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29 mai 2021 6 29 /05 /mai /2021 19:30

2020 a été une année bouleversante avec ce virus sorti de quasiment nulle part. Le remake de Resident Evil 3 étant sorti le 3 avril, j'ai pu penser, la première fois que je suis allé au travail durant le premier confinement, que nous étions dans une œuvre de zombies. Paris vide. J'avais peur de tomber sur Némésis!

Même si ma situation reste fragile, je pense avoir pu tirer mon épingle du jeu. Plus spécifiquement, j'ai finalement acquis la situation après laquelle j'ai couru pendant des années. Je n'y croyais plus trop. Quand j'ai réussi, je tombais des nues et pendant plusieurs semaines j'avais du mal à y croire. Je suis parti en formation durant le second semestre. Ce qui explique le peu d'articles écrits. La formation, bien que courte, a été très intense. Elle a également bouleversé ma vie et mes habitudes. Au sortir de la formation, j'étais rincé, ne voulait plus rien faire d'autre que rester terré dans mon trou.

J'ai passé ainsi presque tout le printemps (et ce troisième confinement du coup) un peu planqué chez moi à ne pas faire grand-chose. Sauf enchaîner les dēto. Ce n'est qu'à la fin du mois de mai que j'ai décidé de me reprendre. En effet, je me dis maintenant que je peux penser ma vie différemment. Je peux me permettre d'avoir des projets plus personnels. J'appelle ça la Relance estivale.

J'ai repensé à cette organisation sous différentes façons. Ces derniers mois, je me suis redécouvert une passion pour les Super Sentai/Power Rangers. J'ai essayé de reprendre ce carcans de 5 où chacun à un rôle spécialisé, mais je ne suis arrivé de rien de réellement concluant. J'ai également découvert la doctrine de l'Education nouvelle qui voulait une approche active de l'enseignement basée sur cinq domaines : intellectuel, artistique, manuel, sportif et social

Finalement, j'ai compris que le modèle initial était sans doute le meilleur. Mais qu'il nécessitait une réflexion. Certains points méritant d'être restructurés.

Esprit : Quand j'avais commencé mon cheminement pour être une meilleure personne, je pensais que c'était la partie la plus stable. Qu'est-ce qu'elle a été impactée par tout ce qui a pu se passer ces deux dernières années, avec de nouvelles priorités et des paradigmes infléchis.

Pour autant une constante, aller vers le polymathe capable de toucher à beaucoup de sujets.

L'Excellence : Comme évoqué plus haut, j'avais quasiment laissé tomber et je pensais passer à autre chose professionnellement. Eventuellement plus aligné avec mes propres valeurs. Cependant, je pense que l'une des raisons de ma réussite tient à ma situation précédente. Celle-ci a été très difficile à de nombreux niveaux mais elle m'a poussé à murir et gagner en assurance. Elle m'a permis de mieux comprendre ce que je recherchais professionnellement. Je pense maintenant que c'était une étape nécessaire dans ma vie professionnelle. Même si elle n'a pas été la plus agréable à vivre.

Comme je le disais également, la formation a été très intense. Pour autant, elle m'a aussi donné envie de reprendre ma carrière en main. Même si ça pique, j'ai envie de rependre mes études et acquérir des compétences supplémentaires. La France donne encore beaucoup d'importance aux diplômes, mais je pense qu'une solution alternative assez viable est la formation en autodidacte. Je souhaite mieux m'imprégner des enjeux du numérique, une problématique majeure de notre XXIème siècle et même au-delà.

Au cours de la formation, j'ai pu comprendre quelques éléments sur moi-même, qui font suite à mes précédentes réflexions. J'ai réalisé, pendant la rédaction de mon rapport individuel, que ce qui me correspondrait peut-être mieux serait de travailler dans un service de communication. Sur le coup, je comprenais que je pourrais concilier travail de dossier avec terrain, avoir des missions plus créatives, évoluer dans un monde "moins" normé, etc. A tout cela, je peux désormais ajouter que la communication reste l'un des seuls secteurs que je n'ai pas encore visité professionnellement.

Au mois de mars, j'ai commencé ma nouvelle vie professionnelle. J'ai décidé de prendre une nouvelle direction. J'occupe des fonctions financières dans une structure bien plus petite qu'auparavant. Même si j'ai une meilleure idée de ce que j'envisage pour la suite, je me dis que je peux toujours apprendre.

Néanmoins, le télétravail n'aide pas dans cette nouvelle situation. Le cœur de mes mission est très technique, et mes notions de finances publiques sont des idées assez éloignées de la gestion budgétaire et comptable publique. Je dois également réussir à trouver mon positionnement dans un nouvel environnement et traiter avec mes collègues. Enfin, le contexte casse un peu l'aspect social que peut avoir le travail. Même si ce point est à grandement nuancer.

En effet, en prenant un peu de recul, je me rends compte que je suis progressivement retombé dans mon travers de me jeter dans mon travail. C'est une solution de facilité. Le travail prendra toujours ce que l'on veut lui donner, sans nécessairement rendre plus en retour. Mais je veux vivre, maintenant.

Une des autres sources quant à ma réussite est je pense le changement que j'ai réalisé dans ma manière de penser. Je ne me prétends pas entrepreneur, ou "hustler", mais je pense que cette ouverture à d'autres idées et à une autre vision du monde plus grande, riche et positive m'a beaucoup apportée. 

Tous les univers professionnels possèdent leur propre microcosme et créent une forme d'entre-soi, et celui auquel je suis sensé faire partie n'y échappe pas. Néanmoins, je me rends compte qu'il ne m'intéresse pas spécialement. J'observe mes collègues et notamment ceux qui sont sensés être dans des situations que je devrais envier, et encore une fois, je n'en ai pas envie. Je ne me vois pas dans leurs chaussures. J'ambitionne toujours de faire autre chose d'ici quelques années, mais j'ai du mal à accoucher d'une idée claire et forte. Je dois aller à la rencontre d'autres acteurs.

En attendant, il faut continuer à muscler le cerveau. Pour se faire, je reprends les échecs. Je n'ai pas trouvé de club d'échec et la crise du covid a limité les activités sociales. Même si la série The Queen's Gambit avec Anya Joy Taylor a eu un grand succès. Je pense que je peux reprendre les échecs en ligne.

La Curiosité : Apprendre, découvrir et créer. Ce sont les trois mots qui vont animer cet aspect. Plus concrètement, il reprend les points que j'avais déjà évoqué dans un précédent article. Auparavant, je distinguais entre les arts et la science, mais aussi entre ce que je "consomme" et ce que je peux "produire". Ces distinctions sont en partie artificielles. Déjà parce que arts et sciences ont longtemps été associés, et aussi parce que ma "production" n'est pas mirifique. Même si elle m'apporte de la satisfaction personnelle.

Voyager n'a jamais réellement fait partie de mes priorités. Cependant, je reconnais que ça a du bon pour s'ouvrir à autre chose. J'essaierai de plus voyager selon mes opportunités.

Autrement, je trouve important de rester curieux et s'exposer à de nouvelles idées. Ce qui est de plus en plus difficile dans le monde d’algorithmes calibrés dans lequel nous vivons aujourd'hui. Et la situation sanitaire n'aide pas à s'aérer l'esprit.

Je pense également investir dans une liseuse. Je lis beaucoup et par moment cela constitue une contrainte en terme d'espace. L'achat papier serait privilégié pour les bandes dessinées, les artbooks (et "worldbooks") ainsi que les livres d'apprentissage. Mais pour le moment, je ne sais pas vers quel modèle me tourner. J'aime bien lire avant de dormir et je recherche un modèle qui comprendrait un filtre de lumière bleue.

Concernant ma propre activité créatrice, la formation a mis à mal beaucoup des habitudes que j'avais progressivement mis en place. Je pensais reconstruire les choses au fur et à mesure. Néanmoins, un jour, j'en ai eu marre et j'ai décidé de tout reprendre. D'une part, sur la musique, j'ai repris la basse et je vois quel type de guitare je veux acheter. Mon ex (j'y viens ensuite) m'a aussi beaucoup conseillé sur ce point. Sur mon activité rédactionnelle, les choses prennent également leur temps. J'ai trop souvent tendance à passer d'une idée à une autre. Je pensais que j'aurais pu avancer mais non.

Quand j'étais plus jeune, j'aimais beaucoup la science. En entrant à l'université, j'ai laissé cette partie loin de moi, et finalement ce n'est qu'il y a que quelques années que j'ai compris que je pouvais dire fièrement : "j'aime l'astronomie." Plus tard, bien plus tard, sans doute à la retraite, je voudrais commencer des études de physique pour devenir "astrophysicien". C'est quelque chose que j'aurais voulu faire, mais je me disais qu'il est trop tard.

Cœur : "Aucun homme n'est une ile". Cette partie est maintenant entièrement consacrée à l'aspect social de ma vie. Cela forme un tout plus cohérent.

2020 a été une année assez particulière à ce niveau. J'ai plutôt bien vécu le premier confinement, sans doute grâce à mes années de Nolife. Le deuxième, que j'ai connu durant la formation, a été beaucoup plus difficile pour moi. J'étais de retour dans un logement étudiant qui de plus était mal fichu. J'ai pu en partie tenir grâce à ma copine (j'y viens après) et le soutien des camarades. Je vis ma situation, mais je veux me rependre en main. Je veux en particulier tisser des relations plus profondes.

Le Beau Sexe : Avec le confinement, j'ai décidé de ressortir les applications de rencontres, et j'ai eu de plus belles photos aussi. Et j'ai remarqué que je plaisais en fait. Je plaisais même pas mal. Je me souviens pendant une semaine, j'étais en discussion avec 7 filles en même temps. Ça m'a laissé un gout amer : je n'ai pas réussi à tisser des liens forts avec elles, et au final je n'ai vu aucune. Néanmoins, j'en ai profité pour réaliser toute sorte de rencontre. J'ai fais la connaissance de femmes venant d'horizons que je n'aurais pas imaginé (Italie, Danemark, Pays-Bas, Maroc, Belgique, Russie, Algérie, Allemagne, Etats-Unis, République Tchèque, Hongrie, Tunisie, Roumanie !). Il y a eu des françaises également, mais bien souvent ce fut moins marquant et plus frustrant.

J'ai même été en couple ! Je crois. J'avais eu ce gros coup de cœur avec cette femme que je trouvais hypnotique. Elle aussi a eu un "crush". Nous avons eu des moments que j'ai apprécié et elle a été d'un grand soutien durant la formation. Néanmoins, les différences entre nous étaient trop grandes, et je pense que je n'étais pas assez disponible pour elle à ce moment là. Une fois l'égo cicatrisé, je continue néanmoins de chérir certains éléments de sa culture qu'elle a bien accepté de me partager.

Tout ça me fait me poser des questions sur moi, et mes attentes sur une possible relation. Dans certaines des rencontres que j'ai pu faire, je me suis laissé emporter par mon enthousiasme, et j'ai pu me comporter comme un goujat. Je continue de regretter certaines de mes actions. Mais qu'est-ce que je recherche? Je ne veux pas enchainer des plans d'un soir. Mais dans le même temps, je me sens souvent mal à l'aise et forcé par les femmes qui recherchent des relations "sérieuses". Se pose aussi la question de la place que je veux laisser à cette personne. Une relation "saine" demande un investissement en temps et en énergie, est-ce que je suis prêt à fournir cet investissement? J'ai le sentiment que ce que je pense être capable d'offrir à ce moment n'est sans doute pas ce que veulent beaucoup de femmes.

A la fin du mois de mai, je me suis également demandé : est-ce que je fournis le "travail nécessaire"? Par exemple, je suis attiré par des femmes ultra-sportives, mais est-ce que je me mets dans une dynamique pour rencontrer ces femmes ultra-sportives? Le confinement est une belle excuse mais ce n'est pas suffisant.

Je reconnais également être plutôt exigeant. Je me rends compte que je vieillis. Et la personne avec qui je me mettrais en couple et moi risquons de rester ensemble pour quelques années. Je ne veux pas me réveiller en sursaut dans 20 ans en me disant que je suis passé à côté de ma vie. Et le choix de compagne est primordial.

L'Autre : Cet aspect social est celui que je traine depuis plusieurs années maintenant. La crise sanitaire lui a fait du mal, comme à d'autres. Néanmoins, je reconnais quelques points positifs et pistes pour "aller plus loin".

Une expérience sociale que j'ai pu avoir a été celle de président de l'association des élèves de l'institut de formation. Je ne m'attendais à ce poste. Je voulais juste pousser de la fonte et me faire des amis. Mais comme personne ne se manifestait, j'ai décidé de faire un hold-up. Je me décrivais comme un dictateur sud-américain. Je retiens que c'est difficile de faire adhérer des personnes à un projet si celles-ci n'y ont pas d'intérêt. Néanmoins, cette activité m'a permis de m'affirmer, prendre de la hauteur, mais aussi (et même si c'est ingrat) participer à quelque chose qui me dépasse. Cependant, si je devais retenter cette expérience, ce serait plus parce que cela me touche, plus que par devoir ou "suggestion". Au final, c'est mon bureau et moi qui avons du supporter la charge mentale.

Ce premier "poste à responsabilité" m'a donné envie de m'intéresser de nouveau à la politique. Je pense que s'impliquer dans la vie de la Cité est l'activité sociale par excellence. Il y a eu les élections municipales l'an dernier. Je n'ai pas voté. Déjà à cause de la situation sanitaire, mais aussi parce que j'avais du mal à me reconnaître dans la proposition actuelle. A l'époque, j'en parlais à un ami et je lui disais que si aucune offre ne nous convenait, nous devrions créer la notre.

Je ne sais pas dans vers quelle "chapelle" me tourner. Quelque chose m'a fait tiquer lors de la présidentielle aux Etats-Unis. Joe "la Gaffe" Biden a déclaré qu'un vrai noir ne votera pas Trump. "Pour qui il se prend?! Nous sommes des individus et avons chacun notre opinion!" Nous sommes dans un monde de plus en plus clivé et il est difficile de trouver un curseur entre le camp du "Bien" et "ceux qui ont besoin d'un thé". C'est frustrant et perturbant.

Mais aussi, au delà de toutes ces idées, j'ai envie de renouer avec mes amis. Je n'ai pas revu certains depuis plusieurs mois. Déjà avec la crise sanitaire mais aussi la formation où j'ai du partir plusieurs mois ailleurs. J'ai compris que je les ai laissé de côté pendant trop longtemps. J'ai de la chance qu'ils soient aussi patients.

Je pense aussi vraiment reprendre en main ma vie sociale. Je l'ai laissée trop longtemps en souffrance. Je dois nouer trouver les cercles qui me correspodent plus.

Corps : J'ai souvent commencé ces articles par cet aspect, mais cette fois-ci je reconnais qu'il a été bien plus en retrait qu'à l'accoutumée.

C'est aussi dans cette partie que je parle de ma santé physique. Et je pense avoir attrapé le COVID vers la fin mars. Il n'y avait pas encore de test, donc je ne pense pas avoir de réponses un jour. Je n'ai pas eu de symptômes trop violents, si ce n'est de grosses quintes de toux nocturnes. Mais j'ai été fatigué pendant plusieurs semaines.

L'Athlétisme : Quand j'ai emménagé dans mon logement actuel, j'ai voulu avoir une cuisine plutôt bien équipée. Mais ce n'est qu'avant le confinement que j'ai pris mon courage pour commencer à cuisiner. J'aime beaucoup les gâteaux au chocolat, et je remarquais que j'en mangeais de plus en plus. Un gâteau entier par repas! J'ai commencé à les faire moi-même pour mieux me maîtriser.

Mais avec la formation, je n'avais plus accès à ma cuisine et avec son rythme soutenu, j'avais du mal à cuisiner. J'ai sombré dans les livraisons Deliveroo et les plats Picard. A tel point qu'aujourd'hui je ne supporte plus les plats préparés Picard. Maintenant je peux de nouveau cuisiner, et je cuisine plus. J'apprend aussi à faire du "meal prep." Cuisiner en quantité pour toute la semaine. Je n'ai plus à m'inquiéter de ce que je mange. C'est quelque chose qui reste à consolider avec beaucoup d'expérimentations, mais j'essaie de préparer des plats "sains" pour go muscu. 

En parlant de muscu, sans surprise, la crise du CoVid a lourdement impacté mon activité sportive. Avec le confinement, la salle où j'allais a fermé. Heureusement, j'avais auparavant acheté Ring Fit Adventures, et le jeu m'a accompagné pendant le 1er confinement. En décembre, j'ai également acheté Fitness Boxing 2. Je suis content de cet achat, je voulais reprendre un sport de combat, mais je ne veux plus prendre de coups. En plus, j'aimais beaucoup le design de Martina. Le jeu est satisfaisant en lui-même. Néanmoins, je trouve que la plupart des musiques sous licence ne sont pas terribles et parfois les contrôles passent mal. Par la suite, j'ai également appris l'existence d'un jeu de saut à la corde également sur Nintendo Switch. J'ai l'impression que ma Switch est plus un accessoire de sport qu'une console de jeu maintenant!

A côté de ça, j'ai investi dans différents équipements pour faire du sport à la maison. L'idée m'est venu lorsque j'ai fais la rencontre d'une coach sportive. J'étais tellement heureux! Mes efforts avaient porté leur fruits! Mais j'étais trop content et ça l'a refroidi. Dommage.

En tout cas, j'en profité pour acheter des sangles, des élastiques, des disques, etc. Au départ, c'était pour la formation, je les ai conservé et cherche à les réemployer. Nous sommes en été, je pense aller dans les parcs de street workout au moins une fois par semaine pour m'entraîner. J'hésite à retourner en salle. J'ai toujours été récalcitrant vis à vis des abonnements. De plus, comme j'ai pu en parler, j'en ai un peu de marre du culturisme. J'ai l'impression que ce n'est que du paraître pour compenser un manque. Je pense qu'on doit chercher à être complet, puissant, endurant, souple et bien sur esthétique. Mais je ne pense pas que je trouverais cette vision dans le culturisme pur et dur. J'envisage de reprendre le Crossfit qui a ces qualités en plus de son aspect social non négligeable.

La situations des déplacements en Ile-de-France étant ce qu'elle est depuis près de 18 mois, j'ai pris la décision de me mettre au vélo. Cela me permettra d'acquérir une petite liberté tout en faisant de l'exercice. J'ai pu trouver une vélo école et si tout va bien, je débuterai en septembre. Reste encore les autres activités en extérieur que sont l'escalade et le surf! La période n'aide pas encore à proprement se projeter.

Harmonie : Cette partie a pu s'appeler "Esthétisme" parce que pendant des années, je n'accordais pas d'importance à mon apparence. Je voulais me présenter comme un nouvel esthète, amateur du beau. Cette partie ne se concentrait que sur le style et l'esthétisme. Mais au final, c'est assez superficiel et je pense qu'on peut aller plus loin. Je vais regrouper dans cette partie les éléments propres à mon mode de vie.

L'un des concepts les plus récurrents et les plus flous que j'ai pu rencontré est celui de "mindfulness" ou "pleine conscience". Il signifie que l'on est pleinement dans le moment présent. J'aurais aimé l'adapter pour parler d'éveil, mais ce mot est désormais préempté. 

L'une des activités que j'ai entrepris est celle de la méditation. J'ai commencé parce que déjà je voulais apprendre à me calmer et me concentrer. Je réfléchis beaucoup et dans tous les sens. Ce bouillonnement est parfois douloureux. Je voulais le calmer. Je veux également prendre de la hauteur et rester dans le moment présent. J'ai souvent tendance à ressasser le passé ou me projeter dans un futur imaginaire. Je veux me réancrer dans maintenant. Être "aware" si on veut. Ou reprendre les bases du stoïcisme.

Cependant, la méditation n'est pas une pratique simple. Pour m'aider à m'alléger l'esprit et aussi m'organiser, je tiens également un journal. J'y mets des réflexions quotidiennes et la planification de mon temps. Durant le 1er confinement, j'en ai griffonné des pages. Ces derniers mois, je n'ai pas été très régulier dans sa tenue. Mais j'ai repris, quitte à être léger dans la rédaction. 

Par ailleurs, mon déménagement m'a fait m'intéresser au minimalisme. Je me suis demandé, comment est-il possible d'acquérir toutes ces choses au cours de 6 ans. Surtout des choses pour lesquelles je n'ai plus d'utilité. Je veux désormais plus me concentrer sur l'essentiel et supprimer le superflu. La liseuse va dans ce sens en fait. Donc progressivement, je vide chez moi et je tâche de me séparer de ce que je n'ai plus d'utilité réelle ou qui a une valeur symbolique quasi-négligeable. Si je vais au bout de la logique, je devrais également me séparer tous les newsletters et abonnements inutile que je peux encore avoir.

En plus du minimalisme, je vais plus attention à l'origine de ce que j'achète. Je comprends qu'une partie de ce que je possède est issue du travail d'autres et parfois dans des conditions qui, pour l'Occident, sont particulièrement datées. Pour autant, ça ne veut pas dire que je vais donner plus d'importance à la responsabilisation sociale et environnementale des entreprises. J'essaie d'être plus conscient du monde dans lequel j'évolue.

L'autre point important et qui s'emboite avec le premier est ce que j'appelle le "care". Prendre soin de soi. C'est quelque chose qui comprends l'aspect purement esthétique, mais va bien au delà. Ainsi, on retrouve la nécessité de s'habiller de façon adaptée. J'ai compris durant cette période qu'investir dans des chaussures de qualité est primordial. Pas juste pour le style, mais aussi pour la santé. On peut aussi chercher à réparer des éléments qui peuvent l'être plutôt que d'acheter du neuf.

Avec les confinements successifs, on a tendance à se laisser aller et à ne plus prendre soin de soi. Que ce soit au niveau de la coiffure, de la pilosité ou du soin de la peau. Ce n'est pas que superficiel. Se sentir bien dans sa peau passe aussi par se sentir beau. J'accuse le coup là aussi. C'est quelque chose que j'ai aussi beaucoup trop négligé et que je veux rependre en main. J'ai longtemps pensé à des pommades spécifiques pour peaux noires. Parce que mon expérience m'a montré que leurs caractéristiques ne sont pas prises en compte par les produits mainstream. Mais je pense que les choses ont changé. Et comme l'écrivait Fabien Olicard, 1 vaut mieux que 0.

Mais comme je le disais, c'est plus que faire le beau gosse. Je dois véritablement prendre soin de moi. Ces derniers mois, j'ai très mal dormi. Terreurs nocturnes ou trop chaud, je l'ignore. J'avais également des difficultés pour quitter mon lit. Durant le premier confinement, j'étais très inspiré par le Miracle Morning et je me levais à 5h du matin. J'arrivais à faire beaucoup durant la journée. Mais, durant la formation, j'avais pris l'habitude de dormir avec mon portable et c'était fin du game. Je me levais du lit au dernier moment. Bref. J'essaie de reprendre en main mes routines du matin et du soir. Ces deux moments étant cruciaux pour une bonne journée paradoxalement. Le plus souvent, et dans l'esprit du minimalisme, c'est en enlevant des éléments parasites.

Un autre point sur lequel je dois faire attention, c'est ma souplesse. Je me sens souvent coincé un peu de partout, comme si j'avais des boules dans les articulations. Je ne suis pas médecin, mais je pense que je suis trop rigide. J'ai commencé à faire des exercices d'assouplissement tous les jours dans le cadre de ma routine matinale, en plus d'exercices de respirations au moment du coucher. J'ai également repris mes entrainements du caisson pour le renforcer. J'envisage de plus en plus de me mettre véritablement au Yoga. A voir.

Un dernier point que je voulais aborder est la Spiritualité. Quand j'envisageais cet aspect, je pensais l'associer soit au Beau Sexe ou à l'Harmonie, il s'agissait d'aller vers une forme d'équilibre que j'ai du mal à trouver.

C'est un sujet qui peut s'avérer "touchy" parmi les Noirs. Je pense avoir parlé, mais en grandissant, j'avais du mal avec le christianisme. Déjà parce que j'avais l'impression que tout ce que j'appréciais était mauvais, que je devais encore plus me conformer à des règles que je comprenais mal... Puis en devenant adulte, je me suis demandé pourquoi nous sommes chrétiens, si ce n'est que nous n'avons pas eu le choix. Nous avons grandi dans cette culture, mais si on remonte le fil, on se rend compte que ce n'est pas nécessairement notre tradition première. Elle nous a été imposée pour différentes raisons.

J'ai eu une époque où j'ai complétement rejeté la religion. J'estimais que nous sommes les seuls maîtres de notre destin. Néanmoins, j'ai mis de l'eau dans mon vie et je me dis que nous raisonnons 

Ainsi, je pense plus aller vers les syncrétismes qui peuvent exister au sein des sociétés afro-américaines. Des systèmes qui incorporent les animismes amérindiens et africains avec le christianisme. A savoir principalement, la candomble brésilienne et la santeria cubaine (j'ai d'ailleurs repris l'apprentisage de l'espagnol pour ça). Il y a bien évidemment les vaudous (haïtien et louisianais), mais je reconnais que mes préjugés restent bien ancrés. Ces traditions sont pour moi une meilleure représentation de qui nous sommes. Pour le moment, je n'ai pas encore trouvé de groupe duquel je pourrai envisager de me rapprocher. Je comprends qu'ils ne souhaitent pas s'afficher aux yeux de tous cependant. Parfois j'aimerais entreprendre un grand travail de compilation de ces traditions, sans chercher à un "canon" unique bien sur. Mais les rendre plus accessibles en tout cas.

Durant mon moment de léthargie, j'ai eu des flashs de mon enfance. Il y a plusieurs années, j'avais lu (ou vu) que notre mémoire changeait au fil des années et que plus on avance en âge, plus les anciens souvenirs restent vivaces par rapport aux plus récents. Me réveillant quelques peu, je me dis qu'il faudrait chercher à créer de nouveaux plutôt que trop rester dans une enfance "imagée".

Taper ces lignes me fait penser à quelque chose que m'a dit mon ex. Je ne prends pas assez de photos, et elle me disait : "mais comment veux-tu garder des images de toi quand tu es à ton "zénith" si tu ne prends aucune photo." On se parlait en anglais, donc ce n'est pas le mot qu'elle a utilisé, mais l'intention est là.

Au mois de mai, j'ai appris le décès de Kentaro Miura. Ce fut une journée désagréable. C'est bien sur une épreuve pour ses proches et je leur adresse une pensée, mais je pensais à son Magnum Opus que resterait vraisemblablement inachevé alors qu'elle se dirigerait vers une direction différente de ce que l'on a connu pendant près de 3 décennies. On parle du surmenage, mais une partie de moi c'est dit, "il faut agir." Agir pour ne pas risque d'oublier et d'être oublié. Agir pour ne pas être frappé dans l'élan et pouvoir partir en paix. 

Sur un registre plus positif, je regardais une vidéo, où le vidéaste nous demandait ce que nous pensions du chemin que nous avons pu réaliser en 5 ans. Je me dis que ce n'est pas parfait, qu'il y a encore beaucoup à améliorer, mais j'ai fais un bond avant. Finalement, je suis dans la situation que j'aurais voulu avoir. A quelques détails près. Pour autant, "ils furent heureux et eurent beaucoup d'enfants" ne rend pas compte de la réalité de la vie avec ses hauts et ses bas. Ses réussites et ses frustrations.

J'ai choisi comme animal "totem", le phénix. Le phénix est un animal qui ressuscite des flammes. Mais je me rends compte que je ne ressuscite pas vraiment. Je me réinvente à chaque fois pour m'accommoder de mes nouveaux besoins. Les évolutions et changements du "gentleman" en sont la preuve. Chaque article "majeur" a sans doute eu des inflexions alors que je pensais arriver sur l'organisation "ultime".

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1 mai 2021 6 01 /05 /mai /2021 17:06

Je n'ai pas joué à Pokémon Epée. Je trouvais que pour la plus grosse franchise multimédia au monde, on se foutait un peu des joueurs à proposer des jeux aussi peu ambitieux sur Switch, alors que la console fait tourner Skyrim, Breath of Wild et même The Witcher 3! Et ce même si j'aime beaucoup certains thèmes musicaux ainsi que le design de Faiza. Les DLC m'auront fait revoir un peu mon jugement, mais pas assez pour que je considère les acheter. Néanmoins, j'attends avec beaucoup d'impatience Légendes Pokémon : Arceus. Il a l'air plus ambitieux et risqué et il est important de soutenir ces initiatives.

Parmi les personnages, et si on exclut Faiza, Roy m'a un peu impressionné. Dans ce jeu, la Ligue Pokémon est clairement une ligue sportive. Les dresseurs qui y participent, sont plus ou moins des sportifs professionnels et chacun porte un numéro comme dans les équipes où chaque joueur a un numéro sur sa tenue. Roy a le numéro 241. En japonais, un nombre, grâce à sa prononciation syllabique, peut signifier un mot. 241 veut dire "puissant", ce qui colle bien aux Pokémon de type Dragon qui ont des statistiques plus élévés que les autres. En plus de n'avoir presque uniquement des attaques offensives (si on exclut Danse Draco en fait). Et c'est un peu bête, mais j'ai toujours aimé le numéro 24.

Cela m'a fait m'intéresser plus au type Dragon. J'avais compris plusieurs années avant qu'il avait pour ambition d'être le type "ultime". Les Pokémon type Dragon sont résistants aux quatre types de starter, Plante, Eau, Feu et même Electrik. Par extension, ils dominent les quatre éléments classiques (si on considère le type Plante comme la Terre et le type Electrik comme l'Air). Et les Pokémon type Dragon ont longtemps été rares, difficiles à obtenir et puissants. Depuis plus de 10 ans, le type s'est même progressivement imposé comme un type "standard" pour les Pokémon légendaires, rejoignant le type Psy qui avait cette fonction dans les 3 premières générations.

Pour autant, auparavant, je n'y prêtais pas plus attention. La plupart des Dragon étaient aussi de type Vol leur donnant une double faiblesse au type Glace. Je me souviens avoir one-shotté un Rayquaza avec l'Onde Boréale de mon Phogleur. De plus, dans le jeu de carte, le type a longtemps été rattaché au type Incolore avec les types Normal et Vol, lui donnant un côté assez banal. Même si j'ai toujours rajouté un Pokémon de type de Dragon à partir de Pokémon Rubis pour donner du punch à mon équipe.

Finalement, j'ai remarqué qu'ils sont l'une des constantes de mes équipes (l'autre étant le type Electrik), je me suis dit, pourquoi ne pas se spécialiser en type Dragon? Il s'agit là d'un exercice théorique pour le "fun" (je m'amuse comme je peux), j'aurais toujours des équipes de cinq variées, mais je voulais faire comme les classes en jeu.

En plus, le type a désormais mes deux couleurs favorites, violet et or, couleurs du pouvoir. J'aurais ainsi un costume a mi-chemin entre celui de Peter et Pierre Rochard. Mais avec la cape et les bijoux dorés!

De façon schématique, les Pokémon de type Dragon peuvent être divisés en deux grands groupes aux inspirations évidentes :

  • Les orientaux : ce sont plus des créatures plus mystiques avec un aspect éthéré et bienveillant
  • Les occidentaux : ils sont en général plus bestiaux et agressifs dans leurs design avec une inspiration "réaliste" plus marquée

Je ne sais pas dans quelle mesure je suis original, mais le type Fée a permis de faire descendre les Dragons de leur piédestal. Bien qu'ils soient toujours un bon type, ils n'ont plus la suprématie qu'ils ont pu avoir ne devenir plus commun. D'ailleurs, je me demande pourquoi Evoli n'a pas d'évolution de type Dragon? Jusqu'à la génération IV, c'était un type Spécial, et les évolution d'Evoli sont toutes de type Spécial (Feu, Eau, Electrik, Psy, Ténèbres, Plante, Glace et maintenant Fée). Il ne manquerait que le type Dragon. Je me demande alors pourquoi, ils n'ont pas introduit les deux lors de la 6ème génération...

Dracolosse : Au départ, je pensais choisir Altaria. Il s'agissait le premier Dragon à faire partie de mon équipe. Et puis il a une méga-évolution avec le type Fée. Mais je pensais que ce serait mieux de choisir Dracolosse. L'OG dragon.

Il était entouré d'une forme d'aura légendaire durant mon enfance. Surtout suite à l'épisode de l'animé où un Dracolosse géant apparait dans la nuit. La difficulté pour l'obtenir l'a plus ancré dans cette image.

Je me souviens aussi du Dracolosse du dernier champion de la Ligue Orange qui volait à des vitesses incroyables. J'étais ébahi. Depuis, Dracolosse fait partie de mes équipes de Kanto/Johto.

De plus, il me faisait penser à Elliott le Dragon, avec sa bonhommie et ses petites ailes. Même si je ne l'ai jamais vu. D'ailleurs, le physique sympathique et avenant de Dracolosse peut trancher avec certaines de ses capacités potentiellement très destructrices.

Carchacrok : Dans un premier temps, j'avais pensé à Libegon. En anglais, libellule se dit dragonfly ou dragon-mouche. Il y a une forme de poésie en ce que le lion devienne un dragon.

Néanmoins, j'ai toujours beaucoup aimé les requins. Je trouve que ce sont des créatures magnifiques qui n'ont pas eu besoin d'évoluer alors qu'ils font partie des premiers vertébrés, apparus il y a des millions d'années. Tout est adapté pour en faire des prédateurs efficaces. Je préfère de loin les requins aux dauphins d'ailleurs. Moins vicieux.

Quand il a été introduit dans la génération IV, Carchacrok s'est ainsi vite imposé comme l'un de mes Pokémon favori. La seule chose que je ne comprends pas, c'est l'affiliation à la Terre. Peut-être parce qu'un désert est une mer de sable? Mais autrement, un dragon requin qui se déplace à des vitesses supersoniques c'est génial. D'autant plus que parmi les pseudo-légendaire, il l'un de ceux qui évoluent le plus tôt et on se souvient de celui de Cynthia.

Rexillius : J'ai cru comprendre qu'en japonais, les mots dragons et dinosaures sont très proches. Ainsi, il n'est pas rare que les dragons aient des traits de dinosaures (et inversement) dans les œuvres japonaises. Ce n'est pas exclusif au Japon, puisque quand j'étais enfant, je croyais que les dinosaures pouvaient cracher du feu en regardant la bande annonce de Jurassic Park (la scène où le raptor souffle de la buée sur la porte de la cuisine).

Le premier Dragon vraiment dinosaurien est Tranchodon. Mais il est Dragon pur. J'ai aussi pensé à Ekaiser. J'aime bien son aspect guerrier honorable, mais je veux aussi limiter les pseudo-légendaires. Mais je vais finalement aller vers Rexillius. Rexillius est explicitement inspiré du Tyrannosaure Rex! Ce n'est pas très original de dire que le T-Rex est ton dinosaure favori (j'aime bien aussi le parasaurolophus), mais il faut reconnaître que c'est l'un dino les plus cools qui soient. Et j'aime bien le fait que les d

Draïeul : Je voulais un dragon plus orienté "spécial". J'ai pensé à Trioxhydre, mais je le trouve trop "hardcore" par rapport à l'époque. Même si ce des créatures de puissance, je pense aussi que les dragons ont une majesté naturelle que n'a pas Trioxhydre.

Au départ, ça devait être Muplocodus, qui est inspiré des escargots qui peuvent prendre la place des dragons. Mais, finalement j'ai décidé de choisir Draieul. Déjà je voulais choisir un autre Pokémon qu'un pseudo-légendaire. Et la caution "mignonne" est déjà remplie par Dracolosse. Et puis j'aime bien Draieul, il me fait penser à Falkor de l'Histoire sans fin.

Hyporoi : Je me souviens dans Pokémon Rouge, Hypocéan était considéré comme un dragon, même s'il n'en avait pas le type. J'étais content qu'il ait une évolution qui ait ce type dragon, la seule inclusion au Pokédex de Jotho. Je me souviens également du Hyporoi de Sandra qui du fait de son double type Eau/Dragon, n'avait qu'une seule faiblesse, le type Dragon. A ce moment du jeu, le combat nécessitait souvent de passer à la force brute (ou la stratégie) pour avancer dans l'intrigue. J'ai toujours apprécié ce Pokémon néanmoins.

De plus, comme indiqué précédemment le type Eau permet aussi de contrer le type Glace.

Dracaufeu : Je voulais un dragon occidental "classique", et Drattak faisait doublon avec Dracolosse avec son double type Dragon/Vol. J'aurais quand même voulu éviter de prendre Dracaufeu. Trop populaire, mais si efficace!

Même s'il est un dragon, Dracaufeu n'a pas été de type Dragon jusqu'à la Méga-Evolution. Où il avait Pour ma part, j'avais la version Y donc j'avais le Dracaufeu qui

Ce qu'il y a d'intéressant, c'est que Dracaufeu est aussi type Feu. Mine de rien, le type Feu est le deuxième type avec le plus de résistances. Dont les types Glace et Fée. Mega-Dracaufeu X subit ainsi des dégats normaux de ces deux types. J'aimerais en faire mon Pourfendeur de Fées.

Tout ça m'aura donné envie de me mettre au jeu de cartes Pokémon. Je n'y ai pas joué depuis 1998...? J'aurais composé un deck de type Dragon bien sur, mais aussi plus largement d'autres créatures, des reptiles, des dinosaures et même des oiseaux (ce sont des dinosaures aussi!). Malheureusement, les anciens decks Dragon sont maintenant super chers!

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22 avril 2021 4 22 /04 /avril /2021 21:39

La crise du CoVid a entraîné la fermeture des cinémas. Moi qui aimais allé au cinéma de façon quasi-hebdomadaire, ça m'a pas mal perturbé. Les studios se sont décidés à sortir les films en streaming. Cela pose beaucoup de questions sur la consommation d’œuvres audiovisuelles (films, mais aussi séries), mais ce n'est pas mon propos.

Le premier film que j'ai vu dans ce format est le Justice League de Zack Snyder. Je ne croyais pas que ce film sortirait un jour, et c'est beau de voir l'engagement des fans. Même si je pense que WB s'est aussi servi du film pour lancer son service de streaming.

Et force est d'admettre qu'il est bien mieux que celui sorti en 2017 (déjà...). Bien plus cohérent narrativement, et mettant en avant Cyborg et Flash qui étaient pas mal en retrait. Le film était long néanmoins (il m'a pris toute une après-midi) et je n'aime pas les séquences "Knightmare" que je trouve inutiles. Mais j'espère que ce film permettra de relancer le DCEU pour proposer quelque chose d'intéressant. Ça me fait penser à ce qu'on disait il y a quelques années sur WB/DC qu'ils étaient respectueux des réalisateurs et voulaient que leur univers cinématographique soit un univers d'auteurs...

Je me permets cette aparté, parce que je ne voulais pas écrire un nouvel article, et je ne savais pas comment introduire ce film.

Parce que Godzilla vs Kong a bénéficié de ce traitement. Après avoir vu sa date de sortie plusieurs fois repoussée.

L'action se déroule 5 ans après King of the Monsters. Entre les évènements de Kong : Skull Island et le début du film, la tempête autour de Skull Island a ravagé l'ile et les conditions ont entrainé la disparition de la population indigène.

L'équipe de Monarch sur place essaie de protéger Kong, qui a maintenant atteint sa taille adulte. Il faut le protéger du climat de plus en plus en inhospitalier, mais aussi de Godzilla. Le roi des monstres ne tolérera aucun rival et Kong ne se soumettra à personne.

De son côté, Godzilla est de plus en plus agité. Il parcourt son territoire à un rythme effréné. Alors qu'il a plutôt été indifférent vis à vis des humains, il s'en prend directement à des installations en littérales. Plus spécifiquement, il attaque les locaux de l'entreprise Apex dont le dirigeant se présente comme celui qui va propulser l'Humanité vers un nouvel Age.

Production : Je regardais le film et je me disais "Qu'est-ce qu'il y a comme effets numériques!" Et je me demandais alors comment le tournage se passait avec le réalisateur qui dit aux acteurs de regarder un point et d'avoir l'air inquiets ou terrifiés en disant que pendant ce temps, deux monstres de plus de 100 m sont en train de se battre.

En cherchant, j'ai vu que Kong a été le seul qui a pu bénéficier de motion performance, avec un acteur qui joue ses scènes et elles sont reproduites ensuite par ordinateurs.

La Terre Creuse nous est également présentée, et elle est assez impressionnante. D'abord introduite dans Kong : Skull Island, elle a été présentée sous une première forme dans King of the Monsters, comme un réseau de tunnels sous-marins que Godzilla empruntait pour se déplacer à de grandes vitesses sur le globe. Mais on la voit. Comme une "vraie" Terre creuse, un écosystème complet tenant à la fois sur la partie inférieure de la croute et la partie supérieure du manteau (ou du noyau?). Cette Terre creuse serait l'origine des Titans et ils sont les seuls naturellement capables de supporter le changement de gravité qu'induisent les déplacements (déjà qu'ils sont des anomalies physiques). La Terre creuse est aussi la source d'une énergie proche de celle du souffle de Godzilla.

C'est assez marrant quand on se dit que le premier se voulait être plus terre à terre dans sa diégèse et sa réalisation, mais que cela a été progressivement mis de côté. J'ai toujours eu du mal avec la possibilité que des créatures puissent vivre pendant des centaines de millions d'années. Ensuite, nous avons eu des extra-terrestres qui sont sur Terre depuis une période indéterminée (ce qui soulève la question d'autres extra-terrestre, est-ce que Ghidora va de planète en planète pour tuer toutes les formes de vie?). Et maintenant, nous avons la Terre creuse. Une théorie assez extraordinaire qu'on ne voit que dans les œuvres d'aventures les plus "fantastiques"!

On en vient ainsi au principal point du film, la bagarre. Contrairement aux autres films Godzilla (je me souviens bien moins de Kong : Skull Island), les combats ne sont pas coupés par le montage ou par l'obscurité. On les voit de bout en bout et surtout on peut bien les voir. Il y a 3,5 combats dans le film. Le 0,5 étant une escarmouche dans la Terre Creuse. Chacun est assez violent, à mi-chemin entre le combat de free fight (dans une cage où tous les coups sont permis) et le combat de coq (tant d'animaux mis en scène par des humains que de mâles dominants). J'étais parfois dérangé parce que justement ça me faisait penser à un combat d'animaux mis en scène par des humains. Genre un ours contre un gorille ou un crocodile contre un gorille...

Contrairement au précédent film, je n'ai pas de musique qui m'a transcendé. Mais peut-être que ça tient au format auquel j'ai pu voir le film. Si je l'avais vu au cinéma, j'aurais plus fais attention aux musique.

Écriture : Dans un premier temps, je pensais que le film avait laissé place à ses idéaux "écologistes" pour mettre en avant la bagarre. Mais dans le festival d'action qu'est le film, on retrouve les thèmes propres à l'univers. Que l'homme ne devrait pas essayer de jouer avec des forces qu'il ne comprend pas. Et que sa présence n'est que temporaire.

De façon générale, je n'aime pas les versus. Je trouve qu'on force des héros à se battre alors que le problème aurait pu être résolu en parlant, pour ensuite les faire affronter une menace commune. Et, bien entendu c'est le cas ici. Godzilla devient agressif, donc les humains espèrent que Kong peut les aider, soit en affrontant Godzilla soit en les guidant à la ressource capable de donner l'avantage aux humains. Mais Kong n'en a pas envie.

A la fin du précédent film, on voyait que les Titans travaillaient activement (sous l'autorité de Godzilla) à la régénération de la planète. J'aurais pensé qu'en 5 ans, il y aurait eu plus d'avancées civilisationnelles. Je vois qu'Apex possède des technologies extraordinaires, mais c'est tout en fait.

D'ailleurs, les autres Titans ont disparu. Je comprends que le but est de se concentrer sur les deux têtes d'affiches. Mais c'est bizarre qu'on ne mentionne certaines vedettes du précédent film comme Mothra (qui a un œuf quelque part) ou Rodan. Sont-ils morts?

Une question qui n'est jamais explorée est qu'est-ce qu'un Titan Alpha? On comprend que ce sont des Titans plus gros et plus forts que les autres. Avec potentiellement d'autres capacités qui les mettent à un autre niveau. Mais encore. Pourquoi il n'en faut qu'un pour dominer les autres? Surtout que les Titans s'inspirent de différentes espèces qui n'ont pas de liens sociaux particuliers, des reptiles, des arthropodes, des mammifères et un théropode. Ils n'ont aucune raison de se soumettre à un en particulier. Les films sous-entendent que d'une part, ils seraient respectivement les derniers représentants de chacun de leur "espèce", et qu'ils appartiendrait à un ordre qui leur serait propre, "titanus." J'ai un peu de mal avec les classifications biologiques...

On sait que nous sommes dans un film de science-fiction, mais j'ai vraiment eu du mal quand Godzilla a percé un trou dans le sol jusqu'à la Terre Creuse. Dans le 1er film, on comprenait qu'il éviter d'utiliser son souffle atomique, mais là il s'en sert pour aller percer la croute terrestre! Et au bout faire un trou suffisamment large pour que Kong puisse sauter à l'aise dedans. Je pense que c'est le seul moment où ma suspension de la crédibilité a dit "stop".

J'en parlais mais l'évolution de l'univers de quelque chose de "réaliste" vers de la SF de dingue. Cela aussi va dans le sens de l'écriture. Dans Godzilla (2014), l'écriture était sobre et lourde mais elle s'est progressivement allégée avec de plus en plus d'humour. Ce dernier est celui qui s'y essaie le plus. A différents niveaux de réussite...

Personnages : Dans un coin, nous avons la Team Kong. On peut arguer que Kong est le héros du film. Peut-être parce que c'est un mammifère et un primate qui plus est, ça le rend plus sympathique sans doute. Il a également un rôle d'underdog dans ce combat, même s'il est plus grand que dans le précédent film et acquiert la hache dorsale qui l'aide à se battre à armes à peu près égale. En effet, Godzilla est beaucoup plus puissant et Kong doit jouer avec son agilité et sa ruse pour prendre le dessus. Pour autant, il n'est pas réellement durant le film, il se fait littéralement balloter de lieu en lieu. Il veut rester tranquille dans son coin ou retrouver les siens. Ce n'est que lorsque Godzilla s'en prendra à sa demeure ancestrale qu'il va décider à prendre les armes.

J'ai été un peu déçu que l'on ne revoit pas de descendants des personnages du film de Kong. La scientifique qui l'étudie est sympa, mais c'est réellement Jia la vedette côté humain. Elle a réussi à se lier d'amitié avec Kong et à lui apprendre quelques mots en langues des signes. De fait, je me suis demandé si d'autres Titans pouvaient apprendre des mots. Puisque Kong et Godzilla arrivent à communiquer avec leurs langages corporels et leurs hurlements...(?) Sinon il y a aussi le conspirationniste de la Terre creuse. Je ne l'appréciais pas trop, même s'il a eu l'idée qui a participé à la victoire finale.

De l'autre côté nous avons Team Godzilla, beaucoup plus lâche. Godzilla est dépeint comme un antagoniste pendant une bonne partie du film. Le spectateur comprend pourquoi il s'en prend aux installations Apex, mais pas les humains dans cet univers. Et il s'attaque inlassablement à Kong qu'il perçoit comme un rival potentiel. Alors qu'avant, il avait ce rôle de gardien placide de l'écosystème, il est plus proche du destructeur qui a une dent contre les humains. Il est possible de le trouver terrifiant, mais moi j'avais des étoiles plein les yeux dès qu'il apparaissait!

D'ailleurs, on voit de nouveaux aspects de Big G. D'abord, il est capable de rire et il est aussi capable de se déplacer à quatre pattes. Le déplacement sur quatre pattes n'est pas si extraordinaire puisqu'il fait ressortir les inspirations crocodiliennes. Mais le rire...

Les humains de la Team Godzilla en revanche sont complètement rajoutés au film. J'ai l'impression que leurs scènes ont été tournées après le reste du film. Madison qui était au cœur du film est en retrait, et son père quasi-absent. Bernie est le conspirationniste sympa et Russel (?) pourrait ne servir à rien. Assez paradoxalement, ils sont rattachés à la trame de Godzilla, mais alors que celle-ci est assez sérieuse, ils sont plutôt comiques.

Enfin, Apex et Mechagodzilla. Déjà Apex. Le nom veut tout dire. Il s'agit d'une entreprise technologie de premier plan. Je pensais qu'elle s'était enrichie suite au précédent film qui a modifié la donne niveau ressources. Mais apparemment ce n'est pas précisé. J'étais assez surpris que les dispositifs de sécurité d'une entreprise de cette ampleur et régulièrement attaquée par Godzilla, soient aussi faibles...

Le président de l'entreprise, Walter Simmons, se montre comme un bienfaiteur, mais on comprend vite qu'il s'agit d'une façade et qu'il s'agit plus d'un ego blessé et que son ambition est de dominer le monde. Sa mort reste quand même marrante. Sa fille, Maia, est canon oui, mais elle a le rôle de princesse un peu creuse.

J'ai été un peu déçu que Ren Serizawa, le fils du Professeur que nous avions précédemment suivi, soit si en retrait. Il y avait beaucoup à faire avec ce personnage qui a pris le contre-pied de son père. On voit qu'il prend beaucoup de plaisir à tuer des Titans. Et il se fait griller le cerveau.

Enfin Mechagodzilla. On peut se demander à quel point ils sont stupides à Apex. L'idée est remettre l'Humanité au sommet de la chaîne alimentaire. L'Humanité n'est plus l'espèce dominante et doit désormais composer avec des créatures antédiluviennes qui sont des catastrophes naturelles incarnés. Est-ce qu'on a réussi à contrôler des ouragans ou des tremblements de terre? Mais l'idée de base peut se tenir, les Titans sont des créatures imprévisibles, bien souvent indifférentes aux humains. Mais pourquoi reprendre les restes de Ghidora? Le monstre a failli de détruire la planète, c'est un extraterrestre dont on ne sait presque rien, si ce n'est qu'il a des capacités de régénération inouïe. Reprendre son crâne et son système nerveux pour le mettre dans un corps de métal est l'une des choses les plus stupides possibles.

Néanmoins, il est vraiment cool à regarder. Il se déplace avec grâce avec des propulseurs et des griffes énergétiques. Sa queue a une foreuse et ses doigts peuvent lancer des missiles! Quand il utilise son Hurlement Protonique, je me suis demandé pourquoi ça n'a pas détruit la ville? Mais son point critique est bien sur les restes de Ghidora qui servent de réseau télépathique. Il faut aussi garder en tête que c'est la tête gauche, celle qui était la plus "docile" et se faisait bolosser par les autres. Son origine est le fruit d'une idiotie sans nom, mais il est vraiment génial.

J'étais content du film. Si Kong a été celui qui devait remporter nos cœurs, Godzilla a clairement montré sa domination. "Embrace lizard, reject monke."

Avec Godzilla vs Kong, le Monsterverse est arrivé à sa fin prévue. Ca fait un peu bizarre. Déjà de voir un univers cinématographique arrivée à sa fin, mais surtout une fin prévue et pas une fin subie.

Pour ma part, j'aurais aimé que l'aventure continue. Surtout que les films se rapprochent de plus en plus des films japonais. J'aurais ainsi aimé voir le flying dropkick de Godzilla dans un film américain ou des anciennes civilisations ou des civilisations extra-terrestres! Le ciel est la limite! Mais il vaut mieux s'arrêter sur une note "positive" que faire le film de trop.

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12 février 2021 5 12 /02 /février /2021 18:15

Il y a quelques mois, j'ai commencé à regarder des séries Super Sentai. Le point de départ a été Kyurangers, où je voulais voir Ryu Commander en action. Je trouvais son costume trop cool. J'ai découvert toute une franchise complètement différente de ce que j'ai pu connaître. J'en ai profité pour regardé des anciennes séries qui datent des années, mais aussi celles qui ont été adaptées en Power Rangers. Ca n'a rien à voir! Je pensais que les Sentai étaient une version plus kitsch de Power Rangers, mais c'est très différent! Elles sont souvent plus sombres avec plus de violence et de sexualité, et jusqu'à la fin des années 90 environ, les héros étaient des adultes et non des adolescents. Néanmoins assez bizarrement, il y a un aspect très cartoonesque en même temps. Comme des animes en live. Par exemple, en regardant Jetman, on voit que le monde est envahi et que des civils meurent dans des attaques de monstres, mais ça n'empêchent pas d'aller en date manger des crêpes...

Je les ai trouvé narrativement plus complets. Je me souviens que quand je regardais Zéo, je détestais le fait que les Zeo Zords soient à peine expliqués. Des animaux et des tours? Ils ont des formes géométriques sur leur casque, ça n'a pas de sens! Mais en regardant OhRangers, j'ai compris que ces méchas étaient expliqués par les origines des pouvoirs des héros, des "anciennes" civilisations, une par continent (Ile de Paque, Japon, Egypte antique, Civilisation minoenne, civilisation nazca). Même si dans le même temps, ça n'a pas de sens d'avoir une civilisation préhumaine, il y a 600 millions d'années (ni 150 millions d'ailleurs).

Je regardais une vidéo de Michael J où il glissait que Saban avait empêché aux Sentai et autres séries Tokusatsu de décoller vraiment du Japon. Je ne suis pas d'accord. Les Sentai ont une écriture très japonaise. Les scénarios sont concus d'une façon qui peut être déroutante et les personnages ont des réactions que je n'ai pas vu en Occident. Parfois, je me demande si c'est parce que c'est japonais ou si c'est parce que c'est d'abord destiné à des enfants. Oui, elles ont eu un succès dans les années 80 en France, mais ça ne veut pas dire qu'elles auraient le succès mondial qu'a eu Power Rangers.

Dans le même temps, ça m'a donné envie de regarder Power Rangers de nouveau. Maintenant avec le recul de l'âge adulte. Surtout que je pouvais les regarder en anglais désormais, et je redécouvre là aussi les séries. Au bout de quelques années, je me lassais d'entendre certaines voix (je pense notamment à Franck Tordjman que j'ai entendu sur 7 ans!), même si j'aurais bien aimé entendre d'anciennes (comme Patrick Poivey en Tommy dans Dino Tonnerre). J'ai même pensé à prendre un abonnement à Netflix. Mais la série a été retirée du catalogue de la plate-forme sauf pour quelques saisons qui ne m'intéressaient pas tant que ça (je veux revoir L'autre galaxie, Sauvetage éclair, Force du Temps, Jungle Fury et RPM principalement). 

Mais tout ça m'a donné envie de ressortir mon propre projet d'équipe d'héros costumés. De le repenser encore et de l'affiner. J'avais du mal à trouver un "thème". Ce thème décide des costumes, mais aussi des robots, etc. J'aime beaucoup les animaux, quel qu'ils puissent être préhistoriques, légendaires ou bien réels. Mais je n'arrivais à trouver une combinaison qui me satisfasse complètement. J'ai ensuite pensé, sur le modèle de Kyurangers, de prendre les constellations. J'aime beaucoup l'astronomie et l'Atlantide étant une île, la navigation serait une part importante et les constellations aident à la navigation.

J'ai également repensé l'univers. Ca ne se passe plus en Guadeloupe, mais dans la région fictive de la Vallée du Loup qui abrite au moins deux villes, Watertown qui se trouve en amont du fleuve du Loup caché et Petersburg qui se trouve en aval et où se passe la majorité de l'action. Je voulais un lieu avec lequel il serait plus simple de jouer, et la Guadeloupe directement ne s'y prête pas vraiment. La Vallée du Loup est une région tropicale et riche en histoire. Elle comprend des forêts, des plages, des montagnes et des carrières. Et tout ce qui peut être narrativement utile. Les thèmes propres seraient distillés avec (j'espère) plus de finesse.

J'ai repensé l'équipe. J'ai beaucoup été influencé par Power Rangers SPD, Mystic Force, et Kyurangers. Mais aussi Go-Onger, Liveman. J'avais dans l'idée une équipe massive pouvant aller à 10 ou 12 héros. Mais je me dis que des ensembles aussi grands rendent difficile l'écriture de personnages et certains restent invariablement sur le côté. Même si un personnage simple peut être intéressant voire inspirant. En m'inspirant du modèle actuel du gentleman, j'en ai fais une équipe de 6. C'est plus dur bien sur. J'ai des idées de Sentinelles additionnels, mais je verrai ensuite. Chacun pratique un art martial car pour moi, il est important que mes héros soient capables de se défendre même en dehors de leurs costumes. Jusqu'à Zéo je crois que les héros sont des athlètes/artistes martiaux et dans les Super Sentai, les héros sont des combattants au moins jusqu'à Ohrangers, où ils maîtrisent chacun un art martial. 

Qu'est-ce que j'aimerais en faire? Une série d'une 50aine d'épisode est hors de question. Même si je me demande souvent comment les séries sont réalisées, avec les scènes costumées tournés en masse durant quelques jours pour respecter les contraintes de calendrier. Une mini-série serait plus réaliste. Mais quand je vois France Five, je me dis que ce serait beaucoup trop compliqué à produire et réaliser. Eventuellement une bande dessinée...

Il y a plus de 50 000 ans, la Haute République Atlante s'étendait dans le bras d'Orion de la Voie Lactée. Elle arriva sur Terre et créa la colonie d'Atlantide qui disposait d'une avance qui surpassait tout ce qui pouvait exister à l'époque. Pour autant, à l'échelle de la galaxie, l'Atlantide était en guerre contre le Grand Empire de Valorys. Suite à une traitrise, la République fut vaincue.

A l'échelle de la galaxie, une campagne de destruction eut lieu. Sur la planète Terre, la colonie principale fut complètement détruite et un cataclysme sans nom l'entraina sous les flots. Seul restait un avant-poste caché dans la Vallée du Loup. Un de membres de la Garde d'Honneur parvint à y installer ce qui restait de l'intelligence artificielle, Mestor, avant d'entrer en phase de sommeil.

10 000 ans plus tard, une expédition archéologique réactiva une sonde qui attira de nouveau l'attention de Valorys qui décidèrent de revenir sur Terre afin de récupérer définitivement le savoir et le pouvoir de Mestor.

Mestor détectait cette menace flotter sur la Terre confia à Chiton, le petit robot qui lui servait d'aide, la mission de rencontrer des jeunes courageux et forts pour leur confier le pouvoir du Cristal de la Source. Chiton commençait à désespérer quand il découvrit qu'il y aurait un Tournoi d'arts martiaux libres, le Tournoi Liwoa où les recettes irait à l'attention d'une association de protection des enfants.

Valorys envoya également ses premières troupes lors de ce Tournoi pour asseoir sa supériorité. Mais pour des raisons différentes, 6 jeunes se démarquent aux yeux de Chiton  et ils furent transportés dans la base Argos. 

Afin de lutter contre ce terrible envahisseurs Mestor offrit aux jeune un accès à l'équipement en orichalque de l'ancienne garde d'honneur atlante ainsi qu'au Cristal de la Source, la source d'énergie atlante qui leur donnerait des capacités de combat grandement améliorés.

Mickaël du vaillant Dragon, la Sentinelle Rouge : Né le 9 aout, il est âgé de 24 ans et pratique le MMA.

Bien qu'il l'ait toujours respecté et admiré, Mickaël a passé une grande partie dans l'ombre de son père, éminent officier de l'armée. Ce dernier voulait que son fils deviennent à son tour un officier et l'a entraîné dans ce sens depuis son enfance. Cependant, ce mode de vie n'a jamais pris, et dès qu'il a pu, Mickaël a adopté une vie de bohème qui lui correspondait mieux. Grandissant de bases en bases, il n'a pas eu lieu fixe et il rentre à Petersburg pour retrouver ses racines. Bien qu'il ne soit pas un soldat, il a été entraîné aux techniques de combat, et apprécie les joutes sportives, le tournoi était ainsi l'occasion de se tester. C'est au moment de la finale qu'une attaque eu lieu et qu'il fut choisi pour devenir la Sentinelle Rouge.

Il ne s'attendait à se retrouver dans cette position. Déjà au sein d'un groupe de combattants, mais surtout à la tête de celui-ci. Pour lui, il s'agit de trouver son mode de commandement, et parvenir à dépasser son père.

Il est armé de l'Epée du Chevalier-Dragon, une épée à deux mains, et ses attaques sont le Dragon Slash, une attaque tranchante, et le Burning Burst, où il fonce sur son ennemi en tant que boule de feu. Son mecha est le Dragon qui forme le tronc et les bras du Roi Robot Géant.

Audrey de la Baleine chantante, la Sentinelle Bleue : née le 15 janvier, elle est âgée de 23 ans et pratique le karaté.

Depuis qu'elle est petite, elle a aidé dans l'entreprise familiale. Elle admiré ses parents pour leurs efforts, mais aussi la réussite qu'ils incarnaient. Participer à cette entreprise, était pour elle une façon de se rapprocher de ses parents et aider au projet familial. S'investissant de cette façon, le seul moment où elle était en paix était durant le karaté.

Audrey aime quand les choses sont carrées et déterminées. Ainsi, en dehors des opérations et des entrainements, elle a pris l'ascendant sur l'organisation de l'équipe, ce que Mickaël laisse faire. Pour autant, elle a du mal à connecter avec les autres membres sur un plan qui la permettrait de s'affirmer comme une vraie cheffe. Ses efforts sont néanmoins reconnus et appréciés.

Elle est armée de la Vibro-Masse et ses attaques sont Blue Smash une puissante frappe qui peut fracasser les ennemis et le Mirror Wave, une onde sonore qui peut briser les ennemis. Son Mecha est la Baleine qui constitue la jambe droite du Roi Robot Géant

Cédric du Serpentaire clairvoyant, la Sentinelle Verte : né le 5 juin, il est âgé de 17 ans et a commencé la boxe anglaise.

Cédric a toujours eu du mal avec les autres et à se faire des amis. Il a toujours été plus à l'aise avec dans les sciences comme les mathématiques, la physique et l'informatique. De fait, il s'est progressivement refugié dans des univers imaginaires, remplis de héros sans peurs, de monstres terrifiants et d'aventures palpitantes. Comme il se faisait régulièrement harcelé à l'école, il a décidé de prendre des cours de boxe. Il était venu assister au tournoi pour apprendre quelques trucs et éventuellement rencontrer une figure inspirante.

Il a été le plus enthousiaste à l'idée de devenir une Sentinelle. Pour lui, c'est un rêve devenu réalité. Il accorde beaucoup d'importance à l'image du héros. Sa compréhension de la technologie atlante est très limitée, mais sa mémoire quasi-photographique l'aide à assimiler les bases de données.

Il est armé de l'Arbalète du Serpent et ses attaques sont le Snake Bite, un tir puissant qui peut faire imploser les ennemis et le Needle Barrage, une pluie de carreaux tombe. Son Mecha est le Serpentaire qui peut alterner entre deux modes, le mode combattant et le mode serpent. Son double mode lui permet de se scinder en deux pour former les avant-bras et les mains du Roi Robot Géant.

Élodie du Phénix ardent, la Sentinelle Jaune : née le 29 mars, elle a 21 ans et pratique la boxe thaïlandaise.

Élodie a été en surpoids durant sa petite enfance. Ses parents l'ont inscrit à différentes activités sportives, de la natation, de l'athlétisme... Au fil des années, elle a perdu son surpoids, mais s'est prise d'affection pour les défis physiques. Elle pratique de nombreuses activités physiques et est connue pour se déplacer à roller. Elle vit sa vie à fond. Elle pratique également le muay-thaï et lors du tournoi, elle avait déjà remporté la finale féminine.

Certains peuvent penser qu'elle est accro à l'adrénaline ou qu'elle cherche à montrer qu'elle serait la meilleure. Mais pour Élodie il s'agit simplement de profiter de ce que la vie peut offrir et relever les défis qu'elle peut nous proposer. Ainsi, devenir une Sentinelle est un nouveau défi qu'elle s'est empressée de relever.

Elle est armée des Lames du Phénix, une paire de dagues qu'elle emploie avec agilité et grâce ses attaques sont Dashing Cut, où elle lacère rapidement ses ennemis et Peak-a bang. où elle envoie des plumes explosives. Son Mecha est le Phénix qui constitue la tête du Roi Robot Géant.

Mélissa du noble Pégase, la Sentinelle Blanche : née le 18 mars, elle est âgée 19 ans et pratique la gymnastique.

Mélissa est issue d'une famille très aisée de Petersburg. Durant son enfance, ses parents étaient préoccupés par leurs carrières respectives, et même s'ils n'ont jamais rien refusé à Mélissa, cette dernière aurait aimé qu'ils soient plus présents. Elle a un niveau national en gymnastique et réalise actuellement des études en médecine, ne sachant pas trop ce qu'elle voulait faire. Néanmoins, elle est très portée sur les réseaux sociaux et est une influenceuse avec sa notoriété locale. Beaucoup de ses fans suivent ses aventures en ligne, et elle était venue lors du tournoi pour le couvrir.

Mélissa peut se montrer capricieuse et aime être au centre de l'attention. Cependant, elle connaît la valeur de l'amitié et ses connaissances en biologie et médecine aide l'équipe à surmonter certains défis.

Elle est armée des Pegasus Pistols, des pistolets et ses attaques sont Pegasus Stomps , une série de tir, et Sky Rush, où elle utilise le recul de ses armes pour foncer sur ses ennemis. Son Mecha, le Pégase, forme la jambe gauche du Roi Robot Géant.

Sébastien du puissant Orion, la Sentinelle Noire : Né le 2 novembre, il est âgé de 27 ans et pratique du ju jitsu. 

Sébastien a grandi dans les rue sombres de Petersburg. Petit délinquant, il trouva une motivation dans le judo puis le ju jitsu. Il s'est alors décidé à être du bon côté de la Loi. Il s'est alors entrainé pour devenir le meilleur dans tout. Lors de la finale du tournoi, il se trouva face à Alexandre, leur combat inachevé lui laissera un gout amer, mais il fallait veiller à la sécurité des spectateurs.

Pour Sébastien, la mission passe avant tout. Il est prêt à beaucoup de sacrifices pour arriver à ses fins et ne comprend pas pourquoi les autres prennent autant de gants face à un ennemi qui a conquis presque toute la galaxie. Il a nourri une certaine rancune vis-à-vis de Mickaël qui est devenu chef de l'équipe, l'estimant trop naïf. Son tempérament fait qu'il part souvent réaliser des missions de son côté.

Il est armé du Briseur d'Ebène, une hache qui peut se transformer en fusil. Ses attaques sont Black Strike, une puissante frappe qui tranche et écrase, et Dead Eye où il effectue un tir de précision. Son mecha est le Chasseur qui constitue le caisson abdominal du Roi Robot Géant.

L’Empire Valorys s'est lancée dans une grande conquête de la galaxie et domine une grande partie de celle-ci depuis plusieurs millénaires. Le cœur de l'empire est au centre la galaxie, il est divisée autour des 5 bras qui ont à leur tête des gouverneurs généraux. Ce sont eux qui constituent l'état-major de l'Empire. Chacun possède des troupes propres.

Ils ont sous leurs ordres des Soldats Vals qui sont plus forts, plus agressifs que les humains. Au dessus d'eux, les Soldats Vals supérieurs, qui officient en tant que chefs d'escouade ou forces d'élite, les Valgot, un nom global qui regroupent des champions locaux, des mercenaires, des armes bio-organiques ou des robots de guerres. Les Valgot sont percus comme plus précieux et la doctrine militaire impériale ne veut le déploiement que d'un seul Volgat sauf exceptions. Un seul étant capable de faire plier une ville en quelques jours voire quelques heures. Les Valgots peuvent prendre des tailles gigantesques grâce à un processus de mutation forcée.

Grand Empereur, Gometius : Il est la figure à la tête de l'Empire même si cela fait des siècles qu'il ne se manifeste qu'à travers ses Emissaires. Il est un être distant qui est reclus du reste du monde. Il veut que toute la Galaxie soit unie sous son règne.

Gouverneur du Bras du Sagittaire, Amiral Digorot : Il est à la tête de la région la plus petite et  Il est celui qui possède le nombre de troupes le plus petit. Il est curieux des autres civilisations, mais reste convaincu de la grandeur inhérente de l'Empire et que les autres devraient être protégés comme des zoos à large échelle. Il essaie superficiellement de comprendre les cultures, mais les juge toujours sur son opinion personnel qu'un réel intérêt.

Il veut prouver sa valeur aux autres Gouverneurs généraux. Cette volonté le pousse à des actions irréfléchis. Il sera le premier gouverneur auquel les Sentinelles seront confrontés.

Gouverneur général du Bras d'Orion, Grand Maréchal Matacama : Il est connu pour être le général le plus brutal de l'Empire. Lui et ses troupes de chocs vont de planète en planète pour abattre toute résistance. Sa loyauté à l'Empereur n'est égalée que par son gout pour la violence. S'il préfère se battre sur le front avec sa hache, il n'hésite pas à utiliser des armes chimiques pour arriver à ses fins.

Gouverneur général du Bras de Persée, Directeur général Comextri : Il est connu pour être le Gouverneur le plus efficace de l'Empire. Il place souvent des hommes de pailles dans ses territoires qu'il appuie avec ses flottes toutes-puissantes. Ensuite, il gère des droits léonins pour l'exploitation des ressources ou l'installation d'usines impériales.

Partisan officiel d'un laisser-faire, beaucoup pensent qu'il est plus raisonnable que les autres. Néanmoins sa réflexion se fait sur un ratio cout/risque et trouve toujours un moyen de gagner quelque chose.

Gouverneur général du Bras du Centaure, Secrétaire générale Altamori : Sous son contrôle sont les plus grosses infrastructures logistiques de l'Empire, elle commande le système de contrôle des populations impérial et vieille au peuplement des planètes. Sa priorité est d'assurer le bien-être des citoyens impériaux d'une planète, bien souvent au dépens des cultures indigènes qui peuvent encore exister qu'elle méprise allègrement. Sur des planètes conquises, elle porte une tenue qui filtre l'air pour ne pas avoir à respirer le même air que les peuples "inférieurs".

Gouverneur général du Bras du Cygne, Haut Prêtre impérial Oberfol : Il est à la tête de la religion impériale et voue un culte sans fin à l'Empereur. A ses yeux, les autres cultures et croyances ne sont au mieux, que des superstitions au pire, des hérésies. Dans tous les cas, les autres cultures doivent être effacées et supplantées pour que les populations puissent adorer l'Empereur et connaître la grandeur de l'Empire. Les fanatiques sous ses ordres sont considérés, de par leur aveuglement suicidaire, comme les troupes les plus dangereuses de l'Empire.

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21 juin 2020 7 21 /06 /juin /2020 12:46

Quand j'avais écris l'article sur ma Dulcinée, j'avais évoqué un modèle que je rencontrais très (trop?) souvent : le modèle Série - Apéro - Voyage, ou S. A. V., les 3 renvoyant aux activités telles qu'elles pouvaient être présentées par certaines des filles que j'ai pu rencontré/voir.

A titre personnel, j'ai beaucoup de mal avec ce mode de vie. Je le trouve assez passif. Ce n'était qu'une manière de les rassembler, mais moi-même il m'arrive de vouloir vivre ce type de vie. Donc est-ce qu'au fond, je ne serais pas qu'un gros rageux? Je l'ignore. Néanmoins, à chaque fois que je me retrouve dans ce type de situation, je suis insatisfait. En me disant qu'il y a plus à faire dans la vie.

En tapant l'article sur les 30 ans, j'ai compris que je devais réaliser ma vie moi-même, et tâcher de suivre ma voie. Quelle qu'elle soit.

Il y a quelques semaines maintenant, je me suis assis et je me suis dit : "Yann, si tu n'es pas S.A.V. qu'est-ce que tu veux faire?" J'ai alors réalisé une liste des activités qui m'intéressent. D'abord sur le modèle du gentleman avec des activités physiques, des activités intellectuelles et des activités artistiques. Mais j'ai décidé de rassembler ces activités par thématique. Le tout afin de trouver également un acronyme assez marrant.

J'ai compris que je voulais faire des choses, apprendre des choses et créer des choses. Faire, apprendre et créer. FAC. On avait un nouvel acronyme. Malheureusement, je n'ai rien trouvé qui commence par U.

Faire : Il s'agit d'action à entreprendre et d'activités à découvrir.

Pendant presque toute ma vingtaine, j'ai vécu comme un moine. J'avais peur d'aller dehors, et de me confronter à la "vraie vie". Je ne suis pas totalement guéri, mais c'est moins vrai. J'aime dire qu'aujourd'hui, je veux être un ninja.

Sans nécessairement prétendre être devenu un homme de terrain, je comprends que je veux être actif et entreprenant dans ma vie quotidienne.

  • En tant que bon "Go Muscu", je veux continuer et aller plus loin dans les activités sportives : le crossfit et le yoga bah ouais Alors que pendant toute ma scolarité j'ai détesté l'athlétisme je me trouve à vouloir devenir un meilleur "sportif" (j'ai toujours du mal à me percevoir comme tel). J'ai du arrêter le crossfit parce que ma vie était mal organisée, mais j'ai envie de reprendre. En même temps, je souhaite faire quelque chose de plus calme et apaisant. C'est pour cette raison que j'aurais aimé faire du yoga. J'ai essayé de créer quelque chose de mon côté, mais même si ça fait plus que le taf, il peut être intéressant de participer à des cours.
  • Je veux également faire des activités en extérieur, principalement le surf, et l'escalade. Le surf me fait rêver depuis que je regardais Rocket Power (ouais, ça rajeunit pas). Je trouvais ça cool, et c'est resté dans un coin de ma tête. Maintenant, ce qui m'intéresse dans cette activité, c'est le contact avec la nature, où l'on est face à la mer. Soi et l'environnement. Le vide. J'ai découvert l'escalade bien plus tard. C'est un moyen de se mettre au défi plus facilement que face à une vague.
  • Je veux faire de la cuisine : prendre soin de moi a vite changé mon rapport à la nourriture. Je comprends que je mangeais pour combler un vide. Quand j'ai déménagé pour Paris, j'avais pour objectif d'avoir une cuisine mieux équipée pour pouvoir plus cuisiner. Je me suis même acheté différents livres de cuisine. De la cuisine d'urbain pressé, de la cuisine pour go muscu, et de la cuisine antillaise. J'étais chaud. Mais j'ai vite laissé tombé. J'avais trop tendance à oublier mes produits frais et je n'avais pas envie de cuisiner quand je rentrais chez moi après le boulot. Mais, au début de 2020 j'ai commencé la pâtisserie. J'aime beaucoup le chocolat et je trouvais que je commençais trop d'argent en biscuits/tablettes/gâteaux. Je me suis dit : "pourquoi ne pas faire mes propres gâteaux?" Et j'ai commencé à faire mes gâteaux au chocolat une fois par semaine pour avoir ma dose de chocolat. J'ai ensuite pris plus confiance pour faire des crêpes, des quiches, et même des gâteaux au yaourt! Eh ouais! Tout ça m'a redonné envie de me mettre à la cuisine.
  • Je veux faire du vélo : Je n'ai jamais vraiment appris à faire du vélo. Je ne sais pas trop pourquoi, mais comme je vivais en appartement, je ne voyais pas l'intérêt. Mais lorsque je me suis repris en main, je me suis dit qu'il serait intéressant d'apprendre à le faire. Ce sentiment n'a fait que se renforcer avec les grèves de transports puis l'épidémie de Co-Vid 19. Ça me permettrait de me déplacer relativement librement, de casser la routine et de dépenser de l'énergie. Je ne sais pas trop comment commencer? Est-ce que je dois passer par l'étape tricycle?

Apprendre : Cette fois-ci, il s'agit d'acquérir des connaissances ou des compétences.

J'en avais parlé je crois, mais le cerveau est un muscle aussi. Il doit être entraîné par différents exercices.

J'ai rencontré différentes personnes me dire qu'au fur et à mesure où on vieillissait on avait de plus en plus de mal à retenir les informations. Je reconnais que j'ai plus tendance à oublier, mais d'une part je pense que c'est aussi du au fait qu'on acquiert de l'expérience et que petit à petit, il faut faire de la place et d'autre part, quand j'étais enfant, je percevais les adultes comme des puits de savoir et de connaissances. 

Ainsi, il est important de mobiliser ses cellules grises pour qu'elle restent actives. Combiner l'expérience (qui commence à s'accumuler) avec des connaissances. 

  • Je veux apprendre à jouer aux échecs et y être meilleur : quand j'ai commencé le désormais légendaire travail du gentleman, j'ai cherché une activité qui permette de construire sa réflexion et de prendre de la hauteur. Après avoir passé quelques a priori, j'ai décidé d'opter pour les échecs. Ils ont pour eux l'histoire et sont, en théorie, plus accessibles. J'ai appris les bases du jeu grâce à un livre et une application, Chess. Mais je ne suis pas passionné au point de véritablement m'entraîner contre des ordinateurs. Surtout qu'il est difficile d'avoir un vrai retour sur sa manière de jouer. J'aurais voulu rencontrer d'autres joueurs.
  • J'ai commencé à apprendre le portugais. J'ai parlé à plusieurs reprises du fait que le Brésil exerce une forme de fascination sur moi. C'est même l'un des quelques voyages qui m'intéresseraient réellement (principalement le Nordeste, mais aussi les grandes métropoles du Sud et Brasília, capitale institutionnelle crée de toute pièce). Je ne savais pas trop comment m'y prendre. J'avais cherché des cours, mais ça douille. Grâce à ma muse (même encore maintenant!), j'ai découvert l'application Duolingo qui permet d'apprendre des langues. Dont le portugais du Brésil. Elle est assez ludique, mais elle connaît ses limites. J'ai commencé à chercher des locuteurs lusophones, déjà pour échanger, mais aussi mieux connaître la culture.
  • Sur la lancée des langues, je me demande si je ne vais pas reprendre l'espagnol. La langue est la plus parlée sur le continent américain après l'anglais, et spirituellement, la Santeria prend ses origines dans la culture cubaine.
  • Je veux apprendre la magie. Pas la magie en mode rituel occulte, mais la prestidigitation. L'idée m'est venue des années en arrière, en regardant le dessin animé le Magicien, où le héros était un superhéros qui utilisait ses tours pour arrêter les criminels. Mais ce n'est que récemment que j'ai vraiment eu envie de m'y mettre. Mais je ne veux pas faire de grands tours, je veux simplement réaliser des tours de magie avec des cartes. Je ne souhaite pas en particulier impressionner qui que ce soit (même si le spectacle est une des bases de l'illusionnisme), mais je veux être plus agile avec mes doigts. En vrai, j'ai donc simplement besoin d'un paquet de carte.
  • Je veux monter un robot : en lisant un article du Monde, j'ai vu qu'il existait des robots à monter soi-même. Il s'agit d'un jouet pour les enfants, mais ça peut être intéressant pour les adultes pour apprendre des compétences d'ingénierie et de programmation. Je me souviens que j'étais impressionné par les combats de robots que j'ai pu voir dans E=M6. Même si ça n'avait rien à voir avec Real Steel. Dans un monde qui devient de plus en plus numérique, je trouve intéressant d'acquérir des fondements en informatique qui vont au delà du traitement de texte.

Créer : Il s'agit enfin de réaliser, concevoir, ou éventuellement engendrer, quelque chose.

Dans un précédent article, je spéculais en disant que puisque les femmes sont les seules à pouvoir créer la vie, les hommes doivent trouver autre chose à faire pour créer.

Sur un autre ton, je pense qu'il est important d'avoir une activité "créatrice" et/ou "artistique". Sans nécessairement me prétendre artiste, à travers déjà l'écriture, et maintenant la musique (pour ce que cela puisse être), je comprends qu'avoir ce type d'activité pousse à sortir de son mode de pensée, et de s'ouvrir au monde. Ne serait-ce que pour obtenir l'inspiration. 

  • Je veux continuer l'écriture : C'est une forme d'expression qui me tiens à cœur. Mais je me rends compte que je me prends trop la tête sur ce que je veux faire. mais sans me prendre la tête.
  • Je veux continuer la musique : dans l'article des 30 ans, je parlais du fait que je voulais me mettre à la guitare électrique. Entre-temps néanmoins, j'ai compris que la musique demandait une manière de penser complètement différente de celle que j'ai pu avoir pendant des années. Donc, je veux m'améliorer avec la Thunderbird avant de commencer à penser à (mettre de côté pour pouvoir) prendre la Firebird.
  • Je veux commencer à faire du théâtre d'improvisation : J'avais fais une initiation fin 2018, et j'ai beaucoup aimé. J'ai eu l'occasion de me lâcher, et d'être moi. Mais je me suis vraiment formé mon opinion durant les fêtes de fin d'année de 2019, où j'étais allé voir Jumanji : Next Level. La manière dont les quatre acteurs principaux changeaient de comportement selon qui ils étaient les avatars m'a montré qu'un acteur doit être capable de changer de peau en un instant. J'espère que cette activité me permettrait d'être plus à l'aise dans ma peau. L'une des dernières activités que je n'ai pas réalisé est le jeu de rôle. C'est quelque chose qui a un gout assez amer dans ma bouche. Comme le jeu vidéo, je trouve que le JdR permet de toucher à plein de choses, la narration, les statistiques, mais aussi l'improvisation. Mais, quand j'avais le temps, je n'ai pas pris le temps de me renseigner, et maintenant, ça devient de plus en compliqué.
  • Je veux savoir danser : pendant des années, j'ai fui la danse. Cela me rappelait à quel point j'étais à côté de mes pompes, que ce soit physiquement ou socialement. Je détestais les musiques qui me rappelait des souvenirs atroces de jeunesse. Bref une expérience très désagréable. Mais très récemment, j'ai compris qu'il est important d'affronter ses angoisses, et que ça aussi me permettrait de grandir et de me réaliser en tant qu'homme, en tant que gentleman. J'avais pensé à du charleston, il y a quelques années. Mais si je veux pouvoir faire face à mes peurs, je dois prendre le taureau par les cornes et me mettre à la kizomba.

Au final, et c'est sans doute le plus important, je veux me créer une vie dans laquelle je suis heureux. Comme je l'évoquais en introduction, je réalise que je ne veux vivre la vie de personne. Mais je sais aussi que je n'aime pas la vie que je mène.

Je me demande également si multiplier les activités me rendra plus heureux. Il faudrait peut-être mieux ne se concentrer que sur quelques activités clés, et essayer de construire autour. Comme ce que je voulais faire il y a quelques mois.

Récemment, j'ai pensé à ce que je pourrai faire si je gagnais au loto. Je sais que la somme est en général vite dépensée parce que les gens partent dans tous les sens. A titre personnel, j'aurais investi une partie pour que celle-ci nourrisse un projet que j'ai envie de porter. Je voudrais créer une boite de production pour produire des films de Noirs pour que nous puissions avoir nous propres repères. Mais quand je vois ce projet, je me dis que je dois revoir ma copie : il y a très certainement une manière plus réaliste d'y parvenir.

C'est vrai que je n'avais pas prévu d'écrire de nouvel article dans la lancée du gentleman. Il faut alors le prendre comme dans l'Univers Cinématique Marvel où il y a un film de conclusion qui permet de souffler après les films Avengers à la fin de chaque phase.

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  • : Bienvenue dans cet espace où je parle de ce que j'aime, et surtout de moi. En effet, je voulais avoir un endroit où je peux m'épancher à loisir! Pour autant, je préfère écrire un article quand je pense avoir un plus à apporter, ou si un sujet me tient très à cœur. Je n'ai pas une production régulière (j'écris quand l'inspiration vient et quand les possibilités me le permettent), mais j'encourage à passer au moins une fois par mois, pour ceux que ça intéresserait.
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