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18 décembre 2016 7 18 /12 /décembre /2016 20:40

Il serait temps que j'arrête de me prononcer sur l'avenir de Pokémon : deux fois je tente quelques suppositions, deux fois on me donne tort quelques jours plus tard! En revanche, entre-temps, j'ai découvert les sources de deux chansons du dessin animé que je trouvais cool quand j'étais gamin. La première étant celle qui a été joué contre le Magmar d'Auguste. Même si c'est vrai que maintenant je reconnais le thème du Maître de Kanto (à savoir Blue, ce spoil). La seconde étant celle d'un trailer anglophone du premier film Pokémon, Mewtwo contre-attaque, à savoir le dance mix.

Mais, au delà de toutes ces questions, j'étais particulièrement intéressé par la sortie de Pokémon Soleil et Lune. Déjà, et de façon "objectif" parce que cette génération fête les 20 ans de la franchise (d'ailleurs, je trouve le logo pour les 20 ans mignon tout plein). Ensuite, parce que l'action se déroule dans un nouvel archipel tropical volcanique et enfin à cause du thème de cette génération, le Soleil et la Lune.

Originaire de Kanto, votre famille vient de s'installer à Alola. Sur le chemin, vous avez reçu un message du Professeur Euphorbe qui vous invitait à le retrouver à votre arrivée.

Celui-ci est un jeune professeur qui nourrit de grandes ambitions pour sa région, mais pour le moment, il doit retrouver son assistante, Lillie. Celle-ci est à la recherche d'un Pokémon qui répond au surnom de Doudou qui a encore quitté son putain de sac. Vous rencontrez alors les deux dans une scène qui rappelle beaucoup le kidnapping d'Avril dans The Wind Waker. A la suite de quoi, vous recevez la bénédiction du Gardien de l'île, Tokorico et obtenez votre premier Pokémon (enfin).

Ainsi, parer, vous pouvez désormais partir à l'aventure et effectuer votre Tour des Îles, un voyage initiatique qui vous entraînera d'île en île et d'épreuve en grande épreuve pour devenir Lauréat. Au cours de votre périple, vous rencontrer des amis soit-disant inoubliables, mais aussi des ennemis redoutables. Dingue!

Scénario : Par rapport à la version Y, il y a un véritable effort qui a été fait dans la narration et la mise en scène de celle-ci, et on le voit dès les premiers instants. Néanmoins, la manière dont celle-ci a été pensée donne lieu à des problèmes de rythme, ne serait-ce qu'au début. Il m'a bien fallu une bonne demi-heure avant d'avoir mon starter et pouvoir partir, puis les cinématiques s'enchaînaient, ce qui m'a fait m'exclamer à quelques reprises : "Mais bon sang, mais laissez moi jouer!"

De plus le jeu est plus dirigiste que les anciennes versions. Attention, Pokémon a toujours été un peu dirigiste (par exemple, quand il fallait avoir Coupe ou Surf pour progresser), mais là c'est vraiment visible. De nombreux passages sont bloqués sans véritable raison que faire avancer le scénario, et le Mostma-dex accentue cet effet avec sa carte et ses conseils digne d'une Navi de Ocarina of Time (et je suis méchant avec Navi). Au final, on prend plus vraiment le temps d'explorer le jeu et de découvrir ce qu'il peut offrir, on va d'un point A à un point B.

Le jeu gravite sans doute autour Lilie, et sa relation avec Doudou. C'est plus ou moins sa rencontre qui pousse le héros sur le chemin de l'aventure et le scénario suit sa progression d'une jeune fille apeuré et n'aimant pas les combats Pokémon à une jeune femme qui affirme sa propre identité. Cerise sur le gateau, lorsque l'on finit le jeu une première fois, on a droit à un générique qui met Lilie très en avant, mais par la suite, on a plus rien. Cela donne le sentiment que l'on n'est pas vraiment le héros de l'histoire, mais plus le garde du corps de Lilie. J'ai appris à apprécier les deux rivaux, Gladio et Tili. C'était plus rapide avec Gladio, j'avais le sentiment de renouer avec les rivaux des deux premières générations avec un jeune pseudo-délinquant caustique et arrogant, d'abord intéressé par la force mais qui va se apprendre à redescendre sur terre. Tili s'était plus dur. Avec son sourire béat et sa gourmandise, il m'agaçait sérieusement. Puis j'ai vu qu'il y avait plus que ça derrière cette façade et j'ai commencé à le supporter.

Avec les épreuves, on a voulu jouer avec la progression par arène. Pour autant, je trouve qu'au final, celles-ci sont assez similaire aux arènes, sauf que plutôt que d'affronter le Champion comme boss, c'est le Pokémon dominant. Si j'avoue apprécier le design de Barbara et Alyxia (ainsi que Kahili tant qu'on y est) force est d'admettre que le jeu s'efforce de nous faire apprécier les Capitaines et les Doyens, et de nous donner l'impression que ce sont autre chose que des passages sur lesquels on roule pour passer au passage suivant. Un peu comme dans Pokémon version Blanche. Mais ça tombe à un peu plat. Parce que très souvent, nos relations avec ces personnages ne se limitent qu'à leur épreuve. On ne les recroise pas nécessairement dans la trame narrative par exemple en allant affronter les Teams régionales.

D'ailleurs, concernant les Teams régionales, j'ai plutôt bien accroché à la Team Skull tant en terme de design qu'en terme d'écriture. Ils ont un côté kaira loser assez attachant. Néanmoins, j'étais plus distant par rapport à la Fondation Aether. Notamment parce qu'elle était téléphonée à 100 km. Tout ce blanc est généralement mauvais signe dans une oeuvre japonaise. A ce titre, en terme de nuisance et d'organisation alliée, j'ai préféré la Team Snatch et le Groupe Ombre de Colosseum, où le twist de l'identité du chef m'a sincèrement surpris.

Si l'on excepte les légendaires mascottes, les Pokémon légendaires jouent un rôle assez secondaire. Tokorico, qui joue un rôle au début et à la fin, est le seul Gardien présent dans la trame narrative principale. Quant aux Ultra-Chimères, l'idée de base, des créatures différentes des Pokémon, était intéressante, mais mal exploitée. Elles ne jouent qu'un rôle d'arrière-plan dans la trame narrative principale, qui, pourtant leur est en partie consacrée. Même lorsque l'on va dans leur dimension.

Avec la montée en puissance de la narration, je me posais des questions sur "l'éthique" de capturer des Pokémon légendaires pour finalement les stocker dans des PC pour ne plus jamais les utiliser. Un point qui est souligné par le grand méchant de l'aventure.

Ambiance : J'aime Alola en elle-même, les îles sont très diversiées et ont chacune leur identité. De plus, de ce que j'ai compris, les îles sont très inspirés des véritables îles d'Hawaii, donc c'est assez surprenant que cette diversité puisse exister (montagnes enneigées, déserts, canyons, jungles, etc.). Néanmoins, deux remarques, la conception des routes accentue le sentiment de linéarité, elles sont étroites et assez sinueuses bien souvent, et combinée avec le fait qu'on manque de liberté dans l'exploration des îles, on a le sentiment que les îles sont beaucoup plus petites qu'elles ne le sont en réalité.

De façon générale, et par rapport à Y et Alpha Saphir, je n'ai pas eu de coup de foudre. Sans nécessairement dire que la musique était pas intéressante, j'ai nettement moins accroché. Néanmoins, j'ai eu quelques coups de coeur, dans les musiques non-spoilantes, il y a le thème de la région d'Alola (peut-être ma favorite), le combat contre Gladio, contre la Team Skull et contre les Pokémon Dominants. En spoiler, le combat contre Elsa-Mina, les Ultra-Chimères et le Conseil des 4.

Jouabilité : Dans l'ensemble, j'apprécie l'ensemble des nouveaux Pokémon (pour le coup, je reconnais que je suis bon client), à part le Persian d'Alola qui me fait plus penser à une copie de Garfield. Je trouve assez intéressante l'idée des formes régionales, afin de permettre de repenser des anciens Pokémon, dont certains (Feunard et Ossatueur par exemple) n'ont rien à voir avec les formes d'origines. Néanmoins, je regrette qu'il y a si peu de nouveau Pokémon, même pour des formes. Et même si j'apprécie les design des Pokémon, j'en ai pas trouvé beaucoup de très utile et j'ai du composer mon équipe au fil du jeu et avec mon expérience.

D'ailleurs, j'ai des problèmes avec la difficulté du jeu. Je me suis pris des PLS magistrales face à des random dresseurs ou même certains Pokémon sauvages, alors que dans le même temps, j'ai survolé certains des combats présentés comme étant les difficiles du jeu (contre Elsa-Mina et le Maître de la Ligue pour ne pas les citer). Par moment, je me demandais si je méritais vraiment mon titre auto-proclamé de "vétéran de Pokémon".

Quand on a annoncé les capacités Z, j'ai eu peur que les méga-évolutions soient réduit au rang de gimmick. Finalement ce ne sera pas le cas, même s'il n'y a pas de nouvelle méga-évolution. L'idée des capacités Z est fun, des espèces d'attaques dignes des capacités haut level d'un Final Fantasy. Mais j'étais beaucoup plus sceptique dans l'éxecution. Etant donné qu'on ne peut n'utiliser qu'une par combat, j'étais naturellement récalcitrant à l'utiliser sauf à en être sur, et il m'a fallu beaucoup de temps pour commencer à les utiliser (il faut trouver la bonne capacité à donner au bon Pokémon) et finalement, je m'en sortais plutôt bien avec mes capacités classiques. 

Je n'ai expérimenté la Bataille royale, mise en avant durant la promotion, qu'une seule fois au cours de mon expérience. Après c'est peut-être une fonctionnalité qui prend tout son sens en multi-joueurs, mais je ne l'ai pas vu au cours de mon expérience. Ca m'a fait penser aux combats trio et rotatifs introduits à la Vème Gen mais pas repris, ainsi qu'aux combats aériens de la Vième qui n'ont même pas dépassé X/Y. Ca donne plus le sentiment de gimmicks pour surfer sur le succès relatif des combats duo introduits en III Gen.

Quelle ne fut pas ma surprise (et surtout ma déception) quand j'ai vu que les Poké-montures avaient pris la place des CS. J'avais appris à aimer mes CS (vol, force et surf en particulier) et finalement, ce sont des Pokémon que l'on nous confie (et qu'on ne peut même pas utiliser) qui font office de mule. L'idée tient particulièrement dans une facilitation du jeu, mais si elle s'avère pratique (je n'ai pas trouvé de Pokémon type Vol intéressant par exemple), on se retrouve avec une solution qui nous donné sur un plateau d'argent.

J'ai pas trouvé le Festival Plazza très intéressant (notamment par rapport à la Galerie de Blanche 2, je crois). Mais ça doit être parce que je n'ai pas fait la connection internet de la 3DS. Le Poké-loisir est un moyen sympathique d'occuper ses Pokémon et d'obtenir des fèves.

Durée de vie : Un peu comme les autres versions, le jeu offre des opportunités quand on a fini l'aventure principale. Déjà, on peut se tourner davantage vers le multijoueur avec l'Entraînement Ultime qui permet d'avoir des IV max. Pour quelqu'un comme moi qui évitait la stratégie car demandant trop de micro-gestion, ça peut être sympa.

De plus, il y a la question de la capture de tous les Pokémons de la génération qui peut prendre un bon moment. Même si d'après ce que j'ai compris, les quelques 802 créatures (!!!) ne sont pas disponibles dans la version et il est nécessaire de passer par d'autres moyens. 

La narration propose également d'autres surprise. D'abord, la quête des Ultra-Chimères (même si ça dure une heure de jeu et c'est assez superficiel par rapport à ce que l'on nous promet) mais surtout, le défi que je n'ai pas encore tenté, l'Arbre des Combat, et ses boss, les deux légendes.

Une idée que j'adore, c'est le fait que l'on puisse affronter des challengers une fois que l'on est devenu Maître de la Ligue. Le pool de dresseur est assez large (une dizaine), et si on peut s'attendre à certains, d'autres sont plus surprenant. C'est vraiment une idée très rafraîchissante.

Au final, Pokémon version Soleil est un jeu qui comporte beaucoup de bonnes idées, et parvient à corriger le tir de la version Y en proposant pas mal d'originalités et non une version anniversaire "bâteau" (à ce rythme, valait mieux refaire un remake de Rouge et Bleu).

Mais pour autant, ces bonnes idées ne sont pas suffisamment exploitées (les Ultra-Chimères, la Bataille Royale, les formes régionales, etc.). De plus, le jeu souffre d'une linéarité presque étouffante.

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29 octobre 2016 6 29 /10 /octobre /2016 16:41

Cette réflexion ne vient pas avec les présidentielles qui se rapprochent à grand pas. C'est juste que cette idée me traversait l'esprit depuis longtemps maintenant.

Le postulat de départ est que je trouve qu'il y a beaucoup de membres dans le gouvernement. Pas ce gouvernement en particulier, mais de façon générale. Entre les ministres et les secrétaires d'Etat, on a une inflation de porte-feuilles. Si l'on peut comprendre certains, d'autres ont l'air d'être plus accessoires, soulignant une thématique qui anime le Président de la République et la majorité gouvernementale ou - et de façon plus cynique - pour donner un poste aux copains.

Au final, l'une des questions que l'on peut se poser (et que l'on s'est posé concernant le premier gouvernement sous François Hollande) est "qui c'est?" En dehors de certains qui sont affecté à des ministères où il y aura des politiques majeures à mettre en place ou, encore, des personnalités très fortes, on oublie facilement les ministres. 

Ainsi, l'idée est d'opérer une lolfisation du gouvernement. En effet, la LOLF a réorganisé les crédits selon des politiques publiques, les missions, qui peuvent regrouper plusieurs ministères. En faisait des recherches, j'ai découvert que dans la seconde moitié des années 2000, les secrétariats généraux se sont répandus dans les ministères. Ceux-ci ont des missions transverses de soutien et d'appui aux missions des différentes directions centrales ou générales, notamment en matière de ressources humaines ou financières. Ils vont être amenés à servir de base.

Mon objectif est alors de composer un gouvernement resserré sur un ensemble de politiques fortes. Mon souhait en réfléchissant sur cette thématique était de n'avoir que des ministères régaliens, mais le rôle de l'Etat en France empêche désormais de n'avoir que du pur régalien. Avoir peu de ministres permettrait de leur donner à chacun un poids certain dans le travail gouvernemental. De plus, ils permettrait de donner de la représentativités aux différents courants qui animent une majorité et sont des récompenses pour les copains.

Premier Ministre : Comme toujours le Premier Ministre coordonne l'action du gouvernement. Les services du Premier Ministre sont d'abord transversaux, ils touchent ainsi à l'ensemble des activités des autres ministères. Ce sont eux qui assurent le pilotage et l'arbitrage des politiques interministérielles.

Le Premier Ministre dispose de l'administration pour mettre en oeuvre la politique du gouvernement. Ainsi, il rassemble les porte-feuilles de la fonction publique et de ce que l'on appelle la modernisation de l'action de l'Etat. C'est lui qui organise les réflexions sur les carrières des fonctionnaires ainsi que celles sur la réforme de l'Etat.

De l'ensemble du gouvernement, les services du PM sont également les plus politiques (c'est dire), et ils sont ceux chargés des relations avec le Parlement. Ainsi, ses services centralisent les projets de loi pour les transmettre à la Chambre concernée. Le Secrétariat Général du Gouvernement prépare avec le Secrétaire Général de l'Elysée l'ordre du jour du Conseil des Ministres.

De façon générale, et pour faire écho à ce que j'ai expliqué plus haut, le Premier Ministre aurait une compétence par défaut, si l'on ne sait pas qui doit mettre en oeuvre cette politique publique, c'est pour le Premier Ministre.

Ministère de l'Intérieur : Avec la Présidence qui est d'abord politique et les services du Premier Ministre qui sont plus dans la coordination, l'arbitrage et le pilotage interministériel, le Ministère de l'Intérieur est à mes yeux la traduction concrète de l'Etat. C'est pour cette raison que c'est un immense honneur pour moi de travailler dans ce Ministère.

Tout d'abord, le Ministère assure la représentation et permanence de l'Etat sur l'ensemble du territoire nationale. Cette représentation est assurée par les préfets dans leur circonscription. Dans cette mission de représentation de l'Etat, il veille au respect des libertés locales et des compétences des collectivités territoriales dans le cadre de la décentralisation. Dans un souci de simplicité, je lui adjoins également l'Outre-mer. Après tout, ça reste la continuité du territoire.

Il élabore ensuite les règles assurant les libertés publiques des citoyens dont en particulier l'expression du suffrage universel.

Enfin, il garantit l'intégrité des institutions, et la sécurité des personnes et des biens. Il assure la protection des populations des risques et fléaux de toutes nature et contre les conséquences d'un conflit éventuel.

Le Ministère des Affaires étrangères : Dans sa Séparation des pouvoirs, Locke considérait la capacité de conclure des traités, de faire la guerre, de mener des relations internationales en somme, était un pouvoir constitutif de l'Etat suffisamment puissant pour devoir être distinct du pouvoir exécutif, il s'agissait du pouvoir fédératif. Je ne pense pas en avoir jamais vu un exemple. Dans tous les cas, la pratique à conduit à considérer la conduite de relation internationales comme une caractéristique régalienne qui ne peut être réaliser qu'au plus haut sommet de l'Etat (par exemple, dans les fédérations, c'est l'Etats fédéral qui assure cette politique). En France, la conduite de la diplomatie fait partie du "domaine réservé", un domaine qui tient de la prédominance du Président de la République. Mais il faut bien quelqu'un pour tout mettre en place, c'est là qu'intervient le Ministère des Affaires Etrangères. Celui-ci, est en théorie, l'initiateur de la politique extérieure de la France et, dans tous les cas, propose ses orientations.

Le Ministère est alors d'abord chargé de la conduite des rapports avec les Etats étrangers. A ce titre, il informe le Président de la République et le reste du Gouvernement de la situation politique, sociale, économique et culturelle des autres Etats grâce aux rapports transmis par la représentation française à l'étranger (ambassades et consulats).

Au travers de ce réseau de représentation, il assure la coordination des relations internationales, et représente l'Etat au cours des de négociation. Chaque ambassadeur est le représentant du Président de la République et de l'Etat dans le pays où il se trouve.

Cette représentation s'étend aussi dans les rapports avec l'Union Européenne, où ce sont les services du MAE qui assure la représentation "classique" (c'est-à-dire, en dehors de questions particulières) de la France au sein du Conseil.

Enfin, le MAE doit s'assurer de la protection des intérêts français à l'étranger et doit portant assistance aux français à l'étranger. Il assure également les règles veillant à la vie des français vivant à l'étranger (élections, état civil, etc.). Il anime également le réseau de la Francophonie.

HEXAGONE BALARD BADOW!!!Ministère de la Défense : De la manière dont je comprends les choses, le Président de la République, "chef des armées", est celui qui détermine les missions et les objectifs, et c'est au Gouvernement qui "dispose de la force armée" qui est sensé organiser et mettre en oeuvre ces objectifs. D'abord le Premier Ministre qui dirige les forces armées, et ensuite le ministre de la Défense.

Le Ministère se charge de la préparation et la mise en oeuvre de la politique de Défense. Il assure la gestion de l'infrastructure et de la mobilisation des forces armées. Par conséquent, il a l'autorité sur les armées et veille à l'entretien de leurs moyens. Il a sous ses ordre l'Etat-Major des armées.

Le Ministère assure la prospection de Défense, le renseignement extérieur et militaire, l'anticipation des crises.

Il soutient la recherche et le développement dans le domaine de la défense et de l'armement et participe à la préparation et la mise en oeuvre de la politique d'exportation des équipements de Défense (en gros, c'est lui qui vend les armes).

Enfin, il assure la prise en charge des politiques sociales dans le secteur de la Défense (anciens combattants, veufs et orphelins).

Réfléchir sur les Ministères des Affaires étrangères et de la Défense me fait pas mal penser à l'Antaam des Qunari dans l'univers Dragon Age, L'Antaam désigne d'abord l'armée des Qunari, mais aussi leur représentation diplomatique, ceci n'aidant pas à des relations paisibles.

Le Ministère de la Justice, ou la Chancellerie : L'existence d'un ministère de la Justice peut soulever des questions dans la mesure où le pouvoir juridictionnel est réputé être indépendant du pouvoir exécutif. Néanmoins, si les magistrats du siège ont des assurances d'indépendance, une bonne partie de leur rôle est de dire le droit. Mais il faut bien quelqu'un pour tout simplement organiser et prendre en charge tout le reste.

Ainsi, le ministère assure d'abord la gestion des moyens de la justice, à savoir les personnels (la gestion des carrière, ça en fait du papier), l'immobilier et les équipements.

Il assure la préparation des textes à valeur normative dans les domaines du droit civil, commercial et pénal.

Il assure également la gestion des établissements pénitentiaire ainsi que la protection des populations qui lui sont confiés par des décisions de justice (les mineurs et les majeurs incapables).

Ministère de l'Economie et des Finances : Durant l'Ancien Régime, cette "charge" s'appelait la Surintendance. Le général de Gaulle aurait dit "l'intendance suivra." Cependant, dans la pratique, Bercy s'est imposé comme un interlocuteur de premier ordre.

La tâche première de ce Ministère est d'assurer la gestion des finances publiques et il est chargé de calculer l'assiette et d'assurer le recouvrement  des impôts. Toujours dans le domaines des finances publiques, il est chargé d'élaborer le budget, selon les conditions prévu par la Loi organique pour les lois de finances de 2001.

Il est responsable de la préparation et la mise en oeuvre des politiques du gouvernement dans l'économie. Ces politiques prennent plusieurs formes, cela peut être en matière industrielle ou commerciale. Il accompagne l'artisanat ainsi que le développement du numérique. Il veille à la protection des consommateurs. Il suit le tourisme,

Ministère de l'Aménagement du territoire et des Ressources naturelles : En faisant des recherches, j'ai appris que le Ministère de l'Agriculture est l'un des plus anciens. Sans doute car l'agriculture a toujours été une question majeure, et que moi, enfant du tertiaire ne m'en rend pas nécessairement compte.

Ce ministère a pour charge de préparer et mettre en oeuvre les politiques relatives au développement durable et à l'environnement. A ce titre, il est consulté sur toutes les négociations d'accords internationaux qui touchent à ses questions et celles relatives à l'alimentation. Il apporte son soutien à l'innovation aux technologies vertes et renouvelables et il accompagne la transition énergétique. Il est le coordonnateur et le pilote des réseaux d'énergie et de transports dont il contrôle la fiabilité des infrastructure. Il veille à la qualité et à la biodiversité de la mer.

Il assure également la qualité de l'alimentation et le respect de la politique agricole commune. Il gère la formation agricole et l'emploi en milieu rural, ainsi que le régime social des agriculteurs et assimilé. Il a charge la gestion et la préservation des espaces naturels ainsi que le développement et l'aménagement des territoires ruraux. Enfin, il assure la qualité et la disponibilité de l'eau.

Ministère de l'Education et de la Culture : On commence à quitte le régalien "pur". Néanmoins, la politique de l'éducation est d'une telle importance en France qu'il est difficile de ne pas l'associer à l'Etat. De plus, il y a une tradition de mécénat de la part des dirigeants que l'on peut par exemple remonter à Richelieu et la création de l'Académie française.

Il prépare et met en oeuvre la politique d'éducation. Il a la responsabilité de l'organisation et de l'administration du système éducatif classique allant de la maternelle aux études supérieure. Si les collectivités territoriales assurent une partie de la gestion du patrimoine de l'éducation nationale, c'est sous le contrôle du recteur d'académie. Il met également en place les bourses et les moyens de logement des élèves, étudiants et apprentis.

Il prépare et organise l'enseignement maternelle, élémentaire, secondaire et supérieur. A ce titre, il élabore et met en application les programmes enseignés, il organise les filières ainsi que les orientations. Il définit et délivre les diplômes.

Il contrôle et évalue les établissements scolaires publics et privés. Il signe des contrats avec les établissements publics et paye leur personnel enseignants. Il organise également la recherche publique et passe des contrats avec des laboratoires privés.

Il assure la gestion du patrimoine culturel et veille à l'accès à la culture. Il soutient et régule la création artistique. Il anime le réseau des média ainsi que l'industrie culturelle, sous les recommandations du CSA.

Je reconnais que je suis un peu moins sur pour ce ministère là. En effet, j'ai peur que le pôle éducation nationale et recherche ne phagocyte le pôle culture qui tout aussi important à mes yeux.

Ministère des Affaires sociales : J'ai longuement hésité quant à ce ministère là. En effet, une bonne partie de tout ce que l'on peut appeler "social" est entre les mains du privé, d'abord de par la mixité/parité de nombre de ses institutions et aussi le caractère privé des différentes caisses locales. Cependant, dans le même temps, ce que l'on appelle l'Etat providence, s'est en partie construit sur la redistribution opérée à partir des prélèvements obligatoires, et il y a tout l'aspect gestion de la santé (notamment au travers des hôpitaux), et des politiques sanitaires (avec les ARS) qui est définie et mis en place par l'Etat. De plus, la salubrité est une des composante de la police administrative.

Il est chargé des rapports avec les partenaires sociaux. A ce titre, il arbitre les différentes négociations qui animent le monde social, et il est celui qui donne l'agrément. Il porte également les projets qui posent les cadres de la négociation dans le monde du travail.

Il est chargé de la définition et de la mise en oeuvre des politiques de cohésion sociale et protection sociale. Il assure également l'action sociale. A ce titre, il contrôle les organismes de sécurité sociale.

Il définit et met en oeuvre les politiques de santé et par le biais de ses établissements déconcentrés, les ARS, il anime les réseaux de santé. Il contrôle enfin les établissements hospitaliers publics et privés.

Il prend en charge la politique de la ville, négocie et conclut les contrats de ville. Il lutte contre l'exclusion et la précarité, et soutient le développement de logement durables.

Il met également en oeuvre les politiques familiales et de lutte contre les discriminations. Il met en place les politiques en faveurs de la jeunesse et des sports.

Vraisemblablement, il doit être le Ministère qui fait le plus appel à des partenaires privés comme les entreprises, les syndicats et les associations.

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25 septembre 2016 7 25 /09 /septembre /2016 21:16
Quatre était la mort, dans une galaxie lointaine

Je l'ai déjà signalé mais j'ai souvent tendance à considérer les personnages de Star Wars comme des archétypes, des icônes ou des rôles qui sont portés par différents personnages au cours de l'Histoire.

Un de mes archétypes de groupe favori est celui basé sur les Quatre Cavaliers de l'Apocalypse. Je reconnais que c'est un peu cliché, mais il fait toujours son effet.

Dans le cadre de cet article, je vais utiliser cette dynamique de groupe pour tenter d'étudier l'Empire Galactique mis en place par Sheev. Une des choses que j'apprécie dans l'Empire de Star Wars est que sous l'autorité absolue de l'Empereur, Sheev, se trouve une mosaïque d'organisations plus ou moins indépendante les unes des autres et se tirant parfois dans les pattes. Tout en étant manipulées par Sheev.

Un autre idée sous-jacente est celle des Shitenno, dont la traduction la plus proche serait les Quatre Rois Célestes mais que la plupart connaissent plus sous le nom de Conseil des Quatre. Ce nom désignait durant le japon féodal, les quatre meilleurs samurai sous le commandement d'un seul seigneur. Bien entendu, ils n'ont jamais formé un groupe formel, et ont d'abord eu des rapports distants et professionnels, s'ils en ont eu. Mais je trouve que chacun d'entre eux met en avant un aspect bien particulier de l'Empire.

Quatre était la mort, dans une galaxie lointaine

Le Grand Amiral Thrawn : C'est la canonisation de Thrawn dans la série Star Wars Rebels qui m'a donné l'impulsion pour écrire cet article.

Il joue le rôle du Cavalier de la Conquête. D'abord parce qu'il est vêtu de blanc (ouais c'est con), ensuite parce qu'il était dépeint comme celui qui a conquis des territoires dans la Régions Inconnues pour le compte de l'Empire. Enfin à cause de son ambiguité morale. C'est l'un des plus hauts gradés de l'Empire, pourtant connu pour son racisme systémique, et contrairement à bon nombre de ses pairs, il n'est pas dans la grandiloquence ou la violence gratuite. Il tente d'abord de comprendre ses ennemis et construit des plans ingénieux autour ces connaissances. Il ne punit pas les échecs et récompense les stratégies peu orthodoxes. De plus, il était dirigé par un idéal d'ordre, estimant que l'Empire était ce qu'il y avait de mieux pour la Galaxie.

Dans l'organisation de l'Empire, Thrawn représente l'Armée de façon générale. Comme évoqué plus haut, il est l'un des plus hauts gradés de l'Empire, et donc à la tête d'une flotte de vaisseaux immenses et de milliers de soldats. Il n'a jamais eu de ressources extraordinaires et a du montrer ses capacité de stratèges et de tacticiens en utilisant de façon différente des moyens classiques.

Quatre était la mort, dans une galaxie lointaine

Boba Fett : Boba incarne le Cavalier Rouge. Oui, son armure est verte, mais c'est un chasseur de primes ainsi qu'un mercenaire. De plus, cette armure est le symbole qui affirme sa culture mandalorienne. Les Mandaloriens qui était un peuple de guerriers ayant mis à mal la République et qui pouvaient vaincre des Jedis par eux même. De fait, contrairement aux autres qui se trouvent ici, la guerre est un outil pour un objectif, pour Boba, le combat est une partie intégrante de sa culture et de sa personne (il ne faut pas oublier qu'il est également issu du programme des clones pour la République).

Si Boba est au fond de lui un guerrier, est celui qui le plus distant vis-à-vis de l'Empire et ses objectifs (il n'est là que pour l'argent et peut-être la gloire), il incarne le mieux le monde criminel. C'est un chasseur de primes, habitué à fréquenter des lieux trouble, et il a longtemps travaillé pour Jabba le Hutt. Sheev ne pouvait vraisemblablement pas contrôler tout avec son Empire. Pas directement en tout cas. Il s'est alors appliquer à manipuler les différentes forces illégales pour les dresser les unes contre les autres. Pour assurer l'ordre rien de tel qu'un désordre. De plus, le monde criminel est un réseau de ressources diverses qu'il est important de contrôler.

Quatre était la mort, dans une galaxie lointaine

Le Grand Moff Tarkin : Le Grand Moff Tarkin occupe le poste de Cavalier noir. De façon schématique, il est celui qui gère les affaires depuis son bureau et veille à ce qu'elles se déroulent bien. De plus, il a une excellente mémoire doublée d'un esprit vif, il peut alors facilement reconnaître quelqu'un même si cela fait des années qu'il ne la pas vu. Son pragmatisme froid fait qu'il favorise la peur comme moyen de pression. Ce sont ses capacités de stratège et son utilitarisme qui le mèneront à superviser la construction de l'Etoile de la Mort, et a être le Grand Moff de la Bordure Extérieure.

Dans le grand jeu des choses, Tarkin représente le monde politique. Son titre est similaire à celui d'un gouverneur, et dans les faits il était le gouverneur d'un pan entier de la galaxie (et pas le plus facile à gérer). Il incarne aussi l'industrie parce qu'il se trouvait à la tête de la construction de l'Etoile de la Mort, une arme qui faisait la taille d'une lune et qui était capable de faire sauter des planètes. Il faut reconnaître que c'est une merveille, tant d'un point de vue purement technologique que de la réalisation. D'un certain point de vue, il me fait beaucoup penser à l'Agent Impérial de The Old Republic.

Quatre était la mort, dans une galaxie lointaine

Dark Vador : Dark Vador aurait pu être associé aux autres Cavaliers, c'est un conquérant comme le Cavalier blanc, un guerrier armée d'une épée flamboyante comme le Cavalier rouge, et un cyborg engoncé dans une armure de jais le rapprochant du Cavalier noir. Pour autant, je préfère faire du Seigneur Vador mon Cavalier de la Mort car il est le plus important dans la diégèse de Star Wars (il est censé être l'Elu, pour ce que ça veut dire) mais aussi dans la trame narrative (la franchise tourne autour de lui et sa famille). Cela fait ainsi écho au fait que le Cavalier de la Mort soit le seul nommé.

Dark Vador incarne, presque paradoxalement, l'aspect spirituel de l'Empire. Tout ce qui touche de près ou de loin à l'utilisation de la Force. Que ce soit pour les expériences que Sheev mène très certainement en cachette ou la traque des Jedi, menée plus directement par Vador. Il y a même une organisation consacrée à cet exercice l'Inquisition. De ce que j'ai compris, ils n'avaient pas d’entraînements formels dans la tradition Sith, à savoir plus que l'alchimie, la sorcellerie et tout un tas de truc pas vraiment sympa. Même si la propagande impériale a cherché à discréditer les Jedi ainsi que leurs pratiques, Sheev a continué à utiliser la Force comme une arme dangereuse.

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14 juillet 2016 4 14 /07 /juillet /2016 07:31

Si je ne saurais sans doute jamais quelle est la source des musiques des trailers de personnages du jeu vidéo Teenage Mutant Ninja Turtles : Out of the Shadows, le film sorti en 2014 aura eu une suite.

Voilà. C'est tout ce que je voulais dire sur le nouveau film des Tortues Ninja. Au départ, je ne voulais pas écrire d'article juste pour une référence un peu fade. Mais en y réfléchissant un peu, je me suis dit qu'il fallait rendre justice au nouveau film.

Ninja Turles 2 : Out of the Shadows

L'action se passe quelques mois après les événements du premier film. Shredder est en prison, mais les Tortues n'ont pas souhaité rendre leur existence publique. Elles continuent de protéger New York depuis les ombres.

Cependant, les activités des Foot montrent que quelque chose est en préparation. Alors qu'il est en cours de transfert, Shredder en profite pour se faire évader. Dans la confusion, une technologie expérimentale est utilisée et il est amené face à une créature étrange du nom de Krang. Celui-ci lui explique qu'il a besoin d'aide pour retrouver les pièces de sa forteresse, le technodrome et qu'avec il pourra conquérir la Terre, et éliminer les tortues.

Ninja Turles 2 : Out of the Shadows

Personnages : L'un des principaux reproches que j'avais à faire au premier, c'est que les Tortues n'étaient de vraies personnages. Elles étaient des effets numériques doublés d'éléments comiques et narratifs. D'ailleurs, elles n'avaient que deux scènes où elles étaient seules. Ici, ce sont de vraies personnages, elles ont une existence indépendante de celle des humains, et ont leurs propres aspirations. On retrouve un thème qui est assez récurrent dans les séries généralement plus sombres de la franchise, à savoir que les humains n'accepteront peut-être jamais les Tortues que celles-ci sont des monstres condamnés à vivre dans les égouts. Et quand l'opportunité de devenir humain, normaux, se présentent, il y aura conflit entre eux.

De plus, les designs des Tortues ont été revu, c'est assez subtiles, mais c'est présent. Elles ont un design plus sobre et plus épuré tout en conservant une caractéristique distinctive. Raphael reste la plus grosse alors que Donatello devient la plus mince. Enfin, comme je l'ai vu en VF, je ne peux pas vraiment critiquer, mais j'étais assez content d'apprendre que l'acteur qui joue Léonardo assure également sa voix, et non plus le mec de Jackass (même si je le connais pas du tout).

Corollaire de ce que je viens d'énoncer, les humains sont beaucoup moins présents, et c'est pour le mieux. Megan Fox a une scène où elle montre son parfait ventre plat (même si je préfère Alessandra Ambrosio). D'ailleurs, je me demandais comment les gens du commun pouvaient concurrencer des individus qui passent leur temps à prendre soin de leur corps. J'étais inquiet quand on a annoncé que Stephen Amell incarnerait Casey Jones, et finalement, il reste à sa place comme "le nouveau", même si je l'ai trouvé un peu gentillet.

Concernant les méchants, j'étais assez indifférent quand on a annoncé que Bebop et Rocksteady seraient dans le film, et finalement ils ont été une excellent surprise. Complétement crétins et pourtant affreusement redoutables, ils sont vraiment fun à regarder.

Shredder était bof bof. Il était là, à avoir l'air méchant, mais je n'y croyais pas beaucoup, et son costume ressemblait plus à un pyjama qu'à une tenue de guerre. Je préférais nettement son exo-squelette/armure du premier film qui combinait technologie moderne et tradition tout en restant effrayante. D'ailleurs, les Foot ne sont plus une organisation para-militaire, mais bien un clan de ninja. Krang était sympa.

Production : Conséquence de tout ce que je viens d'énoncer, on a bien souvent le sentiment d'être devant un film d'animation en CGI. Je pense par exemple aux scènes qui se déroulent en Amérique du Sud, où le fond vert est surexploité. Cependant, j'ai envie de dire que c'est pas plus mal. C'est justement l'illustration du fait que les personnages extraordinaires prennent plus de place. Cependant, on peut regretter que le choix des effets numériques et de la motion capture au dépens, comme dans le tout premier film, des marionnettes et autres effets "mécaniques", comme le choix qu'a fait Star Wars VII, mais je pense que c'est moins couteux ne serait-ce qu'en terme de temps.

En dehors de ça, la réalisation est à mi chemin entre le spectaculaire et le dessin animé. D'une part on a des scènes assez impressionnantes en terme d'action et de spectacle (mais je n'ai souvenir de tant d'explosion), mais dans les autres, on a vraiment le sentiment d'être devant le dessin animé des années 80 ou même celui de 2012 (regardez le!!!) ou, à tout le moins devant une comédie.

Ecriture : Le principal moteur du film est l'arrivée du Technodrome dans notre dimension, et la nécessité de rassembler différents équipements pour y parvenir. Ainsi, on est clairement face à une quête de McGuffins pour empêcher le déclenchement de la Machine de la Mort. Et en tapant ces lignes, je me demande si je l'ai remarqué parce que le film tirait sur des ficelles grosses comme une maison.

Ninja Turles 2 : Out of the Shadows

Ninja Turtles II est meilleur que le premier (en même temps, c'est pas dur). D'ailleurs, j'avais le sentiment que c'était presque un soft reboot, dans la mesure où presque tous (voire tous) les méchants ont été recasté, et que les références au premier film sont finalement peu présentes.

De plus, le film ne se prend vraiment plus la tête et assume clairement ses origines et embrasse ce qu'il est à 100%. Le design des Tortues, Bebop et Rocksteady, le générique de fin qui est une reprise du générique de début de la première série animée. On est clairement dans la référence à celle-ci. Ce qu'au final, la majorité attendait puisque presque la première série a plus ou moins codifié ce que devraient être les Tortues Ninja dans l'inconscient collectif ou la "culture populaire." C'est le sentiment que j'avais eu dès le départ (et que l'on peut étendre aux films Transformers, et prochain les Maîtres de l'Univers et Power Rangers) on essaye de séduire les adultes qui ont grandi avec ces séries et par la même occasion leurs enfants s'ils en ont (en plus des enfants des autres parents).

Après, je dirais pas que Ninja Turtles II est un bon film mais il reste sympa.

"Dem turtles man, dem turtles."

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12 juillet 2016 2 12 /07 /juillet /2016 17:47

Je me rends compte que, depuis mon arrivée dans l'Hexagone, j'ai réalisé presque tous les souhaits que j'avais exposé sur ce journal (en dehors de jouer à des JdR papiers, faute de temps). J'ai même fait ce qui pendant longtemps n'étaient que des rêves.

Maintenant que je travaille, il est temps de se fixer de nouveaux objectifs. Ceux-ci ont principalement pour but de rester vif et ambitieux. Parmi ces nouveaux objectifs, se trouvent des destinations où j'aimerais aller.

Quand j'étais plus jeune, je rêvais d'aller en Australie. Mais en grandissant, le pays m'est apparu de plus en plus brutal et surtout j'ai la nette impression que c'est également devenu un putain de meme. Donc, même si j'ai envie d'y aller, il est désormais nettement moins sur l'échelle des priorités.

Destinations à découvrir

Les Etats-Unis m'attirent depuis maintenant très longtemps maintenant. Il y a quelque chose que je trouve fascinant dans ce pays. Déjà rien que d'un point de vue géographique, il est tout en "longueur", et s'étend d'un océan à un autre. Il permet de couvrir presque l'ensemble des climats de types tempérés de façon claire. On a un type de climat assez déterminé de part et d'autre du Mississippi. Autre particularité est que le relief et l'hydrologie est très facile à lire, les rocheuses et, là encore, le Mississippi constituent de bonnes frontières. Au final, je trouve que les Etats-Unis est un excellent exemple de géographie. C'est génial!

Ensuite l'histoire du pays qui, sans doute parce qu'elle est récente, a une documentation assez facile d'accès, et marqué d'un certain pragmatisme. Je pense que les Etats-Unis d'Amérique représentent le mieux l'humanité, dans ce qu'elle peut avoir de merveilleux, comme de révoltant.

Assez bizarrement, New York ne m'attire pas outre mesure, ni ce que l'on appelle la rust belt. Sans doute parce qu'il y fait froid. Le point le plus nord est que j'aimerais connaître étant Washington DC (ou Philadelphie). Je ressent plus l'appel du sud et de l'ouest.

Destinations à découvrir

Le Brésil est un pays que j'ai découvert il y a quelques années maintenant. Au départ, il ne m'intéressait pas outre mesure, notamment à cause de son côté carte postale et/ou favela que je trouvais ultra-répétitif et cliché.

Puis, j'ai commencé à m'intéresser à la colonisation des Amériques, et très rapidement, je me suis tourné vers le Brésil. Ce pays est un sous-continent qui domine l'Amérique du Sud, il était alors difficile de passer à côté. qui me fait rêver. Et je me suis rendu compte qu'il y a une histoire et une culture globalement similaire à celle des Antilles, même s'il a ses propres particularités. Finalement, j'en suis venu à le voir comme une représentation à une échelle beaucoup plus grande de la colonisation de la Guadeloupe. Tant et si bien que je perçois les brésilien comme les cousins português. Ce sentiment sera également conforté par ma "pratique sportive" qui est marqué par une prédominance brésilienne. Et enfin, j'ai développé une affection particulière pour la bossa nova, qui me rappelle beaucoup plus la Guadeloupe que des musiques locales bizarrement.

Bref, c'est devenu un pays que j'aurais aimé découvrir sur place. Même si je sais pas vraiment où j'aurais aimé allé. Salvador de Bahia est en gros la base, mais et après? Le cliché de Copacabana?

Destinations à découvrir

L'Asie reste un horizon lointain. Sans tomber dans l'orientalisme, il y a pas mal de choses que j'aurais aimé voir là bas. Je pense à la Cité Interdite chinoise par exemple.

Cependant, il faut bien commencer par quelque part. Il s'agirait alors ici de Hong Kong. Pourquoi Hong Kong? Quand j'étais beaucoup plus jeune, j'avais vu le film d'animation de la série Sakura chasseuse de cartes (avec sa fin en mousse) qui se déroulait à Hong Kong parce que la ville y était considérée comme la porte entre l'orient et l'occident faisant le lien avec Clow Reed qui avait réussi à combiner les magies d'Occident et d'Orient.

Taper ces lignes me fait penser à Nietzsche qui associait l'occident à l’Apollon classique et l'orient au Dionysos baroque. Si sur ce point là, je ne peux pas m'empêcher de penser que le bonhomme débloquait un peu (par exemple, quand on s'intéresse un peu au confucianisme), je me remémore que la volonté de combiner deux choses qui ne vont pas a priori ensemble est quelque chose de plutôt ancien chez moi.

Tout ça pour dire, que j'aurais aimé commencé mon exploration de l'Asie par Hong Kong.

Destinations à découvrir

Il y a énormément d'endroits que je souhaiterais voir et visiter en Europe. Mais un se dégage clairement du lot, il s'agit de la Grèce. Mais ce n'est pas parce que ce serait le berceau de la civilisation occidentale, mais parce que depuis plusieurs années j'ai en tête des habitations d'un blanc saisissant. Des habitations qui se trouveraient sur un relief rocailleux en bord de mer et écrasés d'un soleil éblouissant. J'ignore d'où ça vient. D'un rêve peut-être. Dans tous les cas, cette "vision" a de fortes chances de se trouver en Grèce.

De plus, j'aurais aimé visiter certaines îles de la mer Egée. Déjà Délos. Quand j'étais petit gamin (en short), j'étais un fan hardcore de la mythologie grecque (je me suis un peu calmé maintenant), et Apollon était mon dieu favori. Je pense que ça peut donner un indice à mon sujet. Apollon qui serait né, sur Délos. Mais surtout, je souhaiterais voir Santorin. L'île aurait eu à une époque de l'Antiquité, une culture très avancée, puis aurait connu une éruption qui aurait tout foutu par terre. Cet événement serait une des sources d'inspiration pour l'Atlantide. Je ne crois pas (ou plus) au mythe de l'Atlantide plus que ça, mais je trouve que c'est une excellente source d'inspiration.

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