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9 avril 2022 6 09 /04 /avril /2022 15:25

J'ai pensé à acheter les remake de Diamant et Perle quand j'ai appris que leur Ligue était peut-être l'une des plus difficiles, avec Cynthia qui aurait une équipe "parfaite".

Mais je me suis ravisé quand j'ai compris que ce n'était qu'un pic de difficulté à l'issue d'un jeu particulièrement simple.

Cependant, j'ai été enthousiaste pour la sortie de Légende Arceus dès l'annonce. J'en parlais avec un ami en lui disant que Gamefreak devrait porter ses couilles et assumer les 1000 Pokémon et sortir un open world comme on est en doit de l'attendre.

Pokémon est la franchise multimédia la plus lucrative au monde. Avec plus 100 milliards de chiffre d'affaire. Si Zelda, The Elders Scrolls et The Witcher parviennent à sortir des aventures ouvertes pourquoi pas eux?

Je n'ai pas eu exactement mon souhait, mais la proposition d'une aventure plus forte narrativement et plus ambitieuse était quelque chose que j'estimais importante de soutenir.

Sans plus de précision, vous êtes invoqué par le Pokémon Alpha, Arceus pour enquêter sur une série d'évènements qui marquent le passé de Sinnoh ou Husui comme elle a été appelée par le passé.

Votre compétence avec les Pokémon devrait vous permettre de mener à bien votre tâche, et pour ce faire vous devrez aider à la réalisation du premier Pokédex de la région.

En arrivant, vous êtes accueilli par le Professeur Lavande et son assistant qui vous expliquent les grandes lignes. Vous faites partie du Groupe Galaxie, une expédition venue coloniser Huisi. Cependant, le Groupe doit faire face à différents problèmes :

  • Les habitants autochtone, les Clans Diamant et Perle sont en tension entre eux et le Groupe. Un conflit peut exploser à n'importe quel moment.
  • Les Pokémon sont des créatures dangereuses qui rendent difficile l'exploration et peu de membres expéditionnaires peuvent leur faire face sans revenir blessés.
  • Enfin, conjointement à votre arrivée, une ouverture est apparu dans les cieux au dessus du Mont Couronnée, la montagne qui surplombe la région. Avec elle, des failles sont apparues, faisaient apparaitre des Pokémon et des objet venant d'ailleurs. Le Professeur les a appelés des "failles spatio-temporelles".

Bref, l'ambiance s'annonce pas simple alors que vous intégrer le Corps des Chercheurs pour compléter le Pokédex et faire la lumière sur cette "faille spatio-temporelle".

Jouabilité : Quand le jeu a été annoncé, je faisais partie de ceux qui pensaient qu'il serait en open world. Il n'en est rien. Il est un peu sur le modèle de SMT V. Il y a cinq grandes régions, plutôt diversifiées (même si la montagne est un motif récurrent) et une ville centrale. Cependant, et c'est un point noir, on ne peut pas se déplacer de région en région automatiquement. Il est nécessaire de passer par la ville. D'un point de vue de la diégèse, c'est parce que nous sommes escortés jusqu'à la ville. Mais ça n'a pas de sens pratique. Surtout au fur et à mesure où nous grimpons les échelons dans le groupe.

Une grande partie du jeu est l'exploration. On circule dans les régions à la recherche de Pokémon à étudier et de ressources. Un peu comme dans Breath of the Wild, le joueur doit fabriquer ses consommables tout seul. On cherche des noigrumes et du minerai pour faire des Pokéball artisanales, des herbes pour faire des remèdes et de la nourriture pour des appâts. Les boutiques ne disposent que de peu de choix et sont chères. En tout cas au début. Les ressources ne sont pas si rares que ça heureusement, et très vite on peut être blindé de matériaux. Cependant, on retrouve quelque chose qui avait presque disparu depuis les versions Rouge/Bleu/Jaune : l'inventaire est très limité. Très vite ce constat a été mitigé dans la série. Je n'ai plus de souvenir d'inventaire plein après la Génération I. Mais c'est de retour. Des coffres pour stocker les items superflus sont présents dans les points de repos, mais parfois on peut se retrouver très loin de ceux-ci et le seul moyen de gagner de l'espace dans l'inventaire devient progressivement plus cher (de ce que j'ai compris jusqu'à 1 million de Pokédollars). De fait, on est amené à faire de choix sur ce que l'on amène ou non, sur ce que l'on converse ou non.

La progression dans le jeu se fait principalement, non pas en avançant dans la narration, mais en complétant le Pokédex. Avoir atteint certains paliers permet de débloquer l'accès aux régions suivantes. Pour une fois, le Pokédex est un enjeu de premier plan, ce qu'il n'a jamais vraiment été. De mémoire, le seul moment où le Pokédex pouvait être nécessaire, c'était pour obtenir certaines CS, dont Flash. Et jouer sans ces CS avait beau être très handicapant, ce n'était pas obligatoire. Ici, il est nécessaire de préter attention à l'encyclopédie. Pour le compléter, différentes tâches plus ou moins compliquées permettent d'acquérir des niveaux. Cela peut être voir le Pokémon utiliser une compétence, le rencontrer à certains moment, ou le faire évoluer. La plus simple est cependant de capturer plusieurs individus de la même espèce. La capture de Pokémon est aussi le moyen principal de gagner de l'argent.

Les combats restent une autre grande fonctionnalité. La plupart des combats sont contre des Pokémon sauvages. Les Pokémon vaquent à leurs occupations et vous pouvez tomber sur eux. Ils ont chacun leur manière de réagir, certains seront passifs, d'autre agressifs et un dernier groupe fuyard. Il y a aussi certains qui auront des réactions plutôt intéressantes, comme de la curiosité.

Il y a relativement peu de dresseurs dans le jeu. Cette dénomination n'existe pas d'ailleurs. La plupart des porteurs de Pokémon n'ont qu'un voire trois Pokémon grand max. Ceux qui en ont plus, sont une petite élite. Vous n'avez qu'un seul autre porteur qui utilise également 6 Pokémon et c'est celui qui est derrière tout ce bordel. Ca me faisait bizarre d'avoir 6 Pokémon, moi qui en ai toujours 5. J'avais l'impression d'en oublier certains par moment.

Une des "nouveautés" est que les Pokémon peuvent attaquer le joueur. Ce qui n'était pas arrivé depuis la duologie Colosseum sur Game Cube. Les Pokémon agressifs lanceront leurs attaques pour vous atteindre et peuvent vous blesser. Si vous prenez trop de dégâts, vous êtes hors jeu. Vous pouvez prendre à certaines phases de combat, mais dans les combats de Pokémon "classiques", vous ne pouvez pas prendre de dégâts. Le joueur trébuche au pire.

Les combats sont aussi bien plus dynamiques qu'auparavant. Ils restent en tour par tour, mais il est possible de manipuler les rangs d'intervention, soit en choisissant certaines compétences ou un style. Le jeu comporte deux styles, le style rapide qui frappe moins fort, mais peut permettre d'agir deux fois et le style puissant qui fait plus de dégâts, mais consomme aussi plus de PP et fait reculer dans l'ordre d'action.

Les altérations de statuts ont été modifiées, sans doute pour permettre un certain dynamisme. Déjà, toutes prennent fin après le combat. Mais surtout le sommeil et le gel ont été remplacé par la somnolence et la gelure. La première empêche le Pokémon d'attaquer de temps en temps, et la seconde agit comme le reflet spécial de la brûlure. Le Pokémon perd des PV et son attaque spéciale diminue aussi.

Lors de l'exploration, il est possible qu'une faille spatio-temporelle s'ouvre. Avec des objets et des Pokémon rares et surtout de la baston à gogo. Les combats sont omniprésents dans ces zones. Je les ai d'ailleurs longtemps évités tant ils étaient épuisants. Mais ils restent le seul moyen d'obtenir certains Pokémon.

Le jeu réintroduit des Pokémon plus forts que les autres un peu dans la lignée des Pokémon totem de la 7ème génération. Il s'agit dans un premier temps des Pokémon monarques, qui constituent ce qui se rapproche le plus de "boss" dans la narration. Ils sont plus grands, plus forts et ont une aura dorée. L'affrontement contre eux se divise en deux phase, la première où le joueur doit calmer ou distraire le monarque et la seconde qui est un combat pokémon plus classique. La partie la plus difficile est la première où le Pokémon vous attaque effectivement et vous devez soit esquiver les attaques ou vous mettre à l'abri, ou le mattraquer pour qu'il se calme. A côté des Pokémon monarques qui marquent des grandes étapes dans la narration se trouvent les Pokémon barons. Ils sont aussi plus gros, plus forts mais ont une aura rouge. Ils sont aussi un peu partout ce qui peut être embêtant parce qu'ils même s'ils sont territoriaux, ils peuvent être agressifs. Les Pokémon barons ont la fâcheuse tendance d'une part, d'avoir des niveaux bien supérieurs à ceux des autres Pokémon aux alentours et d'autre part avoir une intelligence artificielle qui les pousse à sélectionner l'attaque la plus efficace pour une situation. Je me souviens du Galopa niveau 40 qui m'a arrosé de Déflagration alors que les Ponyta aux alentour étaient niveau 6 grand maximum. Les Pokémon barons restent toujours des Pokémon avec qui il faut traiter avec attention, même quand vous êtes bien plus forts qu'eux. Leurs stats renforcées leur permettant d'avoir des surprises dans la manche. Je ne suis pas fan des noms français qui laissent entendre une proximité entre les deux types qui ne sont pas du tout liés. En anglais, les Pokémon barons sont désignés alpha. Dans une logique de groupe animal, où le plus fort et dominant est désigné vulgairement comme "alpha" (je crois que c'est plus compliqué que ça en biologie), je trouve que ça plus logique.

J'ai trouvé les combats plus durs dans cet opus. Surtout qu'il peut arriver que le joueur soit pris contre deux, trois voire quatre adversaires. La situation peut très vite dégénérer. Alors que certaines attaques comme Séismes ou Surf sont aux abonnés absents.

Scenario : Dans un premier temps, je pensais que le scénario était une excuse, mais j'ai affiné ma réflexion. En jouant j'ai progressivement compris que l'on est vraiment dans une époque où les Humains et les Pokémon ne se connaissent pas. Ce que l'on voit dans les jeux précédents est une utopie, et les Pokémon sont des créatures dangereuses beaucoup plus proches des animaux qu'ils auraient du être initialement.

J'ai compris aussi que la technologie de cet univers a évolué autour des Pokémon, les insérant progressivement dans son fonctionnement et rendant inutile ou obsolète d'autres éléments. On voit ainsi la ville se construire et s'enrichir au fur et à mesure où les Humains s'associent avec les Pokémon. La peur s'amoindrit au fur et à mesure, mais restera présente jusqu'au bout. Le temps où Humain et Pokémon vivent en harmonie viendra, mais ce ne sera pas au cours de ce jeu.

Je ne vais pas faire de comparaison avec la colonisation d'Hokkaido par le Japon. Je pense que certains l'ont fait bien mieux que je ne pourrais le faire. Cependant, je trouvais bizarre la manière que peuvent avoir certains personnages pour parler. Ils parlaient comme des campagnards

Quand j'ai commencé à jouer, je pensais qu'il n'y avait pas de vrai antagoniste. Puis sont arrivées les Détroussœurs, des femmes qui ont été exclues des groupes principaux et sont devenues des bandits. Malheureusement, pas grand chose en ressort, si ce n'est qu'elles deviennent des dresseurs à affronter...

De façon plus globale et en lien ce que j'expliquais plus haut, les Humains sont plus tendus que dans les jeux qui viendront ensuite. Ils n'hésiteront pas à guider le protagoniste à une mort certaine, ce qui sera rarissime par la suite.

Quand il a été annoncé que le Directeur Cormier était l'ancêtre du professeur Sorbier. Beaucoup ont cherché à voir des liens entre les personnages du jeu et ceux de Diamant et Perle. Selene et Helio sont un cas les plus évidents. Mais au bout d'un moment, je trouvais ça un peu lourdingue et paresseux. Est-ce que quelqu'un peu avoir des gènes aussi forts?

De plus, le jeu est plutôt "sombre" par rapport aux autres jeux principaux. La violence contre des Humains est explicitement évoquée, et vous pouvez vous retrouver livrer à vous-même à certains moments clés. Ces moments pouvant signer une mort certaine pour quelqu'un qui n'est pas le protagoniste. La possibilité de conflit et de guerre est une ombre qui plane sur la région, quoique subtilement.

Le jeu évoque aussi le fait de capturer des Pokémon "légendaire", quasi divins, mais capables d'être soumis par un enfant. Déjà, il nous est expliqué que les Pokéballs "cassent" les pouvoirs des Pokémon légendaires pour les rendre "normaux". Dans le cas d'Arceus, le Créateur, on comprend que jusqu'à présent, nous n'avions affaire qu'à un avatar qui ne dispose que d'une partie de l'entité. Entité qui décide finalement de se balader avec nous. On comprend aussi qu'à la mort du dresseur, les Pokémon retournent dans la nature. Je trouve dommage qu'Arceus soit finalement assez peu présent. Il intervient au tout début et à la toute fin et c'est tout. Il est référencé tout au long du jeu et la force antagoniste vient l'atteindre, mais lui reste loin. Peut-être est-ce le propre des dieux créateurs?

Ambiance : La région d'Hisui est très belle. Il y a ce côté estampe que l'on avait déjà dans Breath of the Wild qui est toujours agréable. Comme si on regarde une grande peinture.

Comme indiqué plus haut, les régions sont immenses et on peut avoir le sentiment d'être potentiellement dans une autre très vite. A titre d'exemple, la première, les Plaines d'Obsidiennes ont à l'ouest une vaste plaine et plus vers le sud ouest une grande forêt. Le Contrefort couronné comprend des ruines, des montagnes enneigées, des reliefs escarpées.

Les animations en combats sont également bien plus vivantes. Les Pokémon rugissent, bougent. Il y a moins d'attaques, mais elles impactent plus. Ultralaser est effrayant que ce soit un Leviathor ou un Octillery qui le crache, Lance-flamme ressemble à un jet de flammes. Les personnages sont aussi beaucoup plus expressifs.

Cependant, ça ne cache pas certaines limitations techniques qui se voient quand on voyage et où les objets à distance apparaissent au fur et à mesure. Où l'animation qui chute quand un Pokémon est au loin.

Concernant les musiques, je ne sais pas vraiment si elles m'auront marquée. Certaines musiques de région sont plutôt sympas. Sur le musiques de combats, ce sont bien souvent des remakes des jeux Diamant et Perle. Je retiens ainsi de nouveau, la musique contre les dresseurs, j'ai également une faiblesse pour les musiques contre les Pokémon gendaires.

Durée de vie : Le jeu est plutôt riche dans ce qu'il propose. La trame narrative principale est plutôt longue et sa difficulté peut surprendre. Il y a également du contenu post scénario qui est vraiment intéressant.

Le jeu comporte aussi de nombreuses quêtes secondaires. Dont une sur Spiritomb que j'ai essayé de fuir comme la peste. 

Un autre point d'intérêt du jeu est qu'il est nécessaire de compléter le Pokédex, que ce soit pour avancer dans la trame narrative ou même pour arriver au vrai boss final.

Pendant que je travaillais sur l'article, la 9ème génération a été annoncé avec Pokémon Ecarlate et Violet. Cette fois ci le jeu sera complètement ouvert. J'ai hâte d'en savoir plus. En tout cas, Chochodile est devenu mon petit chouchou, comme Kaïminus il y a maintenant plus de 20 ans (bon sang!).

Sur Legendes Arceus, c'était une bonne aventure riche et plaisante. Mais j'avais le sentiment que la technologie était encore en phase de test, une transition vers autre chose. La narration, bien que plus ambitieuse, pêche par moment. Mais peut-être que j'en attends trop d'une franchise à destination des enfants.

Quand j'y repense, je me dis qu'il y a des années de ça, la Quatrième génération avait été le début d'un désintérêt pour Pokémon, qui ne sera conquis qu'avec la Sixième (qui reste la moins lotie d'ailleurs). Aujourd'hui, c'est elle qui redonne ses lettres de noblesse à la franchise.

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23 décembre 2021 4 23 /12 /décembre /2021 15:30

J'ai pensé à me prendre le remaster de Shin Megami Tensei : Nocturne. Mais finalement je me suis ravisé car les musiques n'avaient pas été décompressés. Toutefois, je trouvais bizarre que l'on ressorte un remake de Nocturne peu avant le V...

Cependant, dès que Shin Megami Tensei V a été annoncé, j'étais sur la brèche. J'ai suivi la progression sur le jeu de façon quasi-religieuse. Ainsi que sa communication. En dehors de Persona, la franchise Megami Tensei est une franchise de niche, j'étais présent sur les réseaux sociaux pour soutenir la communication et l'appuyer. J'ai même gagné un badge de super fan sur Facebook! Moi qui ne commente jamais rien et suis super distant!

J'ai également regardé chacune des présentations de démons que ce soit en japonais original ou en anglais sous-titré. J'ai d'ailleurs trouvé dommage que ces vidéos n'aient pas bénéficié de traduction officielle (même par sous-titrage), cela aurait pu renforcer la présence en Occident.

Vous incarnez un jeune lycéen à Tokyo. Vous entendez parler de ces rumeurs d'attaques mystérieuses et sauvages, mais votre vie continue. Jusqu'à ce qu'un soir vous deviez prendre un détour en rentrant chez vous.

Le détour vous entraîne dans un monde désertique et ravagé. Certains éléments vous semblent familier, mais pas le temps de faire du tourisme : vous êtes attaqués par des démons. Votre destin semble scellé quand une entité inconnue vous propose son aide. Bon gré mal gré vous l'accepter et fusionner avec ce "proto-maudit", Aogami pour devenir un Nahobino, un être aux capacités exceptionnelles.

Par la suite vous découvrez que le monde où vous êtes actuellement est Tokyo, ou une version de celle-ci, qui a connu l'Armageddon, la bataille finale entre les forces de l'Ordre et de celles du Chaos. Bataille après laquelle et le Dieu créateur de l'Ordre et Lucifer, le Seigneur du Chaos, ont disparu.

Quel est ce Tokyo ravagé par la guerre? Qui est ce Aogami et qu'est-ce que le Nahobino? Qu'est-ce qui est arrivé au Dieu créateur?

Jouabilité : Je me souviens que Nocturne était parfois tordu dans son level design et qu'il y avait beaucoup d'impasses. Ici, le joueur est invité à explorer Da'at autant qu'il le peut et qu'il le veut. C'est même encouragé parce que c'est le meilleur moyen d'obtenir des bonus tant en termes de macca, la monnaie du jeu, les points de Gloire, que l'on échange contre des Miracles.

Les Miracles remplacent les App Points de SMTIV et permettent d'obtenir différents bonus passifs (compétences supplémentaires, stock plus grand, récupération de HP et MP, réductions de couts) mais aussi plus actifs comme des actions supplémentaires en combat.

Cependant, le jeu tranche avec IV pour renouer avec Nocturne dans la personnalisation du personnage. Le Nahobino ne porte ni armure ni arme, comme Flynn ou Nanashi. Mais il utilise des pouvoirs acquis, comme le Mi-Démon, et ce au travers de la fusion d'Essence. Les démons possèdent des Essences qui regroupe leurs caractéristiques ainsi que leurs compétences. Fusionner avec une essence permet d'acquérir les résistances d'un démon ce qui est utile pour passer certains points du jeu mais aussi acquérir de nouvelles compétences. Les démons que l'on recrute peuvent aussi bénéficier de la fusion d'essence, mais uniquement pour les compétences, qui peuvent actives comme passives.

En suivant quelques combats sur Youtube, j'ai compris que mon approche des combats n'était pas la plus efficiente. Les joueurs utilisaient souvent des démons spécialisés dans des domaines précis et avec des résistances déterminées. Alors que moi j'opte (trop?) souvent pour des généralistes capables de faire de tout, mais finalement ne sont pas capables d'éponger les attaques d'un boss ou de distribuer des buffs à grande échelle. Alors que le jeu, par le système d'affinité, encourage la spécialisation. Cela rend nécessaire un certain turnover dans l'équipe, mais aussi l'obligation d'avoir quelqu'un pour jouer un rôle précis.

Les combats reprennent le système de "press turn" ou d’icône de tour présents depuis Nocturne. A savoir que les combats se déroulent par tour par tour avec un nombre déterminé d'actions par phase. Frapper un ennemi sur ses faiblesses ou faire un coup critique permet de réaliser des actions supplémentaires, mais frapper sur une résistance ou rater son attaque fait perdre des actions voire peut faire passer le tour. La gestion de ces icônes fait le nerf d'un combat. Savoir optimiser les siens et saper ceux des ennemis peut faire ou défaire un combat.

En revanche, au moins dans le premier acte, la nécessité de gérer les buffs et debuffs c'est moins fait sentir que précédemment. Surtout que ceux-ci ont changé dans leur fonctionnement. Au moins jusqu'à la seconde moitié du jeu, ceux-ci sont individuels et limités alors qu'auparavant il englobait tout un camp et jusqu'à ce qu'ils soient annulés. C'est assez frustrant. Mais heureusement, ça n'affectait pas trop les combats.

Pour autant, le jeu reste dur. Mais mine de rien, perdre contre un boss est plus gérable que contre des ennemis normaux. Contre un boss, j'essaie de comprendre où j'ai échoué, je n'avais pas la bonne stratégie? Je n'étais pas assez préparé? Je n'avais pas le niveau nécessaire? Des questions où les réponses sont simples. Mais contre les démons que l'on rencontre sur la carte, les game over sont parfois arbitraires avec une attaque mal passée et une série de coup critiques qui achèvent le Nahobino. Parce que s'il meurt, c'est fini. Parfois je m'amuse de ces fins brutales en chantonnant le Game Over de Nocturne, si particulier. Mais parfois aussi, je rage quit. Mais s'il n'y a pas de sauvegarde, les check points sont assez nombreux et il est facile de revenir là où on a connu un triste destin.

Pour nous accompagner dans nos aventures, nous devons recruter des démons qui nous apporte leur force. Il faut garder en tête que la franchise Megami Tensei est celle qui a initié les jeux de collections de monstre. Pour recruter un démon, le plus rapide à mes yeux est de le recruter au cours d'un combat. Lors du processus de négociation, on doit répondre à différentes questions, réaliser des "défis" ou offrir des cadeaux. Les négociations ont une part d'aléatoire, mais elles sont bien plus cohérentes que par le passé. Il est également plus simple de les rattraper quand on commet un impaire.

J'ai suivi quelques critiques aux alentours de la sortie et un point qui revenait souvent c'était l'aspect "open world". Comme quoi SMTV c'est un open world, le Breath of the Wild de la franchise Megami Tensei. Je ne suis pas spécialement d'accord. Le jeu n'est pas exactement un dungeon crawler (il ne comprend que deux donjons classiques), mais il n'est pas spécialement ouvert. Tokyo est divisé en 4 grandes zones, mais trois d'entre elles sont de grandes aires urbaines avec des couloirs sinueux, dont il n'est pas vraiment possible de s'échapper. Au fur et à mesure où l'on évolue, on se rend compte que les zones sont connectées à l'intérieur d'entre elles, mais elles restent plutôt à sens unique. Il y a aussi une composante verticale qui demande une certaine appréhension. Heureusement, les points de sauvegarde sont nombreux et permettent des voyages rapides aisés et sans trop de contrainte.

Scénario : Le jeu comprend grossièrement trois actes. Sans trop rentrer dans le détail, chacun de ces actes permet d'exposer les thèmes que j'ai pu trouver intéressant.

  • Le premier acte montre l'incursion du surnaturel dans le monde des humains ainsi que le danger que pose les démons. L'action débute dans le lycée où les héros étudient et dans le premier tiers, je me disais que ça aurait été drôlement bien de voir qu'est-ce que ça donne quand des lycéens obtiennent en masse des pouvoirs occultes pour déchainer des créatures d'une autre dimension. Je crois que c'est le sujet de la série Devil Summoner et au moins des premiers Persona. Dans tous les cas, c'était une séquence assez stressante qui flirte avec l'horreur. Sauf que nous disposons aussi de pouvoirs surnaturels. Ce côté intimiste donne le ton sur les personnages.
  • Le deuxième acte va dans une ligne traditionnelle de la franchise, la guerre entre l'ordre et le chaos. Et mine de rien nourrit le lore déjà existant, le Dieu de l'Ordre, bruit de scratch, s'est accaparé le pouvoir/ la Connaissance des autres dieux les réduisant à l'état de démons, mais lui permettant de prendre le Trône du Créateur. Pour autant, au moment où se déroule le jeu, la Guerre Finale a eu lieu, et nous sommes face à ceux qui restent. Avec d'une part, les anges qui refusent d'admettre que leur Dieu est mort, et de l'autre les légions du chaos qui ne comprennent pas leur obstination, mais n'en ont cure. Beaucoup regrettent l'époque où ils étaient complets et n'ont qu'une envie, faire payer les dévots du Créateur.

La lutte entre l'Ordre et le Chaos se trouve aussi dans certaines quêtes annexes. Faut-il encourager les faibles à poursuivre leurs rêves même si peu ont la possibilité de réussir ou faut-il les convaincre d'accepter leur faiblesses mais en retour leur offrir protection et soutien? Faut-il que la production d'alcool soit contrôlée par une seule entité quelqu'un d'autre peut rentrer dans la danse? Doit-on vivre en harmonie les uns avec les autres ou la seule règle qui compte est celle du plus fort? Des questions plutôt simples, mais qui montrent que l'Ordre et le Chaos ne sont pas que des extrêmes.

A cette occasion, on découvre que les rôles sont un peu bousculés entre les héros de l'Ordre, du Chaos et de la Neutralité. D'habitude, le premier est un boyscout idéal, le deuxième un délinquant et le dernier un personnage entre les deux (le plus souvent l'avatar du héros). Ici non. Le héros du Chaos est le premier de la classe et qui travaillait déjà avec le gouvernement. Le héros de l'Ordre est un jeune plutôt paumé en quête de repères et d'autorité. Et le héros de la Neutralité est un vagabond avec la vengeance dans les yeux.

  • Le troisième acte est la course pour la divinité. Le jeu s'inscrit vraiment dans la lignée de Nocturne à ce moment. On retrouve l'idée de cycle, destruction et renaissance qui était abordée dans le jeu. On apprend que le Créateur n'était pas le premier à être sur le Trône.

Deux questions sont très vite induites dans le jeu, mais ne sont explicitement posées que plus tard. La première est qui occupe le Trône du Créateur, ce symbole qui assure la suprématie sur l'univers? A partir de ce moment, le jeu devient vite une course pour que chacun prenne possession de ce trône. La seconde est quelle est le rôle des humains? On apprend que les humains portent en eux la Connaissance de chacun des anciens dieux. Recouvrer la plénitude de leur pouvoir est une priorité pour les démons, ne serait-ce que pour acquérir un avantage sur leurs rivaux. Mais les humains sont des pions, ou des batteries, dans ce jeu.

Néanmoins, je peux comprendre les critiques qui ont pu être formulées à l'encontre du jeu, que le scénario n'est pas clairement pas son point fort. C'est sur qu'il tranche avec certains J-RPG plutôt grandiloquent. Mais il y a un scénario, il présent par petite touche. Il faut aller dans les recoins et parler à des PNJ planqués dans des crevasses. Je ne sais pas si sur ce point là précis, on ne peut pas faire la comparaison avec Dark Souls.

J'étais complètement hype quand l'organisation Bethel a été présentée. Elle comprend différents Chefs de Panthéon mondiaux réunis. J'avais beaucoup aimé l'Alliance Polythéiste de 4 Apocalypse parce qu'elle rajoutait une nouvelle couche au conflit, les dieux des anciennes mythologies qui veulent revenir sur le devant de la scène. D'autant plus qu'Odin était le premier démon à être mis en avant lors du premier teaser pour le jeu. Finalement, leur rôle est assez minime.

De l'ensemble du cast, seul Ichiro Dazai évolue tout au long de l'histoire. Au début du jeu, c'est un jeune plutôt tête à claque et peu sur de lui. Au contact d'Abdiel, il gagnera en confiance. A tel point qu'il deviendra un petit con arrogant propre à l'Ordre. Là encore, comme dans Nocturne, le changement est brutal et artificiel. On comprend que le personnage a une révélation, mais c'est tellement abrupt... A l'inverse, Yuzuru Atsuta, qui s'avérera être le héros du Chaos est complètement absent du jeu. Il n'est que le vecteur de la philosophie qu'il porte. D'ailleurs, au début, je croyais que le héros du Chaos était Yakumo Shohei, dans son style brutal faisant de la force son but unique. Ce n'est que par la suite que j'ai compris qu'il était le héros de la Neutralité (et pas nécessairement de la Balance, hélas) où l'Humanité ne compte que sur elle et coupe les liens avec les dieux, les anges et les démons. En tapant l'article, je réalise que les autres garçons sont déjà formés dans leur réflexion et les filles écartées pendant de grands pans de l'intrigue. J'étais ainsi désolé que, Mizayu Atsuta, qui pour moi était la Best Girl (à tel point que j'envisageais de faire d'elle, la titulaire Déesse de Tokyo) était complétement éclipsé sauf de quêtes annexes.

C'est en revanche assez frustrant d'être toujours face à des choix tranchés. Même si l'Ordre et le Chaos sont plus consensuels cette fois, on reste face à l'extremisme. Mon expérience de jeu, m'a montré que certaines créatures peuvent s'avérer être plus bénéfiques et vivre en harmonie. Ca fait trop bizarre de les appeler "démon."

Si les humains sont assez légers. J'ai compris que les démons sont autrement plus riches. Déjà dans le déroulé du scénario où certains montrent qu'ils ont des intérêts propres, veulent soutenir l'ordre établi ou regrettent l'époque où ils étaient complets. Il y a aussi au cours des négociations des moyens de voir leurs personnalités, que ce soit par des dialogue cachés (je pense aux dialogues de toute la fratrie des enfants d'Echidna ou encore Belphegor sur son trône) ou encore les quelques moments de légèreté dans une ambiance lourde.

Je me rends compte que je n'avais pas abordé Aogami dans mon ressenti des personnages. Je pensais au départ que ce serait un personnage un peu comme Dagda, distant et avec un autre plan derrière la tête. Mais il reste fidèle au protagoniste tout au long du jeu. Ce qui est dommage c'est qu'il n'a pas de vraie personnalité, il reste comme un robot. Il est explicitement dit qu'il est une création artificielle qui devrait permettre aux humains d'acquérir des pouvoirs surnaturelles, mais il n'en demeure pas moins qu'avant il était une divinité connue pour son tempérament. J'étais d'ailleurs circonspect quand j'ai réalisé qu'Amaterasu n'était pas dans le jeu. L'une des principales Kami absente alors que ses deux frères le sont. On apprend dans la diégese que son clan a péri lors de la Bataille finale. J'ai été surpris d'apprendre qu'il y a deux clans de dieu japonais (un peu comme chez les nordiques), des dieux célestes et des dieux agricoles. Seuls ces derniers survivent, cachés et indépendants au conflit en cours. Je ne comprenais pas pourquoi Susanoo ne réagissait pas plus que ça d'apprendre que les siens avaient presque péri et que son frère l'avait transformé en arme pour ses propres dessein?!

Ambiance : Au départ, je me demandais comment Tokyo a pu être dévastée comme on la retrouve dans le jeu. Comme si la ville avait l'objet de frappes nucléaires. Je trouvais que les différents types de démons sont puissants, mais pas au point de réaliser des destructions de cette ampleur. Puis, j'ai vu les capacités spéciales des boss, et j'ai compris que ces destructions sont effectivement possibles.

J'en parlais précédemment, mais les zones sont conçues de façon intéressante. Quand on arrive dans une zone, on se dit que la zone n'est pas si grande que ça. Et que les objectifs sont tout proches. Puis on avance, et on réalise que c'est immense. Quand on arrive dans une zone on est oppressé tant l'ambiance est pesante, et le danger, au moins au début, est omniprésent. Ce n'est qu'en évoluant dans la zone qu'on la découvre et qu'on découvre sa superficie et parfois les différents biomes qu'elle peut habiter. Un désert de ruine peut juxtaposer une forêt luxuriante.

Ainsi, l'architecture elle-même est "menaçante". Il y a quelque chose qui dérange dans ces grands couloirs désolés. Dans la dernière grande zone, on arrive à une ambiance surréaliste que je n'ai pas pu voir dans la dernière ligne droite de Nocturne, la Tour de Kagusutchi. J'aime bien cette aspect de plus en plus abstrait que prend la réalité au fur et à mesure que l'on s'approche du Divin. A titre d'exemple, je trouve que l'on devrait plus insister sur la partie Paradis de la Divine Comédie de Dante. Voir comment on peut décrire un monde qui n'est pas conçu pour des humains et obéit à des règles qui nous dépasse. Je trouve ça fascinant.

Je pense qu'on a dit assez de mal sur les design de Doi et comment les design si particuliers de Kaneko sont liés à la franchise. D'autant plus que certaines créatures peuvent faire penser à une tentative de reprise comme Amanozako avec Pixie, ou l'Hydre qui fait penser à Yamato no Orochi. Cependant, certains nouveaux designs sont pas mal. J'aime beaucoup celui de la déesse perse, Anahita, et comme le démon est plutôt bon je l'ai bien dosée durant le premier tiers du jeu. Même si le personnage est plutôt désagréable, j'aime bien le design d'Abdiel. Je bavais pas mal devant ses gros biceps.

Il y a le design de Dakini que j'ai découvert dans ce jeu. Je pensais que c'était un démon tout nouveau, mais c'est un ancien design de Kaneko. Voir ces abdos onduler me faisait perdre la tête. J'apprécie également la mise à jour du design de l'archange Gabriel, l'un des seuls démons de fin de jeu à avoir des affinités avec la glace. Elle m'a accompagné dans les dernières heures de jeu.

Concernant les musiques. Dans les zones d'exploration, les musiques sont pleines de tristesse. On a vraiment l'impression de traverser des zones dévastées et vides de vie humaine. C'est quelque chose qui m'a surtout marqué dans la zone de Shinagawa, qui comprend encore beaucoup d'installations humaines. Il y a ainsi l'Île de Tennozu, Konan - District 2 et le Village des Fées, seul havre de paix dans cet univers dément. Il y a aussi le thème de l'Empyréen, la dernière ligne droite vers la divinité.

Quand on se balade dans les menus, certaines musiques sont aussi entrainantes, telle que la montée de niveau ou la pleine lune dans le Monde des Ombres.

Sur mes musiques favorites, celles des combats, il y a du choix. Je me suis rendu compte que je ne suis pas trop trop fan de la musique des combats normaux. J'ai eu un énorme coup de cœur sur la musique des combats dans les donjons et les combats des boss des quêtes annexes. J'ai beaucoup apprécié la musique contre la forme originelle de Nuwa.

Durée de vie : J'ai été surpris par la narration du jeu. On nous annonce un objectif, mais avant de l'atteindre, il y a plusieurs objectifs secondaires. Ce que j'ai pu voir dans le premier acte on l'on poursuit un démon et avant de l'atteindre on doit vaincre ceux qui l'ont rallié et sauver leurs victimes. Au début, je me disais, "bon je vais le décalquer et on retourne au lycée, c'était intéressant." Mais non! J'ai du réalisé plusieurs objectifs secondaires et affronter de nombreux autres boss. Dont Loup-garou, le french lover.

Cependant, je trouve que pour un jeu taggé "open world", il n'y a pas tant de choses à faire que ça pour donner de la substance à cet univers. En dehors de la quête principale, seules quelques quêtes secondaires viennent donner un peu de répit. Sinon, c'est compléter : chercher toutes les essences, tous les Mimans (ce qui est nécessaire pour gagner de la Gloire) et compléter le Pokédex Compendium.

Bien entendu, il y a plusieurs fins. Une pour chaque cause que l'on décide de soutenir. Chacune a ses hauts et  ses bas comme bien souvent dans cette franchise. Il y a une quatrième aussi, caché. Mais il est nécessaire de remplir certains critères pour y accéder. Cependant, ce n'est pas une fin goldée. Juste une quatrième fin. Je trouve dommage que l'on ne puisse pas se faire champion de la vision de Khonsu. Connaissant Atlus, je ne serai pas surpris que l'on ait soit un DLC soit une ressortie plus affinée. Apparemment, c'est une pratique très japonaise, que l'on a pu voir avec les troisièmes version des jeux Pokémon.

Enfin les DLC. La plupart des DLC n'ont que du contenu accessoire qui aurait pu être présent dans le jeu de base, à mon avis. Le seul qui se justifie vraiment est le Retour du Véritable Démon avec les Maudits et bien sur, le Mi-Démon. Je pense que ce dernier devrait être présent dans le prochain jeu Smash comme invité : "Le Mi-Démon rejette tous les dieux!" avec Gaea Rage comme Super smash. Il fait tout sauter. Je ne l'ai pas encore affronté. J'ai pensé à me frotter à Shiva, le superboss présent dans le jeu de base. Mais je déteste farmer. 

Shin Megami Tensei V pourrait passer de par ses thèmes et sa jouabilité pour une suite, au moins spirituelle, de Shin Megami Tensei Nocturne

Cependant, là où ce dernier met en avant la destruction du monde et ce qui se passe juste après, SMT V met en avant la renaissance du monde, mais aussi le concept de divinité.

Cependant, je trouve que d'un point de vue narratif, le jeu n'explore pas suffisamment ses thèmes. Soit pour laisser de la place au jouer pour faire les liens et tirer les conséquences de lui-même. Mais j'ai peur de surestimer des personnes qui ne pensent qu'à faire du gameplay pu. Et à ce niveau, SMT V se pose là. Le jeu, en dépit de sa difficulté réelle, est vraiment addictif. Que ce soit pour les combats avec une vraie dimension tactique ou l'exploration de Da'at, cet univers dévasté mystérieux, plein de dangers, mais si fascinant.

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31 août 2021 2 31 /08 /août /2021 12:44

J'en parlais dans l'article sur le gentleman, mais j'ai été en couple. C'est tombé à l'eau en partie parce que je n'étais pas disponible et avais, à ce moment là, d'autres priorités.

Je n'avais pas pris le temps de prendre de vraiment digérer la rupture. Les choses se sont maladroitement emboitées, et je me suis retrouvé à passer mes journées à consommer des trucs sur Pokémon et Power Rangers. Clairement pas la meilleure période de cette année.

Un des aspects qui m'avait séduit chez elle, c'est sa fibre artistique et créatrice. J'étais vraiment ébahi par ses projets de dessins animés ou de romans graphiques. Et même si nous ne sommes plus ensemble, j'aurais voulu la soutenir. Aussi maladroitement que je pouvais le faire. Je me suis néanmoins rendu compte que moi, je ne faisais rien depuis plusieurs mois. Elle était très active et j'étais devenu une masse amorphe et pathétique. J'ai voulu me reprendre en main et faire quelque chose.

A ce moment, je tombe aussi sur la vidéo d'Eric Flag. Il expliquait que l'on devait faire en sorte que l'autre soit fier de nous. Se reconstruire et avancer sans chercher à faire du mal à l'autre. Je me suis dit que moi aussi je voudrais qu'elle soit fière de moi.

Une première partie a été le sport. Comme il dit, le gros cliché du mec qui me se (re)met à la muscu pour s'améliorer. Un article y est déjà consacré.

Une autre a été la création. Je voulais récrire. Remettre de la magie dans ma vie. Je trouvais ma vie stérile. Je pensais que c'était le travail qui m'avait poli et fait rentrer dans le moule. Durant la formation, j'ai appris que les membres du bureaux de l'association étaient des geeks très actives, et j'ai réfléchi à moi. Au final, encore une fois, j'étais le responsable de ce que je vivais et faisais.

Dans un premier temps, je voulais reprendre Monstres et Merveilles. Mais au début de l'été, j'ai de nouveau questionner mon identité et j'ai pu faire la rencontre d'Estelle-Sarah Bulle dans le cadre de son livre Là où les chiens aboient par la queue. Je l'avais dévoré en moins d'une semaine. Je lui ai demandé, devant public (pour s'engager), comment réussir à écrire. Elle m'a simplement indiqué que c'est un métier, ça s'apprend et qu'il faut s'entrainer.

J'ai alors décidé de reprendre les Terres d’Émeraude. Mais quand j'ai repris mes notes, j'ai trouvé qu'il y avait trop de worldbuilding. Des pages et des pages d'histoire, de géographie et de culture, mais pas de narration, pas de personnages. En fait, je tournais autour. J'ai donc décidé de taper un peu et de tirer sur les idées. On verra ce que ça donne.

J'ai repensé la carte, et l'ai simplifiée également. J'ai compris que je me prenais trop la tête à avoir une carte cohérente au niveau des climats et de la géographie. J'ai décidé de faire littéralement une Guadeloupe à l'échelle continentale.

Le soleil se lève sur l'Ile Isolée, une terre aride qui n'abrite qu'une petite montagne. Elle aurait pu constituer un avant-poste commercial, mais elle a servi de centre pénitentiaire, et de dépôt pour toute sorte d'indésirables pendant des siècles. Aujourd'hui, peu osent s'aventurer près d'elles. On dit que le Mal y rôde et que des cérémonies sombres s'y déroulent. 

En continue vers l'est pour accoster l'Aile orientale, et plus particulièrement sur la Côte du levant, un territoire de plaines marqué par son aridité. Il abrite cependant le Saint Empire de la Flamme, une théocratie qui est également la puissance militaire de la région. Au nord, on arrive dans la Vallée de l'archipel qui abrite les Cités célestes, des cités-états qui ont pris la suite de l'Empire céleste. La vallée occupe tout le centre du sous-continent.

A nord, on progresse dans le Désert du Nord. Il s'agit d'une région ingrate et isolée de tout. Même les eaux côtières sont de vrais pièges et peu de bateaux réussissent à passer dans la région, l'isolant davantage. Pourtant on parle d'un puissant royaume loin au nord. Ce royaume envoie de temps en temps des caravanes de richesses insoupçonnées, et les marchands parlent de citoyens qui tranchent avec les tribus du désert.

En redescendant vers l'est de la vallée, on entre dans la Plaine aux Serpents. Insalubre, inhospitalière et dangereuse, cette immense zone marécageuse a été ignorée pendant des siècles, les quelques installations périclitant très vite. Jusqu'à ce que les Elfes s'y installent pour fonder la ville de la Nouvelle-Aquila. Celle-ci a connu de nombreux problèmes, mais s'est imposée comme le carrefour économique de la région.

Quand on continue vers l'ouest et l'Aile Occidentale on arrive vers la Belle côte. Une zone protégée des tempêtes. elle a été la localisation d'un royaume où sont arrivés les premiers Elfes. Le roi et ses successeurs espéraient que ces étrangers l'aiderait à consolider son pouvoir et lui permettrait de vaincre ses rivaux. Sa lignée est désormais réduite à une peau de chagrin, et les Elfes contrôlent désormais la Nouvelle-Albion.

En allant vers l'ouest, on navigue vers les Marches de Tombes-Ciel, une forêt épaisse peuplée de créatures dangereuses. Les Elfes tentent tant bien que mal de s'installer et exploiter les ressources naturelles présentes. Les populations locales, les Premiers, leur mène la vie dure.

Plus au sud on commence l’ascension des Montagnes de Tombe-Ciel. La forêt, dense, se fait encore plus dense et le climat se refroidit à mesure qu'on monte en altitude. Près du Trône du Roi, il n'est pas rare de voir de la neige tomber. Les Montagnes constituent un des hauts lieux de la religion traditionnelle, c'est là que se trouve les Chute du Mur d'Eau, la source du fleuve sacré. Un sanctuaire s'est installé là. Ici aussi, les Elfes ont des intentions de conquête, mais n'ont jamais pu réussir à atteindre cette zone.

En redescendant la rivière sacrée, on arrive dans la Vallée des Eaux. C'est une zone en pente avec de nombreux cours d'eau. Le peuple qui vit dans ces terres est, comme ces eaux, fiers et puissants. Ils estiment être les seuls aptes à protéger les Montagnes.

En remontant vers le nord, on termine notre tour avec la Grande Savane, une région de grandes plaines. Les peuples qui vivent sur place sont des pasteurs semi-nomades farouchement attachés à leur mode de vie.

Plus loin au sud, on arrive sur les îles du dragon. Un petit archipel volcanique connu pour abriter certaines des dernières espèces. Ensemble d'îlots stériles, les habitants de ces îles vivent de l'élevage, mais la grande activité reste la pêche. Les Hommes naviguent peu en général, mais les habitants de ces îles sont la principale exception. La donne a changé avec l'arrivée des Elfes. Désormais ces îles abritent des pirates et des corsaires. Les pêcheurs se sont accommodés de ces marginaux et une relation de symbiose s'est progressivement tissée entre les deux groupes. Les puissances régionales ne font pas grand chose pour neutraliser ces hors-la-lois. En effet, ils constituent une gêne pour les rivaux.

Enfin on finit notre tour par l'ile des tempêtes. Souvent marquée par des cyclones, elle abrite le seul royaume de femmes guerrières. Certaines femmes ont décidé de fuir les royaumes des Hommes et des Elfes pour se réfugier sur cette île. Les hommes ne sont tolérés que dans un port. La mort sanctionne ceux qui oublient cette permission.

On conserve une équipe qui gagne avec les mêmes Peuples. Cependant, je décide de me recentrer sur les peuples "principaux".

Les races reptiliennes sont mises de côté parce que je voudrais qu'il y ait des dinosaures (inspirés du Monde Perdu), et comme j'aime bien l'idée selon laquelle les dinosaures et les dragons sont liés... Mais ça reste à voir. 

En lisant quelques infos sur Dragon Age, je suis tombé sur quelque chose que j'ai trouvé intéressant : les Elfes et les Humains ont une approche différente de leur culture, les Elfes mettent l'accent sur la communauté alors que les Humains sont bien plus individualistes. C'est l'une des nombreuses sources de tension entre les deux peuples. Mais le plus important est que les Elfes sont inspirés des peuples minoritaires dans les civilisations occidentales (principalement les Juifs, mais aussi les Natifs américains, les Roms, et les Noirs). Ça a fait un petit déclic chez moi.

Les Hommes : J'ai appris il y a quelques semaines maintenant que les esclaves ne venaient pas simplement de l'intérieur des terres, mais de presque toute l'Afrique à différents degrés. D'une certaine façon, il est difficile de mettre un doigt exact sur les origines des esclaves. Cela m'a permis de comprendre qu'il était possible de chercher des inspirations partout, même si l'Ouest africain reste la source principale.

J'ai compris également une autre chose récemment. La "communauté noire", un ensemble de personnes qui penserait et agirait d'un seul bloc, n'existe pas vraiment. Je pense cependant, qu'il existe des communautés, elles-mêmes parsemées d'individualités.

Les Hommes sont un peuple arrivé de l'Est il y a plusieurs millénaires. Leur diversité et leur esprit de conquête leur ont permis de vite s'adapter au continent.

Les Elfes : Eux n'ont que très peu changé. Ils sont venus du Nord il y a 800 ans avec une technologie plus avancée. Ils se sont installés dans la côte dorée en supplantant progressivement le Royaume local afin de mettre en place le Domaine de la Nouvelle-Albion. Maintenant, ils cherchent à étendre leur influence sur toutes les Terres en tissant des alliances ou en faisant des guerres.

Alors que pendant plusieurs décennies, il s'agissait principalement d'aventuriers, les Elfes sont arrivés en masse à la suite d'une catastrophe qui auraient eu lieu dans leurs terres d'origines, Albion.

On distingue toujours 2 grands groupes, les Hauts-Elfes, descendants des familles qui ont fondé Albion et les Elfes gris, descendants des peuples soumis par Albion. Ils sont également venus avec leur propre religion qu'ils aiment bien essayer d'imposer.

Les Métisses : Je me rends compte que je n'avais pas expliqué un point dans le précédent article. Ce groupe fait aussi référence aux gens de couleur libres qui ont pu exister durant la période esclavagiste. Souvent mulâtres, il pouvait aussi s'agir d'affranchis. Ces personnes faisaient partie d'une forme de bourgeoisie et certains avaient même des esclaves!

J'ai remarqué aussi qu'il y a deux perceptions par rapport aux métisses. La première, que l'on trouve plutôt dans les pays "latins", est que le métissage est "accepté". Les pays d'Amérique latine ont des taux de métissages très élévés. La seconde, plutôt aux Etats-Unis, est le rejet de ce métissage avec la règle de la "Goutte unique". On est soit l'un, soit l'autre. Et une goutte de sang noir signifie que l'on est noir. Je ne sais pas pourquoi il y a cette distinction (soucis démographiques locaux?), mais je pense qu'elle est importante à souligner.

On les appelle aussi les Elfes rouges ou Demi-Elfes. Ils sont issus des unions entre les Elfes et les Hommes. Ils sont présents principalement dans le Domaine ou les Cités-Etats. Ils occupent des positions d'encadrement intermédiaire. Ces positions régulières leur permet de former une bourgeoisie qui s'affirme progressivement. Ils se demandent s'ils doivent former une vraie population ou tenter de se raccrocher aux Elfes ou aux Hommes.

Les Ondins : Ce peuple ésotérique serait venu des étoiles il y a plusieurs millénaires. Il ont mené la guerre contre les dragons et les empires insectes, et ont guidé les Hommes vers le continent. Ils leur ont également enseigné plusieurs savoirs, comme la manipulation de l'ashe, la flamme de vie.

On sait relativement peu de choses sur eux. Ils ont des capacités physiques supérieures aux Hommes, ainsi qu'un accès à des techniques ignorées de tous. Distants et mystérieux, ils font beaucoup plus rares depuis que les Elfes sont arrivés. On entend néanmoins des rumeurs d'individus emmenés dans leurs cités sous-marines. Des cités de métal brillantes de milles feux et dont les couloirs sont de vrais labyrinthes.

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31 août 2021 2 31 /08 /août /2021 12:43

J'en ai parlé, mais Ring Fit Adventure m'a beaucoup accompagné durant le premier confinement. J'ai pu avancer dans le jeu et ai été surpris des ennemis qui se diversifiaient à un moment avec des animaux envoutés (des cerfs bleus, des aigles rouges, des renard jaunes et des flamants verts), et j'ai été surtout surpris par le dernier boss qui n'avait rien à envier à Ganon, Créature maléfique dans Breath of the Wild.

Cependant, j'ai compris certaines limites. Les exercices ne sont pas tip top notamment pour la chaîne postérieure et je crois que mes séances étaient trop courtes.

Durant l'été 2020, j'avais pu faire la rencontre d'une coach sportive. J'étais tellement content ! J'avais accompli mon rêve : rencontrer une fitgirl ! Je me disais que ma vie était complète ! Mais finalement, ça n'a rien donné. Je pense que j'étais trop enthousiaste à l'idée de rencontrer cette femme et ça l'a repoussée... J'ai néanmoins réalisé à son contact que l'on pouvait utiliser d'autres moyens pour s'entrainer. J'ai ouvert ma réflexion sur les outils l'on peut utiliser. J'ai décidé d'investir dans différents petits équipements.

Cependant, avec les deuxième et troisième confinements, et la formation que j'ai suivie au cours du second semestre, je me suis complètement laissé aller. Ma vie a progressivement coulé dans les méandres en dépit de quelques tentatives d'effort.

A la fin du mois de mai, je me baladais dans un parc, et là je suis tombé sur une grande femme athlétique. Je me suis dit : "Mais Yann, tu crois vraiment qu'elle te calculera?!" Je me suis dit qu'il fallait se bouger le fion.

J'ai donc commencé à m'intéresser de plus près à l'entrainement au poids de corps. J'avais un mauvais apriori aussi : je trouvais que les gars qui faisaient du street workout n'étaient qu'une bande de mas-tu-vus à faire des figures acrobatiques. Je suis tombé sur des vidéos de Lucy Lismore et j'ai beaucoup apprécié sa simplicité. Tout ça me rappelle à quel point j'aime les fitgirls. Elles ont toujours été une source d'inspiration et de motivation pour aller plus loin et devenir meilleur.

Avec toutes les restrictions sanitaires et mon changement de boulot, j'hésite vraiment à aller en salle de musculation. J'ai appris à m'entrainer chez moi en faisant de la progression, et quand je peux (férié ou congés), je vais m'entrainer dans un parc. Nous avons eu un été assez pourri, donc j'espère que ça va donner le "La" pour l'hiver.

Il y a quelques mois, j'avais déjà réfléchi sur un premier entrainement. Finalement, celui-ci était trop exotique. J'avais du mal à le faire et je ne l'ai jamais vraiment suivi. Je me suis dit, il faut en revenir aux bases. Simplicité et efficacité. J'ai alors ressorti le programme en full-body qui m'avait aidé il y a quelques années maintenant.

  • Squat, avec élastiques
  • Soulevé de terre, avec élastiques
  • Tractions, éventuellement assistées
  • Rowing supination, avec des sangles
  • Pompes, avec élastique
  • Dips
  • Clean and Press, avec élastique
  • Facepull, avec élastiques

Pour l'échauffement, j'ai appris progressivement à faire de la corde à sauter, et je réalise quelques échauffements articulaires.

A côté, j'ai repris la séance orientée "pilate", plutôt posture et caisson abdominal. C'est quelque chose avec lequel j'ai encore du mal, mais je réalise qu'il est possible d'utiliser son temps de façon complète. Je peux faire cette séance à un autre moment de la journée.

Pour la posture, je réalise 3 séries avec 30 secondes de repos :

  • Band pull apart
  • Rotations externes en latéral et en vertical

Puis l'entrainement du caisson abdominal. C'est un entrainement avec 3 circuits avec 30 secondes de repos :

  • Roue à abdominaux
  • Bicycle crunch
  • Gainage latéral
  • Roll up
  • Hollow body hold
  • Bird dog
  • Relevé de bassin
  • Dead Bug

Enfin, on termine le tout avec 10 vaccums avec 15 secondes d'exercices et 10 secondes de repos. En bref, on reprend des classiques en jouant avec un peu. Comme je l'indiquais en début de paragraphe, cette partie est encore en réflexion.

Je pense qu'il est important d'utiliser tous les outils à sa disposition. Et depuis 2019, ma Nintendo Switch n'est plus vraiment une console de salon, mais un vrai accessoire de sport!

Pendant un temps, j'utilisais Ring Fit Adventure comme un moyen simple de faire du cardio et de me dépenser en plus de ce que je pouvais déjà faire. Je prenais beaucoup de plaisir à faire le mode aventure en New Game +, l'attitude de Dragaux étant vraiment très stimulante et positive. Mais je voulais utiliser le jeu d'une autre façon. J'ai réalisé que le mode aventure incite à utiliser les mêmes exercices parce que plus pratiques. Je regrette par exemple que le relevé de bassin soit un exercice de soin plutôt qu'un exercice d'attaque. J'ai constaté que je suis aussi souple qu'une barre de fer. Je l'ai toujours su, mais ça commence à vraiment me déranger. J'ai pensé à commencer le yoga, mais il y a tellement d'écoles que j'étais perdu. Je me suis donc créer un programme libre avec des exercices de yoga dans une optique d'assouplissement.

  • Pression arrière
  • Posture de la chaise
  • Posture de l'arbre
  • Posture du guerrier 1
  • Posture du guerrier 2
  • Posture du Gond
  • Fentes avec torsion
  • Flexions avant
  • Posture de la tête au genou
  • Pression avant

Par ailleurs, c'est un peu dommage qu'on ne puisse pas programmer des séries et que les entrainements libre soient limités à 10 exercices...

Il y a aussi Fitness Boxing 2. Le MMA me manquait et je voulais faire un peu de frappe. J'étais content que ce jeu sorte. Mais je ne sais pas trop quoi en penser. Au début, j'avais vraiment du mal. Mais assez rapidement j'ai pris la main sur les coups. J'aurais cru que ça aurait été un meilleur moyen de faire bosser mon endurance. J'ai pourtant mis en entrainement axé endurance avec l'intensité maximale! Néanmoins, je trouve marrant de voir les coachs devenir d'un coup très sévères pour se calmer juste ensuite.

Il y a quelques semaines, j'ai appris qu'il y aurait une nouvelle sortie en exergame, Knock Home Fitness. Je suis très intéressé. Surtout que j'ai déjà choisi ma coach...

Un jour, j'ai essayé de faire des burpees pour m'échauffer. C'est un excellent exercice de façon générale, et un bon moyen pour faire monter le cardio. Mais je me suis retrouvé à peiner comme ce n'était pas permis ! Je me suis dit qu'il fallait fournir de nouveaux efforts. Le hasard des rencontres m'a permis de rencontrer des amateurs de l'effort, et nous avons décidé de créer un groupe pour  que nous puissions nous entraîner ensemble.

Nous avons ainsi commencé à nous retrouver chaque semaine pour nous entrainer en circuit HIIT. J'y avais déjà pensé au cours des années précédentes, mais jamais mis en application. Ça bouscule quelque peu mes habitudes également. J'avais pris l'habitude de faire les choses de mon côté, et j'étais devenu un ours mal léché.

Mais c'est fun et ça pousse à se repousser. Surtout le groupe crée une dynamique et c'est agréable. On se rend compte qu'on n'est pas tout seul à souffrir!

Durant cet été, j'ai également eu la chance d'assurer l'animation de certaines séances. Je ne me prétends pas coach, loin de là. Cela m'a permis de toucher du doigt quelque chose qui m'intéressait depuis quelques temps et de réaliser que coach, c'est un métier. Et je ne suis pas même  justement c'est exigeant, mais très gratifiant. Se dire qu'on aide des gens à avancer, et moi qui suis assez réservé ça me permets de sortir de ma coquille. Même si le contexte reste cadré.

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16 juillet 2021 5 16 /07 /juillet /2021 21:17

Durant mon adolescence et le début de mon age adulte, j'ai cruellement manqué de confiance en moi. Je ne pensais pas que je pouvais intéresser ou plaire. Que je n'étais qu'un "monstre" destiné à finir seul. Ces derniers mois m'ont fait changer mon jugement, notamment grâce aux applications de rencontres.

Je voulais écrire un article qui regroupe mon ressenti global, sans rentrer dans le détail de telle ou telle rencontre. Mon expérience d'utilisateur sur chacune en quelque sorte. Et comme les tiers lists sont à la mode, pour pas ce format?

Au début, quand je recevais un peu d'attention, j'étais dans tous mes états. "On s'intéresse à moi?!" Et même si la fille ne m'intéressait pas spécialement, j'essayais de faire l'effort d'aller vers elle et essayer de voir où cela peut mener. J'ai décidé d'arrêter. J'ai compris que je ne m'impliquais pas assez dans ces rencontres. Et ça me stressait que de me dire que la femme était en attente de quelque chose vis-à-vis de moi alors que je savais pertinemment qu'il n'y aurait jamais rien du tout.

Pendant un temps, j'ai pu chercher aussi à faire de la quantité. En effet, comme disait un Youtubeur, sur 10 filles, 5 vont te répondre, 3 vont accepter un rendez-vous, 2 vont venir et ça va bien se passer avec une. J'aurais rajouté que c'est l'hypothèse optimiste. Néanmoins, j'ai compris que ça demandait beaucoup d'énergie d'entretenir plusieurs conversations en même temps.

Maintenant, je préfère ne me concentrer que sur des relations que je sais que j'ai envie de nourrir plutôt que du chiffre. Mais ça implique de longs passages à vide.

De ce que j'ai pu voir, peu de personnes font de réels efforts pour se distinguer. Paresse? Mauvaise compréhension? Je l'ignore. Beaucoup ne se contentent de ne mettre que des photos (de plus ou moins bonne qualités), et quand il y a des bios, elles souvent creuses, pleines d'aigreur ou renvoient à un compte instagram...

De mon côté, je me prends la tête pour paraître attirant et me sortir de la masse. J'ai l'impression de m'ouvrir et me mettre à nu devant des personnes qui ne s'intéressent pas réellement à moi. Qui ne prennent pas le temps de lire mon profil, mais ne s'arrête qu'à mon physique, ou ma couleur de peau j'ai trop souvent l'impression. En effet, quand on se parle, presque aucune ne fait référence à mon profil et n'a que très peu d'interactions avec moi, renforçant mon inconfort...

Sur mes likes, parlons en. Je reçois souvent des "likes" de femmes rondes et fières de l'être. Je n'ai rien contre ces femmes, mais dès que je peux l'indiquer, je dis que je fais beaucoup de sport. Ce n'est pas pour rien : je veux rencontrer une fitgirl et espérer qu'elle me calcule. Plus que grossophobe, je suis myonphile. Ainsi, je me sens profondément insulté. Depuis plusieurs années, je me dépasse régulièrement pour aller plus haut et devenir digne des déesses qui m'inspire. Et je vois des femmes satisfaites de leur condition et osent penser qu'elles peuvent avoir un ticket avec moi. A chaque fois, mon sang bouillonne. Je reconnais que ça m'énerve bien plus que ça ne devrait, mais je n'arrive pas à passer outre.

Pendant un temps aussi, je recevais beaucoup de propositions de femmes s'exclamant ne rechercher que du sérieux. J'avais l'impression de passer un entretien au bout de 10 min. Un entretien où quoique je fasse, je n'aurais pas le job. Ca m'a beaucoup blessé.

Je me demandais : "C'est ça le sérieux?! Jeter quelqu'un dès qu'il a dit quelque chose qui ne te plait pas?!" J'ai commencé à devenir de plus en plus agressif et vindicatif envoyant balader des femmes pour un rien. Jusqu'à ce que je comprenne que je prenais tout ça trop au sérieux justement. Entre la frustration de ne pas matcher avec les femmes qui me plaisent et l'incompréhension face à celles qui s'intéressent à moi, j'ai eu une petite spirale descendante.

J'ai pensé à manipuler mon profil pour avoir l'air moins sérieux. Plus de légèretés et mettre mon côté geek en avant. Le succès fut modéré. J'en suis venu à penser que finalement, certaines ne s'intéressaient à moi que pour ma couleur de peau et pas pour qui je suis réellement. Ca m'a déçu. J'étais choqué et déçu.

Cependant, je comprends progressivement que tout ça n'est que du jeu et que je dois comprendre les règles. Ce que certaines essayaient de me faire, mais je suis trop obtus, je n'aime pas qu'on essaye de m'imposer quoique ce soit. J'apprends ainsi à laisser mon égo de côté, ou comme j'aime dire, let go the ego.

A mon retour parisien, j'étais assez surpris de revoir des femmes que j'avais vu quelques mois plus tôt. Je pensais que le turn-over féminin était beaucoup plus important. Surtout à Paris. D'autant plus que la plupart sont des jeunes femmes très attirantes. Je ne sais que tirer que des conclusions n'apporte rien de positif, mais je ne peux pas m'empêcher de me demander ce qu'elles recherchent. J'avais pu lire qu'une femme mignonne et bien dans sa tête ne reste jamais célibataire bien longtemps. Je partage cette opinion.

A titre expérimental, j'ai crée un compte Tinder féminin pour voir ce que la concurrence pouvait mettre en photo de profil ou description. En quelques minutes le profil a été submergé de "likes". J'ai pris mes jambes à mon cou. Mais j'ai compris deux choses. Être une femme sur ces applications est assez stressant voire effrayant, mais donne un pouvoir incroyable. Celui du choix. Après quel type de choix, c'est une autre question.

Celles où j'ai pu avoir une histoire : Il s'agit des applications où j'ai pu faire des rencontres et ai pu les "consommer". Je me rends compte que ce sont des applications qui mettent plus l'accent sur des rencontres de qualité avec beaucoup de personnalisation.

Hinge : Certaines des plus belles rencontres qu'il m'ait été donné de faire étaient issues de Hinge. Si je ne devais en recommander qu'une seule, ce serait elle. L'application a un seuil d'entrée assez haut, peut-être du fait qu'elle soit en anglais. Mais de fait, beaucoup de profils sont écrémés et cela laisse la place à des profils d'un autre niveau. Le contrepoint négatif est qu'il y a moins de personne sur l'application et puisque l'on peut choisir d'aller à l'autre bout du monde, il m'arrive de rentrer en contact avec des étrangères à l'étranger plutôt que des personnes en France.

Un des points positifs est que l'on voit directement qui nous a liké et si on refuse, le profil disparaît de notre stock. Beaucoup d'applications gardent des profils en cachette pour pousser au paiement, mais bien souvent ce sont des profils qui lne nous intéresse pas. Il y a également la possibilité de revenir en arrière une fois autant de fois qu'on veut. Moi qui dit non très vite c'est plutôt agréable.

Un autre point intéressant est que l'application pousse à la personnalisation du profil. Certaines photos sont obligatoires et on ne met pas une description classiques, mais on choisit des accroches auxquelles on peut réagir par un commentaire. L'application incite à l’interaction et à l'investissement.

Cependant beaucoup ne se foulent pas pour compléter leur profil et les mêmes accroches reviennent en boucle. Ca m'a causé une mini-déprime à un moment. Je pensais que c'était moi le problème et que je n'étais décidément pas dans le moule. Le seuil d'entrée élevé me faisait réaliser que l'application avait un côté élitiste, comme a pu me dire un ami. C'est vrai que la plupart des profils que j'ai pu voir montre un train de vie plutôt "aisé". J'en venais à la conclusion que "l'élite" était vraiment fade et pas pour moi. Puis, j'ai cherché pour comprendre, et j'ai réalisé que beaucoup ne s'arrêtent qu'à des poncifs, à tel point que certaines accroches sont devenus des clichés.

Il faut aussi se forcer soi-même à interagir de façon intéressantes avec les profils en commentant plutôt qu'en likant simplement.

Bumble : L'application se veut "féministe" en laissant les femmes entamer la conversation. C'est faux. Le plus souvent, le premier message n'est qu'une façon de confirmer le like. Je n'ai que rarement vu une femme entamer le dialogue avec le premier message. Il ne s'agit que trop régulièrement d'une apostrophe, d'un gif ou un emoji... Les rôles traditionnels ont la vie dure en dépit des "avancées". 

Cependant, j'aime bien le fait de pouvoir filtrer les profils proposés. Mon filtre le plus souvent actif est celui de l'activité physique sur le critère "Souvent - strictement". Néanmoins, et sans réelle surprise, la majorité de mes sollicitations viennent de femmes moins (voire pas du tout) sportives. D'autres, même sportives, ne mettent rien. Je n'ai pas envie d'être trop obtus sur ce que je recherche, des rencontres intéressantes peuvent être faites partout.

Un autre point intéressant est la personnalisation des profils avec des accroches et des centres d'intérêts. Mais comme ces informations ne sont pas obligatoires, certaines ne mettent rien. Pire, il faut supporter la question : "Quelles sont tes passions?" "Mais- Mais, c'est écrit! Tu as lu mon profil?"

Comme Hinge, les profils qui ont liké disparaissent s'ils n'ont pas été choisis. Mais ils apparaissent selon les critères choisis. Quand j'active l'option activité physique, tous les likes disparaissent malheureusement. Un problème peut se présenter quand quelqu'un vous a liké et a quitté le pays, elle reste dans le stock au moins jusqu'à ce qu'elle revienne sans pouvoir la faire disparaître. Avant aussi, il y avait la possibilité d'avoir 3 retours en arrière toutes les 3 heures, mais cette fonctionnalité a été rendue payante.

Cependant, Bumble est aussi l'une des applications les plus frustrantes. Il n'est pas rare que certaines femmes qui me plaisent beaucoup me likent en premier mais lorsque je rends la pareil, elles n'adressent jamais la parole. Même quand il m'est arrivé de prolonger le délai initial de 24h. Je ne sais pas pourquoi. Elles ne savent pas l'utiliser? Je ne suis pas assez intéressant finalement? Elles veulent juste nourrir leur ego? Là encore, l'application prétend vouloir donner de la place au respect. Elle devrait sensibiliser tout le monde au fait qu'il y ait quelqu'un de l'autre côté. De fait maintenant je ne prolonge plus les matchs. Quelqu'un d'intéressé parlera dans les heures (voire les minutes) qui suivent le match. Et maintenant, je n'essaie d'aller que dans des rencontres que j'ai réellement envie de nourrir et de voir grandir.

Il y a quelques années, Bumble était comme Hinge avec un seuil d'entrée assez élevé. Ca a beaucoup changé, et c'est devenu un "Tinder lite."

Celles où j'ai eu un rendez-vous : Le second tiers, est celui où j'ai pu avoir au moins un  rendez-vous. Celles-ci sont plus hétéroclites.

Fruitz : Sur Fruitz, on peut indiquer d'emblée ce que l'on recherche avec des fruits, les cerises indique le mot en S, les raisins, des rendez-vous sans pression, la pastèque, une relation physique suivie et la pèche, une aventure d'une nuit. Ce qui devrait permettre des relations honnêtes est complètement pété.

Je ne serai pas surpris que ce soit parce que les hommes ne recherchent que des pastèques et/ou des pèches. Les femmes ne recherchent que des cerises. Une d'entre elles me disait que c'est pour se protéger. Mon test sur Tinder me confirmera, au moins en partie ses dires.

Pour ma part, j'avais mis dans un premier un raisin. Je ne voulais faire des rencontres sans idée particulière. Rapidement mon stock a augmenté sans que je ne le contrôle et  comme les profils sont floutés, je ne pouvais déterminer qui m'avait envoyé un like. J'ai commencé à avoir quelques matchs, mais comme souvent beaucoup ne parlent jamais. Surtout que l'application propose des "icebreakers." Certains sont marrants, mais beaucoup sont cringe. Peut-être que je choisis les mauvais. Surtout, Fruitz a été la première application où j'ai pu avoir des lapins. Les raisins n'engagent à rien.

Ensuite, j'ai mis une pastèque. Ce n'est pas nécessairement ce que je recherche, mais j'étais furieux de me faire mener en bateau par des gourdasses qui n'avaient aucune intention de me voir ou juste avoir un minimum de respect. Ce fut le désert pendant plusieurs jours... Je me suis calmé entretemps et ai remis le raisin. Let go the ego.  

The League : The League prétend être une application qui rassemble des gens qui mettent l'accent sur leur vie professionnelle et qui n'ont pas nécessairement le temps de chercher quelqu'un. L'application avait crée la polémique parce qu'elle permettait de choisir l'origine des participants. A titre personnel, je ne vois pas le problème. Dans les faits, beaucoup le font déjà. J'ai déjà rencontré des filles qui ne fréquentaient que certaines origines. Ce sont des préférences, et j'ai moi-même les miennes.

Chaque jour, l'application propose de nouveau profils et deux fois par semaine, il y a une espèce de speed dating où l'on rencontre des gens au hasard ou même ses propres matchs. Ce dernier point est plutôt sympa, ça permet de rencontrer des personnes d'un peu partout que l'on n'aurait peut-être pas rencontré autrement. Ce n'est pas parfait cependant. Déjà les rencontres ne durent que deux minutes. Une fois que les réglages sont vérifiés, la conversation est presque finie. Ensuite, là encore il faut que tout le monde joue le jeu. Au départ, j'étais content de parler avec certaines filles, même si elles ne me correspondaient et je ne leur correspondais pas. On discutait poliment et on se souhaitait le meilleur. Progressivement, je suis tombé sur des filles qui me mettaient sur silence, prétextaient des problèmes techniques pour être dans l'incapacité de me parler voire me zappaient au bout de quelques secondes... 

Un des points sombres est je pense une offre européenne mal pensée. Je reçois pas mal de propositions de profils originaires d'autres pays européens. Ça peut être intéressant de s'ouvrir à d'autres et l'Europe n'est pas si grande, mais je préfère éviter d'avoir à gérer de nouveau une relation alors que nous sommes dans deux pays différents. Après certaines filles s'inscrivent sur Paris alors qu'elles vivent dans d'autres pays, j'ai rencontré des filles d'Espagne ou de Bulgarie comme ça. Je me demande quelle est la raison, surtout dans un contexte de pandémie où les déplacements sont plus compliqués...

Peut-être aussi qu'il n'y a pas assez de profils en France? A l'inscription, nous serions mis sur une liste d'attente, mais mon profil a été accepté dans les heures qui ont suivi, et durant les moments de speed dating, on peut voir des milliers de participants aller et venir alors que l'application traine pour nous faire rencontrer une autre personne.

De même que ces dernières semaines, j'ai recommencé à voir des profils identiques à ceux des autres applications. Juste des photos et quelques informations obligatoires. Le niveau d'implication est décidément le même partout...

Happn : Happn est peut-être l'application la plus égalitaire. Ce sont a priori des personnes que l'on rencontre dans la rue. Le seuil d'entrée permet de rencontrer toute sorte de personnes, des anonymes comme des personnalités.

Une mise à jour a introduit la possibilité d'avoir des rappels des profils qu'on aurait pu ignorer. C'est un mini-jeu où l'on doit choisir chaque jour entre 4 profils, et ce pour le nombre de like qu'on a en stock. En général, j'essaie de déterminer qui est la personne qui me plait le plus et quand j'arrive à déterminer qui j'attends.

Une récente mise à jour a permis de mettre en avant les centres d’intérêt. Dont le sport.

Celles ou je n'ai eu que des numéros : Des applications parfois reconnues, mais qui ne m'ont apporté que peu de résultats.

Tinder : Eh oui, je n'ai jamais rien eu que concret via Tinder! Quand je me rappelle que je n'ai repris Tinder que dans l'objectif de retrouver quelqu'un et que cette personne est sans doute déjà en couple...

Je n'utilise Tinder que parce que c'est l'application la plus utilisée. La plupart des filles ne répondent plus au bout de quelques messages, et celles dont j'ai le numéro esquivent les rendez-vous et ne répondent plus. Je comprends que je sois parfois très (trop) logique, mais j'ai d'autres fois le sentiment que certaines ne sont là que pour booster leur ego.

Cependant, l'application prend des idées de ses concurrentes (?) et il est possible de personnaliser son profil. Avec des accroches, des centres d'intérêts et des informations sur le style de vie. Mais comme toujours, peu de monde prend le temps de remplir ces formulaires ou avec un vrai investissement. Comme dit un ami, c'est comme un CV, si tu n'as rien à mettre, ne mets rien.

Facebook : On pourrait penser que tout le monde a un compte Facebook rencontre, mais il n'en est rien. Et en général, j'ai l'impression que le cout d'entrée est très bas.

L'application est intéressante parce qu'elle permet de revenir en arrière gratuitement, offre de grandes possibilités de personnalisation (sans doute mieux revendre les données ensuite) mais reste discrète vis a vis de ses amis.

Malheureusement, les profils ne sont pas très intéressants. Outre les fanatiques du mot en S, beaucoup des femmes ne rechercheraient que des relations amicales ou basées sur la foi (chrétienne comme musulmane). Les profils de qualité restant comme souvent hors de portée.

Les lentes : Les applications de rencontre lentes veulent prendre le contrepied des applications classiques, en proposant un nombre limité de profil chaque jour. Cela devrait en théorie permettre des rencontres de qualité avec de l'investissement des deux côtés. Je suis très sceptique. Les femmes demeurent très selectives.

Once : Toutes les applications mettent en place un système de classement ou d'affinités, Once est la seule à permettre de noter explicitement ses utilisateurs. Je pensais que c'était un moyen de réellement proposer des profils adaptés (et aussi encourager à payer), mais en fouillant dans les données, j'ai vu que je mettais des scores. C'est peut-être hypocrite de ma part, mais je ne voulais pas donner de notes. Ce n'est pas parce que j'estime que quelqu'un qui ne me correspond pas que je devrais la plomber.

L'application propose chaque jour une personne. Ainsi que d'autres profils, mais si on veut se connecter avec ces derniers, il faut payer. D'ailleurs, rapidement, les profils proposés deviennent de plus en plus moyens alors que les payants sont de plus en plus attirants...

Enfin, il n'est pas possible de supprimer ses données unilatéralement. Il faut faire un mail disant que l'on veut supprimer son compte. Ces derniers mois, ma vie a beaucoup bougé et j'ai eu envie de reprendre de zéro. Impossible.

Bref, je ne comprends pas pourquoi cette application dispose d'un aussi bon score? Est-elle plus adaptée pour les femmes qui la note plus largement?

Waiter : Je reconnais être plutôt exigeant sur mes critères et il y a eu de nombreuses journées où je n'ai choisi personne. Cependant, ce que je ne comprends pas, c'est qu'en plusieurs mois d'utilisation, je n'ai été choisi qu'une seule fois. Je nz prétends pas être de rang S, mais j'ai plusieurs sollicitations sur différentes applications. Donc je trouve étrange de n'avoir presque aucune sollicitation sur celle là. Surtout quand au bout de 3-4 mois plusieurs centaines de profils se trouvent dans mes propositions.

Si je n'utilisais pas d'autres applications, je pense que j'aurais fais une dépression en utilisant celle-ci. En plus, elle doit être l'une des plus buguées.

Coffee meet bagel : Une application qui serait très utilisée dans les pays anglophones. Beaucoup moins en France. Son utilisation est bizarre entre les grains de café et les propositions quotidiennes.

Elle est presque vide en France, il a fallu que je cherche jusqu'à Londres pour trouver de nouveau profils. Ce qui ne convient pas. Enfin, le type de profil le plus présent sur l'application n'est pas celui qui me plait le plus (voire pas du tout). Bref, ce n'est pas pour moi!

Celles où je n'ai rien obtenu : A ce niveau les applications où je n'ai rien de significatifs si ce n'est quelques matchs.

Okcupid : Pour le coup, ça me désole un peu de la voir ici celle-là. Une ancienne collègue me disait qu'elle avait rencontré son compagnon actuel grâce à cette application. Elle a un côté "alternatif" assez intéressant avec une myriade de choix de personnalisation. On est vraiment dans le cliché du flocon de neige spécial des Millenials. Mais si on veut aller plus loin et n'avoir que les profils qui nous intéresse, il faut sortir la carte bleue.

On peut répondre à des panels de questions, mais il est difficile de déterminer le degré d'importance. Un point que je pensais avoir mis sans importance me sera proposé de la même façon que quelque chose de capital.

J'ai beaucoup de mal avec OkCupid. D'une part, les profils proposés sont complètement flous et il n'est pas possible de savoir qui nous a liké (sauf si on reçoit un message, ce que bien sur, personne ne fait). D'autre part, je trouve que l'application attire trop les Millenials de gauche. Je penche plutôt à droite en matière de politique (un noir de droite, c'est plutôt rare), mais le truc c'est que les filles de gauche que j'ai pu rencontrer étaient très militantes et n'admettent pas de points de vue différents, convaincues qu'elles sont le Bien. Désormais j'évite ce type de personnes pour moins de prise de tête.

Badoo, Lovoo, Hili, Twoo : Ces applications proposent des activités de live. Certains sont plus intéressés par ces lives que les rencontres. Le taux d'entrée étant très bas, je trouve que les profils ne sont pas les plus qualitatifs. Beaucoup de faux comptes aussi.

La revanche des sites de rencontres : Il y a plus de 10 ans, on parlait des sites de rencontre et doucement on se moquait des rencontres en lignes jusqu'à ce qu'elles rentrent dans les habitudes. Je pense que ces sites ont fais de la place pour les applications que nous utilisons. Mais ces dernières les ont plus ou moins vidées de leur substance, avec des rencontres presque instantanées et sans effort particulier.

Meetic : Pas grand-chose à dire. Dès qu'on veut aller plus loin que l'inscription, il faut sortir la carte bleue. Je me souviens avoir envoyé une 60aine de message il y a quelques années dans le vent... Est-ce que tout le monde doit payer ou juste les hommes? Les activités ne sont pas plus pertinentes, les gens restent avec leurs amis sans aller les uns vers les autres.

Adopteunmec : J'ai essayé Adopte sur les conseils d'un coach en séduction. J'ai même été jusqu'à payé. Beaucoup de femmes ne comptent que sur leur physique (avantageux il est vrai) et ne font pas d'investissement particulier sur leur profil, sauf les platitudes habituelles. C'est frustrant parce que tout est fait pour que les hommes paient. Mais en réfléchissant, je n'ai pas vu de réelle raison de payer. Les filles ne sont pas nécessairement plus intéressantes qu'ailleurs et je n'avais pas un meilleur accès à celles qui peuvent me plaire...

De plus, et je vais un peu méchant, mais je trouve qu'il y a trop de mères célibataires sur ce site. Ma mère m'a elevé seule, et je me demande parfois comment ça aurait été si elle avait eu un compagnon pour nous accompagner. Quand j'étais plus jeune, je ne voulais pas fréquenter de mère célibataire, je me disais qu'une mère responsable ferait toujours passer sa progéniture avant moi. Maintenant, je suis plus cynique. Je ne veux pas passer après quelqu'un d'autre. Peut-être plus tard, mais pas maintenant.

Je reconnais être quelque peu aigri. Let go the ego. J'ai le sentiment de m'investir dans quelque chose qui n'a qu'un rendement assez faible. Mais comme l'expliquait un coach en séduction, aujourd'hui on ne peut plus passer à côté des applications de rencontre.

Cependant, elles restent un outil biaisé où les relations et le rapport à l'autre est souvent industrialisé. Même si j'ai pu comprendre que je pouvais plaire et j'aime la possibilité de rencontrer des personnes que je ne pourrai jamais voir autrement, je pense que le mieux c'est de faire des rencontres dehors. Mais reste à trouver la confiance en soi.

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