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24 décembre 2018 1 24 /12 /décembre /2018 22:42

L'an dernier à la même période, je m'étais promis qu'à Noël 2018 je serai à une autre étape de ma vie. J'ai alors entamé tous les changements qui ont eu lieu durant l'année.

J'avais réalisé que j'avais passé une partie de ma vie à courir après des chimères et à me planquer derrière des excuses pour ne pas vivre, affronter mes peurs et sortir de ma zone de confort. Je pensais que le moment viendrait, qu'il fallait simplement que je l'attende ou que si je faisais telle chose, autre chose se produirait. Qu'est-ce que je me suis fourvoyé. J'ai donc décidé de rénover ma vie de fond en comble.

Comme j'en avais déjà parlé dans l'article qui lui est dédié, une partie de ce développement est due à mon désir de me rapprocher de ma muse, et d'être digne d'elle. Mais, j'ai compris que plus j'apprenais à (véritablement) la connaître, plus elle s'éloignait de moi. Un peu comme le mythe de l'Atlantide, où à mesure que l'on avance dans le temps, la ville apparaît comme une utopie qui dépasse nos croyances. Utopie et illusions.

Durant l'été, je me demandais alors qu'elle partait et quitterait vraisemblablement ma vie, est-ce que j'aurais la fougue pour continuer? Est-ce que je ne vais pas me complaire dans l'indifférence, je n'aurais plus personne pour me donner envie de continuer à avancer (une rivale?). Personne que j'ai envie d'impressionner, ou espérer séduire. J'ai pu tenir le bout, tant bien que mal. En effet, et sans nécessairement rentrer dans trop de détail (puisque j'y viens ensuite), un gros événement m'a accaparé pendant une bonne partie du second semestre.

Alors que je tape ces lignes, je réalise que j'ai passé beaucoup de temps à me chercher (et je continue d'ailleurs). D'où aussi l'intérêt de cet article, essayer de prendre du recul face à une année, assez intense et voir ce que je peux en tirer.

Vigueur : Avec le départ de ma muse, certains pensaient que le fait qu'elle ne soit plus là me referait tomber dans mes anciennes habitudes, je me suis déterminé à les faire mentir. Je ne veux plus qu'on se moque de moi au sujet de mon poids. A vrai dire, depuis que je me suis repris en main, j'ai perdu au moins 20 kilos. Cela tient tant à mon alimentation qu'à une pratique sportive très régulière.

Alimentation : Sans chercher à pleurnicher sur mon sort, et sans non plus m'épancher dans les détails, les événements de la vie m'ont fait négligé mon alimentation, et j'ai pris du poids, beaucoup de poids. Et je me cachais derrière le fait que j'étais « costaud » (bien que je n'ai jamais été obèse), pour manger plus. Puis dans la seconde moitié de 2017, j'ai compris que je me goinfrais pour combler quelque chose mais que plus je mangeais, plus ce vide hurlait. De façon plus prosaïque, je constatais qu'acheter régulièrement des plats à emporter, ça coûte cher. Enfin, je réalise que ces dernières semaines, je veux cuisinier.

Bilan : Aujourd'hui, je fais beaucoup plus attention à ce que je mange désormais. La première des choses fut la quantité, avant je mangeais comme deux, maintenant, j'essaye de manger comme un seul. Le vide ne se remplira pas parce que je me goinfre comme un pourceau.

Je veille également à la qualité de ce que je mange. L'un de mes principaux outils est l'application Yuka, que j'ai découvert avec le gars de la chaîne Geek n Fit (j'ai oublié son nom). Je me retrouve à taguer une bonne partie des produits que je prends en magasins. Et je reconnais au moins un effet psychologique, je suis moins enclin à choisir des produits de moins bonne qualité (même si je m'en doutais déjà).

J'ai également découvert la franchise Picard qui m'a fait découvrir les légumes et m'a progressivement donné envie de cuisiner avec des plats semi-préparé (les sachets de légumes vapeurs) et des rations limitées.

Dans le grand chamboulement de mes placards, j'ai également réalisé une forme d'addiction au sucre, par le biais des biscuits que je dévore dès que je mets la main dessus. Je ne suis pas nécessairement en guerre contre le sucre, ni contre un quelconque autre type d'aliment d'ailleurs, mais je cherche à trouver une forme d'équilibre, et à trouver des produits sains et, pour le coup, à faible indice glycémique.

Projet :  Néanmoins les dernières semaines m'ont montré que j'ai encore des choses à améliorer. Dès lors, je reprends la réflexion de fond sur le sujet. Je veux comprendre tous les tenants et aboutissants de la nutrition pour pouvoir réaliser mon propre programme alimentaire.

A ce titre, j'ai acheté de nombreux livres de cuisines, mais je les laissais de côté. J'aimais me gorger dans la théorie, mais la pratique me terrifiait. Maintenant je m'y plonge. Depuis presque un mois, je prépare mes semaines à l'avance. Je sais ce que je vais essayer de cuisiner. Bien sur, je commence par des plats (très) simples pour aller plus loin.

Néanmoins, et comme je dois le rappeler à chaque fois, je ne me prive pas, mais autant que faire se peut, je limite mes extras à quand je sors ou, pour soulager ma conscience, quand je rentre du sport.

Sport : Encore un passage sur ma jeunesse : je n'étais pas particulièrement sportif quand j'étais petit. Quand j'ai pris du poids, j'ai perdu le peu de confiance en moi. J'ai alors commencé à vouloir faire du sport pour gagner en assurance et aussi devenir digne des femmes qui me faisait rêver. D'abord du MMA, que j'ai du mettre de côté parce que je commençais à travailler, de nouvelles contraintes apparaissaient. Aujourd'hui la musculation. Demain, peut-être autre chose.

Bilan : S'il y a bien un sujet que j'ai abordé régulièrement tout au long de cette année, c'est ma pratique sportive. Je vais donc tâcher de me concentrer sur ce que j'estime essentiel et qui m'a marqué :

J'ai longtemps cru que le soulevé de terre resterait hors de ma portée. Un exercice, que l'on estimait en France, réservé à quelques dingues qui n'ont pas peur de gravement se blesser. Maintenant, je le pratique assez souvent (pour ne pas dire que j'essaye de le placer dès que je peux). Néanmoins, il m'inquiète toujours un peu.

Puis, j'ai commencé à réaliser des tractions. Je me suis fixé un objectif et je suis allé jusqu'au bout. Bien sur, je dois encore progresser, mais je suis fier de moi.

Enfin, el famoso six-pack. Je ne m'y attendais pas du tout! Cela restait un objectif lointain. Est-ce que je fais le kéké sur la plage? Pas encore. Je veux aller plus loin.

Projet : Pour autant, en dépit de ces progrès plus que réels, déplacer de la fonte m'ennuie petit à petit. Une forme de répétition qui devient lassante. Est-ce que cela tient à mon programme? Est-ce qu'il s'agit de la salle où je vais? J'ai également envie de tester plusieurs choses qui sont dans des optiques différentes. Je veux tester des activités qui me permettraient de plus me concentrer sur moi (comme si je ne le fais pas déjà assez comme ça), et apprendre à me maîtriser. J'ai principalement en tête l'escalade et le surf. Une autre partie de moi veut chercher à se dépasser et se donner à fond. Entrer dans un collectif qui incite à aller de l'avant. Il s'agit là du crossfit ou d'une de ses variantes. Même si je n'aime pas le côté marketting de l'activité.

Esprit : Il s'agissait peut-être de la partie la plus simple pour moi. Mais pourtant, je ne suis pas complètement satisfait (même si je reste fier des mes réalisations) de ce que j'ai fait et je veux aller plus loin. Et mettre de l'ordre dans ma construction. Il s'agit alors principalement de muscler son intelligence et d'être curieux et s'intéresser au monde qui m'entoure.

Affûter l'esprit : Il est important de garder l'esprit vif. Notamment afin d'éviter la dégénérescence intellectuelle, mais aussi pour moi qui ait de hautes ambitions de m'élever vers celles-ci. Surtout quand j'ai le sentiment que le travail abruti.

Bilan : Dans le précédent article, j'avais oublié une référence à 1984 qui m'a donné la boulimie de la lecture, la pauvreté du langage est la pauvreté de l'esprit. On ne peut pas exprimer des idées dont on ignore le nom. 

Au cours de ces derniers mois, j'ai augmenté ma consommation de lectures, j'ai dévoré la plupart des livres qui me tombaient sous la main, notamment grâce à un conseil que m'avait donné une (ancienne désormais) collègue, à savoir : lire dans le métro. J'avais peur d'être déconcentré par le chaos ambiant, mais finalement non. J'ai lu toute sorte de livres, des bandes dessinées, des romans, des essais de philosophie et de politique (surtout avec la recomposition politique qui se poursuit), etc. Néanmoins, à ma grande surprise, je me suis retrouve à vouloir lire et à lire de la poésie! Genre que j'ai encore un peu de mal à comprendre. 

De toute mes lectures, je me suis intéressé sur le stoïcisme, puis vers l'existentialisme qui me faisait du pied depuis plusieurs années déjà. Toutes ces lectures ont donné forme à des idées qui ont progressivement pris forme dans ma réflexion. Malheureusement des considérations plus terre à terre m'ont limité dans mon élan.

Projet : Comme je l'ai expliqué, j'ai commencé à apprendre à jouer aux échecs. J'ai plutôt bien progressé dans ma compréhension du jeu. Cependant, j'ai remarqué une halte parce que je n'arrivais à coller que des mats de l'escalier. Je voulais m'améliorer et apprendre de nouvelles techniques.

Concernant mes projets linguistiques, ils restent présents. Mais je comprends maintenant qu'une bonne maîtrise du français est indispensable. Je pense alors m'intéresser de nouveau au français. En continuant à lire d'abord.

Par ailleurs, cette nouvelle année, j'aimerais accoucher d'un de mes projets littéraires et/ou ludique. J'en ai assez d'être un "mec à idée", qui a toute sorte d'idée, mais ne les mets jamais en application. Les mois passés m'ont montré que je suis capable de beaucoup si je me mets sur quelque chose.

Ouverture au monde : L'ouverture au monde peut être assez particulière, surtout dans nos temps troublés, mais j'estime qu'il est important de s'intéresser à toute sorte de problématique. Tout en restant critique. Pour rester cohérent avec ce que je disais plus haut, il faut savoir construire un raisonnement et comprendre certains biais cognitifs. Histoire d'éviter de se convaincre que le chaos du monde aurait un sens caché et manipulé.

Bilan : Comme je le précisais précédemment, j'ai augmenté ma consommation de vidéos de vulgarisation sur des sujets touche à tout, les sciences naturelles, humaines et l'art. Même si j'ai parfois l'impression de me perdre dans ce labyrinthe de savoir. Je ne vois pas quoi rajouter. Je pourrais parler de tous les vidéastes dont je me suis rapproché (à défaut de les suivre), mais ce ne serait pas nécessairement intéressant. Pour autant, je peux citer Alt 236 (le point de départ de tout ça?), N'art, Astronogeek, Defakator, Nexus VI (que je connaissais déjà, mais j'étais pas abonné), DirtyBiology, C'est une autre histoire, Monsieur Phi, etc. On va pas tous se les faire, non plus! Je ne vais pas mentir, parfois je ne comprends pas tout. Mais je me dis que ça laisse forcément des traces (et pas que dans les toilettes, pour changer!)

A côté de ça, avant de me laisser et voler vers ses nouvelles aventures, ma muse m'a donné la liste de tout un tas de film que je devais voir. Ces films s'inscrivant complètement dans ma démarche (à savoir voir autre chose que des films d'aventure), je les ai religieusement noté (comme tout ce qui pouvait la concerner), et ai commencé à les regarder (je me suis même retrouvé à regarder des films français), mais je n'ai pas encore fini.

J'ai également repris les sorties culturelles. Faire des expositions, notamment sous l'influence des vidéastes évoqués plus haut. Même si ça reste timide.

Projet : Je dois continuer dans cette fois, je veux être un Homme du Monde, ou un polymathe. Etre capable d'embrasser plusieurs sujets, mais en tapant ces lignes, je comprends également que je ne peux pas faire qu'apprendre des morceaux de savoirs et des références artistiques, je dois également parvenir à les faire communiquer. 

Instinct : Dans la période d'introspection et de passion tourbillonnante que je vivais durant les fêtes de fin d'année de 2017, je voulais trouver un moyen de rencontrer du monde. Depuis plusieurs années, mes amis me parlaient de prendre des cours de danse, notamment les danses que je vais malproprement englobé dans l'adjectif d'afro-latine (salsa, kizomba, et assimilé). Je n'ai jamais aimé dansé : j'ai toujours senti une pression atroce sur moi qui me braquait instantanément. Mais alors que j'écoutais du groove, je me disais pourquoi pas prendre des cours de charleston? Ou une de ces danses de jazz des années 20. Finalement, il n'y avait plus de places dans les cours que j'avais pu cherché (ou je tombais sur des cours de danses contemporaines que je ne comprenais pas du tout). Qu'importe, je me suis reporté sur la basse, que je voulais faire depuis bien longtemps. 

Si je voulais rencontrer du monde, je voulais également renouer avec la pratique artistique. Quand j'étais enfant, je dessinais beaucoup. . Mais mon entourage estimait qu'il s'agissait d'une perte de temps. Et j'ai progressivement laissé tomber. Même si même maintenant, je griffonne beaucoup dès que j'ai une feuille sous la main. Aujourd'hui, on peut dire que je me suis rabattus sur l'écriture, mais ce n'est pas pareil. Comme j'ai envie de le caser, je vais le faire mais je réalise que je suis encore loin de l'ultra-instinct! C'est-à-dire, si je prends une traduction littéral de migatte no gokui, le secret de l’égoïsme, parvenir à dépasser sa perception du monde physique pour atteindre un autre niveau d'existence. Ou, pour être plus terre à terre, apprendre à lâcher prise et se concentrer sur ce qui est réellement important. 

Méditation : Comme je l'avais expliqué, je pensais que la méditation était un truc New Age pour bobo. Néanmoins, je suis habité par deux sentiments, calmer le feu qui brûle en moi (apprendre à me calmer, et à relativiser) et m'élever (être plus concentré, et prendre de la hauteur), et je suis un pragmatique. Si ça peut marcher (et surtout si c'est gratuit), pourquoi pas? C'est ainsi que j'ai adopté la méditation, puisque j'étais tombé dessus au fil de mes recherches sur le développement.

Bilan : Mine de rien, la méditation est une habitude assez difficile à instaurer. En effet, il faut déjà prendre le temps de s'arrêter. J'essayais de l'introduire dans ma routine matinale, mais c'est vite tomber à l'eau. En effet, j'ai encore du mal à me stopper pour prendre le temps de méditer. Mais en tapant ces lignes, je réalise qu'il me suffit juste de me poser, sans avoir à me prendre la tête sur un quelconque minuteur. A tester donc. Ensuite, j'ai du mal à maîtriser la colère qui gronde en moi, et alors que je dois apprendre à laisser mes émotions et mes pensées s'évader, je m'y accroche encore plus fermement pour continuer à m'énerver.

Projet :  Je ne sais pas si je vais continuer. Je me laisse un délai supplémentaire pour véritablement me reprendre en main. Je comprends que je peux parvenir à dépasser mes blocages, et même parvenir à dépasser ces blocages est ce pourquoi je veux méditer! Je ne vais pas arrêter la méditation alors que ce que sur quoi je suis sensé m'améliorer me bloque.

Basse : Je me rends compte que je n'ai jamais vraiment pris le temps d'expliquer pourquoi je voulais ma THUNDERBIRD SUNBURST (plus que le fait que le nom me fasse penser aux Cosmocats). D'une part, comme je l'avais déjà dit, l'Oiseau-Tonnerre est l'un de mes animaux fantastiques favoris, parce qu'il me fait penser au *prends la voix d'Ikki de Saint Seiya* PHÉNIX et je trouve le nom de la couleur, SUNBURST, ou en français, EXPLOSION DU SOLEIL, trop classe. C'était obligé que je prenne ce modèle. Obligé. 

Bilan : En jouant de la basse, j'ai remarqué que des choses se passaient dans ma tête, comme si une réorganisation se passait en direct et que de nouvelles connections se produisaient au fur et à mesure que je frappais les cordes.

Une des premières choses que j'ai constaté, et qu'un collègue m'avait expliqué est que je fais plus attention aux basses dans les morceaux que j'écoute (quelque chose que j'ai très récemment vu avec le remix du niveau de Snake Man dans Smash Ultimate), ainsi qu'au rythme (même si ce n'est pas encore ça). Quand je regarde ma progression, je comprends que j'ai assez vite avancer dans ma pratique de la babasse. Néanmoins, j'ai le sentiment d'être arriver à un plateau et ne plus vraiment avancer. Avec mon déménagement (la bombe est lâchée), j'ai mis ma pratique en standby pendant un moment (qui devient de plus en plus long). Et j'ai des difficultés à vraiment reprendre. 

Projet : Quand je n'ai pas joué à un jeu vidéo depuis longtemps, ou quand je n'ai pas lu un livre depuis un moment aussi, je préfère tout reprendre depuis le temps. C'est ce que j'ai finalement décidé de faire. Tout reprendre depuis le début! Je reprends les bases avec une nouvelle méthode. Quand je pratiquais, je remarquais également que j'avais des problèmes d'endurance à de hautes vitesses, je comprends que je dois faire des exercices pour améliorer mon endurance, du cardio pour la basse en somme.

De plus, de façon subsidiaire, l'annonce de Joker en DLC de Smash Ultimate m'a redonné un coup de boost (en plus de m'avoir convaincu d'acheter le jeu)! En effet, "Life Will Change" est une des chansons qui m'a donné envie de me mettre à musique. Je réalise que j'ai oublié un objectif que je m'étais fixé : à savoir parvenir à faire une reprise de Dynamite de Jamiroquai. Peut-être que je voulais être trop scolaire et je laissais le fun de côté. En tapant ces lignes, je comprends que c'est d'ailleurs un problème que j'ai : je me dis bien souvent "je veux atteindre tel niveau avant de réaliser X." "Je veux avoir tel statut avant de commencer à chercher une copine", "je veux avoir un petit niveau avant de rendre hommage à une chanson que je trouve cool et géniale". Je suis très exigeant avec moi-même (je veux X donc je dois être X), mais je dois apprendre à vivre et faire ce que j'ai envie de faire. Tout en cherchant à progresser, puisque j'ai des exigeances sans cesses ré-haussées (et quasi impossible à atteindre)Alors qu'il suffirait juste que je réalise X. Quitte à prendre le temps nécessaire.

Adresse : Dans le précédent article, je me plaignais que cette caractéristique était en retrait, il s’avérera qu'elle a englobé tout le second semestre! En effet, ce sera au cours du second semestre que l'accent sera mis sur cette partie, laissant toutes les autres sur le bord de la route. A une vitesse qui m'a bien plus surpris que je ne l'aurais cru.

Home sweet home : Depuis mon arrivée sur la région parisienne, je vivais dans un logement étudiant, en banlieue. Durant mes années d'étudiants, je me contentais de ce logement. J'y ai vécu des expériences qui m'ont sans doute marqué à vie. Aujourd'hui, je travaille et suis un jeune actif. Je ne peux pas rester dans un logement étudiant, il était temps de prendre mon envol. Il s'agissait d'une étape indispensable pour que je puisse m'affirmer en tant qu'adulte.

Bilan : J'ai pu, grâce à mon employeur trouver un appartement dans Paris. Quand j'y réfléchis, tout s'est goupillé très vite (surtout quand on compare avec ce qui peut y avoir dans le privé). Désormais, on peut m'appeler un bobo parisien.

Cependant, j'ai très clairement sous-estimé ce qu'était un déménagement, et à chaque fois que je soulevais un carton, j'avais l'impression qu'il y en avait deux qui poppaient en dessous. C'étaient 10 jours infernaux pour moi. Et j'ai été aidé pour le gros des opérations !

En outre, moi qui avais peur d'utiliser mes mains, j'ai pu monter une bonne partie des meubles de chez moi (mon lit, mon canapé, ma salle à manger, mes espaces de rangement). Il y avait une part financière plus qu'évidente, mais surtout, je voulais monter mes meubles moi-même. Même si le bricolage est particulièrement fatiguant. Je pense pouvoir désormais vivre comme un bobo parisien.

Projet : Durant les prochains mois je vais continuer à meubler et décorer l'appartement. Comme on dit, « petit à petit, l'oiseau fait son nid. » D'une part, c'est en vivant le logement que je comprendrais quels sont mes besoins et comment je veux vivre dedans. D'autre part, j'ai plusieurs idées que je veux mettre en place. Je pense à tous les tableaux que je veux mettre un peu partout. D'autant plus que je réalise que je suis plus apte de mes mains que je ne l'aurais cru jusqu'à présent.

Autrement, je me dis aussi qu'en tant que « bobo parisien », je dois profiter de la vie parisienne, et non pas comme je l'ai fait pendant des années, rentrer me cacher chez moi et rentrer dans le moule « métro-boulot-dodo ». C'est quelque chose que je veux casser désormais.

Épanouissement au travail : Comme je l'avais dit précédemment, le travail occupe une large partie de mes journées, autant chercher à être épanoui dans celui-ci.

Bilan : C'est en faisant cette rétrospective sur toute l'année que je réalise tout ce qui s'est passé au niveau de ma vie professionnelle.

Durant le premier semestre, je suis rentré dans la phase finale de ma vie d'étudiant avec la recherche d'un grade que j'estimais obtenir. Beaucoup de sacrifices pour finalement un échec « cuisant ». Même si je n'ai jamais été aussi proche de mon rêve. Serait-ce ma tragédie ? Ce concours me fournissait une bonne excuse pour ne pas « profiter de la vie » (même si j'ai toujours trouvé cette expression creuse). Même si, pendant une matinée, ça m'a fait plaisir de voir des gens que j'aurais pu croiser durant mes études. Ce goût de l'excellence et cette volonté de s'élever me manquait.

Dans le second semestre, j'ai commencé à faire des démarches pour une mobilité. J'ai compris que mon temps sur le poste que j'occupais jusqu'alors était terminé. Je voulais voir autre chose, avancer dans ma carrière et enfin, j'ai réalisé que ça puait la merde là où j'étais.

Projet : Ainsi, dès le premier trimestre, je ferai, pour reprendre une future collègue, un bond dans ma carrière. En effet, j'intégrerai un nouveau service où j'aurais de nouvelles responsabilités. J'espère que je pourrai vite trouver mes marques, et être le meilleur agent que je puisse être, mais aussi que je ne serai pas aussi frustré que j'ai pu l'être jusqu'à présent.

Les rencontres que j'ai effectué cette année m'ont ouvert les yeux. Et je me demande si je ne devrais pas passer à l'étage supérieur pour avoir ce que je recherche dans le travail, comme me l'avait conseillé un ancien enseignant. Même si ces jours-ci je sature pour mes révisions, mais je devrais commencer à me mettre en orbite pour passer cette nouvelle étape dans les prochaines années.

En attendant, je dois rester à la pointe et toujours chercher à s'améliorer (surtout si je vise un univers ultraconcurentiel). Bien qu'un ancien collègue me l'avait déjà évoqué, je réalise également que je dois m'appuyer sur 3 piliers pour aller plus loin, le juridique, le management (la RH) et les finances. Le premier, je gère (je crois), le deuxième, je percute maintenant que je m'améliore quotidiennement, je dois m'affirmer dans le troisième. De plus, je dois parvenir à prendre de la hauteur et avoir une vraie vision.

Charisme : Le Charisme. Quand je jouais à des jeux vidéos et que les jeux de rôle papier étaient encore loin de moi, je pensais que cette caractéristiques était inutile : elle n'influence pas sur le combat et sur le loot. Pourtant, c'est bien celle là sur laquelle j'ai désormais le plus le sentiment de buter et de progresser lentement. Ce qui me frustre grandement.

Nouveau look : Comme j'en avais parlé dans le tout premier article de la série, la décision de "step up" mon style vestimentaire est l'une des décisions les plus importantes que j'ai pu prendre (à tel point que l'expression "step up" regroupe désormais toute ma démarche de développement personnel).

Bilan : Au cours de cette année, j'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir un univers que je m’efforçais d'ignorer et je découvre des métiers fascinants, des boutiques qui vont au-delà du prêt à porter de masse (et pas nécessairement dans de l'artisanal), une véritable passion, de façon plus globale, je découvre le vêtement. Quelle est son histoire, à quoi il sert, etc. Par la même occasion, je continue de découvrir mon corps également ("ce n'est pas sale, c'est normal!"), je comprends mieux mon physique et je m'y sens plus à l'aise.

Ce que je trouve dommage, c'est que personne n'a véritablement relevé le soin que je cherchais à apporter à mon style capillaire, au delà des commentaires du type « jolie coupe » qui font toujours plaisirs. Je voulais m'inspirer des coiffures de John Boogie Boyega dans Pacific Rim 2, mais aussi de la barbe de Chadwick Boseman dans Black Panther. Un roi et un soldat. Je veux avoir l'air d'un guerrier. D'un héros.

Projet : A ce niveau, je continue mes découvertes, même si je reste dans du classique, je veux aller plus loin dans la « personnalisation ». Pouvoir m'affirmer dans mon style vestimentaire. Et même au delà du vêtement, je veux concrétiser une envie qui me traverse depuis mes années collèges, des tatouages. Je ne le faisais pas d'une part parce que je voulais être sur de ce que je faisais, et d'autre part, parce que je voulais que mon corps soit d'abord une oeuvre d'art à magnifier. Mes idées sont fixées (je dois encore trouver le tatoueur) et même s'il s'en rapproche, mon corps ne sera une oeuvre d'art, mais plutôt un chantier en cours (pour éviter de payer trop d'impôt).

Bien que ça n'ait rien à voir, je suis allé voir la suite des Animaux Fantastiques. Au delà de ce que je peux penser du film (inutile et gros bordel), je regardais beaucoup les vêtements des hommes et je remarquais que tout le monde portait un costume. Sans doute était-ce la tenue convenable pour un homme des années 20, la "Belle époque." Apparemment, c'était une période de progrès, mais je sais également que le début du vingtième siècle était la période où la France réalisait des expositions coloniales. Ce qui m'a fait tilter quand j'ai vu des noirs dans le film, et que ces noirs jouaient des rôles "importants" (partie intégrante de la haute société) et pas ceux de serviteurs. La pensée des expositions coloniales couplée avec cette vision a crée un bug chez moi. Je comprends que je veux m'intéresser au style vestimentaires des afro-américains de cette période. Ils ont détourné les codes des "blancs" pour se les approprier. Et par extension, je veux m'intéresser  à la mode afro-américaine et à leur histoire de façon plus générale.

De façon plus prosaïque et à terme, pour reprendre les expressions de Antonio Centeno de Real Men Real Style, je veux développer mon propre « uniforme ». Il ne s'agit d'un uniforme stricto sensu, mais d'une façon de m'habiller qui me mette en valeur et me soit propre. Cet uniforme comprendra une tenue casual, une tenue pour le travail, une pour sortir, une pour l'été en vacance et une pour l'hiver. Je réalise que je dois connaître les différents types de vêtements qui existent. 

Cercle social : Pendant des années, je vivais dans mon trou. Je m'y sentais plutôt bien. Mais, dans le même temps, j'étais très insatisfait. Comme je l'ai évoqué plus haut, je me cachais derrière des excuses pour ne pas vivre. Aujourd'hui, je souhaite simplement faire des rencontres, sans aucune forme de contrainte. 

Bilan : Je réalise à quel point c'est dur de se composer un cercle social. Ayant passé des années planqué, je m'efforce de sortir de ma coquille, mais la bonne volonté n'est pas suffisante. Même si aujourd'hui je comprends que j'ai une approche plus saine, notamment grâce à mes amis, je vois que j'ai encore beaucoup de chemins à parcourir.

D'une part, j'ai essayé de renouer contact avec mes (quelques) amis. A ma grande surprise, ça s'est plutôt bien passé, et la plupart ont bien compris ma nouvelle démarche. Cependant, je vois combien il est difficile de voir ses amis quand on travaille, et l'époque où l'on peut se voir sur un coup de tête est plus ou moins révolue. 

D'autre part, les rencontres extérieures. Comme je l'avais déjà dit, j'essaye de rencontrer des gens en dehors de mon cercle classique. Je souhaite rencontrer des personnes qui ne sont pas nécessaire de mon univers scolaire/professionnel ou de mes origines. Pour ce faire, j'utilise de nombreuses applications, la principale, pour le moment, étant JumpIn (même si je pense que je vais utiliser d'autres outils), pour rencontrer du monde. En tapant ces lignes, je me rends également compte que j'ai plus ou moins rayé l'option "geek" de mes critères, option rédhibitoire quand j'étais arrivé en Île-de-France. Autant, je suis fier du chemin que j'ai parcouru jusqu'à aujourd’hui, je me dis que j'ai commis une seule erreur : ne pas avoir rejoint une association étudiante. 

Projet : Je veux continuer à faire des rencontres. Je ne cherche pas LA rencontre, mais des rencontres. Sortir plus souvent de ma zone de confort. Pour autant, l'une de mes difficultés, ou excuses, est que je veux faire tellement de choses que j'ai le sentiment de manquer de temps et d'énergies. Peut-être que la priorité est de me créer un emploi du temps en béton armé. Avec les différentes activités que je veux, et peux, faire, et le temps pour me consacrer à des activités purement mondaines. Ce que j'ai du mal à faire, même maintenant.

Ensuite, peut-être enfin me mettre au jeu de rôle. Qui me permettra de combiner théâtre d'improvisation et "geekerie." Je ne le faisais pas encore parce que je veux me trouver des repères. Si je joue à un jeu qui le permette, je pense que je me créerais un Paladin pour bien mettre l'accent sur le Charisme. Après pour la race, j'aime bien les contrastes, je pense à un Tieffelin, comme mon personnage de Mercy Faithbringer dans Neverwinter, ou le Paladin Semi-orc que j'envisage de créer si je joue un jour à Pathfinder Kingmaker (dire que je n'ai plus tellement de temps pour jouer à des jeux vidéos). 

A terme, je me rends compte que je souhaite créer ma tribu. Je ne parle pas, pour le moment, d'une famille, mais d'une tribu. Des gens qui sont rassemblées autour d'un objectif à atteindre et qui pourraient l'enrichir avec différents points de vue. Mais je laisse tout ça pour les années qui viennent.

Qu'est-ce que je retiens finalement de cette année? J'ai fourni le plus gros travail de réflexion et de travail sur moi depuis plusieurs années. En témoigne la quantité assez costaude d'articles personnels que j'aurais pu produire cette année. Et pourtant, même maintenant, je sens que ce n'est pas fini et je vois qu'il me reste beaucoup de travail à fournir.

En outre, aujourd'hui, l'une des questions que je me pose est pourquoi je fais tout ça. Pour essayer, vainement, d'attirer l'attention d'une femme qui, je le comprends maintenant, ne s'occupera sans doute jamais de moi ?

J'en parlais déjà dans l'article sur Black Panther, mais à bientôt trente ans, je me demande ce que je veux faire de ma vie. Cette réflexion m'a habité dès le début de mon "périple" sur le développement personnel. Et à l'heure où je tape ces lignes, je n'ai toujours pas de réponse. Surtout que depuis quelques semaines, je m'intéresse de nouveau aux JRPG, et que j'ai l'impression d'être une espèce de daron. A mon age vénérable de 28 ans, on est un vétéran respecté et on laisse la place à la nouvelle génération!

Quand je parle de ce que je traverse à d'autres personnes, surtout ceux appartenant à une autre génération, ils m'expliquent bien souvent que je suis trop pressé. Ce à quoi je réponds que j'ai seulement maintenant le sentiment de vivre, et que je veux rattraper toutes les années perdues inutilement. Peut-être que c'est comme ça que mon côté "Génération Y" qui ressort. Même si je préfère me dire que je suis dans ma phase du Chasseur qui veut tout et est prêt à bousculer l'ordre (à mon petit niveau). 

Néanmoins et pour revenir à mes réflexions précédentes, l'une de mes plus grosses interrogations est que je dois déterminer mon personnage. Qui suis-je et comment je me définis. Est-ce que je dois chercher comment écrire un personnage de fiction ?

Cependant et je pense que je vais véritablement conclure par ça : je voulais arriver à un autre point de ma vie à Noël 2018. Devenir, à l'image de Freezer, un Yannus goldé. Je me rends que même si je n'ai pas eu tout ce que j'ai voulais, je suis passé à un autre niveau et effectivement, je peux dire que je suis devenu goldé.

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21 septembre 2018 5 21 /09 /septembre /2018 17:39

Il y a quelques mois, j'avais écrit un article sur ma pratique sportive. Après bientôt un an, je pense qu'il est intéressant de faire un point dessus.

Tout d'abord, mon incapacité à suivre les programmes que je mets en place ne cesse jamais de me surprendre. En effet, en septembre dernier, j'avais mis au moins un programme en quatre séances que je n'ai jamais réalisés. Même dans l'article le plus récent, j'avais des idées de programmes qui n'ont jamais vu le jour.

Dès lors, on va taper dans la simplicité. Je vais arrêter les noms exotiques et me concentrer sur des entrainement par groupe musculaire (2 pour les jambes, 2 pour le dos, 2 pour les pectoraux, 1 pour les épaules).

De plus, je crois que je ne pourrais jamais faire de split. La vie de tous les jours faisant que je n'arrive pas à suivre un split efficace. Donc par simplicité et côté pratique, je reste sur ce fameux entraînement en full-body. Je ne doute pas que Nassim ait déjà changé d'entraînement, lui.

Petite particularité du mois d’août : la salle où j'avais l'habitude d'aller était fermée (what). Après avoir grogné pendant quelques jours, je suis allé dans une autre du même groupe, mais cette dernière ne correspondait pas réellement à mes besoins, par exemple j'ai repris l'habitude de m'entraîner le dimanche.

En y réfléchissant et avec le recul, c'est peut-être au niveau des JAMBES, qu'il y a eu désormais le plus de changements.

Squat avant : Pour attaquer les quadriceps, j'ai finalement commencé à faire des squats. J'en avais marre d'avoir une presse que je savais à peine régler, et de tourner autour d'un exercice comme un papillon autour d'une fleur. C'est une sensation particulière, celle du squat. Tout le corps s’affaisse et il parvenir à déclencher les réacteurs pour ne pas s'écraser. C'est effrayant comme grisant.

Par la suite, je me suis mis aux squats avant. Apparemment, ils cibleraient mieux les quadriceps et conviendraient mieux aux personnes de grande taille telles que moi. Donc depuis je fais principalement des squats avants.

Soulevé de terre sumo : Pour l'arrière des cuisses, j'ai longtemps essayé de pratiquer le soulevé de terre jambes tendues. Mais j'étais pas rassuré. Puis, on m'a appris à faire du soulevé de terre, exercice que j'ai intégré avec joie dans mon arsenal. Néanmoins, j'ai remarqué que le soulevé de terre sollicitait beaucoup mes érecteurs du rachis alors que je voulais vraiment marquer mes ischios-jambiers et mes fessiers, donc je préfère m'orienter vers le soulevé de terre sumo. J'adore le soulevé de terre! Il y a quelque chose de cathartique dans cet exercice, toute la colère et la frustration accumulées peut s'écouler dans le sol à mesure que le poids le martèle. J'exagère à peine! C'est un exercice génial où j'ai le sentiment que je peux complètement me lâcher. Tout en veillant à avoir une technique irréprochable! Malheureusement, comme on ne peut pas faire du soulevé de terre tout le temps, je le complète avec du soulevé de terre jambes tendues ou des fentes (pour bien cibler les fessiers) pour me soulager un peu.

Bien que j'ai eu d'immenses progrès au niveau du DOS, celui-ci reste la zone la plus difficile à travailler.

Tractions : Dans le précédent article, j'expliquais que je n'arrivais pas encore à faire des tractions. Je m'y suis mis, et j'ai réussi. J'ai fais des tractions assistées, sautées, en négatives. Presque tout ce qui est possible pour pouvoir en faire et désormais, j'arrive à faire des tractions. Certes, pour le moment, c'est en prise neutre (aussi parce que je veux bien attaquer mes biceps). Mais j'en tire une grande fierté. Maintenant dès que je peux placer une petite traction, je la glisse. 

Rowing supination : J'ai également commencé le rowing "yates". Mais c'est un exercice particulièrement technique, et je stagne depuis longtemps dessus. Pendant quelques semaines, j'ai préféré mettre mon ego de côté (surtout en sortant de l'excitation des tractions), j'ai décidé de passer à la barre EZ le temps de m'améliorer d'un point de vue technique. Je remarque quelques améliorations.

Il n'y a pas grand chose à signaler au niveau des PECTORAUX. Ca se passe. Jusqu'à très récemment en tout cas, le travail des pectoraux n'était pas une priorité pour moi. Cependant, je constate que je peux progresser en me poussant plus. Donc c'est que je fais. Sortir de sa zone de confort.

Développé couché avec haltères : J'ai de bonnes sensations à ce niveau là, mais je veux m'améliorer. J'aime faire du développé couché avec des haltères parce que je peux vraiment appuyer sur mes pectoraux et dans une moindre mesure les triceps. Mais surtout, je limite l'implication des épaules. Et ce que je veux éviter.

Dips : Pendant un temps, j'ai remarqué des progrès, alors que j'arrivais à peine en faire une seule. Mais actuellement, je peine à en dépasser 5. Les dips font partie de ces exercices avec les tractions et le soulevé de terre qui constituent une réussite pour moi. Je sens que je peux aller plus loin sur les dips, mais je pense que j'ai peur. Peur de me blesser à l'épaule.

Les ÉPAULES constituent un autre groupe à problèmes. J'ai essayé de faire du développé militaire à la barre, mais j'ai compris que je faisais mal l'exercice et que j'appuyais trop sur mes lombaires.

Tirage menton modifié : Désormais, je suis un peu les préconisations de Jeff Cavalier de Athlean-X , et je pratique le high pull avec haltères, une espèce de tirage menton avec une rotation externe limitant, en théorie, les méfaits du tirage menton classique.

Je trouve ce nouvel exercice plus technique. En effet, pendant un temps, je prenais des poids plutôt lourds pour réaliser mes exercices. Mais bien souvent, j'avais plus le sentiment de faire bouger de la fonte (pour le coup) que de réellement travailler. Puis, j'ai repensé à ce que m'avait dit un collègue, de prendre plus léger mais de travailler plus. Ce que je fais, et je remarque une amélioration dans la qualité du travail.

Je me rends compte que l'entrainement du CORE est celui que je réalise le plus régulièrement. Je le réalise chez moi sans contrainte particulière en définitive.

A un moment, j'ai voulu prendre des cours de pilate pour essayer d'aller plus loin dans le renforcement de mon caisson abdominal, mais après quelques recherches, je vois que ces cours sont atrocement chers (on dirait que c'est une activité que se veut très "select") donc je vais continuer à m'entraîner chez moi.

Ce qui n'est finalement pas plus mal. Assez vite, j'ai remarqué que mon grand droit (on va essayer de rester sérieux) se dessinait et prenait forme. J'étais plutôt satisfait de moi et je voulais continuer sur cette voie.

Puis un jour du mois d’août, je me regarde dans mon miroir et là je le vois. Le famoso six-pack! Je tenais plus en place! Je veux continuer à progresser!

Comme toujours je suis un peu paumé quant à la pratique du CARDIO. En effet, même si je veux bien en faire, j'ai beaucoup d'informations contradictoires.

Je recherche toujours la méthode la plus pratique qui me permettra de renforcer mon cœur et mon endurance, tout en économisant mon temps. Je ne veux pas passer tout mon temps à aller en salle.

Finalement en cherchant sur le site du fabriquant des rameurs, j'ai vu qu'ils proposaient des programmes d'entraînement, dont un 6 x 500 m. Je me suis dit pourquoi pas, ça me permettrait de rester dans les premiers clous du 3 x 1000 m.

Pendant un temps, j'avais laissé tombé la natation que je venais pourtant de reprendre. A cette époque, pas mal de choses se percutaient dans ma vie et j'étais dégoûté de tout un tas de choses. Aujourd'hui, je veux la reprendre.

Rétrospectivement et maintenant que j'ai perdu beaucoup de poids, je me demande si je n'étais affecté par une forme de dysmorphie physique. Je me complaisais dans une douce forme de médiocrité.

De temps en temps, il y a quelqu'un qui, m'explique que je devrais prendre de la masse, surtout que j'ai perdu beaucoup de poids. Mais aujourd'hui, ça ne m'intéresse pas spécialement. D'une part parce que je veux déjà parvenir à maîtriser mon alimentation, chose que je n'arrive pas encore complètement à faire, et aussi parce que je vois des changements dans mon corps, une tablette de chocolat qui se dessine et récemment une veine sur le biceps qui apparaît. Je me dis, que si certains veulent atteindre le bear mode ou le otter mode, je veux atteindre le panther mode! Même si je sais pas trop ce que ça peut bien vouloir dire.

Néanmoins, ces remarques me font me demander quels sont mes objectifs. Pourquoi je fais tout ça.

La raison première est bien sur, devenir digne d'une "amazone". Une autre raison est, après avoir passé des années à me mépriser, être capable m'accepter et tendre vers mon idéal. Mais quel est-il? Même si j'ai envie de voir une compétition de culturisme, devenir un culturiste ne m'intéresse pas. Je me demande alors si ce que je recherche, en partie, ce n'est pas la performance plutôt que l'hypertrophie. Ne pas chercher à être le plus énorme, mais être suffisamment bon partout pour être le meilleur.

Je ne sais toujours comment je vais mettre tout ça en place. Mais mes récents succès me disent que continuer dans cette voie, même si je crains que la vie de tous les jours ne m'emporte.

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19 août 2018 7 19 /08 /août /2018 16:59

Je pense que c'est en regardant Robot Chicken que j'ai entendu parler de Voltron pour la première fois. De mémoire en tout cas. Il s'agissait d'une espèce de haché de différents dessins animés japonais pour essayer de proposer un tout cohérent aux audiences occidentales, un peu comme Goldorak ou Power Rangers.

De ce que j'ai compris, cette série avait eu un sacré succès et avait encore des fans puisqu'il y a eu quelques suites, mais à titre personnel je n'ai pas accroché à ses suites, ni jugé opportun de chercher la première série pour voir de quoi il s'agissait. D'ailleurs fallait-il chercher le patchwork occidental ou les œuvres japonaises originales? Ça reviendrait à se demander qu'est-ce qu'il y a de mieux entre Power Rangers et les Super Sentaï. Discussion que je trouve creuse.

Puis il y a quelques années, j'ai appris que Netflix souhaitait refaire une série Voltron, surtout par la même équipe qui a animé Avatar : la Légende de Korra. J'étais content, je pouvais voir à quoi la série pouvait ressembler.

L'action se passe dans un futur plus ou moins proche. L'humanité commence à réaliser des vols spatiaux et des explorateurs sont régulièrement envoyés pour visiter les confins de l'espace et peut-être rencontrer d'autres formes de vie.

Cependant, tout n'est pas rose parmi les étoiles, l'Empire Galra étend sa domination sur l'univers depuis 10000 ans (!) jusqu'à ce que cinq jeunes courageux et forts tombent sur les lions de Voltron. Ces merveilles de technologie, magie et alchimie sont des machines dotées d'une grande capacité de combat. Mais plus que leurs capacités individuelles, c'est leur capacité à fusionner dans la forme du robot guerrier Voltron qui les rend dangereuses. Voltron est explicitement appelé arme la plus puissante de l'univers, et il est désormais le meilleur espoir pour les jeunes héros, les Paladins, de vaincre l'Empire Galra et son seigneur Zarkon qui veut s'emparer du robot pour asseoir définitivement son pouvoir.

Production : L'un des premiers points d'intérêt est que l'animation est réalisée par Studio Mir, qui était déjà derrière Avatar : la Légende de Korra et reprend ainsi le character design de cette série, à mi-chemin entre le cartoon étasunien et le manga. 

Une des caractéristiques que je trouve intéressante est le design des lions. Dans ce genre de série, les robots sont souvent identiques, mais avec des couleurs différentes. Mais pas ici. Chaque lion a son propre design qui colle avec sa personnalité, le lion rouge est élancé et aérodynamique parce qu'il est le plus agressif, le lion jaune est plus costaud et lourdement équipé, le lion vert a une espèce de bouclier sur lui, le lion noir est plus gros que les autres et a des ailes. Seul le lion bleu est relativement neutre, alors qu'il dispose d'un arsenal plus étoffé (rayon givrant, attaque sonique, etc). De cette façon, Voltron est assez déséquilibré, le côté droit destiné vraisemblablement à utiliser les armes est moins protégé que le côté gauche.

Enfin, l'animation des combats est vraiment cool. Comme les combats à grande échelle sont réalisés en 3D, on pourrait croire qu'ils sont grossiers et maladroits, mais pour des combats où des robots géants et des vaisseaux spatiaux se mettent dessus, c'est bien réalisé. Avec de vrais efforts de chorégraphie! Au titre des combats vraiment incroyables à regarder, je rajouterai tous ceux des points d'orgue des saisons où Keith et Shiro sont impliqués de façon individuelle. On sent que l'équipe entière met toute ses tripes dans l'animation!

Ecriture : Le point de départ est clair : on a un groupe de jeunes qui doit utiliser une arme qui nécessite leur coopération pour sauver l'univers d'un empire avec à sa tête un seigneur du mal. Cependant, bien que cette prémisse reste présente tout du long de la série, elle s'étoffe de plus en plus, et l'affrontement avec le robot géant est parfois mis de côté pour laisser place à de l'aventure plus classique, de l'infiltration et même des intrigues politiques!

Ainsi, dans un premier temps, la série a un format plutôt basique avec un monstre de la semaine qui s'en prend à un peuple sans défense que l'équipe doit sauver tout en se familiarisant avec les lions et Voltron. Néanmoins au cours de la saison 1, le scénario prend son envol et gagne en épaisseur à mesure que l'équipe est introduit au reste de l'univers. Le scénario s'inscrit alors dans une série de longues trames narratives qui peuvent s'étendre sur plusieurs raisons. Avec des indices de ci et de là. L'un des thèmes les plus récurrents étant, mais qu'est-ce qui est arrivé à Shiro, cette fois?

Quelques temps avant de publier cet article, j'ai découvert une distinction au sein du genre mecha de l'animation japonaise. D'une part, le super robot où l'intrigue tourne presque complètement autour du robot en question (genre Goldorak et vraisemblablement la première série Voltron) et le real robot, où les robots, bien qu'impressionnants, restent des armes et des outils et laissent place à des intrigues plus personnelles (comme dans Gundam, de ce que j'ai compris). J'ai tendance à penser que Voltron : Legendary Defender se trouve quelque part entre les deux : d'un côté, comme dans le super robot, Voltron est au cœur de la série, il est décrit comme l'arme la plus puissante de l'univers et il reste une création nimbée de mystères, mais de l'autre côté et comme dans le real robot, une grande partie de la narration est consacrée aux personnages et ils interviennent régulièrement en dehors de leurs robots et autres vaisseaux.

Cependant, comme bien souvent, j'ai un problème avec la manière dont l'univers est construit. La première chose est l'aventure se déroule sur l'univers entier! Aujourd'hui, j'ai du mal à concevoir qu'une aventure puisse se dérouler sur un truc aussi immense que l'univers entier. Même avec des technologies qui permettent le vol supra-luminique ou des trous de vers. J'aurais été beaucoup moins sceptique avec une aventure qui se déroulera à l'échelle de la galaxie. D'autant plus que cela donne l'impression que l'univers est vide puisque ce sont presque toujours les même peuples qui apparaissent. La seconde est que l'on se retrouve avec des planètes qui n'ont qu'une seule civilisation! Les héros visitent des planètes qui auraient apparemment une capitale qui semble bien souvent être la ville unique. Alors que sur Terre, bien malin celui qui arrivera à déterminer quelle serait la capitale de la planète. A titre personnel, je dirais New York puisque c'est une ville extrêmement peuplée, dotée de puissants capitaux et accueillant le siège des Nations Unies, mais ça reste très discutable!

Personnages : Le véritable intérêt de cette série réside dans ses personnages, les relations qui les lient et la dynamique de groupe qu'ils parviennent à créer. Néanmoins, la série ne va pas aussi loin dans les romances que n'a pu le faire la Légende de Korra.

Shiro est le héros par excellence. Excellent combattant et meneur d'hommes, il garde la tête froide dans la plupart des situations. Néanmoins, il est aussi traumatisé par sa période de captivité et doit composer avec des problèmes de mémoire. Beaucoup de personnes n'aiment pas ce type de personnage, le "héros standardisé" car lisse et potentiellement ennuyant mais moi, j'aime bien ce type de personnage, car je trouve que ce sont des modèles à atteindre et je trouve que le commandement est un fardeau qui peut écraser son porteur. Shiro casse également un peu son image de vétéran par des moments de légèreté assez maladroits qui le rendent plus touchant.

Keith est le foufou qui a besoin d'être canalisé. Solitaire et impétueux, il préfère se lancer à corps perdu dans la bataille plutôt que se concerter avec ses alliés. Il doit alors apprendre à composer avec son équipe et dans le même temps, il est à la recherche de ses origines. Au tout début, et pendant longtemps, j'ai cru que Keith et Shiro étaient frères, puis demi-frères. Ce n'est que bien plus tard que j'ai compris qu'ils étaient amis mais se considéraient comme des frères. Ouais.

Lance est le pseudo-séducteur. Dans les premiers épisodes, j'ai pensé que Lance serait le protagoniste, mais rapidement, il est mis de côté pour laisser place à l'équipe. Le personnage de Lance est je trouve assez particulier. D'une part, Keith est très clairement l'ombre de Shiro (impulsif/stoïc), mais Lance l'est aussi (émotionnel/stoïc), tout en étant celui de Keith (solitaire/sociable). Dans le même temps, il n'a pas de rôle déterminé dans l'équipe (à part son groove), mais il parvient à se positionner en tant que soutien, puis en tant que tacticien au fur et à mesure qu'il affirme le héros en lui.

Pidge est le "cerveau" de l'équipe. Elle bidouille sur les ordinateurs et analyse des trucs. Néanmoins, elle se distingue des autres intellos que l'on peut trouver en ce qu'elle est très déterminée dans ce qu'elle fait, et si elle a quelque chose en tête, rien ne la fera la lâcher, même si cela risque de mettre en péril la mission.

Hunk est le costaud au grand cœur. S'il est le plus récalcitrant à l'aventure, il s'affirme progressivement. Je n'aime pas trop ce type de personnage, costaud mais gentil et doux. Mais il apporte de la stabilité à l'équipe dans la mesure où il est moins pris dans les tourbillons émotionnels et par l'action, et au cours de la saison 7, j'ai réalisé qu'il était celui qui conservait un regard distant par rapport au reste de l'équipe.

Allura complète l'équipe. Au départ, elle reste assez en retrait avec une position de stratège et de soutien, puis elle rentre véritablement dans le feu de l'action, et l'on voit son caractère s'affirmer. Au départ, on peut penser qu'il s'agit de la princesse classique, digne et sage, d'autant plus qu'elle appartient à une race d'elfes de l'espace et possède des pouvoirs mystiques forts. Mais progressivement, on apprend qu'elle peut être aussi impulsive que Keith et peut se laisser emporter par ses émotions. Et aussi que son peuple est naturellement doté d'une force surhumaine. J'ai beaucoup aimé l'idée que le rose soit la couleur du deuil chez les Altéans.

La principale force antagoniste est l'Empire Galra qui contrôle la majeure partie de l'univers. Ce que j'apprécie avec cet empire, est que l'on explique qu'ils ne sont pas restés à attendre que les héros viennent les défier, ils ont fait leur boulot pendant 10000 ans et ont avancé technologiquement. De plus, ils mélangent science et magie (avec une rivalité entre l'armée classique et la secte mystique) et je trouve ça cool.

A la tête de cet empire, se trouve, je le donne en mille : un empereur. Durant la première partie de la série, l'empereur est Zarkon, un seigneur du mal classique mais plutôt bien écrit. Héros déchus mort-vivant qui souhaite mettre la main sur Voltron pour conquérir l'univers (alors qu'il le contrôle presque entièrement), il est à la tête d'un empire militariste, expansionniste et hégémonique. Néanmoins, il est resté un ennemi plus que redoutable pour Voltron et ses échecs l'ont rendu de plus en plus déséquilibré et consumé par sa haine et son obsession pour le robot géant.

A la suite de Zarkon, Lotor assurera les rênes de grand méchant. Lotor tranche avec Zarkon dans presque tous les points. Zarkon préfère utiliser la force brute alors que Lotor préférera la manipulation. Zarkon, bien qu'étant un puissant guerrier, reste en retrait et délègue à ses hommes de main, Lotor n'hésite pas à donner de sa personne et va régulièrement au combat. Zarkon est un être intimidant qui commande en partie par la peur qu'il suscite, Lotor  est un éphèbe qui charme ceux qu'il souhaite utiliser.

Actuellement, il y a un vide parmi les méchants (à part si Haggard reprend le rôle de grand méchant). En effet, il n'y a plus d'empereur. L'empire est alors fragmentés entre différents seigneurs de guerre qui veulent se tailler un part du territoire ainsi que des pirates qui harcèlent le tout! C'est génial!

Alors que j'écrivais l'introduction, je pensais à quelque chose qu'avait remarqué François Theurel (je crois) à propos de Netflix. Que l'entreprise a compris qu'elle pouvait capitaliser sur le désir de nostalgie des spectateurs, en leur proposant des produits (heh) calibrés qui correspondent à leurs attentes (il parlait là de Stanger Things), je me demande si ce n'est pas la même chose ici.

Je suis tombé sur une interview d'un des producteurs qui expliquait qu'ils voulaient réaliser le Voltron de leur enfance, tel qu'ils s'en souviennent. Néanmoins, je ne trouve pas qu'on reste dans une espèce de volonté infantilisante qui caresserait le spectateur dans le sens du poil (et qui sente bon les années 80) mais au contraire de proposer quelque chose de plus actualisé. 

Je ne prétenderais pas que Voltron : Legendary Defender s'est imposée comme ma série favorite, mais elle propose des éléments sympas, comme des combats impressionnants, des personnages attachants et une intrigue qui gagne en qualité au fur et à mesure.

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4 août 2018 6 04 /08 /août /2018 18:51

Assez régulièrement, il m'arrive de me faire des petits retours nostalgiques. Il y a quelques années, c'était les Turbos Momies (ouais). Puis, c'était la série Godzilla, que j'adorais quand j'étais gosse. Plus récemment, c'était la série Justice League. Normalement, cette fois ça devait Mighty Max, mais j'ai bifurqué pour Gargoyles.

A l'époque de la série animée Batman, dans les années 90, Disney a voulu répondre en proposant un dessin animé sombre, mature et urbain, donnant Gargoyles. De cette époque, je ne m'en souviens pas trop, mais je sais que quand j'étais petit, j'avais une figurine de Goliath, le héros.

Pendant de nombreuses années, la série m'a fait de l'oeil, pour des raisons que je détaillerais ci-après. Jusqu'à ce que je me décide à la voir de nouveau (?). 

Il y a bien longtemps, dans la Grande-Bretagne médiévale, les humains vivaient en relative harmonie avec les Gargouilles. Les Gargouilles sont une forme de vie consciente à la physiologie particulière. Dotées d'une apparence que l'on peut qualifier de "monstrueuse", elles sont plus fortes, plus résistantes, plus agiles que les humains et possèdent des sens plus aiguisés. De plus, grâce à leurs ailes, elles peuvent planer ou se laisser porter par les courants ascendants. Néanmoins, elles sont strictement nocturnes : elles passent leurs journées en forme de pierre et peuvent être aisément brisées, comme n'importe quelle statue. Elles s'appuyaient ainsi sur des humains qui assuraient leur protection durant la journée alors qu'eux assuraient la protection des villes durant la nuit. S'installant comme des gargouilles.

Nous suivons ainsi les aventures du clan de Manhattan, dirigé par le noble et puissant Goliath. Auparavant ce clan résidait en Ecosse, mais il a été trahi et enchanté sous leur forme de pierre pour des siècles. Jusqu'à ce que l'homme d'affaires David Xanatos brise le sort. Il est à la recherche de quelque chose dont il pense que seules les Gargouilles peuvent lui offrir. Dans leur fuite, les Gargouilles seront aidés par la policière Eliza Maza qui se méfie des méthodes de Xanatos. Après quelques péripéties, les Gargouilles apprendront petit à petit à s'adapter à la fin du XXième tout en se posant en tant que protecteurs de la ville de New York de ses menaces qu'elles soient criminelles ou extraordinaires (genre savant fou ou sorcier maléfique). 

Production : L'animation est plutôt de bonne qualité. Elle me faisait penser à du Street Fighter de qualité. Par moment, on avait des plans larges plutôt bien fait, mais sans plus, accompagnés de plans serrés mais nickel chrome. Je sais qu'une partie de l'animation a été réalisée en Australie, mais je ne serais pas surpris d'apprendre qu'une autre ait été faite au Japon.

Ensuite, le character design, un truc de ouf! Les personnages féminins sont sublimes et sont vraiment marquées par la patte Disney, avec des yeux ronds, des traits moins anguleux. A ce titre, je retiendrais les design de Demona (ouh!), Elisa, Fox, Angela et Hyena (ah ouais)! Comment ça se sont les personnages féminins les plus récurrents?! Je ne savais pas où donner de la tête! Les hommes, quant à eux, sont partagés entre un style qui proche de celui de Bruce Timm (popularisé par la série Batman), notamment pour les hommes bien bâtis comme Goliath, MacBeth ou Xanatos, et un style Disney plus classique, comme pour les personnages moins musclés comme Broadway. 

Je suis néanmoins moins fan de la musique qui pour moi est bien souvent une repompée du générique de début. Mais de ce que j'ai compris, c'était par manque de moyens.

Ecriture : Tout d'abord, en regardant de nouveau cette série, j'ai été frappé par la qualité de l'écriture. Je prendrais l'un des premiers épisodes en guise d'exemple. Cette épisode traitait notamment des armes à feu. Il comportait une morale bien amenée (les armes ne sont pas des jouets, mais des objets dangereux qui doivent être traités avec soin), construit un peu plus les personnages (Broadway développera une haine pour les armes à feu, alors qu'Elisa fera plus attention), introduit un nouvel antagoniste (Drakon, une espèce de mafieux/gangster) tout en laissant une opportunité pour situation future (l'arrivée d'armes à feu laser). Le tout avec du sang! J'étais époustouflé!

Ensuite un des points qui m'a fait m'intéresser de nouveau à cette série il y a quelques années est le fait qu'il y ait de nombreuses références aux oeuvres de Shakespeare. William Shakespeare que j'ai redécouvert, pour la petite histoire, en m'intéressant aux lunes d'Uranus. On a ainsi tout MacBeth qui se retrouve pour adapté (sauf que le rôle de sa femme est pris par Demona), mais aussi des références à Othello (que j'ai envie de voir) ainsi qu'au Songe d'une nuit d'été. Il y a également des références à la mythologie celte que je connais moins bien, ainsi qu'aux légendes arthuriennes.

De façon plus globale, la série parvenait à combiner des éléments fantastiques (les légendes de Grande-Bretagne comme évoqué plus haut, mais aussi du surnaturel provenant de toute la planète, comme si tous les mythes étaient réels) comme de la science fiction (avec des technologies ultra-avancées, comme la robotique, la cybernétiques ou même la manipulation génétique). Tant et si bien qu'on est pas surpris de voir un vieillard à la tête d'une entreprise capable de construire des porteurs entièrement automatisés chercher à acquérir l'immortalité en insérant son âme dans le golem de Prague!

Même si j'ai trouvé qu'il y a eu un gros coup de mou durant le tour d'Avalon, j'ai également remarqué que tout est lié. Il n'y a pas d'épisode inutile, chacun s'insérant dans un arc narratif plus grand. Même si malheureusement, on n'aura sans doute jamais de "saga" avec une immense trame narrative dont chacun des éléments est présenté avec beaucoup de minutie.

Mlaheureusement, et c'est quelque chose que j'ai retrouvé dans d'autres séries de Greg Weisman (j'ai en tête Young Justice), c'est que la série prend du temps à se construire. Elle veut être un tout cohérent qui ne se dévoile qu'à certains moments clés, mais quand elle se fait brutalement annuler ou complètement remanié, tout ces efforts sont tombent à l'eau, et c'est dommage.

Personnages : J'étais assez surpris quand j'ai vu qu'une partie du cast de Star Trek : la Nouvelle Génération œuvrait en tant que doubleur sur cette série. En effet, on retrouve Jonathan Frakes, Marina Sirtis, Michael Dorn, etc. J'étais en revanche un peu surpris par la voix de Goliath. J'avais commencé à regarder la série en français où il était doublé par le puissant Benoit Allemane, puis j'ai regardé en anglais (pour des raisons pratiques) avec Keith David. Je trouvais la voix de Keith David bien plus posée (voire suave) que je pourrais l'entendre dans Saints Row 4, surtout en comparaison avec Benoit Allemane.

Mais attardons plus sur les personnages en eux-même. Dans un autre contexte, Goliath qui s'impose comme une figure d'autorité et de force (par rapport aux autres membres du clan) pourrait être en retrait mais ici, c'est plus ou moins lui le héros. Il est héroïque et noble, mais quand je réfléchissais au personnage, je me rendais compte qu'il était aussi assez conservateur et borné. Il est très attaché au mode de vie des Gargouilles et a du mal à s'adapter au fait que le monde des Gargouilles n'existe plus. A côté, on a Elisa, la minorité humaine. Elisa et Goliath se ressemblent dans la mesure où se sont deux têtes brulées qui n'hésitent pas à se sacrifier les autres. Mais surtout, Elisa n'est pas qu'un simple rajout pour rajouter un personnage humain, elle a ses propres intrigues, ses propres adjuvants (sa famille, ses amis et ses collègues) et ses ennemis propres. Même si évidemment, ils sont en retrait par rapport à ceux du clan. En outre, l'histoire avec Goliath est bien amenée et prend du temps à se mettre en place, et pendant longtemps on peut juste penser qu'il n'y a qu'une profonde amitié qui les lie.  Des autres Gargouilles Hudson est celui qui se distingue le plus à mes yeux. Etant en semi-retraite, il offre bien souvent des conseils aux autres personnages et permet d'avoir une perspective sur le vieillissement et la mort. Au départ, le "trio" composé de Brooklyn, Broadway et Lexington est vite tranché. Chacun des personnages est vite identifié, avec sa personnalité et ses objectifs qui peuvent entrer en conflit avec l'objectif du groupe (exemple, Lexington et sa haine viscérale du Pack), mais ils sont assez vite mis en retrait en dehors de quelques épisodes. Bien plus tard, le clan sera rejoint par Angela, la fille biologique de Goliath. Elle a toujours vécu au contact d'humain et dans un univers cloisonné la mettant à l'écart de tout le préjudice que les Gargouilles ont connu. Elle permet d'avoir un regard innocent sur tout ce qui se passe.

Une autre grande qualité est l'écriture de ses méchants. La plupart d'entre eux ont des motivations qui vont au delà de "je suis méchant et j'aime ça!" Et même quand c'est le cas, ils sont suffisamment intéressants pour qu'on ne se lasse pas d'eux. Le principal antagoniste est David Xanatos. C'est en partie à cause de lui que je me suis décidé à regarder cette série. Xanatos est un homme d'affaire blindé de thune. Mais autres choses le rendent intéressant. D'abord son ingéniosité et sa capacité à tirer quelque chose de positif de presque tous les événements. Sa capacité à maîtriser plusieurs domaines de compétences, comme les affaires, la physique et la robotique (j'ignore s'il s'y connait en biochimie et génétique). Mais là où il se distingue de Lex Luthor, c'est de sa moralité. Il est très souvent dans une forme d'ambivalence, où il peut être capable de ruiner des vies pour une expérience mais va chercher à éviter des morts inutiles et ne se laisse pas entraîner dans des considérations triviales comme la vengeance. C'est aussi son charisme qui en fait un personnage fascinant. Un autre antagoniste de premier ordre est Demona, l'ancienne compagne de Goliath. Demona a souffert de la discrimination des humains, mais quand on prend le temps d'observer ses actions, si sa colère est en partie justifiée, une grande partie des catastrophes qui émaillent sa vie sont de son fait et de son incapacité de reconnaître ses propres torts. De ce fait, elle est particulièrement dangereuse et est une ennemie bien plus personnelle pour le clan que ne l'est Xanatos.

A côté d'eux se trouvent d'autres antagonistes qui impactent moins la narration mais restent récurrents. D'abord le Pack, un groupe de mercenaires qui travaillent indirectement pour Xanatos, je les trouve intéressants car ils couvent plusieurs thématiques d'abord, ils incarnent chacun une forme d'antagonisme (allant du mercenaire professionnel à la psychopathe), puis parce qu'ils couvrent le thème de la meute avec différents canidés (même la hyène est plus proche des félins!) ensuite parce qu'ils bénéficient d'améliorations sympas (armures de combats, manipulations génétiques et renforts cybernétiques) et enfin parce qu'ils sont tout simplement cools. Puis Tony Drakon, un chef criminel. Dans une vraie série policière, il serait une menace terrible de par ses ressources et ses connexions mais dans celle-là, il est complètement surclassé! Enfin, Thailog. Thailog est le fruit de manipulations génétiques qui font de lui un clone physique de Goliath avec la ruse et le caractère impitoyable de Xanatos. Il assume clairement d'être mauvais et tout ce qui l'intéresse c'est le pognon. Il ne va pas chercher loin, mais il est intéressant en tant que menace face aux héros et aussi parce qu'il est fun à regarder.

Au final, Gargoyles est une excellente série qui traite de thèmes comme la famille, la vengeance et la discrimination avec beaucoup de finesse. Ses personnages sont intéressants et ses antagonistes souvent complexes, et surtout il y a ce côté "tout est vrai" pour lequel j'ai toujours une petite affection.

Néanmoins, je trouve qu'elle va dans trop de sens empêchant de voir vers quoi elle se destinait véritablement. Et peu importe qu'il y ait une bible sur la série qui couvre les événements jusqu'à 2198, la série n'a pas passé une troisième (ou une deuxième selon la manière dont on regarde) saison avec des hauts et des bas.

Tout ça me donne envie de regarder la série animée Batman, mais je ne sais pas si j'ai encore la patience pour regarder une série qui s'étend sur de longs épisodes.

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27 juillet 2018 5 27 /07 /juillet /2018 16:30

Les douze derniers mois m'ont donné le sentiment que l'Univers joue parfois des blagues cruelles dans sa grande indifférence. 

L'an dernier, à la même période, une collègue partait à la retraite et allait être remplacée. Etant donné que nous serions amenés à travailler ensemble de façon quotidienne, et même que je devais être son responsable (première expérience d'encadrement!), j'étais très curieux de savoir qui serait l'heureux-se élue-e. Quelle ne fut pas ma surprise quand je vis le profil de la personne qui me rejoindrait. Je me demandais ce qu'elle venait chercher dans mon service et s'il n'y avait pas une erreur quelque part. Surtout compte-tenu de ses missions initiales. Finalement, non. Ce serait bien elle qui nous a rejoint.

Alors que je voulais rester professionnel et développer une relation de travail conviviale mais efficace (surtout vis-à-vis de quelqu'un que je ne connaissais pas), mes émotions m'ont très vite submergé. Beaucoup plus vite que je ne l'aurais cru. La réponse a été claire et nette, NON. Mais les choses ne sont jamais simples dans ces matières (en tout cas avec moi), et j'ai continué à faire le con. Aujourd'hui, j'ai envie de mettre en forme ce que je ressens et ce qui me traverse. Surtout que je ne pense pas qu'elle lira ces lignes (elle a autre chose à foutre).

L'une des premières choses qui m'ait accroché est le fait qu'on ait un niveau universitaire assez similaire avec le même type d'étude. Donc bien que j'étais assez méfiant (que fait-elle dans ce service, bon sang), j'ai vite réalisé que j'aurais quelqu'un avec qui je pourrais vraiment échanger de façon quotidienne, et je pense que ça a participé au fait que j'ai assez vite baissé ma garde. Enfin une collègue qui a le même niveau d'étude que moi et qui ce ne soit pas un chef! Je pensais avoir trouvé une égale au moins au niveau académique et intellectuel.

Très rapidement aussi, j'ai remarqué qu'elle réagissait plutôt bien à mon type d'humour, alors que d'habitude les femmes sont mal à l'aise voire outrées. Au départ, je pensais qu'elle essayait juste de s'intégrer, mais j'ai compris que c'était sincère. De même, au fur et à mesure de nos discussions, j'ai remarqué une forme d'analogie entre nous. Tout proportion gardée (elle a une vie bien plus riche que la mienne), nous avions eu des expériences similaires, et nous avons une vision du monde qui colle assez bien. Renforçant chez moi un sentiment de proximité. Surtout, elle a été la première fille, depuis bien longtemps, à me dire "je n'ai pas peur de toi." Et bon sang, j'ai tenté toute sorte de façon pour tester jusqu'où je pouvais aller avec elle, et je me rendais compte qu'il n'y avait pas de fin! C'était même l'inverse!

Toutes ces choses ont permis de créer un climat de confiance entre nous et permettant de fluidifier notre rapport de travail. Mais plus que le boulot quotidien, je me suis mis progressivement à m'ouvrir à elle, à lui faire confiance et à lui parler de choses plus personnelles, à défaut d'intimes (quand même!). Je me lâche avec elle comme je me lâche avec presque personne d'autre, à part quand j'écris dans ce journal.

Enfin, le physique. Ça me gène un peu d'en parler puisque je trouve ça assez superficiel et vaniteux, mais c'est un trop gros morceau. C'est à ce moment que les choses ont basculé. Au départ, je pensais que c'était une jeune femme mignonne et élégante, mais finalement assez quelconque. Des jeunes femmes comme on en trouvait dans tout Paris. Puis, j'ai appris qu'elle avait fait beaucoup de sport. Et qu'il lui restait les marques physiques. J'ai pété un cable.

En définitive, je ne pensais pas qu'une fille comme ça, qui remplisse presque tous mes critères, puisse exister. Ou, du moins, je m'étais convaincu qu'elle était tellement rare que je ne la rencontrerais jamais.

Cependant, et avec du recul, ce n'est véritablement qu'au cours des dernières semaines que je pense avoir réellement appris à la connaître. J'ai réalisé qu'elle était beaucoup plus profonde que ce à quoi je m'attendais, et qu'à chaque fois que je pensais avoir une bonne idée d'elle, il y avait autre chose. Une part d'ombre projetée par la lumière.

J'ai souvent tendance à dire que je n'ai pas de volonté propre quand elle est impliquée (on m'appelle le suprême de canard), tellement elle a une grande influence sur moi. Et je me rend compte que je me suis ouvert à de nombreuses choses avec elle.

Tout d'abord, c'est à son contact que j'ai véritablement pu m'initier à la vie parisienne. Pendant longtemps je voulais découvrir cette vie, et je n'ai jamais vraiment eu de guide pour découvrir toutes ces activités, comme prendre un verre, se poser quelque part. Tant et si bien, qu'alors que pendant longtemps j'affirmais que je n'était que de passage en région parisienne, j'ai désormais j'ai envie, pour un temps en tout cas, de devenir un "bobo parisien".

Ensuite, elle attiré mon attention et m'a permis de comprendre certains points de vue auxquels, même si j'étais sensible, je n'accordais pas une importance particulière. Et voilà-t-il pas que je me suis retrouvé à prendre fait et causes pour certains certains groupes. 

Elle m'a également fait m'intéresser à des choses qui ne m'intéressait pas auparavant, en particulier en terme de musique, où elle m'a fait écouter de la pop et fait découvrir que j'appréciais la trance. Elle m'aura donné envie de regarder des films français et elle m'aura même fait m'intéresser à la Coupe de Monde et partager le bonheur de la France alors qu'avant je m'en foutais éperdument!

Enfin et surtout, elle est, au moins indirectement, à l'origine des nombreux changements que j'ai entamé dans ma vie depuis ces derniers mois. Même si j'ignore si c'est véritablement le cas ou si elle n'est pas arrivée à un moment de ma vie où tout commençait à s'organiser. En effet, je voulais pouvoir me hisser à son niveau, et naïvement, devenir digne d'elle. Ce qu'aucune autre femme n'avait réussi à provoquer chez moi jusqu'à présent.

Cependant, parfois et à plus forte raison ces dernières semaines, je me demande si je ne suis pas comme Icare, à vouloir me rapprocher du soleil, et si je ne risque pas de me brûler les ailes et plonger vers une chute.

Quoiqu'il en soit, j'ai fait le choix de la voir comme ma muse. Même si elle demeure inaccessible (peut-être même a fortiori), elle reste une source d'inspiration pour moi afin que je puisse m'élever.

Quand je pense à elle, il m'arrive de l'associer à Mary Poppins. Elle vient, joue (involontairement) le rôle d'une bourrasque qui mettrait de l'ordre dans ma vie, puis part.

En effet, dans quelques temps, nos chemins, au moins professionnels, vont se séparer. Elle va suivre sa voie, et je vais vraisemblablement suivre la mienne. J'ignore si je la reverrai un jour. Et je le vois d'autant plus alors que je suis en train de taper ces lignes. Je me rends compte que je l'idéalise presque en lui associant toute sorte de qualités alors qu'elle n'a pas demandé tout ça. Je pense même qu'elle s'en fout royalement.

Dans tous les cas, je lui suis reconnaissant d'avoir été une collègue (et une amie?) avec qui le courant est très bien passé, de m'avoir ouvert les yeux sur toutes sortes d'opportunités, et même si c'est indirectement, d'avoir été l'étincelle qui a initié toute une série de changements en moi (comme si je me découvrais après une lente période de nymphose).

Je me demande alors si, dans sa grande indifférence, l'Univers ne ferait pas en sorte que les événements se déroulent comme ils doivent se dérouler.

Néanmoins, je suis pas complètement gaga non plus. Elle a un caractère de cochon! Capable d'envoyer une salve de missiles sol-air à la moindre taquinerie!

Tu t'attendais à une référence à Merlin?! Et bien non, Jean-Mimi! Muahahahaha!

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