A l'époque, je pensais que c'était le générique de la nouvelle série Berserk. Puis finalement, non. Mais j'aime beaucoup ces quelques accords qui me remplissent d'une profonde nostalgie.

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24 septembre 2017 7 24 /09 /septembre /2017 18:38

J'ai de nouveau changé ma méthode d'entrainement. La vie a fait que je n'ai pas réussi à tenir les objectifs que je m'étais fixé. Alors que je flottais dans une espèce de marasme en me demandant que faire. J'ai vu qu'Enzo avait sorti un nouveau cycle d'entrainement en bisets. Ce protocole, qui s'étalait sur quatre séances, correspondait à la façon dont mon agenda va vraisemblablement s'organiser sur les prochains mois. J'ai également pensé à la vidéo de Jean-Onche pour les débutants qui constitue une de mes bases pour mes réflexions. Et je me suis dit "pourquoi ne pas testouiller?"

Si je laisse de côté le biset (je recherche également une forme de simplicité dans mes entraînements) cette série d'entrainement constitue la base sur laquelle j'ai pensé ce programme avec des exercices qui m'intéressent. De plus, ce format me permet également de titiller le PPL, un programme d'entraînement que je voulais tester également.

J'aime bien donné des petits noms à mes séances, ça me permet de me les approprier un peu plus. Etant donné qu'elles sont quatre, j'ai décidé de les nommer à partir de quatre artistes de la Renaissance italienne des quatre éléments classiques, la Terre, l'Eau, l'Air et le Feu. Ce qui m'emmerde un peu, c'est que la façon dont je les ai organisé m'empêche de les mettre dans un ordre particulier que ce soit l'ordre classique ou même celui développé dans l'univers d'Avatar, à savoir la Terre, le Feu, l'Air et l'Eau. Tant pis.

La séance Séisme est celle qui est consacrée principalement aux jambes. L'association des jambes à la Terre est évidente, mais elle m'est parue claire quand la posture du cavalier en kung fu/wushu et par extension à la Maîtrise de la Terre dans la franchise Avatar (même si de ce que je comprend, l'inspiration est issue d'un autre style). Je rajoute en fin de séance mon premier exercice d'abdominaux.

Cuisses :

  • Presse à cuisse, 4 x (8 - 12) ;
  • Fentes, 3 x (8 - 12) ;
  • Soulevé de terre jambes tendues, 4 x (8 - 12) ;

Mollets :

  • Chameau, 4 x (15 - 20) ;
  • Mollets assis, 4 x (15 - 20) ;

Abdominaux :

  • Crunch à la poulie, 4 x (15 - 20).

La séance Cascade est celle qui est dédiée par au dos et aux biceps. J'ai associé le dos à l'eau parce que je pensais aux nageurs qui ont des dos vraiment impressionnants. De plus, beaucoup de mouvements de natation impliquent de se déplacer en tirant l'eau vers l'arrière pour avancer.

Dos :

  • Tirage poitrine en pronation, 4 x (8 - 12) ;
  • Rowing yates, 3 x (8 - 12)
  • Rowing unilatéral avec haltère, 4 x (8 - 12) ;

Biceps :

  • Curl incliné avec haltères, 4 x (8 - 12) ;
  • Curl à la barre en prise large, 3 x (8 - 12) ;
  • Curl marteau avec haltères 4 x (8 - 12).

La séance Éruption est la séance dédiée aux pectoraux et aux triceps. Il était particulièrement difficile d'arriver à quelque chose avec cette séance. Je me doutais que ça serait le feu, mais je ne savais pas comment l'aborder. Ce n'était pas une flamme qui danse, mais quelque chose qui explose. Une éruption qui crache de la lave ou du plasma (pour les éruptions solaires) et la pousse vers les hauteurs!

Pectoraux :

  • Développé couché avec haltères, 4 x (8 - 12) ;
  • Développé incliné avec haltères, 4 x (8 - 12) ;
  • Écarté à la machine, 4 x (8 - 12) ;

Triceps :

  • Dips, 3 x max ;
  • Barre au front, 3 x (8 - 12) ;
  • Extension des triceps à la corde, 4 x (8 - 12).

La séance Tempête est la séance épaules/trapèzes. Les épaules constituent un petit groupe musculaire situé dans la partie supérieure du corps. De plus, beaucoup d'exercices font penser à des battements d'aile, d'où le lien avec l'air. J'en profite aussi pour réaliser le dernier exercice pour les abdominaux.

Épaules :

  • Développé militaire avec haltères, 4 x (8 - 12) ;
  • Elévations latérales, 4 x (10 - 15) ;
  • Oiseaux avec haltères, 4 x (8 - 12);

Trapèzes :

  • Shrugs avec haltères, 4 x (8 - 12) ;

Abdominaux :

  • Relevé de bassin, 4 x (12 - 20).

Afin de garder un peu de souplesse, je me suis également inspiré de Nassim pour préparer une séance en fullbody. On pourrait l'appeler la séance de la Quintessence. Cette séance ne s'appuie que sur des exercices de base. Pour tout dire, j'ai testé cette séance pendant quelques semaines et je dois avouer que j'ai eu de plutôt bons résultats.

  • Presse à cuisse, 4 x (8 - 12) ;
  • Soulevé de terre jambes tendues, 4 x (8 - 12) ;
  • Tirage en supination, 4 x (8 - 12) ;
  • Rowing supination, 3 x (8 - 12) ;
  • Développé coucher, 4 x (8 - 12) ;
  • Dips, 3 x max ;
  • Tirage menton, 4 x (8 - 12).
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15 septembre 2017 5 15 /09 /septembre /2017 20:34

J'ai toujours voulu concevoir ma propre cosmologie, à savoir le modèle qui étudie la structure de l'univers. Peut-être que si j'avais poursuivi des études de physique, je me serais dirigé vers cette branche. Quoiqu'il en soit, je prend beaucoup de temps à contempler les modèles qui existent dans les univers imaginaires que j'apprécie.

Ce que je souhaite faire, c'est parvenir à combiner les éléments de mythologies et de folklores de différentes origines avec des légendes urbaines. C'est en partie pour cela que j'apprécie la franchise Megami Tensei, que j'ai envie de me plonger dans Supernatural (même si je sais pas si j'ai envie de me taper plus de 10 saisons) et qu'il faudra que je lise la Divine Comédie (qui mélange des éléments de paganisme, de christianisme ainsi que de la vie de Dante).

L'un des modèles qui me fascine le plus est celui de l'Arbre-Monde, dont l'un des plus célèbres est bien entendu Yggdrasil de la mythologie scandinave. L'Arbre-Monde est intéressant parce qu'il permet de créer un lien entre tous les mondes. Le feuillage touchant le ciel renvoie au divin, le tronc s'étendant sur le monde terrestre et ses racines creusant jusqu'au monde souterrain. Mais, j'avais le sentiment qu'il manquait quelque chose, ou qu'il manquait une certaine souplesse à ce modèle.

Finalement, c'est en regardant la vidéo de Occulture sur le Sirènes que j'ai eu une révélation. Il y explique rapidement que les Sirènes peuvent se rendre dans les cieux, sur terre, dans les mers et dans le monde souterrain. Cela a fait écho chez moi au partage du monde qui s'est opéré à la suite de la Titanomachie : Zeus devint le souverain des cieux et roi des dieux, Poséidon le maître des océans et Hadès régnerait sur les défunts, la terre resterait, enfin, neutre. J'ai presque envie de dire, connaissant les divinités grecques, à la merci de tous les dieux.

Le ciel est la région où s'étendent les branches de l'arbre. Le ciel est souvent décrit comme la demeure des dieux. Peut-être parce que certains croyaient voir dans les évènements célestes (météores, foudre, les étoiles, mais aussi le vol des oiseaux) des signes du divin.

Le Paradis est un royaume de chant et de lumière. Chaque Ange ou créatures vivant dans les nuages a sa place dans cette harmonie. Certains parcourent les mondes et joue les messagers, d'autres assurent la protection et un dernier groupe chante les louanges à la gloire du Créateur. 

L'Empyrée est un royaume d'idées et de nombres. Pour beaucoup, il s'agit d'un mécanisme géant qui obéit à des lois mises en place aux débuts des temps. Cependant, ceux qui peuvent comprendre ces lois peuvent les manipuler à leur avantage. Ce que font les nombreux explorateurs et pirates qui naviguent parmi l'éther.

Le Tronc désigne la partie où s'épanouissent les hommes, le monde mortel ou matériel selon les visions.

Le Midland est le monde peuplé par les humains. Puisqu'il se trouve au cœur des mondes, il est sous l'influence de tous les autres. Ses terres abritent différentes nations qui s'allient et se font la guerre.

Megiddo est un royaume habité par des monstres, des géants et des dragons. C'est un monde brutal ou règne la violence. La civilisation n'a pas sa place en ces lieux. Pour autant, des peuples ont réussi à bâtir des empires puissants qui ont contrôlé des régions entières. Mais tous se sont effondrés aussi vite qu'ils se sont construits.

Je ne vais pas me permettre de digression particulière sur la mer, juste qu'elle a toujours exercé une fascination sur les hommes. Pleine de merveilles, mais gorgée de périls, elle conserve ses mystères au fond de son plancher.

La Féerie est le lieu où prennent vie les rêves des mortels. Il est peuplé par des créatures oniriques et, féeriques. Les habitants de ce monde vivent en simulant les histoires contées par les mortels, berçant le lieu dans un romantisme généralisé. Cependant, le Beau Peuple reste capricieux. 

L'Abysse est ce qui reste du Chaos originel. C'est un lieu oublié du temps où vivent des créatures qui étaient déjà anciennes avant que les premiers dieux ne prennent naissance. Certains méprisent le monde matériel qui est pour eux une aberration et n'attendent que le jour où Ceux qui dorment se réveilleront pour tout ramener au Chaos primordial.

Les racines creusent dans le sol jusque 6 pieds sous terre. Je me demande pourquoi on a progressivement associé le souterrain avec le monde des morts. Est-ce parce que l'on enterre les morts? Peut-être parce que les grottes, ça fait peur? Peu importe.

L'Hadès est le séjour des morts. Tout ceux qui sont liés au monde matériel et qui y meurent se rendent dans l'Hadès. Il s'agit d'un lieu lugubre qui baigne dans une pénombre perpétuelle. Les ombres y errent progressivement jusqu'à s'éteindre. Les psychopompes assurent l'ordre dans ce royaume triste.

L'Enfer est le royaume de flammes où résident les démons. C'est un lieu de tortures et de machinations, où les guerres et les intrigues vont souvent de pairs.

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