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6 octobre 2019 7 06 /10 /octobre /2019 20:54

Dans tous mes atermoiement actuels, je suis en train de réfléchir sur ma vie professionnelle et au sens que je veux lui donner. Afin de penser à ce que je veux faire, je me suis acheté Réinventer sa vie professionnelle... quand on vient de la commencer. Ce livre a été une petite révélation pour moi. D'une part, il m'a poussé à la réflexion sur la génération Y. J'avais un collègue qui soutenait que les gens de ma génération était plus enclins à réclamer les choses, et, sans penser qu'il était un vieux con (ce type est plus jeune dans sa tête que beaucoup de "jeunes") je pensais qu'il exagérait et que c'était le propre des jeunes générations de contester celles qui sont déjà établies. En fait, non. Un autre point est un des exercices pratiques qui sont proposées par l'auteure.

Afin de se retrouver, elle demande que l'on liste tout un ensemble de qualité que l'on a ou que l'on aimerait avoir, et de cet amas, en retenir trois. On va alors chercher à mettre ces trois qualités au cœur de sa vie.

Ça a particulièrement raisonné en moi. L'an dernier, j'avais lu quelques livres de philosophie, et j'ai trop pris la confiance. J'ai alors essayé de recentré ma vie sur quelques notions clés, des piliers qui devraient me guider dans ma vie. Mais alors que je préparait l'article qui y était consacré (durant cette même période d'ailleurs), j'ai compris que c'était particulièrement ronflant et ne menait nul part. Tomber sur cette méthode a réveillé cette idée de recentrer ma vie autour de quelques qualités, elle est bien de plus bien plus accessible, humble et concrête.

Galant : C'est le premier mot qui m'est venu à l'esprit, sans doute en partie grâce à tout le travail sur le gentleman (d'ailleurs, cet article s'inscrit en plein dans sa célèbre lignée). Il ne s'agit pas juste d'avoir un comportement attentionné vis-à-vis des femmes, mais de façon plus générale, avoir des manières élégantes et honnêtes.

Ainsi, il s'agira principalement de parvenir à être courtois, ce que je veux dire par là, c'est parvenir à maîtriser les différents codes et usages qui existent en société. D'un autre côté, il s'agira aussi d'être capable de savoir mettre à l'aise les autres quand je suis en interaction avec et être moi-même être à l'aise avec eux. En gros développer mes compétences sociales.

Déterminé :  Peut-être parce que je suis Bélier, et que je veux correspondre à l'image associée à mon signe astrologique, mais je me suis toujours défini comme quelqu'un de fonceur, impulsif, ambitieux et déterminé. J'aime bien ce côté de ma personnalité, même si aujourd'hui je comprends que je dois le calmer, parce que trop brutal (en echo à ce que je raconte au dessus).

Tout d'abord il s'agit d'avoir une vision et être capable de se diriger vers cette vision. Afin de concrétiser cette vision, il faut parvenir à mettre les moyens pour l'atteindre et s'organiser pour réaliser mes objectifs. Enfin, cela veut dire être capable de prendre des décisions franches et être capables de trancher les problèmes.

Imaginatif : Là encore, je me suis longtemps défini comme quelqu'un d'assez imaginatif, avec beaucoup d'idées et la tête dans les nuages. Et même si je n'ai jamais été à plaindre durant mes études, j'ai eu beaucoup de moments de frustration durant les épreuves de composition, expression écrites et d'arts plastiques.

Il s'agit alors d'être capable de réfléchir en dehors des cases, et d'adopter une pensée "latérale", ce que j'arrivais à faire à une époque. C'est aussi faire preuve d'adaptabilité face aux situations. Enfin rester curieux (j'aime moins dire "garder une âme d'enfant), rester ouvert aux autres et être soi-même intéressant en enrichissant son point de vue.

Voilà ainsi les qualités que je veux mettre au cœur de ma vie, et articuler ma personne autour. En cas d'égarement, j'y reviens calmement.

Le choix d'animaux pour illustrer l'article est une survivance de l'ancien projet. J'ai volontairement choisi des animaux américains parce que je me perçois moi-même comme un américain.

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23 septembre 2019 1 23 /09 /septembre /2019 07:16

Comme je l'évoquais dans mon dernier article persistant (encore et toujours) dans la lignée du gentleman (et qui même retourne aux sources), j'ai pris la décision de splitter mon entrainement. La raison la plus concrète est que je n'ai plus les mêmes disponibilités que j'ai pu avoir pendant plusieurs années, et je dois rationaliser mon temps. Ensuite, je dois avouer une forme de lassitude par rapport à mon précédent programme (qui a eu de grands résultats néanmoins), tenter autre chose pouvait rallumer la flamme.

Comme je souhaite toujours ne m'entraîner que trois fois par semaine, j'ai décidé de reprendre le tout premier programme que j'avais conçu. On constate que le fantasme du Push Pull Leg n'est jamais loin. Même si les recherches que j'ai mené pour mettre à jour le programme me conduisent plutôt à penser à une forme de "upper/lower."

Néanmoins, je dois une forme d'honnetêté intellectuelle. Même si j'ai réalisé ce programme tout seul, il m'a été en grande partie inspiré par des Youtubeurs étatsuniens, que quelqu'un avait nommé la Trinité des J's, Jeff Cavaliere, Jeff Nippard et Jeremy Ethier. Pour moi, ce sont les trois meilleurs dans leur domaine, et ils se complètent pour différentes raisons.

Cependant, je n'ai pas fait que reprendre le programme, je l'ai repensé de fond en comble. Aujourd'hui, j'ai plus de recul dans ce que je fais et j'ai bien plus confiance en moi.

Dans un précédent article, j'avais raconté une expérience qui avait modifié ma perception d'une salle de sport et de mon entraînement. Jusqu'à ce jour, j'aimais bien les machines, j'estimais qu'elles permettaient de se concentrer et d'être plus en sécurité. Après cette visite, j'ai eu un virement à 180°. J'ai compris que les machines sont différentes selon les fabricants, et qu'il est nécessaire de les régler pour les adopter à sa propre morphologie (quand c'est possible, bien sur). Par la suite, quelques vidéos me montreront que les machines ne sont pas nécessairement l'idéal, elles contraignent le corps dans certaines positions et peuvent mettre à mal les articulations quand elles sont mal utilisées. Les charges libres n'ont pas ce problème a priori. Quand on les utilise, le corps devra utiliser d'autres moyens pour se stabiliser et on peut solliciter plus de muscles. Même s'il y a toujours un risque de se blesser. De plus, même si je change de salle, je n'aurais pas la contrainte de chercher si la machine que je recherche est présente, ou de me bagarrer avec elle.

Dans le même ordre d'idée, j'intègre plus volontairement des exercices au poids du corps. Avant, j'estimais que c'était pour les adolescents qui n'avaient pas assez d'argent pour aller à la salle, ou les gens qui avaient peur de pousser de la fonte. Mais, m'entraîner aux tractions et aux dips a changé ma perception des choses, et je souhaite plus les intégrer dans la mesure du possible.

De plus, je préfère miser sur les gros exercices ou les exercices de base. J'aime bien l'anglais "compound", "composé", qui montre bien la nature multiple de ces exercices alors que le français "polyarticulaire" fait trop jargon. Ainsi, le gros du programme se base sur des exercices de base. Pour les groupes musculaires principaux (pectoraux, dos, jambes), c'est relativement simple. Mais pour les petits (bras, épaules et dans une bien moindre mesure, les mollets), c'est plus compliqué. On est obligé de passer à des exercices d'isolation. Ce que je réserve pour la toute fin. Je me demande simplement si je ne prends pas le risque de tomber en morceaux avec d'aussi gros exercices... Mais, à défaut de sortir une phrase d'accroche assez creuse, je pense que je verrais bien. 

Il y a quelques semaines, je suis allé voir Dragon Ball Super : Broly. Pour la faire courte, le film est assez impressionnant visuellement. Même si je l'ai trouvé bruyant et longuet. Je ne vais pas rentrer dans le détail (notamment parce que je trouve que le Chef en parle mieux que moi), mais je trouve qu'on ne parle tant que ça des Saiyan dedans (si ce n'est Goku qui embrasse ses origines à la toute fin). Tout ça pour dire, que je suis fan du physique de Broly (en forme basique), et que j'aurais aimé l'émuler. Mais je sais que c'est un personnage de fiction, doublé d'un membre d'une espèce d'extra-terrestre qui passe son temps à se battre pour devenir plus fort (et se battre encore). Petite mention spéciale à certains morceaux de la bande originale, qui accentue l'aspect spectacle de catch. 

A une époque, je cherchais à mettre les séries et les répétitions. J'ai préféré enlever ces données que je ne respectais jamais vraiment, et qui limitent plus qu'autre chose. Comme règle générale, je pratique 4 séries (même si j'hésite à passer sur 3 séries pour les plus gros, comme le soulevé de terre), si je vois que je suis trop à l'aise avec une charge, j'augmente les poids. Pour les exercices au poids du corps, je vais à l'échec musculaire. 

Au départ, je ne voulais plus donner de noms à mes séances, je trouve ça désormais un peu ridicule. Surtout que je ne le respectais jamais. Mais j'avais besoin d'un moyen de les désigner de façon concise et claire. Déjà pour l'article, mais aussi et surtout comme repère pour mon suivi. Lorsque j'avais imaginé mon programme en quatre séances, j'avais pris les éléments classiques pour les distinguer. A chacun de ces éléments, j'avais assigné une couleur. Quand j'ai réalisé mon tableau de suivi sur un tableur (oui), je me suis dit, pourquoi ne pas simplement utiliser des couleurs? Les couleurs primaires que j'affectionne tant! C'est simple et ça parle tout de suite.

Pour être franc, ça me fait un peu penser à la première série sentai que j'ai vu quand j'étais enfant, Liveman, plus connu chez nous sous le nom de Bioman 3.

EDIT ESTIVAL : Durant la période de la parution de l'article et le passage de l'été, j'ai modifié ce programme. Là encore, j'ai pris suffisamment confiance pour me frotter à de nouveaux exercices ou changer l’enchaînement des exercices. Mais le fond reste sensiblement le même.

En plus de ça, j'ai changé mes temps de repos. Avant, je restais toujours à 1 min de repos parce que je voulais aussi gratter dans mon cardio et consommer plus de graisse (je croyais), mais j'ai compris que ça limitait mes performances. Désormais, sur les exercices les plus lourds, je prends 2 min de repos, sur la plupart des autres, 1 min 30 et sur les moins exigeants, 1 min. Mes séances sont certes plus longues, mais j'ai aussi progressé partout.

La première séance est la séance ROUGE qui regroupe les jambes et les épaules, Elle regroupe ainsi certains des exercices les plus lourds mais aussi les plus légers. Quand je relis les anciens articles, je réalise à quel point j'avais peur de m'entraîner, comment je cherchais souvent la facilité et à ne pas nécessairement sortir de ma zone de confort. Dans le même temps, je me souviens combien autour de moi certains flippaient à propos du soulevé de terre. Alors qu'il semble être un exercice établi aux Etats-Unis, ici il est encore traité avec appréhension (non sans raison d'ailleurs).

On commence ainsi par les Jambes. Pendant un moment, j'ai pensé à mettre du squat classique, mais en réfléchissant, je me suis dit que mon physique longiligne est plus adapté pour le squat avant que j'ai du reprendre depuis le début. Voulant économiser du temps, j'ai voulu le faire aux haltères, mais ce n'est pas pareil. Quand je venais de compléter le programme, j'avais placé le soulevé de terre version sumotori parce qu'il mettait impliquait plus les cuisses, en l’occurrence les ischio-jambiers mais aussi les fessiers. Mais au cours de ma séance dos, je réalise également du soulevé de terre. Je me suis alors dit que d'une part, je faisais peut-être trop de soulevé de terre, mais que d'autre part, je pouvais aussi attaquer les fessiers et ischio-jambiers d'une autre façon (vu qu'ils vont prendre durant le dit soulevé de terre). Je me suis alors bouger les fesses pour faire du hip thrust. C'est vrai que la préparation est compliquée, mais c'est un exercice qui en vaut la peine. Tout ça, toujours dans l'optique de me rapprocher de ma muse, bien entendu. Pour compléter le tout, je continue le squat bulgare et essayant de recruter plus les ischio-jambiers. Cet exercice étant, apparemment, plus stable que les fentes. Ce qui nous donne quelque chose comme ça :

  • Squat avant, 4 séries, 1 min 30 de repos ;
  • Hip thrust, 4 séries, 1 min 30 de repos ;
  • Squat bulgare, 4 séries, 1 min de repos ;

Dans la seconde partie de séance, on arrive sur les Épaules. On serait tenté de penser que ça serait plus facile comme séance, mais il n'en est rien! Pendant plusieurs semaines, j'ai pratiqué une version du tirage menton qui permettait une rotation externe de l'épaule, le high pull inspiré en partie des mouvements d'haltérophilie. Mais j'avais du mal à progresser dessus. Je me suis dit, autant revenir aux fondamentaux avec le développé militaire. Même si je trouve qu'il met un peu trop l'accent sur l'avant de l'épaule. A côté de tout ça, il est nécessaire de faire de l'isolation pour la portion latérale. Enfin, j'ai pu trouver un exercice costaud pour l'arrière d'épaules! Ainsi voilà comment j'ai agencé l'entraînement consacré aux épaules  :

  • Développé militaire avec haltères, 4 séries, 1 min 30s de repos ;
  • Élévations latérales avec haltères, 4 séries, 1 min de repos ;
  • Rowing haltère, 4 séries de 8-12, 1 min 30 s de repos.

En complément de ces exercices, dans le cadre de mes exercices posturaux, je réalise chez moi une routine pour renforcer l'arrière des épaules lorsque je fais mes exercices de gainage. Je me suis acheté un élastique chez Décathlon et paf!

  • Band over and backs, 3 séries de 10-15 répétitions :
  • Band pull-apart, 3 séries de 10-15 répétitions ;
  • Band Y-Raise, 3 séries de 10-15 répétitions ;
  • Tirage pour la coiffe des rotateurs, 3 séries de 20 répétitions par bras.

Ca m'embête quelque peu de ne pas avoir de noms, mais voilà ma routine arrière d'épaule. Je prends 30 secondes de repos entre chaque série.

Pourquoi il n'y a pas d'exercices pour les mollets? En effet, j'essaye de toucher tous les muscles pour éviter un déséquilibre. Parce que je m'en fiche. J'ai remarqué que je prenais des mollets alors que je faisais du hack squat, donc bon.

La deuxième séance est la séance BLEUE, avec le dos et les triceps. Là encore, quand je relis l'ancien article, je vois le chemin que j'ai parcouru. L'époque où je faisais des tirages poitrines et où j'avais peur de faire des tractions assistées. Tractions assistées qui m'ont permis de passer aux tractions tout court. Même chose pour les dips. Je réalise que j'ai progressé parce que je m'y suis mis. Cependant, je sais que je dois m'améliorer, mais quand même je prends le temps de me mettre une tape de félicitations sur le dos. Bravo le veau!

Dans un premier temps, le Dos, un gros machin composé de plein de muscles qui reste une région délicate pour moi. Maintenant j'arrive à mieux sentir mes dorsaux, mais quand je réfléchissais à cette séance, je cherchais un exercice pour marquer le coup au niveau des trapèzes. J'ai pensé aux shrugs mais ceux-ci favorisent trop la partie supérieure. Voulant mettre de côté le superflu, je me suis tourné vers le soulevé de terre classique puisque je prends déjà tout dans le dos. Cependant, l'insertion d'un exercice tel que le soulevé de terre ne serait pas sans conséquence pour la suite de l'entraînement : j'ai du déplacer le rowing que je voulais utiliser comme exercice de masse. Une des choses qui ont fait que je me méfiais un peu du rowing "Yates" est qu'il met le biceps en position dangereuse, risquant de le déchirer. Ce qui est d'ailleurs arrivé à Dorian Yates. Même si avec les charges que je manipule, ça ne risque pas nécessairement de m'arriver, cette crainte n'a jamais complètement quitté. Pour ce programme, j'ai voulu réduire l'impact du biceps et donc adopter une prise en pronation. Quand je me renseignais pour savoir comment faire des tractions, j'ai vu qu'il y avait un exercice qui pouvait aider, le pendlay row. Tout en explosivité, il est notamment employé par les athlètes. Mais comme il n'impliquait pas autant les biceps, je l'avais laissé de côté. J'ai décidé de le reprendre. Pour faire la transition entre ces deux exercices (et j'espère soulager un peu mon érecteur du rachis), j'ai calé entre les deux les fameuses tractions. Au cours de mes "recherches scientifiques", je suis tombé sur des vidéos de Mariah Stock (ou je ne sais plus quelle jeune fille qui pratique de la callisthénie) et je dois avouer que j'étais sincèrement impressionné de la voir enchaîner des tractions de façon aussi légère. Et j'ai envie d'atteindre ce niveau aussi. Et voilà, à quoi ça ressemble :

  • Soulevé de terre, 3 séries, 2 min de repos ;
  • Traction, 4 séries, 1 min 30 s de repos ;
  • Pendlay row, 4 séries, 1 min 30 s de repos.

Avant quand je réalisais mes séances dos, je ne comprenais pas réellement pourquoi on disait que les biceps étaient également sollicités. Avec ces exercices je comprends mieux, alors que pourtant, je réalise des variantes qui mettent en retrait les biceps.

La séance continue avec les Triceps. Pendant longtemps je me suis cherché dans mes exercices pour les triceps, et j'avais du mal avec les différents types d'extension. Je ne ressentais rien sur beaucoup d'entre-eux, et là aussi, je ne voulais pas me fatiguer. En général, pour les bras, on va favorise les petits exercices pour appuyer certains points. Je ne voulais pas suivre cette route. J'ai privilégié là aussi les exercices polyarticulaires.  J'étais quelque peu rélcacitrant par rapport au développé couché prise serré, parce que j'avais peur que les pectoraux prennent le pas sur les triceps. Mais par la suite, j'ai appris que l'on peut les réaliser aux haltères et que cette variante mettait l'accent sur la portion latérale des triceps. En la réalisant, j'ai constaté que je ne ressentais pas les pectoraux sur cet exercice. J'ai alors écarté les extensions à la poulie pour pouvoir les intégrer. Le "crush press" est devenu un exercice de masse. Même si je conserve les dips avec lesquels j'enchaîne, et sur lesquels je sens beaucoup plus les pectoraux. Enfin, je réalise un exercice de barre au front pour appuyer sur la longue portion du triceps. Ce qui nous quelque chose de ce style :

  • Crush press, 3 séries, 2 min de repos ;
  • Dips, 3 séries, 2 min de repos ;
  • Barre au front, 4 séries, 1 min.

Au final, ça fait une grosse grosse séance. J'ai même tendance à penser qu'elle se suffirait à elle même dans un programme full body, puisqu'en définitive, tout le corps est touché.

Enfin, la séance JAUNE qui est celle consacré aux pectoraux et aux biceps. Le retour d'el famoso kéké day. Deux parties du corps où j'ai une approche peu orthodoxe. Même lorsque j'étais grassouillet avoir de gros pectoraux musclés ne m'intéressait pas outre mesure. Et j'ai le sentiment de n'avoir progressé que lorsque j'ai commencé à faire des dips (que je voulais faire pour les triceps à la base). Alors que je n'ai pratiqué d'exercice direct pour les biceps que pendant un temps assez court. M'orientant vite vers les gros exercices pour le dos.

Ainsi, concernant les Pectoraux, je pense que j'ai eu un mauvais départ avec le développé couché à la barre, considéré par certains comme un incontournable. Je prenais tout dans l'avant de l'épaule, et j'ai longtemps préféré la variante aux haltères que je ressentais bien mieux au niveau des pectoraux. Mais je me suis beaucoup renseigné sur le développé couché à la barre et je l'utilise comme un gros exercice pour bourriner. Presque comme un soulevé de terre. En organisant la séance, j'ai remarqué que très vite, on arrivait sur des exercices d'isolation, comme les différents types d'écartés, et c'est quelque chose que je souhaitais éviter. Donc, j'ai cherché une variante de pompes qui aurait un apport similaire aussi pour varier les exercices et ne pas faire les même choses, et je suis tombé sur les pompes diamants. Je trouve que c'est un moyen original pour conclure une séance pec. 

  • Développé incliné avec haltères, 4 séries, 1 min 30 de repos ;
  • Développé couché à la barre, 3 séries, 2 min de repos ;
  • Pompes diamant, 4 séries, 1 min 30 de repos.

Enfin, on conclut par les Biceps. J'ai vraiment du mal à travailler les biceps de façon optimale et intéressante. D'abord,  Il faut se lever tôt pour trouver un exercice polyarticulaire pour les biceps, tout le monde ne jurant quasi-exclusivement que sur le curl. Mais, il y en aurait un, les tractions en supination! S'ils permettent de travailler les dorsaux comme les tractions classique, on peut mettre l'accent sur les biceps en utilisant les bras. J'ai opté pour les tractions en prise neutre parce que je le préfère (j'ai l'impression d'être une brute quand je le fais). Néanmoins, avant d'attaquer les tractions, je réalise désormais du curl à la barre. Même si c'est un exercice qui permet de mettre plutôt lourd, je réalisais ma chochotte et j'avais peur de mettre des poids. De plus, j'avais vraiment du mal avec le curl incliné qui me fait aux tendons (peut-être est-ce moi qui ai la mauvaise technique), donc je cherchais un moyen de travailler la portion longue du biceps, et j'ai trouvé une variante du curl à la barre qui le permet : le drag curl. Je réalise alors le drag curl en premier pour fatiguer mes bras et j'enchaîne avec les tractions. Un peu comme avec les pectoraux où je commence par un exercice plus spécifique pour passer au plat de résistance. Enfin, on arrondit tout ça avec du curl concentré. Cet exercice va un peu contre ce que je recherchais. Toujours plus de gros exercices, mais je me rends compte pour certaines parties du corps, c'est juste pas possible. Surtout que je veux que ma veine sur le biceps ne disparaisse pas en même temps que la congestion...!

Enfin, on complète le tout avec du curl en rotation. Voilà à quoi ça ressemble :

  • Drag curl, 4 séries, 1 min 30 de repos ;
  • Tractions prise neutre, 4 séries, 1 min de repos ;
  • Curl concentré, 4 séries, 1 min de repos.

En pratiquant cette séance, j'ai également remarqué que c'était la plus courte. Je pense que c'est parce qu'elle est celle qui est la moins exigeante en terme de matériel et d’organisation. Même si, comme toujours et peu importe le moment, il y a quelqu'un qui vient bosser les pectoraux, et passer sa journée sur le banc de développé couché.

Je peux aussi en profiter pour faire une rétrospective sur le Core ou caisson abdominal (et pas juste el famoso six-pack).

Pourquoi j'en parle dans une partie à part? Parce que j'ai compris à quel point c'était important. A une époque, j'ai réalisé plein de sit-up (en me disant que ça travaillerait mon grand droit et mes oblique), et j'ai eu de violentes douleurs. Je me suis ensuite caché derrière certains exercices en espérant les travailler indirectement. Mais non.

Ce n'est que quand j'ai rencontré ma muse (eh oui, encore et toujours elle!) que j'ai décidé me m'y intéresser. Je savais qu'elle avait fait beaucoup de sport, et je voulais me hisser à son niveau. J'ai alors compris que toute cette région du caisson abdominal était cruciale au niveau de la santé d'un individu, et qu'il nécessaire d'avoir un core fort. J'ai appris alors que la plupart des exercices de type relevé de buste n'étaient pas optimaux pour cet objectif. Ils n’entraînaient que le grand droit et pire, ils pouvaient entraîner un problème aux niveaux des organes internes! D'où mes douleurs des derniers mois!

Combinant ce que j'avais pu apprendre, j'ai réalisé l'entraînement suivant dont j'avais parlé dans le précédent gros article sur ma pratique sportive :

  • Gainage ;
  • Criss cross, 20 répétitions ;
  • Gainage latéral ;
  • Roll up, 10 - 15 répétitions ;
  • Superman 10 - 15 répétitions ;
  • Relevé de bassin, 10-15 répétitions

Je pratique cet entraînement en circuit de trois tours, et dans les exercices de gainage, je tâche de tenir au maximum. A la suite de quoi, je réalise 10 série de vacuum de 15 secondes.

Si je pratique toujours cette séance, je remplace régulièrement les superman et les relevés de bassin par des exercices de souplesse, et d’auto-massage, surtout pour mes ischio-jambiers. J'ai le sentiment qu'ils sont particulièrement tendus.

Et tout le reste?  Alors que je tape ces lignes, je me rends compte que j'ai voulu reprendre deux activités que je détestais quand j'étais (beaucoup) plus jeune.

D'abord part la natation. Très jeune, on m'a forcé à prendre des cours de natation. J'étais en stress dès que je devais y aller et je buvais des litres d'eau (pleine d'urine, yerk!) à chaque fois. Maintenant que j'y pense, je me dis qu'au fond de moi, je détestais qu'on m'impose cette activité. Et je faisais tout pour ne pas y aller. L'an dernier, j'ai voulu recommencer la natation. Je voulais (et je veux toujours) travailler mon endurance, travailler mon caisson abdominal et ma posture, et détendre mes muscles. Mais j'ai été happé par d'autres préoccupations. 

Sur le sujet de l'eau, on va évoluer vers le surf. Ce n'est pas une idée que j'ai oublié, mais pour le moment, je ne peux pas le faire.

Ensuite, l'athlétisme. Quand j'étais plus jeune, j'étais mauvais en athlétisme, mais foutrement mauvais. Je pense que je ne sais pas courir. Ou même que je n'y arrive pas. Là encore, quand j'étais plus jeune, je voulais faire du saut à la perche, mais j'ai été découragé. Par l'entourage, mais aussi une vidéo où j'ai vu quelque s'ouvrir la cuisse avec la perche (yikes!) quelques jours après que je formule ce souhait. Quand je vois les perchistes féminines aux jeux olympiques, mon cœur pleure un peu. Ce qui m'intéressait dans l'athlétisme, c'est que d'une part on est face à soi-même, les mouvements sont en presque des mouvements du quotidiens (on courre, on saute, on jette des trucs). Une partie de moi a envie de commencer les épreuves combinées, notamment le décathlon (puisque le heptathlon est plutôt pratiqué par des femmes). Mais, je me trouve toutes sortes de raisons pour ne pas commencer (trop vieux, peur du froid, etc.) Peut-être, il y a aussi la part de "traumatisme" que je n'arrive pas à exorciser. 

C'est pourquoi je veux commencer le Crossfit. L'idée trottait dans un coin de ma tête depuis que je faisais du MMA (c'est d'ailleurs là que j'ai appris l'existence de cette activité), mais depuis l'an dernier, je me mis en tête de me préparer à pratiquer ce sport. D'une part en favorisant les charges libres et les exercices au poids du corps (comme un athlète, j'aimais penser), mais d'autre part en réalisant des exercices de type cardio-training (en l’occurrence du rameur et aussi la natation). Mais les circonstances ont repoussé cet objectif.

Je sais que ce type d'entraînement a mauvaise presse. Cependant d'un point de vue "activité physique", même si cet entraînement à "haute intensité" m'inquiète, j'espère qu'il me permettra d'améliorer mon endurance. De plus, comme j'ai commencé à splitté, j'espère que cet entraînement va venir compléter le reste de la semaine (oui, je vais commencer une fois par semaine) en mobilisant tout mon corps (une espèce de full body). Mais aussi, ce qui m'attire c'est l'aspect social du Crossfit. Il y a un côté communauté qui est très fort. Et j'ai tendance à penser que j'aurais plus de chance de rencontrer une fit gf qu'en salle.

Une dernière raison pour laquelle je veux commencer le Crossfit, c'est ce que j'aurais appelé le "drive." Une façon de dénommer mon envie de me dépasser. J'estime qu'il est important de se booster, et d'avoir quelque chose qui pousse à aller de l'avant. Et actuellement, j'ai l'impression d'avoir atteint un plateau et je cherche un moyen de me relancer.

EDIT ESTIVAL : J'en ai rapidement parlé, mais depuis quelques mois, je trouve ma vie bloquée. Je cherche alors des moyens pour la débloquer. Pour ce faire, j'ai finalement commencé le crossfit durant le mois d’août. Le début de ma pratique du crossfit me pousse également à changer mes entrainements, d'où également le fait que je ne fasse plus autant de soulevé de terre. C'est un exercice très éprouvant, je n'allais pas à le rajouter avec le crossfit.

Quand je suis arrivé dans la box. J'ai eu des souvenirs de ma première séance de MMA qui me sont remontés à l'esprit. Des mecs (et des nanas, désormais) en sueurs qui se donnaient à fond, et moi. Là me demandant qu'est-ce que je fous là et était hyper mal à l'aise. Mais je ne suis plus celui que j'étais à l'époque (plus de 6 ans maintenant, n'empêche...), j'ai un peu plus confiance en moi et je suis bien plus sportif! Je pense.

Ces premières séances ont été fun. Je n'ai pas vomi, même si c'est mes repas ont bien souvent eu envie de remonter, de même que mes poumons!

Par la suite, j'ai eu envie de me donner encore plus à la salle! Je voulais être meilleur pour la suite, mais aussi être au même niveau que mes camarades de jeu.

Pour le moment, j'ai opté pour des activités par équipe. J'ai commencé le crossfit pour rallumer le feu qui peut brûler en moi, mais aussi pour pouvoir tisser des liens avec d'autres personnes, et rien n'est mieux pour tisser des liens que de morfler ensemble!

Petite anecdote sans réelle importance, à la fin de ma première séance, j'ai pu échanger avec une fitgirl. Une authentique fitgirl. Avec de vrais morceaux de muscles. Et, à ma grande surprise, je n'ai pas craqué. J'échangeais tout simplement avec ma senpai. C'était fun avoir une discussion de go muscu avec une fille.

Quand je regarde les trois séances principales, ça me fait penser au powerlifting ou, en français, force athlétique qui tourne autour de 3 exercices, le squat, le soulevé de terre et le développé couché. Sans le faire exprès, je réalise que ce programme tourne autour de ces trois exercices.

Assez bizarrement, j'ai eu beaucoup de plaisir à préparer ce programme, à le mettre en pratique et à écrire cet article. Il y a bien sur une part de nouveauté dans certains exercices (les squats bulgares, les pompes diamants me viennent en tête) qui viennent casser une routine qui s'était installé mine de rien. Mais, je comprends que j'ai eu beaucoup de liberté dans ce que j'ai pu faire. J'ai pu réaliser le programme comme je l'entendais, sans m'imposer de restriction particulière ou avoir de quelconque crainte. Au final, faire quelque chose qui me plaisait à moi. 

De plus, contrairement à beaucoup d'entrainement splittés, je travaille, indirectement en tout cas, presque tous les muscles au moins deux fois par semaine. Dans le cas du dos, il est même sollicité tout au long de la semaine, même si c'est souvent de façon secondaire. De fait, l'une de mes inquiétudes est le risque de matraquage.

Essayer de comprendre chaque groupe musculaire pousse à s'intéresser à l'anatomie (au moins en surface) et de se rendre compte à quel point le corps humain est une fantastique machine, et que l'évolution, c'est un truc de dingue! Comment on peut passer d'une bactérie à un ensemble ultra-complexe de cellule qui travaillent en harmonie pour réaliser des tâches que nous estimons simple, comme marcher et tirer sa valise.

L'an dernier, au delà de rencontrer et exister sur le radar d'une amazone, je me demandais pourquoi je m'entraînais? Je commence à avoir un début de réponse. 

Déjà pour une raison toute bête mais que j'ai complètement occulté : ma santé. Je pense avoir améliorer ma santé depuis plusieurs années (et encore plus ces derniers mois), et je pense être dans un meilleur état qu'avant (même si je me demande). Je vois aussi que je suis plus fort, je me souviens lorsque j'ai commencé à faire du sport, j'arrivais à peine à déplacer un haltère de 19 kg. Maintenant, sans dire que c'est très léger, je le porte sans trop de mal.

Mais, je m'entraîne aussi parce que j'aime maintenant me voir dans le miroir. J'en ai parlé à plusieurs reprises, mais il est important de le rappeler. Et, même si je ne m'entraîne plus particulièrement dans une optique culturisme (ce n'était même pas mon point de départ d'ailleurs), je trouve dommage que cette pratique soit aussi dévalorisée, ne serait-ce que parce qu'elle peut aider des gens à s'apprécier, être à l'aise dans leur peau et prendre confiance en eux.

Au final, peut-être que je le fais simplement pour être meilleur. Le meilleur moi.

Woof! Qu'est-ce qu'il est long cet article! Je n'ai même pas cherché à le gonfler, en plus!

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6 septembre 2019 5 06 /09 /septembre /2019 06:47

Quand j'étais enfant, je pense que j'ai vu le nom des productions Jim Henson presque aussi souvent que Nelvana ou Nickelodeon (une espèce d'age Or à jamais perdu) tant j'ai pu voir d'émissions avec des marionnettes. Je ne vais pas m'étendre sur toutes les séries que j'ai pu regarder, mais sur un film qui dénote du lot. Dark Crystal.

Le film tranche en grande partie avec le reste des réalisations du studio, qui s'est fait connaître par les Muppets ou Sesame Street (Même s'il y avait aussi Monstres et Merveilles, heh). En effet, bien qu'il y ait toujours (ou quasiment que) des marionnettes, il est particulièrement sombre.

La première fois que je l'ai vu, c'était avec ma grand-mère au cours d'un Thema sur les Fées (avec aussi l'Histoire sans fin, qui n'est pas tellement question mieux terreur pour gosse). Nous étions terrifiés par les différentes marionnettes (en particuliers, les Skekses, mais les Gelfling me mettaient également mal à l'aise). Durant les années qui ont suivi, je l'ai revu et il s'est progressivement hissé parmi mes films favoris. De ce que j'ai pu voir ailleurs en préparant l'article, j'ai l'impression que c'est la même histoire pour un tas de personnes.!

J'ai suivi de loin le développement de la suite, jusqu'à son recyclage en bande dessinées. Je voulais savoir qu'est-ce qu'il arrivait au monde de Thra, et est-ce que les Gelflings pourraient repartir comme espèce. J'étais surpris et intéressé quand j'ai appris qu'il y aurait une série préquelle, on pourrait découvrir la culture gelfling, mais aussi les Skekses et les Mystiques avant le film! J'étais encore plus content de voir que la série serait également réalisée avec des marionnettes!

Enfin, quand j'ai vu le cast (Anya Taylor-Joy <3, Nathalie Emmanuel <3, Helena Bonham Carter, Lena Headey, Alicia Vikander <3 , Hannah John Kamen <3, Mark Strong, Jason Isaacs, Simon Pegg, Andy Sandberg, Mark Hamill et Sigourney Weaver, et ce ne sont que ceux que je connais!), je me suis dit, je dois la voir !

L'action se déroule sur le monde lointain de Thra qui orbite autour de 3 soleils. L'écosystème de Thra existe en harmonie qui est représenté par le Cristal de Vérité et était protégée par Mère Aughra. Il y a plusieurs siècles, une espèce du nom des Skekses est arrivée sur la planète. Ils proposèrent à Mère Aughra de protéger le Cristal. Rapidement, ils se sont imposés comme les Seigneurs du Cristal, les souverains de Thra, distants mais bienveillants.

Cependant, ce que personne ne sait c'est que les Skekses ont passé des siècles à siphonner le Crystal pour s'approprier ses pouvoirs et accroître artificiellement leur existence. Ces méfaits ont eu pour conséquence de corrompre le Cristal le rendant obscur. Par extension, cette corruption s'est étendue aux Skekses, les rendant difformes et progressivement immoraux mais aussi à la planète elle-même créant l'Obscurcissement, une force qui fait dépérir les sols et enrager les animaux.

Nous suivrons les aventures de 3 Gelflings, Rian, un garde du Château du Cristal qui découvre les intentions néfastes des Skekses, Brea, une princesse qui se pose de plus en plus de questions sur la soit-disant bienveillance des Seigneurs du Cristal et du système qu'ils ont mis en place et Deet, une jeune chamane qui veut alerter les autres Gelflings sur les dangers de l'Obscurcissement. Bien qu'ils ne se connaissent pas, leurs péripéties vont les amener à se regrouper et à allumer le feu de la Résistance.

Production : Au fil des épisodes, j'avais l'impression de revoir les séries de marionnettes de quand j'étais enfant (même si désormais il ne me reste que des bribes de souvenirs). En effet, les marionnettes sont bien plus expressives qu'elles pouvaient l'être dans le film. Leurs mouvements sont également plus fluides à défaut d'être a proprement parler naturels.

La série est également une immense ode à l'art des marionnettes. D'abord du point de vue de sa réalisation, en très grande partie réalisée avec des marionnettes, avec les contraintes que ça peut avoir. Et même si des effets numériques sont présents, leur utilisation est parcimonieuse et sert souvent à appuyer certains aspects de personnages dont en particuliers, les Skekses (leur langue surtout) ou réaliser certaines choses impossibles avec des marionnettes, comme des acrobaties rapides. Ensuite, cette ode apparait au cours de l'histoire avec un des moments clés de l'exposition qui est dévoilé grâce à l'art ancestrale des marionnettes!

Ainsi, Thra est toujours aussi onirique. A savoir, belle, mais aussi étrange, et parfois dangereuse. On a le sentiment d'être dans un monde familier, mais lointain. La faune et la flore ne ressemble à rien qui existe sur Terre, mais par certains aspects on peut comprendre le rôle de chaque créature dans cet environnement.

Dans le même temps, la série est assez violente. Et cette violence, n'est que partiellement cachée. En particulier, on peut comprendre que certains personnages se font ouvrir par une épée ou on peut encore entendre des personnages mourir hors champs. Enfin, la corruption qui ronge Thra n'est pas dissimulée et les Skekses sont peut-être plus dégoûtants qu'ils ne pouvaient l'être dans le film.

Le seul moment où j'ai réellement décroché, c'est malheureusement quand il y avait le Chasseur. Ses mouvements sont tellement plus fluides que ceux des autres personnages que j'avais vraiment le sentiment d'avoir quelqu'un dans un costume.

Ecriture : L'un des point les plus délicats quand on réalise une préquelle, c'est de se situer par rapport à l'oeuvre originale et savoir comment on met tout ça en raccord. Ici, le principal problème est que, normalement, la série devrait se terminer sur le génocide des Gelflings, les Skekses qui restent les maîtres de Thra, et possiblement un espoir lointain avec Jen et Kira. Je précise normalement parce que la série indique que le temps n'est jamais fixé (même si elle indique que certains événements du film vont quand même avoir lieu). Ainsi, l'enjeu pour la série est de parvenir à nous investir dans la lutte des différents personnages. Est-ce réussi ? Pour le moment, oui. On ne sait pas vraiment combien de temps ça se déroule avant les films, mais je pense que ça doit être plusieurs décennies. On voit les luttes des héros, et aussi on voit que les Skekses ne sont pas invincibles, donc on espère pour eux. Au moins jusqu'au dernier moment de la saison 1.

A côté de ça, et comme dans toute oeuvre de narration, l'écriture joue avec les émotions. Mais ce que je veux dire par là, c'est que les épisodes peuvent trancher rapidement avec un humour léger ou potache avec des scènes très intenses émotionnellement oscillant entre la peur, le dégoût et une sorte de fatalité. Là encore, on peut parler des Skekses qui sont terrifiants et parfois écœurants, mais très souvent aussi très marrants et enfantins.

L'un des points principaux de la série est qu'elle montre la culture gelfling avant leurs disparitions. On apprend alors qu'ils vivaient en différents clans qui avaient leurs inclinaisons (un clan qui vivait dans les grottes, un dans le désert, etc.), et que ces clans avaient un organisation matriarches avec à leur tête des "Maudra", et à la tête de l'ensemble de la société, la Grande Maudra.

Cependant, au fur et à mesure que la saison avance, on comprend que la société gelfling a muté sous l'influence des Skekses. Alors qu'au départ elle était plus égalitaire où chaque clan était l'égal des autres, désormais il existait une hiérarchie implicite entre eux, et certains avaient les faveurs de leurs seigneurs aviaires. D'ailleurs, même si je doute que l'équipe de production ait eu cette chose en tête, je me suis rappeler qu'un peuple étranger qui arrive dans une nouvelle terre pour foutre le bordel au sein de la population native pour pouvoir ensuite exploiter les terres ne m'était pas si étranger que ça. D'ailleurs, j'ai également l'impression que ce sont les Skekses qui ont amené la violence sur Thra.

Pendant que je regardais la série, je me demandais qui étaient véritablement l'équivalent des humains dans cet univers. Si l'on fie à l'univers, on serait enclin de penser que ce sont les Gelflings, qui sont les plus "humains" ainsi que les protagonistes. Néanmoins, ils ont beaucoup de capacités "elfiques" et une physiologie très différentes de la notre. Ainsi j'aurais plutôt penché pour les Podlings, plus discrets et sans avantage particulier. Et plus frustres aussi. Mais dans le film, c'est le clan de Podlings qui a enseigné à Kira comment communiquer avec les animaux. La vérité doit se trouver entre les deux, j'ai l'impression.

En réfléchissant, on peut voir que l'un des thèmes de la série est la vie en harmonie avec la nature (symbolisée par les Gelflings qui retournent à Thra quand ils meurent) ou l'exploitation brutale de la nature dans l'optique d'en tirer un bénéfice rapide quitte à ce que ce soit délétère sur le long terme (la tactique des Skekses). Ce thème n'est pas exposé de but en blanc, mais apparaît en filigrane tout du long. Mais au cours de mon visionnage, je n'étais pas tellement concentré sur ça. Je prêtais plus attention à la relation entre les Skekses et les Mystiques (même si ces derniers n'apparaissent presque pas).

Quand on regarde le film, on peut penser que c'est une division entre le bien et le mal. Mais c'est un peu plus complexe que ça. Des matériaux ultérieurs montrent qu'au départ les Skekses incarnent le côté passionné des Urskek qui a évolué pour devenir de plus en plus hédoniste jusqu'à complètement se corrompre. Alors que les Mystiques étaient plus portés sur la spiritualité, mais se sont de plus en plus laissés allés dans leurs contemplations jusqu'à devenir complètement passifs. D'une certaine manière, ça peut faire penser à Star Wars, et les Sith et les Jedi. Mais la différences, c'est que Dark Crystal dit que les deux parts, ce côté passionné et ce côté spirituel sont nécessaires pour former un être complet. A moins qu'il n'ait fallu, comme le suggère Aughra dans le film, que les personnages se divisent en trois et non en deux. Il y aurait pu avoir un équilibre.

Au final dans cette série, l'opposition se fait plus entre le mode de vie hédoniste et matérialiste des Skekses, et l'harmonie des Gelflings. Les premiers risquant de corrompre le monde et le mener à sa perte.

Un autre point qui est plutôt présent quand on regarde la série, et qu'on a souvent le sentiment qu'il se passe autre chose ailleurs, mais qui n'est pas montré. On va que des personnages se connaissent alors qu'ils n'ont jamais intéragit à l'écran de quelque façon. Ou encore, on dit que tel personnage a fait telle action et que c'était génial. Et en regardant des informations supplémentaires, j'ai appris qu'il y avait tout un ensemble de livres qui se concentrent sur des personnages moins importants dans la série. Ca peut être sympa car ça donne de la densité à la série, mais je trouve que ça donne également un côté "achetez les livres pour savoir ce qui s'est passé !" qui peut être assez frustrant.

Enfin, assez paradoxalement, j'ai trouvé Thra assez petite. J'ai l'impression que les distances sont ultra réduites. Comme si toute l'action se concentrait dans une région et non pas sur une planète entière. J'ai souvent eu l'impression que les personnages faisaient des voyages sur un maximum de quelques jours ou même quelques heures. Même si l'on peut admettre qu'ils puissent voler comme les femmes gelflings. Et ça aussi, ça me dérangeait. Et puis les Gelflings ne sont pas assez éparpillés, chaque Clan n'a qu'une seule ville.

Personnages : Nos trois protagonistes ont des bases assez classiques, un soldat, une princesse et un personnage extérieur à la société en place. Après, ce qui les rends intéressant, c'est ce que l'on en fait. Même si j'ai trouvé que Rian était un peu trop le héros qui tente de sortir de l'ombre de son père, et Deet me fatiguait quelques peu avec son côté naif qui découvre la surface et tente de se lier d'amitié avec toutes les créatures qu'elle rencontre. J'ai beaucoup plus accroché à Brea que je trouvais plus expressive, et proactive. Même si ça reste la princesse qui veut s'émanciper de sa situation. Je pense que je voyais trop la doubleuse derrière la marionnette, Anya Taylor-Joy étant l'une de mes "étoiles montantes" favorites (et je trouve qu'elle ressemble déjà à une fée).

Pendant que je voyais les personnages interagir entre eux et tisser des liens, je commençais à avoir mon petit délire de shipper, surtout quand je me demandais si les personnages que l'on voyait seraient des ancêtres des protagonistes du film. Mais quand Rian a effectivement commencé à passer à l'attaque, et je me suis "Woaw! Calme-toi, mon pote!"

La plupart des autres Gelfing se retrouvent de temps à autres, mais vivent leurs propres aventures de leur côté. On a aussi les Gelflings de la précédente génération qui sont au moment où commence l'histoire aux commandes, et dans les premiers sont très dubitatifs face aux déclarations des héros, montrant l'emprise du système. On retrouve ainsi un côté passage de flambeau assez classique où l'ancienne génération laisse la place à la nouvelle. Mais de tous les autres Gelflings, la plus intéressante serait Seladon, la soeur ainée de Brea, qui est complètement matrixée et convaincue que les seigneurs du Cristal ont des intentions nobles en dépit de leur attitude hautaine et leur sévérité. En réfléchissant à l'article, je me dis qu'il aurait été intéressant d'avoir une espèce de guerre civile entre les Gelflings, ceux qui ont compris que les Skekses sont des êtres malveillants et ceux qui sont bornés dans leur vision. Presque comme une forme de fanatisme religieux.

Quand j'ai plus jeune, je trouvais qu'Aughra avait l'air la plus humaine de tous les personnages. En fait non. Et c'est dans la série que j'ai remarqué qu'elle avait de la moustache! Il y a plusieurs siècles, il s'avère que les Skekses l'avait convaincue de leur laisser la garde du Cristal de Vérité pendant qu'elle pourrait se consacrer à l'exploration du cosmos. Ils ont pu faire leur manigance en douce, jusqu'à ce que la corruption du Cristal sombre la ramène sur Thra. Elle passe alors une bonne partie de la saison a cherché un moyen de corriger ses erreurs et à stopper la corruption. Ca change pas mal du film, où j'avais le sentiment qu'elle était un personnage principalement neutre et qui s'était alignée avec les Gelflings principalement parce que les Skekses l'avait attaquée en premier. D'ailleurs, je me demande si elle n'a pas connaissance des autres événements à venir et du devenir de la résistance gelfling.

Après, on sait tous pourquoi on aime Dark Crystal, les Skekses ! On les voit quand leur règne commence à dépérir et qu'il leur reste quelques bribes de moralité qui s'évanouissent avec la mort de Mira. Mais une chose que j'ai trouvé intéressante, est que l'on montre qu'ils gardent, au moins en partie, le souvenir de ce qu'ils ont pu être. Même si ça reste un rêve lointain. De plus, la série montre qu'au délà de leur hédonisme et leur égocentrisme, tout ce qu'ils font est fait pour repousser la mort, et ce qu'il pourrait y avoir ou non après. Et au final, ils ont beau être des créatures répugnantes, ils sont également des êtres incomplets.

On voit ainsi l'Empereur quand il n'était pas encore mourant. Il se positionne comme un grand méchant assez classique. Néanmoins, là il peut être intéressant, c'est lorsqu'il montre des moments de faiblesses, notamment face à la perspective de sa mort. On comprend alors que tout ce qui l'anime c'est éviter ce saut dans l'inconnu ultime. Contourner la mort à tout prix, quitte paradoxalement à accélérer sa venue.

Le Chambellan se positionne en grand manipulateur de presque tout le monde. Alors que le film montre sa disgrâce, la série le montre au fait de ses compétences. Il parvient presque toujours à obtenir ce qu'il désire en appuyant là où il faut, mais au contraire de ses congénères, il reste prudent et garde la tête froide. Cela le rend bien plus dangereux.

Enfin, sur le sujet des Skekses, j'aimerais un peu souligner le Savant. Il est un membre intégral au mode de vie de son peuple, mais n'est respecté de presque personne et est souvent le dindon de la farce.

Enfin, je peux m'attarder sur les deux duos de marginaux, le Chasseur/Archer et l'Hérétique/le Vagabond. Le premier est le duo le plus actif de tous. Le Chasseur montre, à raison, pourquoi tout le monde a peur des Skekses, parce qu'en dépit de certains moments, je les trouve tellement paresseux et décrépits que j'ai sincèrement du mal à croire qu'à quelques uns, ils puissent incarner une menace telle que tout le monde les craints. Le Chasseur montre comment ils ont pu être à une époque, puissants, rapides et extrêmement dangereux. L'Archer dénotait encore plus. Un Mystique qui est capable de se déplacer à une vitesse normale et à être proactif! What. De plus, il est plus enclin à s'engager dans le destin de Thra que ses congénères qui laissent les choses se faire. Ensuite, l'Hérétique et le Vagabond qui sont des marginaux pour leur deux peuples, parce qu'ils cherchent à redevenir un. L'Hérétique est un Skekses qui aurait compris ses erreurs passées et tente de se rattraper en accélérant leur réunion. Le Vagabond est très lent. Quand on les prend de but en blanc, ils ressemblent à une espèce de vieux couple, mais quand on prend le temps d'y réfléchir, ils introduisent l'idée que leur scission est une souffrance pour les deux. Et ça me fait penser au gnosticisme, où les âmes seraient divisées en deux, une partie masculine et une partie féminine, et l'un rechercherait l'autre à travers le temps et l'espace. Il est intéressant de noter que les deux ont des couleurs inversées, l'Hérétique portant des couleurs claires alors que son comparses a la peau sombre.

Par ailleurs, j'ai vu quelques épisodes en français, et j'ai du avouer un certain plaisir non dissimulé à réentendre les voix de Gérald Surugue, Michel Vigné, Marc Bretonnière, Guillaume Lebon, Déborah Perret, Vincent Violette, Fily Keita, Michel Prud'homme, Benoit DuPac, et celui qui incarne le héros par excellence (avec Alexis Tomassian et Donald Reignoux), Emmanuel Garijo. C'est pas aussi couillu que le casting VO, mais quand même, des voix qui pour certaines, ont marqué ma jeunesse!

Au final, j'ai été ravi de voir cette première saison (?) aussi ovationnée! Le film avait échoué (un décalage trop fort) à l'époque de sa sortie, mais avait connu un statut culte au fil des années. J'espère que comme désormais les marionnettes sont prêtes, les prochaines saisons vont se faire dans un rythme plus suivie.

Même si au final, je trouve que l'on est dans une fresque épique fantastique assez classique (même si c'est que l'on fait dans le cadre qui importe véritablement), j'admire tout le travail effectué! J'adore regarder les behind the scenes qui montrent comment les marionnettes sont réalisées et comment elles sont amenées à la vie!

MmmmMMMMmmmm...!

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16 août 2019 5 16 /08 /août /2019 11:38

Je n'ai joué ni à Ultra soleil ni à Let's go. Je trouvais que les versions Ultra étaient des redites de ce qui avait déjà été fait, et même l'attrait d'un jeu plus difficile et la Team Rainbow Rocket n'étaient pas suffisant. Quant aux Let's Go, je dois avouer que le trailer d'annoncement m'a pas mal saucé. J'avais prévu de prendre la version Pikachu et j'avais déjà mon équipe en tête. Mais je me suis ravisé quand j'ai compris que ce serait une version édulcoré de Kanto. Mais j'adore le nouveau character design, il est génial! 

Ensuite, le film. Je suis très vite allé le voir. Je voulais voir comment ils arrivaient à traduire le monde de Pokémon dans quelque chose qui ressemble au notre, et j'ai bien aimé le résultat. C'est sur que ça ne vole pas haut niveau histoire (j'ai vu les ficelles arriver à 3km) et personnages, mais ce n'était pas ça le plus important à mes yeux. Il s'agissait de la réalisation des Pokémon, qui sont fidèles à ce qu'ils pourraient être et non pas ces caricatures affreuses que l'on voit régulièrement comme Pokémon "réalistes". Et surtout les interactions entre humains et Pokémon. Un des points que j'ai apprécié dans le film est le fait qu'on précise que les Dresseurs de Pokémon forment un groupe à part. La plupart des individus ne sont accompagnés que d'un unique Pokémon et vraisemblablement les Dresseurs sont les seuls à pouvoir utiliser plusieurs Pokémon. 

Mais ce n'est pas le cœur de l'article. Depuis plusieurs années quand une annonce d'un jeu Pokémon est réalisée certains demandent des remakes de la Generation IV. J'ai sincèrement du mal à les comprendre. J'estimais la Génération IV comme les Pokémon "modernes" donc pas nécessairement intéressant à réadapter. Mais surtout, pour moi, la Génération IV était le point sombre de la franchise. Je trouvais l'animé de plus en plus répétitif et sans intérêt. Je trouvais que les Pokémon devenaient bizarre et qu'il n'y avait plus d'âme. Et quelques années plus tard sortait la Génération V qui a relancé la franchise en posant tout un tas de question et essayant de construire sur de nouvelles bases, renforçant mon impression.

J'ai mis de l'eau dans mon vin en me disant qu'il y avait sans doute un effet générationnel et que les gens qui demandaient à corps et à cri ces remake avaient sans doute commencé par cette Génération et avaient grandi avec celle-là, comme ceux de ma génération ont connu la Ière et la préfèrent (même si je préfère la IIème à titre personnel), et que désormais je devenais trop vieux pour ça... Mais ça revenait trop souvent, et j'ai décidé de remettre mon avis en cause en rejouant aux jeux de la Gen IV. 

Le jeu se déroule dans la région septentrionale de Sinnoh. Nous incarnons un jeune dresseur qui, un peu sous l'impulsion de son meilleur ami, entreprend son périple pour devenir Maître de la Ligue Pokémon. 

Peu après avoir obtenu leur premier Pokémon du prof Sorbier, l'éminence grise sur le sujet des Pokémon dans la région, son ami un peu foufou l'entraîne à la recherche du Pokémon légendaire qui résiderait près du lac qui se trouve près de leur village. Là bas, aucune trace du fameux Pokémon, mais ils font la rencontre d'un individu lugubre qui parle tout seul.

Qui est cet individu? Est-ce que le Pokémon est bien réel et non pas un conte qui s'est perdu dans les légendes locales ? Qui se cache sous le voile de la mariée? C'est à toutes ces questions que notre protagoniste sera confronté au cours de son aventure.

Scénario : L'un des thèmes de cette génération est la mythologie. Pour ne pas dire la religion. Dans la précédente génération, il s'agit aussi de mythologie, mais c'était quelque chose d'à la fois proche et distant. Proche parce que les Pokémon légendaires étaient des créatures physiques avec un impact physique et compréhensible. Lointain parce que ces créatures vivaient loin des humains. Ici, c'est un peu l'inverse. Les Pokémon légendaires sont sur un autre pan de l'existence, mais sont présents. Bien qu'ils correspondent à une facette abstraite de la réalité, ils font l'objet d'un culte présent.

En cela, je trouve que cette génération pousse les enjeux de la génération précédente plus loin. Les Pokémon légendaire pouvaient créer des catastrophes au moins régionales et se battaient pour la domination du monde? Cette fois ci, les Pokémon incarnent une partie de la réalité physique et de l'âme et si c'est le boxon, la réalité peut partir en cacahuète!

Ainsi, c'est dans cette génération que l'on retrouve le plus de Pokémon légendaires et aussi pour la première (et vraisemblablement la dernière) fois, cette génération crée une véritablement cosmogonie, et tout un corps "théologique" qui peut lui être associé. Au cœur de tout ça se trouve ce qui se rapproche le plus du dieu monothéiste, Arceus. Pendant des années, je m'étais convaincu que c'était Ho-Oh l'équivalent de Dieu dans le monde de Pokémon parce qu'il était capable de ramener les défunts à la vie. Finalement, non. Arceus en lui-même n'est pas si important que ça. Il a crée l'univers, mais reste absent de celui-ci. Mais ce sont deux de ces créations qui jouent un rôle dans l'intrigue. Il s'agit de deux trio, un trio pour la matière et un trio pour le spirituel. On va évacuer le spirituel vite, il s'agit de trois gerbils que je n'ai jamais pu distinguer et qui ont un rôle, bien qu'important, assez mineur dans l'intrigue. Ils seraient plus proches de macguffin qu'autre chose. Le trio matériel est beaucoup plus présent, peut-être à cause de son potentiel de destruction bien tangible. Dans les versions Diamant et Perle, on voit qu'il y a un duo entre Dialga et Palkia, le temps et l'espace. A ce duo, on rajoute un troisième larron (un peu comme Rayquaza), Giratina. Celui-ci joue un rôle assez trouble. D'une part, il veille farouchement à l'équilibre entre les différentes réalités, mais dans le même temps, il est craint par tous comme un Pokémon renégat banni par le Créateur. 

Ensuite, la Team Galaxie. Ils incarnent un mélange dangereux des autres Team sous couvert de costume ridicule. Ils volent des Pokémon et ont des opérations criminelles sous couvert d'activités légales, comme la Team Rocket. Mais des objectifs bien plus ambitieux, comme les Team Aqua et Magma. Mais là où ces dernières ont crée des catastrophe en voulant faire avancer une cause qu'ils pensaient noble, la Team Galaxie a un objectif bien plus sinistre (et finalement classique), la destruction du monde actuel pour la création d'un nouveau monde à l'image de son boss. Sans aucune forme d'émotion.

En définitive, le scénario de cette génération partait tellement loin qu'il était nécessaire d'aller sur autre chose pour faire descendre la température. De plus, comme j'en parle déjà dans l'article de Pokémon version Blanche, il est bizarre de pouvoir capturer des entités cosmiques et de les utiliser dans des combats Pokémon. En écrivant l'article, je me suis demandé pourquoi je n'ai jamais vraiment pris le temps de m'intéresser à tout ça de plus près? J'adore tout ce qui est mythologie et je passe à côté d'un ensemble qui tente (et encore le mot est fort) de construire un ensemble de conceptions orientales diluées dans de la perception occidentale.

A côté de tout ce chambardement cosmique, nous avons la trame principale (je crois?) à savoir devenir un Maître Pokémon. De ce point de vue là, pas de passage à la vitesse supérieure ou à une échelle plus grande, on reste sur du désormais très grand classique sans vraiment de grosse surprise.

D'abord, Barry est un rival plus pugnace que ceux de la Génération III, tout en restant amical. De plus, il progresse en tant que personnage. Alors qu'au tout début, il est foufou et fonce partout, au fur de l'aventure il gagne en maturité et se calme, au point d'avoir, au moment de la sortie du jeu, l'équipe la plus puissante de tous les jeux.

Cynthia est le Maître quand on débute l'aventure et continue la lancée de Pierre et Peter. A savoir un Maître qui s'investit dans le devenir de sa région, et aide le héros dans son périple. En effet, elle intervient à différents moments clés pour filer le coup de pouce nécessaire pour débloquer la situation, sans jamais réellement intervenir.

Jouabilité : J'ai composé une nouvelle équipe pour l'occasion. Pour mon premier run, j'avais pris Ouisticram comme starter. J'étais toujours ébloui par Brasegali et je voulais remettre le couvert, mais l'équipe m'a toujours paru légèrement bancale et je n'ai pas pu essayer les Pokémon qui me plaisaient. Donc, cette fois, j'ai décidé de prendre Ptiplouf, et j'ai pu beaucoup plus facilement intégré certains Pokémon qui me faisait kiffer. Même si je regrette que le type Fée n'existait pas encore pour Togekiss.

Mais c'est pendant que je jouais que je me suis rendu compte que c'était la première équipe où tous mes Pokémon avaient deux niveaux d'évolution, et que c'était également la première que j'ai pu concevoir très rapidement dans le jeu (à partir d'Unionpolis, en gros). Avec malheureusement pas mal de Pokémon qui sont encore loin de leur potentiel (coucou Killia et Togepi), et j'ai pas mal avec pendant un moment! Ce ne sera que dans le dernier tiers du jeu, où l'équipe a déployé ses ailes, que j'ai commencé à rouler sur tous mes adversaires.

Pendant un moment, je me suis demandé si, fort de mon "expérience" sur la franchise Shin Megami Tensei, je ne pouvais pas faire autrement qu'utiliser la puissance brute. En effet, en plus de beaucoup insister sur les faiblesses et résistances, ces jeux nécessitent de faire appel également aux altérations d'état et aux modifications de statistiques. Dans ma première moitié de jeu, j'utilisais beaucoup d'attaque modifiant les statistiques que d'habitude, mais assez vite, et au fur à mesure que mon équipe se renforçait, je me suis dit que la force brute était tout aussi efficace et, plus rapide pour obtenir les résultats voulus.

Concernant le jeu en lui-même, et par rapport à la version Soleil, à plusieurs reprises, je me suis dit "où c'est que je suis là?" et "qu'est-ce que je dois faire"? J'ai pris du plaisir à me perdre, à ne pas savoir où aller et que faire. Ça s'est bien.

J'ai aussi remarqué que je capturais beaucoup plus qu'à l'accoutumé. Dès que j'arrivais dans une nouvelle zone, je capturais de nouveaux Pokémon, et j'étais encore plus vénère quand je savais que c'étaient des Pokémon rare de cette génération ou de générations plus ancienne. Ainsi, très vite j'ai commencé à voir mon PC se remplir de Pokémon alors qu'il est très rare que je remplisse la première boite en dehors de contraintes de jeu, comme la nécessité d'avoir X Pokémon pour obtenir un objet qui permet d'avancer. Ce qui est d'autant plus vrai parce que dans cette version, ce sont les Pokémon "vus" qui sont comptabilisés et non pas ceux qui sont capturés.

Pendant que je jouais, je me demandais quelle était la gimmick de ce jeu. En effet, au fil des sorties, j'ai réalisé qu'il y a des éléments qui sont rajoutés puis qui sont retirés sans véritable raison alors que pourtant, ils étaient mis en avant lors de la promotion des jeux. Je pense par exemple aux combats rotatifs de la Génération V dont on n'entend plus parler. Mais au final, pas de vraie gimmick.

En effet, le jeu reprend en grande partie ce qui avait été fait durant les autres générations et ne construit pas véritablement dessus. Le principal ajout étant à mon sens, la distinction entre le physique et le spécial. En effet, chose que j'ignorais jusqu'à il y a quelques années, jusqu'à la Génération IV, la distinction physique/spécial se faisait selon le type. Il existait un ensemble de types physiques (Normal, Combat, Insecte, mais aussi Spectre, etc.) et de types spéciaux (Psy, Feu, mais aussi Dragon et Ténèbres). Apprendre cette information m'a ouvert les yeux sur tout un tas de chose que je pensais être acquis. En effet, je croyais la distinction entre les attaques effectives depuis la Génération II, quand le Spécial a été divisé en Attaque Spéciale et Défense Spéciale. Ça expliquait pourquoi durant ma partie de Pokémon Argent, le Ball'Ombre de mon Togetic était craignoss et pourquoi dans Pokémon Rubis, le Ball'Ombre de mon Grahyena déchirait tout à l'inverse de son Mâchouille.

Pourquoi je ne parle pas de la Zone de Combat? Dans ma partie la plus récente, j'ai eu un souci de sauvegarde et j'ai tout perdu (y compris ma super équipe crying), et dans ma partie la plus ancienne, je n'avais pas vu assez de Pokémon (il me manquait un fichu Ptiravi pour boucler le Pokédex régional).

Ambiance : Après les régions de Kantô, du Kansai et de l'île de Kyushu, Sinnoh est inspirée de Hokkaido. Depuis ma lecture de Shaman King, j'ai toujours associé Hokkaido avec le froid. Le nord glacé du japon où tout est plus difficile. Et je pense que ça a influencé mes souvenirs, où la région était beaucoup plus enneigée. A titre de comparaison, Unys dans Blanc 2/ Noir 2 est bien plus dans la neige. Ainsi, en y rejouant j'ai vu qu'il y avait beaucoup plus de cadre de vie que je le croyais, et que la région était beaucoup plus vaste que ce dont je me souvenais.

A ce titre, dans cet article "nostalgique", je vais me permettre un petit aparté pour parler d'une série de vidéos que j'ai trouvé sur Youtube. Dans ces vidéos, l'auteur nous parle de la région de Kanto dans la vraie vie et comment celle-ci a inspiré les premières versions. Bien sur, j'avais une idée de tout ça, mais le voir expliquer dans le détail m'a vraiment fait chaud au cœur. En regardant ces vidéos, j'ai compris à quel point Pokémon était une franchise japonaise et que ceux qui ne le sont pas auront du mal à comprendre certaines subtilités propres à cette culture. Et mine de rien, cela a renforcé mon envie d'aller voir le Japon. J'espère que je trouverais ce type de vidéo, mais pour Johto, ma région favorite.

Pendant un temps, je ne comprenais pas vraiment les Pokémon de cette Génération. Où plutôt, je ne voulais pas les comprendre. Il est vrai qu'il y a relativement peu de nouveaux Pokémon. Mais ce manque est "compensé" par le fait que un certain nombre des Pokémon les plus récents sont liés (par des évolutions ou des pré-évolutions) à des Pokémon plus anciens. Du côté des humains, il n'y a pas de design qui m'ait particulièrement marqué.

L'un des principaux apports graphiques du jeu est de titiller la 3D, avec de nombreux effets de perspectives de ci de là. Le concept est néanmoins vraiment utilisé dans le Monde Distorsion où le temps et l'espace sont perturbés.

En plus de ça, le cycle jour/nuit fait son grand retour. S'il existait dans la Génération précédente (notamment pour la croissance des baies), il était physiquement absent afin, je croyais de faire place aux effets de météos (que je n'aime pas en passant). Mais cette fois il est là. Je trouve que ce cycle rajoute de la densité à l'univers, et crée des cycles de vie pour les PNJ, et les Pokémon. De plus, à un moment, je croyais qu'il existait 4 périodes, le matin, le jour, la soirée et la nuit, alors qu'en vérité il y a une transition qui se met en place pour passer aux différentes étapes de la journée.

Concernant les musiques. Chose sympathique, les musiques de zone accompagnent la durée de la journée, alors qu'elle sont entraînantes et pleine de vie le jour, la nuit elle sont plus jazz et détendue. Bien sur, quelles sont celles que j'ai préféré dans tout ça? Une des mélodies qui m'est resté en tête pendant des années est celle du combat contre les dresseurs. Il y a également la musique des combats contre les Admin de la Team Galaxie, le combat contre Dialga et Palkia qui je trouve fait bien ressortir la majesté de ces créatures, mais aussi contre les gerbilles de l'esprit, ou encore contre Giratina, bien spooky. J'aime bien le combat contre Cynthia, mais je préfère la reprise de Pokémon Noir 2 et Blanc 2. Et juste pour le kiffe, le combat contre Arceus, qui je trouve rend compte le fait que l'on affronte une créature capable de créer un univers OKLM.

Durée de vie : Le jeu est beaucoup plus long que je l'imaginais. Avec de longues routes qui s'allongent avec différents obstacles. Et, en dehors de rencontres aléatoires, vides. Et même si ça donne le sentiment d'être un survivant hardcore, on peut les trouver un peu longuet. On passe beaucoup de temps à aller de ville en ville et on est bien content quand on récupère Vol. 

Néanmoins, à côté de ça, il y a pas mal de surprise dans la narration. A plusieurs moments je pensais que j'arrivais dans un endroit important pour que finalement, ça ne le soit pas tant que ça, voire pas du tout. Et quand on pense qu'on directement avancé dans le jeu, celui-ci met un stop en faisant comprendre que non.

Enfin, et même si là je parle principalement de souvenirs imparfaits, je trouve qu'il y a un post-game plutôt intéressant et riche, avec la capture de certains Pokémon, la dissolution de la Team Galaxie ou d'autres structures pour le combat.

En y réfléchissant, je me rends compte que j'avais tort. La quatrième génération n'est pas le début des Pokémon modernes, mais la fin des Pokémon à l'ancienne. En recherchant des infos pour compléter ma vision, j'ai vu que Junichi Masuda voyait Pokémon Platine comme le jeu Pokémon "ultime". Qui "ultime", dit en général, quelque chose d'achevée et de fini. On ne peut pas aller plus loin.

C'est d'ailleurs pour cette raison que je ne crois pas qu'il y aura de remake de la Génération IV. Il s'agissait des jeux Pokémon "ultime", la fin d'un cycle. Et il est beaucoup plus profitable de capitaliser sur la puissance de la nostalgie que peut entraîner la Génération I. Mais je suis prêt à parier que dans la semaine où je tape ces lignes, Gamefreak annoncera des remake pour cette Génération peu après Epée et Bouclier.

En fait, le concept commençait à s'épuiser, et rester dans la continuité tout en proposant plus haut et plus fort allait très vite rencontrer ses limites.

Jouer à Pokémon Platine maintenant a changé la perception que je pouvais avoir de la Quatrième génération et lui a quelque peu redorer son blason. Même si ma génération de coeur restera toujours la Deuxième.

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4 août 2019 7 04 /08 /août /2019 21:19

Je ne sais plus à quelle occasion j'ai vu la bande annonce de ce film. Mais la première fois, je me suis dit "un film dans la T6, encore un." Puis j'ai vu qu'il s'agissait un arabe qui voulait se mettre au surf de façon professionnelle. J'ai été intrigué, déjà parce que je voulais suivre comment il aurait pu aller contre son environnement pour atteindre son objectif, et que depuis Rocket Power (oui), j'ai envie de faire du surf, et c'est d'autant plus vrai depuis plusieurs mois. Puis j'ai vu Christophe Lambert. Et je me suis dit "pourquoi pas?"

Ensuite, depuis plusieurs semaines, j'ai réalisé que ma vie est bloquée et je cherche alors à la débloquer. J'ai alors pensé que ce film tombait peut-être à pique. Est-ce que ce film s'inscrit dans la désormais célébrissime série sur le gentleman?

Samir est un jeune qui vit dans une des cités de Banlieue d'Orléans. Entre l'ennuie et les petits coups avec ses potes, c'est pas l'éclate. Alors qu'il s'apprête à reprendre, à contre-cœur, le rôle de patriarche nourricier de sa famille, il découvre le monde du surf. Il décide alors qu'il deviendra surfeur pro. Ce choix l’aliénera progressivement de ses proches, et c'est dans le soutien d'un ancien culturiste qu'il trouvera le courage nécessaire pour aller au bout de ses rêves.

Production : Quand je regardais le film, je ne pensais écrire d'article dessus dans un premier temps, je voulais me laisser bercer parce que je voyais et m'immerger dedans comme dans l'eau.

Ce n'est que vers la fin du visionnage que je me suis dit que j'allais écrire un article et que je me suis mis à plus l'analyser. Et je dirai qu'il est beau. Les paysages atlantiques sont très beaux, même si j'ignore où ça se déroule, et Tahiti aussi est magnifique avec ses eaux qui me faisaient penser à des lapis-lazuli.

Ecriture : Est-ce qu'il reprend la structure des films en trois actes? Sans doute, puisque c'est un schéma classique, mais même si je n'en suis pas sur, j'ai constaté que le film est divisé en 3 périodes.

La première se déroule dans la cité. Nous voyons Samir dans son environnement initial. Ses amis qui sont clairement une mauvaise influence sur lui, parce qu'ils font des petits coups pour casser leur ennui, mais aussi sa famille qui lui met la pression pour qu'il reste dans le rang. Les familles arabes m'ont toujours paru assez conservatrices (chacun devant avoir son rôle et le jouer de façon pleine et entière) et n'ayant qu'un intérêt limité pour les loisirs "exotiques", et je voulais voir comment Samir pourrait se lever et se battre contre ce double système d'écrasement de l'individu.

Ensuite nous allons sur la côte atlantique. Là, Samir commence une nouvelle vie d'abord plus agréable. Il est loin de la cité, et se fait des amis parmi des bourges avec qui il fait la fête et rencontre même l'amour. Mais les jeux s'arrêtent à un moment et Samir fait face à lui-même et aux difficultés de ses ambitions, la solitude, l'absence de moyens et le danger que représente la mer.

Enfin, le film se conclut à Tahiti. Encore une fois, le film prend le temps de nous indiquer qu'il est parfois important de sortir de sa zone de confort, quitter son "village" pour s'enrichir. A côté de ça, j'ai trouvé qu'il y avait quelque chose d'assez christique. Comme si un ancien Samir était mort à un moment en France, et qu'en arrivant à Tahiti, il était un autre homme et avait atteint un nouveau niveau de perception.

Ce que je trouve dommage c'est que l'on ignore sur combien de temps le film se déroule. On voit qu'il se déroule sur plusieurs mois, mais il aurait pu aussi bien se passer sur un an.

Personnages : Bien qu'il ait un casting plutôt impressionnant, le film tourne en vérité autour de deux personnages Samir et Tony, les autres gravitant autour d'eux.

Quand j'ai vu l'acteur qui jouait Samir (apparemment un rappeur), je me suis dit : "c'est qui ce pseudo Ramzy?" J'ai vu que c'était un rappeur que je ne connaissais pas. Je trouvais que très vite, on a voulu le mettre à part de ses amis, il se montre plus réfléchi et récalcitrant à se mettre dans les mauvais coups.

L'un des problèmes que j'ai est que l'on montre pas comment Samir devient surfeur professionnel. Il le devient. Comment a-t-il pu s'imposer dans ce milieu? Est-ce qu'il a eu des rivaux? Le film se concentrait exclusivement sur lui et sa lutte pour atteindre son objectif. Je trouve aussi dommage qu'il se réconcilie aussi vite avec sa famille. Pendant presque les trois quarts du film, j'avais l'impression que celle-ci l'avait presque renié et ne voulais plus rien à voir à faire avec lui. Puis à la toute fin, non. Tout va bien finalement.

Puis Tony. Quand je regardais le film, je pensais que de la même façon qu'il y avait trois actes, il y aurait 3 mentors. Qu'Eddy ou Julie (heart) reprendrait ce rôle pour la suite. Mais non. Au départ, je pensais que son rôle serait fini, mais finalement il accompagne et soutient Samir tout du long. On en apprend également plus sur lui, sa résilience face à ce que sa vie est devenue et sa passion pour la compétition et le sport.

Au final, j'ai aimé l'aspect "casse ton moule pour parvenir à te réaliser" du film, mais j'ai trouvé qu'il était trop expéditif sur certains points. Le montage?

Mais pourquoi j'en parle? Parce que comme je l'évoquais dans l'introduction, je constate que ma vie est bloquée. L'an dernier j'avais fourni de grands efforts pour avancer dans ma vie, et là je me suis pris un mur en pleine figure!

Que puis-je faire? Pour le moment, je ne peux éliminer le blocage, mais je dois parvenir à le contourner. Réaliser des choses et élargir mes horizons. Finalement, je vais bientôt commencer le crossfit. J'ai repris la basse et cherche à prendre des cours. Je veux faire des rencontres. Quant au blocage, j'en prendrais bientôt soin.

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