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1 janvier 2020 3 01 /01 /janvier /2020 11:30

Quand le premier trailer est tombé, j'avais perdu toute forme de hype. J'avais trop l'impression qu'on appuyait sur la fibre nostalgie et ça m'énervait. J'ai suivi de loin la production, et ai eu vent de différents problèmes qu'il y a pu avoir. Quand le film est sorti, je n'avais pas envie de le voir. J'ai regardé mes influenceurs favoris (parce que je n'ai pas de personnalité, bien sur) pour savoir ce qu'ils pensaient de tout ça. Et les entendre dans leurs avis pas toujours mesurés ne m'ont pas encouragé. Ça plus les grèves des transports qui ne donne pas des masses envie de sortir trop loin.

Finalement, j'ai pensé à trois acteurs que j'apprécie. Adam Driver qui, s'il avait noir aurait pu figurer dans les articles sur le gentleman, John Boyega, qui y est lui, et Daisy Ridley que je trouve magnifique. Et je suis donc allé le voir.

L'Empereur Palpatine est mystérieusement de retour! Après avoir transmis un vague message à l'attention de la galaxie, il s'apprête à lancer la plus grande opération pour tout reconquérir.

Les forces de la Résistance envoient alors Poe et Finn à la recherche d'un moyen de le retrouver alors que Rey continue son entraînement de Jedi. Pendant ce temps, le Chef suprême du Premier Ordre, Kylo Ren, se met en route pour mettre fin à cette menace potentielle. Alors qu'il rencontre l'ancien Empereur amoindri, celui-ci lui fait une proposition : il lui offre les ressources qu'il a accumulé, son Dernier Ordre, pour qu'il puisse mettre en place son Nouvel Empire et en échange, Ren lui ramène la fille.

Production : On peut dire beaucoup de choses sur le film, mais il faut reconnaître qu'il est magnifique. Beaucoup de scènes sont impressionnantes, notamment au début avec les sauts spatiaux. Ce film m'aura vraiment montré que Star Wars méritait son nom de Guerre des Etoiles. Il ne m'aura fallu que 17 ans pour le comprendre!

On retrouve également avec joie (mais je ne sais plus si c'était le cas pour le précédent film), cette combinaison entre les effets spéciaux et les effets numériques. C'est toujours agréable d'avoir une marionnette dans les plans. Et je me demande si ça ne permet pas de ralentir le vieillissement d'un film.

Autre point visuellement impressionnant, les combats. Ils parviennent à combiner le côté film de samurai de la trilogie originale avec les effets digne des films wuxai des films de la prélogie. Et c'est vraiment cool, surtout la scène de combat sur Endor!

Néanmoins, deux choses m'ont sorti du film : D'abord, les restes de l'Etoile de la Mort sur Endor. D'abord parce que la station avait explosé, mais aussi si quelque chose de cette taille s'était écrasé sur une planète, ça aurait foutu un bordel monstre pour des décennies, vitrifiant toute la région, et pas juste en créant quelques tempêtes. De plus, là encore pour un truc qui s'est écrasé depuis l'espace (ou au moins une haute orbite), l'épave est plutôt bien conservée. Mais surtout ce qui m'a fait tiquer ce sont les aisselles de Rey (oui, j'ai passé beaucoup de temps à baver sur Daisy Ridley) qui sont sans traces de poil! La fille a grandi en autarcie sur une planète déserte, elle suit un entraînement intense de moine guerrier pour aller affronter un empire qui veut conquérir toute la galaxie, mais quand même elle prend le temps de se faire belle et de se raser sous les aisselles...! Même si, je dis ça mais j'ignore comment j'aurais réagi s'il y avait un petit duvet là ou une forêt vierge...

Enfin, petite fierté, j'ai réussi à faire attention à la musique, et à distinguer les thèmes quand je les entendais!

Ecriture : Des retours que j'ai pu avoir, beaucoup étaient surpris de ce que pouvait faire La Force. Puisque dans le film, on assiste à deux "nouveaux" pouvoirs de la Force qui n'avaient jamais été utilisés, les soins de Force et la Dyade.

Les soins de Force, ça m'a spécialement étonné. Je pense que c'est parce que j'avais l'habitude de voir des personnages se soigner en utilisant la Force dans des jeux vidéos. Mais c'est vrai que dans le contexte des films, ça sort un peu de nulle part. De même que quand on replace cette technique dans le contexte plus général de la saga, c'est que recherchait Anakin et qui l'a fait passer du côté obscur, une technique qui lui permettrait de sauver Padmé, mais que les Jedi ne lui enseigneraient pas. Mais, dans le même temps, on voit que ça ne sort pas nulle part, c'est un transfert de vitalité d'un corps à un autre, et vraisemblablement, et même si on ne le voit pas réellement dans le film, il peut y avoir des conséquences.

L'autre point est la Dyade dans la Force. Encore une fois dans le contexte des films, ça sort de nulle part, mais Sheev indique bien que cela faisait des siècles que l'on n'avait pas vu de Dyade (même si, quand on y repense, Snoke avait dit que c'était lui qui avait permis ce lien, encore un souci dans la narration). Peut-être qu'il y a plusieurs millénaires, ça arrivait, quand il y avait eu une première scission entre les Jedi et les futurs Sith. A une époque où les utilisateurs de la Force étaient plus nombreux. Mais depuis la Règle de Deux, il n'y a plus que deux Siths qui œuvrent dans les Ténèbres, réduisant les chances que ce lien se récrée de nouveau (surtout si personne ne cherche à le cultiver). 

A titre personnel, le retour de Sheev ne m'a pas plus surpris que ça. Comme disait un collègue, c'est l'incarnation du mal. Ce n'est pas juste un personnage, mais presque une force de la nature. J'aurais aimé qu'il ait une transition à la full Zeromus où il n'a plus d'enveloppe physique mais n'est qu'une espèce d'amas d'énergie obscure. Mais non! Son retour est traité bizarrement. Apparemment ce serait une "ancienne technique de clonage Sith". Mais d'une part, le clonage est connu dans cet univers, puisqu'il y a même pas 100 ans a eu lieu un conflit sur toute la Galaxie connu sous le nom de Guerre des Clones. De plus, alors que tout le monde doutait de nouveau de l'existence des Jedi, les "anciennes techniques de clonage des Sith" sont connues? Alors que ces derniers avaient fait du secret leur modus operandi? Et si c'était du clonage, pourquoi Sheev est dans un plus mauvais état que dans la trilogie originelle? Une vraie technique de clonage mystique (ou en tout cas, une plus efficace) aurait mis sa conscience dans un corps tout frais et au sommet de sa force. Mais non. Après, une excuse aurait pu être que les sectaires sith auraient tenté, tant bien que mal de le ressusciter donnant ce truc bizarre... 

Ensuite, l'Ordre Final. On apprend que Snoke n'était qu'une marionnette pour Sheev, et que c'est lui qui a tout manipulé dans l'ombre. On comprend que c'était là le moyen trouvé pour pouvoir palier l'absence de grand méchant à abattre. Bah oui, il fallait que Kylo Ren puisse avoir sa rédemption. Déjà ça amoindrit la conclusion de la Trilogie originale, mais aussi ça soulève plusieurs questions. Pourquoi Snoke? Pourquoi prendre le temps de créer cet avatar? Pourquoi Snoke pouvait donner des ordres contraires aux intentions de Sheev? Est-ce qu'il avait un degré d'autonomie? Est-ce qu'il avait ses propres plans?

Ensuite quel est son plan? Vraisemblablement revenir aux manettes, mais pourquoi est-il aussi compliqué? A quoi servait le Premier Ordre? Pourquoi la Starkiller Base? Surtout si c'est pour sortir une flotte entière de vaisseaux capables de détruire des planètes? N'était-ce pas plus simple? Avec quelles ressources ces vaisseaux ont-il pu être construit? Dans quels chantiers spatiaux (puisque l'on sait qu'Exeguol est très difficile à approcher)? D'où sortent tous les équipages de ces vaisseaux et tous les soldats?

De ce que j'ai compris, il y a plusieurs fins qui ont été tournées. Dans l'une de ces fins, Rey devait créer un nouvel ordre qui se serait appelé les Skywalkers. Je trouvais ça plus intéressant. Le précédent film indiquait que les Jedi et les Sith étaient dépassés et qu'il fallait faire table rase. Mais même là, le IX pédale en sens inverse. Les Sith sont présents à pleine force et les Jedi aussi. Et j'ai l'impression que cette lutte entre la lumière et l'obscurité est vouée à se répéter pour les siècles à venir. Alors que ça aurait pu être l'occasion de boucler entièrement cette saga. Lumière et obscurité sont réunies dans l'harmonie et l'équilibre dans la Force. Comme au départ.

D'ailleurs, maintenant, je me demande pourquoi on appelle ça la Saga Skywalker? Palpatine étant l'un des seuls personnages présents dans les trois trilogies, et finalement celui qui a mis toutes les pièces en branle. Et il est rendu bien plus puissant qu'il ne l'a pu l'être dans les précédents films. Certes, il était très puissant, mais sa vraie force était son esprit et sa capacité à manipuler tout le monde.

Enfin, alors que je suis en train d'écrire l'article, je réalise que toute cette trilogie a été un long rappel à la première, le Reveil de la Force était une copie sous stéroïde d'un Nouvel Espoir, les Derniers Jedi marchait dans les traces de l'Empire contre-attaque, et cet Ascension de Skywalker fait nettement écho au Retour du Jedi, surtout dans son dernier acte.

Personnages : En y réfléchissant, j'ai trouvé que par rapport à la Trilogie, il y avait trop de personnages à suivre. 

Celui qui représente un peu le plus ça est Kylo Ren/ Ben Solo. Dès le début, on sait qu'il est partagé entre la lumière et l'obscurité. A titre d'exemple, on ne voit les doutes de Dark Vador que la seconde moitié du Retour du Jedi. Quant à ses "prototypes" (Dark Maul, Comte Dooku, et General Grievous), ils sont tués sans cérémonie et ne sont pas aussi développés, dans les films. En fait, cette trilogie est autant l'histoire de Kylo Ren que Rey, et le personnage se pose autant en tant qu'antagoniste que deuteragoniste. On suit ses doutes, mais aussi le fait qu'il s'oppose au héros et cherche à s'affirmer dans la structure où il évolue. A titre personnel, je n'ai jamais été surpris de sa rédemption. Je savais qu'elle viendrait à la fin.

Mais la vraie héroïne reste Rey. Et sa quête de parvenir à affirmer son identité. Mais cette quête d'identité et d'appartenance est menée avec la finesse d'un stégosaure! A plusieurs reprise, on lui demande comment elle s'appelle, pour qu'elle donne à la toute fin le nom qu'elle s'est appropriée. La famille n'est pas nécessairement celle d'où l'on vient, mais celle que l'on choisit. Par ailleurs, je trouve dommage qu'on ait ressenti le besoin de la rattacher à un personnage ancien. Je comprends que ça marque le message selon lequel nous ne sommes pas définis par nos origines. Néanmoins, ça amoindrit ses accomplissements : elle n'est aussi puissante que parce qu'elle est la descendante d'un des plus puissants utilisateurs de la Force. Et non parce qu'elle vient de nulle part, comme Anakin finalement. Surtout que cette ascendance ne sort de nulle part! A aucun moment, on se doute que l'Empereur a eu un enfant, et s'il a eu un enfant, où est-il durant les films? Pourquoi a-t-il eu un enfant? Avec qui? Comment? Pourquoi a-t-il abandonné sa vie de Prince impérial? Pourquoi Dark Vador n'a jamais essayé d'attenter à sa vie? Répondre à la question des origines qui avait déjà été dégagée ne fait rien si ce n'est rajouter une nouvelle couche de questions qui n'étaient pas du tout nécessaire!

Finn devait à mes yeux compléter un trio, mais finalement, il n'arrive pas à trouver sa place dans toute la Postlogie! Au départ, on nous indique que c'est le protagoniste, mais il laisse la place à Rey, s'embarque dans une branche narrative finalement inutile, et fait des trucs. Il veut dire quelque chose à (et uniquement à) Rey pendant la première moitié du film, mais ça n'aboutit à rien. Il a quelques moments avec d'autres personnages, mais ça n'aboutit à rien. Comme disait mon ami, il n'aura servi que pour les quotas au final.

J'ai l'impression que c'est au cours de ce film que Poe parvient à s'affirmer en tant que personnage. Même si on apprend des choses sur lui à la va-vite. De la même façon qu'on veut nous faire croire que les 3 héros (Rey, Finn et Poe) sont des potes. Alors qu'ils n'ont pas spécialement interagis tous les 3 ensembles (Poe et Rey ont chacun plus d'affinité avec Finn que l'un avec l'autre).

Ensuite, on retrouve les anciens héros. Enfin ce qu'il en reste. Je n'ai pas été surpris de voir Han "revenir". Je crois que j'avais lu quelque part qu'Harrison Ford disait qu'il serait de retour. Luke, de retour en Fantôme de Force n'est pas si étonnant que ça. C'était même prévisible. On assiste néanmoins à un développement pour Leia. Alors que le nouveau canon n'avait jamais laissé comprendre qu'elle avait suivi une formation Jedi jusqu'à être capable d'enseigner, on apprend qu'elle était devenue Maître et qu'elle était potentiellement plus puissante que Luke (je ne sais pas si on parlait déjà avant), mais qu'elle a laissé tomber à cause d'une vision. Même si ce n'est pas spécialement tiré par les cheveux, ça sort de nulle part encore une fois. Surtout après le déces de Carrie Fisher, j'aurais cru qu'on aurait donné plus de place à Billie Lourd, sa fille, qui jouait déjà le film précédent, mais non. Je n'ai pas compris pourquoi C3PO ne parvenait à traduire l'ancien sith. Il a été construit par Anakin, alors qu'il était esclave sur Tatooine... Anakin, un enfant de 8-9 ans, aurait vraiment pris le temps d'intégrer ce type de protocole dans son programme? Sa "mort" est traitée comme une blague qui devrait être un moment touchant. De la même façon que Chewie se fait avoir, on aurait pu être triste pour lui, mais finalement non. Il va bien. Il a même une médaille à la fin! Des héros originaux, il ne reste plus que lui désormais. Enfin Lando qui a un caméo. Dommage que le personnage n'apparaisse que dans ce film. Pendant des années, j'ai cru qu'il y a bien longtemps, il ne pouvait y avoir qu'un seul renoi dans une galaxie très éloignée. Maintenant, il y en a 3! Dayum.

Puis on a, ce que j'ai envie d'appeler tous les extras. Ces personnages qui n'apporte rien à la narration. Certains avaient même des rôles importants avant. Mais maintenant, ils sont là, on ne sait pas trop pourquoi. Sauf peut-être pour préparer des séries, des jeux vidéos ou des livres. Peu importe. Dans tous les cas, ils ne sont pas suffisamment importants pour que j'en parle.

Je ne pense que l'on puisse dire que l'Ascension de Skywalker soit un mauvais film. Cependant, il souffre d'un manque flagrant de stratégie. D'une part, il doit conclure une histoire lancée avec ses enjeux, alors que le film qui suit tranche ces enjeux pour proposer les siens, bien plus iconoclastes. Mais face à la vague de boue que s'était mangé les Derniers Jedi, il revient en arrière et tente de renouer avec le Réveil de la Force. Et il est trop court pour ça. Trop court pour faire du damage control et raconter sa propre histoire en même temps. Et plein d'éléments qui méritent d'être développés ne le sont pas, et on ignore pour quelle raison.

Au final, l'un des regrets que j'aurais par rapport à ces films, c'est qu'ils ne sont pas parvenus à créer leur propres empreintes en moi. Ils n'ont pas réussi à véritablement apporter du sang nouveau dans une franchise qui n'en avait pas nécessairement besoin (quand on voit la foison d'oeuvre qui existait avant le rachat de Lucasfilm par Disney). Ils resteront dans l'ombre de la trilogie originale. Quitte à marcher sur les pieds de cette dernière.

Un truc qui m'énerve par contre, c'est ce besoin impérieux d'en référer à Georges Lucas. C'est lui qui a vendu sa franchise pour 4 milliards de dollars. Il n'était pas obligé de le faire de ce que je sais. Mais il l'a fait. Et pour ça, à mes yeux, il perd toute forme de crédit qu'il aurait pu avoir sur Star Wars.

Mais pour reprendre le Capitaine du Nexus VI (dont je partage en grande partie l'analyse), ce seront aux générations qui sont en train de découvrir Star Wars actuellement de savoir si elle vont lui donner l'importance que la trilogie originale a pu avoir à son époque. Surtout que de plus en plus, la prélogie se fait réhabiliter.

En tout cas, il m'aura donné envie de reprendre Star War : the Old Republic!

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24 décembre 2019 2 24 /12 /décembre /2019 21:43

L'an dernier, alors que je commençais mon désormais célébrissime périple vers le gentleman, et que (plus prosaïquement) j'essayais d'oublier ma muse, j'avais entrepris de me chercher une copine. Je m'étais inscris sur meetic, et j'avais même pris un abonnement payant. Sans réel succès. J'avais participé à une rencontre meetic aussi. Mais les jeunes femmes, en particulier, venaient avec des amies, et restaient avec les gens qu'elles connaissaient. En discutant avec une organisatrice, celle-ci m'avoua que c'était l'un des seuls moyens de faire venir des femmes dans ces soirées.

Mais c'est vraiment durant l'année qui s'est écoulée que j'ai cherché à faire un tas de rencontre.

J'ai fais quelques speed datings. C'est vrai qu'on en parle plus trop, mais il y a plus de 10 ans, il y avait un côté effet de mode marrant. Je trouvais qu'il y avait un côté plus réel que sur les applications de rencontre mais aussi que ça créait un cadre plus strict par rapport aux rencontres que j'aime appeler "sauvages" (cet article sera très fortement influencé par Pokémon, je préviens). Mais, il apparaît qu'il y a bien plus d'hommes que de femmes qui s'inscrivent. Et là encore, en parlant avec une des organisatrices, j'ai appris qu'autant il y avait des hommes dans ma tranche d'age (25-35 ans), autant il y avait très peu de femmes dans cette tranche d'age, et que les femmes qui s'inscrivent dans ces rencontres ont en général plus de 35 ans. Et qu'il était difficile d'avoir des groupes équilibrés (surtout avec un ratio 3:1 pour les hommes). Cependant, je dois reconnaître que j'ai eu mon petit succès au cours de ces soirées, même si les femmes, en dehors d'une, ne m'ont pas spécialement percuté.  

J'ai également téléchargé des applications de rencontre. J'en essayé plusieurs, Tinder, Happn, Bumble, Once, etc. Mais je les trouve insidieuses. Beaucoup d'entres elles jouent sur la frustration des hommes et l'insatisfaction des femmes. Mais je n'ai commencé à les comprendre que plus tard. Je savais qu'il y avait plus d'hommes que de femmes sur ces applications. Je me doutais également que les femmes étaient bien plus sélectives que les hommes aussi (elles ont le comportement exactement inversé), mais je pensais que c'était parce qu'elles savaient qu'elles avaient un choix beaucoup plus important que la très grosse majorité des hommes et qu'elles pouvaient se permettre de jouer les difficiles. Je pense que c'est toujours vrai, mais j'ai apporté un élément supplémentaire à mon analyse. Elles se sentent en danger. Elles ne savent pas qui, sur le paquet de gars qui veut entrer en contact avec elles est un mec correct (à défaut de bien) et qui est un putain de chien de caniveau. Et comme me disait un ami, sur Tinder, la plupart des mecs sont des tocards. De fait, elles sont hyper-sélectives. Déjà parce qu'elles peuvent se le permettre, mais aussi parce qu'elles ont besoin de sentir en confiance. Conséquence de tout ça, quelques mecs se partagent l'attraction de la plupart des femmes. Les autres restent à terre. Même si j'ai eu quelques matchs, je fais partie de ces derniers. Ça peut vraiment affecter l'image que l'on a de soi. On se demande qu'est-ce qui ne va pas chez soi? Est-on si moche et si inintéressant que ça?

Maintenant je tâche de prendre de la distance par rapport à tout ça, et d'être plus passif. Le shot de dopamine n'apporte rien si ce n'est des blessures à l'amour-propre et du temps perdu.

De fait (ça s'est de l'intro), j'ai tenté les rencontres sauvages. En vrai. Mais je ne sais pas comment m'y prendre. J'ai tâché de comprendre comment un homme et une femme peuvent construire leur couple pour essaye de comprendre ce que je peux rechercher chez une femme qui me correspondrait, mais je n'ai rien trouvé de concluant. Faut dire aussi que je n'aimais pas trop cette idée. Je pensais qu'une rencontre était plus belle dans sa spontanéité plutôt que de se dire : "je veux ça, ça et ça" Alors qu'on sait très bien que l'on ne tombe pas sur ce que l'on a définit.

De tout ce que j'ai pu voir et de la plupart des filles que j'ai pu rencontrer, j'ai l'impression que beaucoup d'entres elles sont dans un délire que j'appelle "Série, Apéro et Voyage" ou S.A.V.. On peut penser que je me moque de ces filles, mais je me dis plutôt qu'encore une fois, je suis à contretemps par rapport aux autres. Donc plutôt que d’enchaîner les rencontres creuses et perdre du temps, je me suis dit autant essayer de faire des recherches, comme quand je compose une équipe de Pokémon, qui joue quel rôle. Mais la recherche de Pokémon, implique de savoir distinguer Magicarpe de Minidraco ou Barpau. Ces trois Pokémon sont superficiellement identiques (et les évolutions finales sont de très bons Pokémon), mais on n'attend pas du tout le mêmes choses d'eux.

Dans un premier temps, et parce que je ne voulais pas me brider, j'ai alors pensé à une "bobo crossfitteuse", à ce moment là, il s'agissait de combiner la recherche de la performance et de l'excellence, qu'un point de vue social et physique. Mais maintenant, je me rends compte que cette image est creuse. 

Puis un jour, alors que je réfléchissais, je me suis dis pourquoi ne pas appliquer la distinction que j'emploie pour ma propre évolution? Je cherche à créer une forme de complémentarité. Puisque le gentleman doit faire de moi un meilleur homme, il convient de trouver son pendant féminin, la "lady"...? Mais je vois tout ça plus comme un faisceau d'indice que comme une grille de contrôle. On tend vers quelque chose.

Corps : Je pense qu'on va évacuer le physique en premier, puisque ce serait le plus simple. Normalement. Est-ce que j'ai des critères physiques forts? Avec mon 1m89 je préfère les filles plus grandes, que je débute assez arbitrairement à partir d'1m67. J'ai également une affection pour les cheveux courts ou mi-longs. Je préfère également les peaux mates.

Néanmoins, là où ça devient plus pointu, c'est concernant le sport (eh ben oui). 

D'aussi loin que je me souvienne, les filles qui m'ont toujours fait beaucoup d'effets étaient sportives. Ce sentiment n'a fait que se renforcer ces dernières années, quand je vois l'effet que peut avoir une femme sportive sur moi.

De plus, c'est en partie pour devenir "digne" de femmes comme celles-ci que j'ai décidé de me décarcasser et de me mettre au sport pour qu'elle me voient. Aujourd'hui, une "activité physique régulière" fait partie de mes habitudes, à tel point que je conçois d'être un "go muscu".

Est-ce que l'on peut parler de mode de vie ? Je ne sais pas trop. Je préfère parler de "délire". Je suis dans un délire de "go muscu", donc je suis enclin à préférer quelqu'un qui est dans ce délire de "go muscu".

Donc, au delà du fétiche, il est important pour moi de rencontrer quelqu'un avec qui partager ce délire. Pour que l'on soit tout simplement sur la même longueur d'onde, et pas qu'il y ait un décalage (trop important en tout cas) entre nos deux "modes de vie".

Ce nindo comporte bien sur d'une part déplacer des charges mais aussi d'autre part, avoir une alimentation saine et harmonieuse. Avec des excès réguliers et sans restriction particulière.

Cependant, dans les hautes herbes, il est particulièrement difficile de rencontrer le type de femmes qui me fait tourner la tête. Déjà, la très grosse majorité des femmes ont peur de s'approcher d'un haltère (voire même de faire de l'exercice physique en dehors de la randonnée, éventuellement). Et bien souvent, ne comprennent pas (voire méprisent) pourquoi on déplacerait des poids pour les mettre en place.

Esprit : Après le physique, il est nécessaire que l'on soit capable de parler. Cependant, je trouve assez délicat de parler de ces choses. En effet, je comprend qu'il faille rester ouverts aux autres, mais dans le même temps, j'ai envie de rencontrer quelqu'un qui a un parcours académique assez similaire au mien pour qu'on ait une ligne de vie assez identique.

De ce que j'ai entendu et lu, on est plus enclin à se tourner vers ceux qui nous ressemblent et on fréquente en général les personnes évoluant dans un milieu similaire au notre. Pendant un temps, j'ai pu penser que c'était vrai, mais les événements des derniers mois m'ont poussé à réfléchir à ma vie professionnelle et les relations que j'ai pu nouer dans ce milieu.

Je suis en pleine redéfinition de ma vie professionnelle, donc je réévalue ce que je peux estimer attendre d'une femme. L'une de mes constantes est que j'apprécie l'ambition, et je respecte quelqu'un qui essaie d'atteindre le top de son domaine d'activité. Et une fille qui en veut, est plutôt attirante. Mine de rien, on peut faire le lien avec la pratique sportive, où l'on se fixe des objectifs que l'on souhaite dépasser.

En fait, je recherche quelqu'un que je sais que je peux percevoir comme mon égal. Je ne me perçois pas comme spécialement cultivé (je sais qu'il y a des gens bien plus érudits que moi), mais j'ai pu rencontrer des personnes en "admiration" devant moi. C'est peut-être flatteur, mais ça ne permet pas d'apprécier quelqu'un à sa juste mesure. Et ça peut être bien pour mon arrogance de rencontrer quelqu'un qui a du répondant.

Cœur : Même si on peut parler, il faut savoir de quoi on parle! Je pense que chaque personne est différente, et possède ses propres passions et hobbies. Même si parfois c'est assez frustrant de tomber sur des S.A.V., j'essaye d'avoir une tolérance neutre par rapport à ce que je peux rencontrer.

Depuis que je suis en age de faire des rencontres, j'ai trop souvent eu le sentiment d'être jugé pour ce que j'aimais. Soit c'était trop enfantin, soit c'était trop bizarre. Cette attitude m'a profondément marqué, et même maintenant j'ai de grosses difficultés à parler de ce que j'apprécie (si l'on exclue ce journal). Ça doit être également l'une des raisons pour lesquelles j'ai longtemps manqué de confiance en moi. C'est aussi l'une des raisons pour lesquelles je me braque assez facilement quand je rencontre des SAV. J'ai l'impression de me percuter face à de nouveaux murs, et je perds tout intérêt.

Et au fond, ce que j'ai envie, c'est de pouvoir me lâcher avec elle, et la faire rentrer dans mon univers. Etre capable de partager avec elle ce qui me fait vibrer. Mais dans le même temps, je comprends que moi aussi, je dois être capable d'accepter ce qui la passionne, et tâcher de rentrer dans son univers à elle. Et si ça passe pas, c'est pas bon. Enfin, il faudrait qu'on soit capable de s’entraîner dans de nouvelles aventures (même si l'expression "partner in crime" m’énerve).

Enfin l'un des points qui découle de tout ça, est qu'elle doit avoir sa propre vie. Je préfère me dire que l'on s'enrichit mutuellement, et que nos moments ensembles sont plus importants de cette façon. Et puis, il y a aussi mon côté plutôt solitaire.

Fondamentalement, ce serait quelqu'un qui me pousse à toujours m'améliorer. Pour schématiser, j'ai en tête le Power Couple, où chacun est cool et bien dans sa peau, et quand les deux sont ensemble, le potentiel explose. Ils se complètent naturellement, ils se motivent l'un l'autre, et quand ils sont ensemble rien ne peut les arrêter. Ça me fait rêver, et j'aimerais tisser ce type de relation.

Cependant, durant l'automne, j'ai pris un train en pleine face qui m'a poussé à me poser différentes questions. Est-ce que ma recherche est si importante que ça ? Est-ce que je ne cherche pas à combler ma propre solitude? Et à quel prix? J'ai réalisé que je devenais de plus en plus charo, et que ce n'est pas spécialement attirant.

Après toutes ces péripéties, je me dis qu'il faut que je me calme un peu, que je prenne du recul par rapport à tout ça. J'ai également réalisé à quel point ma vie reste un chantier et que je ne souhaite pas nécessairement que quelqu'un y rentre pour une période indéterminée (pour ne pas dire, définitivement). Déjà parce qu'elle n'a pas à être l'architecte de tout ça, mais aussi parce que je veux offrir un meilleur moi, et pas un moi qui continue de se chercher. Je sais que c'est une image un peu stupide, mais je veux fréquenter une alpha, donc j'estime que je dois même être un alpha. Et je n'y suis pas encore.

Ca n'a pas l'air, mais comme illustrations des parties principales j'ai pris grand soin de ne choisir que des dresseurs qui utilisent des Pokémon ayant une vulnérabilité face au type Fée, le type le plus "girly" de la franchise.

Je me rends compte également que, il n'y a pas tant de lien avec Pokémon que je l'aurais cru!

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16 décembre 2019 1 16 /12 /décembre /2019 10:10

Encore une fois, j'ai du réaménager mon programme d'entrainement. Cette fois-ci, ça me frustre vraiment. J'aimais beaucoup le programme que j'avais concocté à tel point que je trouvais que c'était le programme ultime. Je continuais à progresser sur les différents exercices (notamment sur le soulevé de terre et le développer couché à la barre), et je ne l'avais pas encore poussé à son bout.

Mais je suis rattrapé par d'autres considérations. Pas mal de trucs en tête ces derniers temps, et je me suis blessé au dos, comme il y a quelques années. Mais alors qu'à l'époque, je me suis effondré sur moi-même, je souhaite rester droit dans mes bottes.

L'un des soucis est que l'entrainement est parfois long, et par rapport à mes contraintes actuelles, c'est peut-être trop long. J'ai longtemps cherché un moyen de réduire mes entraînements à leur essence la plus stricte, mais je n'ai jamais réussi à trouver quelque chose de satisfaisant. A part cette fois. 

Mon précédent programme est une espèce de mélange entre le upper / lower et le PPL. Bien que les séances n'avaient que 3 exercices par groupe musculaire, j'ai voulu couper dedans pour gratter du temps, et n'avoir que deux exercices par groupe musculaire... J'ai pris la décision de le simplifier pour qu'il se rapproche plus d'un upper / lower sur quatre séances, mais toujours sur 3 jours. Ainsi, il y a quatre séances, deux pour le haut du corps et deux pour le bas du corps. Chacune de cette séance se concentre sur soit sur l'avant du corps, soit sur l'arrière.

La première séance pour le haut du corps est la BLEUE qui regroupe comme précédemment le dos et les triceps. L'arrière du tronc donc. On ne commence plus par du soulevé de terre, pas pour cette séance en tout cas. Mais par le rowing en supination. En supination pour avoir un travail supplémentaire sur les biceps. On conserve les tractions.

  • Rowing supination, 4 séries ;
  • Tractions, 4 séries.

Ensuite on passe aux triceps. J'ai eu quelques soucis avec les dips ces dernières semaines. En effet, j'avais l'impression qu'elles pinçaient mes trapèzes supérieurs. Mauvaise exécution, je pense. On suit avec de la barre au front.

  • Dips, 3 séries ;
  • Barre au front, 4 séries.

Ensuite, la première séance pour les jambes, la ROUGE qui va principalement, l'avant des jambes : les quadriceps. Il s'agira alors de différentes variantes de squats. J'ai rajouté le gobelet squat parce que c'est un exercice qui apparemment complète le squat avant et de plus, j'ai du mal à charger sur le squat bulgare. J'ai rajouté du squat arrière, parce que j'avais envie de faire du squat arrière. Du bon squat bien lourd.

L'une des particularités des séances bas du corps est d'également comprendre des exercices d'abdos que je ne réalisais plus en salle, mais chez moi. Ici, il s'agit de la roue à abdos.

  • Squat avant, 3 séries
  • Gobelet squat, 4 séries ;
  • Squat bulgare, 4 séries ;
  • Roue à abdos, 3 séries.

Vient ensuite, la seconde séance pour le haut du corps, la JAUNE qui regroupe, cette fois encore les pectoraux et les biceps. Petite variation, cette fois. Le développé couché sera avec haltère mais non incliné, et je réalise également du développé militaire. J'étais récalcitrant, mais cet exercice sollicite presque tout le haut du corps (haut de pecs, épaules, et triceps). Pour le rendre plus costaud, il est réalisé à la barre.

  • Développé couché, 4 séries ;
  • Développé militaire, 4 séries.

On enchaîne avec les biceps. Même si les biceps progressent avec des tractions, il est nécessaire des réaliser des curls à un moment ou à un autre. Du coup, on retrouve les drag crul à la barre, pour appuyer un peu plus sur la longue portion du biceps, mais aussi les tractions en prise neutre.

  • Drag curl, 4 séries ;
  • Tractions prise neutre, 4 séries.

Enfin, la nouvelle séance du programme, la seconde séance bas du corps, la VIOLETTE. Celle-ci regroupe la chaîne postérieure, et plus principalement les ischio-jambiers et les fessiers. On retrouve alors notre grand ami, le soulevé de terre! J'ai pensé dans un premier plutôt inclure la version jambe tendue, mais j'ai réalisé qu'il n'y avait pas assez de travail sur les trapèzes d'où l'inclusion de la version traditionnelle. A côté de ça, je continue avec le hip thrust. Je voulais rajouter un nouvel exercice pour les ischios, le glute ham raise. Mais ma salle n'est pas équipée du matos nécessaire. Je n'ai pas encore trouvé d'exercice de substitution. Enfin, pour les abdominaux, on fait du relevé de bassin.

  • Soulevé de terre, 3 séries ;
  • Hip thrust, 4 séries ;
  • Glute ham raise, 4 séries ;
  • Relevé de bassin, 3 séries.

Même si j’entraîne de façon plus directe mes abdominaux, je continue également la routine pour la posture que j'avais précédemment décrite. De la même façon que je me doute qu'il n'est pas nécessairement très optimal, ce programme n'a pas vocation à durer dans le temps, juste le temps de quelques mois le temps que je m'occupe d'une affaire que je me traîne depuis trop longtemps. Donc, cette fois encore, l'article n'est pas trop long.

Avec ma blessure du dos, je comprends aussi que j'ai peut-être voulu faire trop de choses en même temps. Donc, je vais tâcher de ne pas m'enfermer dans des cages, mais pour le moment, je prend tout plus à la cool que j'ai pu le faire.

A l'époque, je plaisantais sur le fait que les séances porteraient des noms inspirées des Tortues Ninja. Aujourd'hui, même si elles ne portent pas leur nom, les couleurs choisies (même si c'est le fruit du hasard) font un clin d’œil aux couleurs de leurs bandanas.

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31 octobre 2019 4 31 /10 /octobre /2019 07:06

J'en parlais brièvement dans l'article sur La Source, mais depuis quelques semaines, je constate que ma vie est bloquée. Je tourne en rond dans un circuit fermé et ça me frustre grandement pour ne pas plus m'épancher.

Ce n'est pas un sentiment si récent que ça. Depuis l'hiver dernier, j'avais le sentiment d'être arrivé à un plateau dans tout ce que je pouvais faire (ce qui explique en partie le recentrage du premier trimestre), mais c'est véritablement au cours de ces dernières semaines que j'ai compris que j'arrivais dans une impasse.

J'ai également remarqué que j'ai perdu confiance en moi. Je n'étais plus aussi à l'aise que j'ai pu l'être quelques mois auparavant. Peut-être que j'accorde trop d'importance à ce que l'on pense de moi.

J'ai très vite compris que je devais remédier à cet état, et parvenir à débloquer ma vie. Trouver un moyen de sortir de ce circuit fermé. En tapant l'article, j'ai compris que j'étais sans doute trop fermé sur moi.

Comme me disait une amie, j'ai déjà les cartes en main. Durant le mois d’août, je recherchais comment me réaliser, et j'ai compris que j'avais plus ou moins les bases pour me construire une vie, mais que c'était à moi d'élaborer et construire.

Corps : L'une des habitudes que j'ai maintenu envers et contre tout, c'est la muscu. Sans rentrer dans des détails anaboliques qui frisent l'autisme, faire de l'exercice physique est bon pour la santé. Ça permet d'évacuer la pression, et j'apprécie tout simplement le programme que j'ai mis en place, en dépit de quelques ajustements de ci et de là. Aller à la salle est l'un de mes moments préférés de la journée (pour ne pas dire le seul), et désormais, quand je n'y vais pas, je me sens pas bien pendant plusieurs jours. 

Cependant, j'en ai un peu marre de la salle où je vais actuellement. Ça fait plusieurs années que j'y vais, et j'ai aussi envie de rencontrer d'autres personnes (dont notamment, la fameuse "amazone"). Même si les gens qui s'y entraînent sont marrants. J'ai pensé à aller dans les salles commerciales, mais j'ai peur de ne pas pouvoir m'y entraîner comme j'en ai envie, entre le besoin de faire plaisir à la masse qui a peur de toucher des haltères et les mecs géchar qui se baladent dans les salles et règnent comme des petites terreurs.

C'est pour tout ça que j'ai finalement commencé le Crossfit. Je voulais découvrir une autre ambiance et rencontrer de nouvelles personnes. Trouver un moyen de rallumer le feu qui brûle en moi. C'est que je suis en train de faire, j'espère.

Depuis cet été, j'ai aussi envie de reprendre de nouveau, encore, la natation. D'abord parce que j'ai toujours en tête de me mettre au surf! Mais aussi pour détendre mon corps que je presse dans tous les sens.

Esprit : Pour une fois, c'est là que tout coince. J'ai compris que je suis piégé dans une "boite", une boite physique, mais aussi une boite intellectuelle. Je dois alors parvenir à m'échapper de cette boite.

De plus, j'accordais trop d'importance à l'acquisition de connaissances diverses (peut-être parce que c'est plus simple?). C'est important, mais ce n'est pas suffisant. En tapant ces lignes, je réalise que j'en ai un peu marre d'être un astronome et je veux devenir un astronaute.

Pour ce faire, je veux m'ouvrir plus au monde. Non pas que je ne sois pas spécialement "ouvert" (faudrait que je regarde mes résultats au Big Five), mais je veux aller davantage sur le ter-ter. Participer à des événements culturels est toujours important, mais je pense que je vais plus voyager. Quand je vois la vie parisienne et que je la compare avec ce que je voyais en Guadeloupe, j'ai parfois tendance à penser que certaines personnes voyagent afin d'échapper à leur souci. Mais voyager, seul, force à sortir de sa zone de confort, et c'est que je veux faire.

Cœur : J'en ai parlé en long en large et en travers, mais il est important d'avoir une activité créatrice. Parfois, je me dis que les femmes ont l'opportunité de créer la vie, que reste-il aux hommes?

Mais laissons de côté ces discours New Age pour en revenir encore une fois à la basse. Ça fait des mois que j'en parle de la basse. J'ai compris que la basse est d'une part une activité créatrice, mais aussi d'autre part, un moyen pour tisser du lien. Jouer seul, c'est bien mais souvent la motivation va en montant et en descendant pour avoir du mal à remonter. Je veux me remettre de façon active à la basse. La Thunderbird m'appelle. Je réalise que c'est une réelle pluvalu pour moi. En plus des gains en dextérité, j'avais le sentiment que de nouvelle connexions se créaient dans mon cerveau. De fait, j'ai commencé à prendre des cours de basse. Au départ, je pensais qu'on serait quelques-uns mais en définitive, les cours sont en effectif très réduits. Et c'est suffisant pour que tous puissent s'exprimer. C'est vraiment cool, car je découvre vraiment ma basse et j'apprends ce qu'elle est capable de faire alors qu'auparavant je le survolais.

Même si la basse est désormais ma priorité créatrice, j'essaie d'apprendre à danser depuis quelques semaines. D'ailleurs, maintenant que j'y pense, je me suis rabattu sur la basse parce que je ne trouvais pas de cours de danse à mon gout. Quand j'étais adolescent (j'ai toujours du mal à me faire à cette idée, je ne suis plus un adolescent, mais un jeune adulte), je ne dansais pas. Pour tout un tas de raison qui ne feraient qu'encombrer l'article. En somme, je ne danse pas, et je réalise maintenant que c'est un frein pour moi. Je souhaiterais y remédier. 

En me renseignant sur la basse, j'ai appris que c'est un instrument qui appartenait à la section rythmique d'un groupe. J'ai pensé qu'apprendre à compter le rythme sur un métronome serait suffisant pour l'avoir, mais je réalise que ce n'est pas suffisant. Reste à savoir comment le mettre en place et quoi danser.

Qu'en est-il de tout le reste, les efforts sur l'alimentation, la méditation, le style, etc.? C'est toujours d'actualité, pour info j'appréhende un peu mieux mon alimentation et ma pratique de la méditation semble s'être installée. Mais je voulais que cet article reste orienté vers l'extérieur. De plus, pour une fois, je ne voulais pas que l'article soit trop long en détaillant tout un ensemble de point, qui peuvent être redondants avec ce que j'ai pu écrire quelques mois auparavant (alors que beaucoup de changements ont eu lieu durant l'été).

L'un de mes principaux défis est de parvenir à m'enraciner. Pendant des années, j'ai parcouru ma vie sans nécessairement cherché à tisser des liens profonds avec les autres (peur d'être blessé ou de blesser, sans doute). Je veux changer ça.

Avec le recul que j'ai pu prendre suite à la préparation de l'article, un autre défi majeur est de parvenir à m'organiser. Mine de rien, je réalise que ma vie reste un chantier (pour ne dire pas dire un bourbier). C'est aussi à ça que sert tout ça, réussir à construire quelque chose. Et il faut un plan, que je n'ai pas encore.

Je me rends compte que quand j'ai commencé cette désormais célébrissime lancée sur le gentleman, c'était dans le but de devenir un meilleur homme et espérer (vainement) séduire ma muse. A l'heure où j'écris cet article, mon objectif est presque sauver ma vie.

Est-ce que l'on peut enrichir sa vie comme on enrichit l'uranium?

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21 octobre 2019 1 21 /10 /octobre /2019 19:48

Alors que j'ai vu plusieurs fois presque tous les films Dragon Ball Z (je les ai tous vu, mais je ne sais plus si je les ai vu plusieurs fois chacun), je n'ai vu presque aucun film One Piece. En effet, en dehors de Gold (et encore, parce que j'aimais bien le design de Baccara), je n'en ai vu aucun. Je ne voyais pas trop l'intérêt le plus souvent, même pour des films semi-canons comme Strong World ou Z. La flemme.

Puis on a annoncé Stampede, le film anniversaire pour les 20 ans. Je m'en foutais un peu là aussi, jusqu'à ce que j'ai vu la quantité de personnages présents dans le film. Presque tous!

Après des années d'absence, le Pirate Fest est de retour !

Cette "convention" par les pirates et pour les pirates rassemble certains des plus grands noms de la piraterie actuelle dans une fête gigantesque.

Mais cette année, il y a une surprise de taille, une chasse au trésor pour acquérir un bien qui aurait appartenu au Seigneur des Pirates lui-même, Gold Roger...!

Cependant, alors que pirates, Marine et autres aventuriers et combattants veulent mettre la main sur ce secret si bien gardés, dans l'ombre quelque chose de terrible se trame. L'organisateur de l’événement n'est autre que Buena Festa, un criminel de guerre, qui a disparu depuis plusieurs décennies, et le clou du spectacle n'est autre que Douglas Bullet, l'Héritier du Démon, un homme qui a talonné les pas de Roger qui veut prendre sa vengeance sur le monde. Pour faire face à cette menace, Luffy devra tisser de nombreuses alliances, parfois hautement improbables.

Production : Dès les 30 premières minutes, je me suis souvenu pourquoi j'aime autant One Piece, l'aventure et le méga délire! Un Knock-Up Stream (j'ai commencé One Piece par l'arc Skypeia et le tome 26) et une île flottante dans les bulles de Saboady! J'ai eu un immense sourire sur le visage qui ne m'a jamais complètement quitté de tout le film.

Pendant que j'étais au cinéma, je suis tombé sur des amis que je n'avais pas vu depuis des années (eh, quand t'es fan, t'es un peu obligé d'aller voir Stampede), et on a discuté après la séance et ils ont expliqué que l'animation faisait penser à celle qui est utilisé dans l'arc Wano. Je ne sais pas si c'est vrai, j'ai cessé de suivre l'animé One Piece peu après la bataille de Marineford. Cependant, l'animation m'a fait penser à celle du film Dragon Ball Super : Broly sorti plus tôt dans l'année, avec une forte saturation, un gros effort réalisé sur les yeux, et des mouvements plus fluides. Cependant, dans le denier tiers, Bullet prend sa forme finale. Forme finale complètement en CGI (qui me faisait penser aux récents animés Godzilla d'ailleurs), et ça tranche avec tout le reste du film! De plus, sans doute pour bien appuyer sa puissance et son gigantisme, il devient super lent!

Autre détail par rapport à mon visionage, c'est que la salle était pleine de fan. Nous savions pourquoi nous étions là, et même si j'étais quelque peu récalcitrant au départ, je me suis laissé prendre au jeu. On savait qu'on pouvait se lâcher, rire, crier et éventuellement pleurer, ce que je ne me suis pas gêné de faire (même si je n'ai pas eu d'occasion pour pleurer). A la fin, j'ai failli (je dis failli) me joindre au tonnerre d'applaudissement qui a signé le début du générique.

Ecriture : Dans les films de manga, l'une des question les plus importantes est la canonicité du film ou non. Par exemple, presque aucun film Dragon Ball Z ne peut prétendre à se rapprocher du canon. Mais j'ai cru comprendre que deux films One Piece pourraient s'en approcher, mais que celui-là s'en approche? Assez. Bullet est présenté comme un ancien prisonnier de l'Enfer eternel d'Impel Down (où l'on est condamné à la pire sanction, la damnatio memoriae ou l'oubli), et il a profité du boxon causé par Barbe Noire et Luffy pour se faire la belle. Cela explique que l'on ne l'ai pas vu pendant des années (même si ça soulève la question du pourquoi Crocodile a parlé de décennies quand il l'a vu). De plus, le film prend en compte certains des évènements les plus récents qui se soient déroulés comme le nouveau statut de Luffy. Cependant, il s'insère mal par rapport à la suite de l'oeuvre puisque de mémoire au moment où le film se déroule l'équipage est séparé en deux, avec pour objectif de se retrouver à Wano. Donc plouf.

Dans le même temps, il prend le temps de créer des liens entre les différents acteurs en présence. Et à ce titre, j'ai compris que le film était du pur fanservice. Avec des détails de partout qui vont faire kiffer les fans qui aiment les petits clins d’œil, les références et la construction d'une grande toile de fond. Comme moi.

Est-ce que ce film a un tant soit peu de fond quand même? Bah oui. On retrouve deux visions qui s'opposent, deux visions qui clashent assez régulièrement dans le manga d'ailleurs, entre le romantisme de Luffy, pour qui la quête du One Piece est d'abord une aventure ainsi qu'une fête qui doit être partagée, et la vision très froide de Bullet, qui veut que la quête du One Piece ne soit qu'un moyen de prouver qu'il est le plus fort, même s'il est prêt à prendre un raccourci pour pouvoir y accéder. 

La nature du One Piece est également très rapidement touchée du doigt (faut vraiment faire attention), et il faudrait sans doute la relier avec les aspects les plus mystérieux du monde. D'autres concepts font leur retour, comme l'éveil des fruits du démon. Même si officiellement, on sait toujours pas ce que c'est véritablement (les zoans deviennent des brutes débiles, les paramecias peuvent affecter tout leur environnement...?). Un truc qui m'a laissé en suspens, c'est le Buster Call. Quand il a été introduit, le Buster Call était l'équivalent de l'arme nucléaire, l'outil de dernier recours que l'on utilise quand on veut nettoyer un sacré merdier. Mais actuellement, les personnages sont si forts que je me demande si ça a un sens... Par exemple, je me souviens de Garp qui lancait des boulets de canon à mains nues avec plus de puissance que des canons normaux...

Personnages : Le film comporte énormément de personnages, même si avec du recul, la majorité relève plus du caméo qu'autre chose. Histoire d'offrir plus aux fans. Il ne me servirait à rien de parler de tous. Je préfère me concentrer sur les personnages qui ont une grosse influence sur l'action. Ou qui traversent quelque chose.

Bon d'abord les Chapeaux de Pailles. Luffy voit son parcours limité par un nouvel obstacle, mais il n'est pas vraiment challengé dans sa vision. Il commence le film et le finit comme il l'a commencé. Même s'il affirme son opinion que la quête du One Piece est d'abord une aventure. Mais là où ça devient "intéressant", c'est l'autre vedette du film, "Dieu" Usopp. Celui-ci voit de nouveau son manque de force physique lui faire défaut. Mais ce que je trouve dommage, c'est que le manga a à de nombreuses reprises, montrer que ce n'est pas sa force qui fait qu'il est un membre à part entière de l'équipage (à défaut de dire essentiel), mais sa capacité à atteindre des cibles inatteignables, le fait qu'il soit aussi capable de vaincre des ennemis que la force brute ne peut pas vaincre, et enfin sa polyvalence qui le rend capable de soutenir tout l'équipage et de s'adapter à toutes les situations. Comme il le dit "le sniper est celui qui soutient toute l'équipe, à distance". Et au final, même s'il joue un rôle clé dans la victoire sur Bullet, elle ne m'a paru le permettre d'avancer vers son rêve de devenir un brave guerrier des mers, mais plus "hé hé, j'avais raison."

J'ai été pas mal déçu de la Génération terrible. En effet, je trouve que même s'ils ont pu opposer une résistance correct à Bullet, ils se sont quand même vite fait dégager. Notamment ceux qui se sont progressivement imposés comme des gros calibres dans le groupes, Kid, Drake et Hawkins. Kid en particulier est très en retrait, alors que l'on sait par exemple qu'il a le haki des rois. Encore une fois, celui mit en avant n'est autre que Law. Je n'aime pas trop Law, je trouve qu'il est trop dans ce cliché du ténébreux mystérieux, solitaire et stylé.

Concernant la Marine, beaucoup de personnages sont présents, mais la majorité relève du caméo. Oui, on se retrouve à souffler le nom de certains personnages (Momonga, le Vice-Amiral par défaut, ou Fujitora me viennent en tête). Mais le soldat le plus présent est Smoker. Il joue son rôle d'inspecteur qui se méfie des héros avant de se rendre compte qu'il y a quelque chose de beaucoup plus grave qui se trame et qui le pousse à s'allier aux héros. Il aura quelques moments avec Sabo qui me feront penser à ceux avec Ace.

C'est quand j'ai vu Mihawk (presque à la Piccolo) que je me suis dit, ce film est du pur fan service. Le mec ne s'intéresse à quasiment rien, et comme par hasard, il arrive sur le champ de bataille. Puis se barre après son moment d'éclat (même si j'ai crié comme tout le monde dans la salle). Ensuite Baggy. Baggy aux Mille pièces. Toujours dans la fronde ce Baggy, et aussi génial ! Enfin sur les Corsaires, on retrouve Hancock. Quand le personnage a été introduit j'ai eu un mini-crush sur elle, et elle fit le premier personnage dont j'ai voulu une statuette. Maintenant, après avoir vu ce film, je re-veux encore plus cette figurine d'Hancock! Elle est juste énorme! Dans tous ses aspects, son délire mégalo parce qu'elle est la plus belle, son amour infantile pour Luffy et surtout cette force! J'ai crié tout seul dans le cinéma, mais il fallait que ça sorte!

De façon plus générale, j'étais assez surpris qu'il y ait des femmes qui participent à l'assaut physique (à savoir Hancock et Bonney), puisqu'en générale, dans les œuvres de ce type, les femmes sont souvent en retrait de la baston, réduites à des rôles de soutien (même si c'est très important le soutien) ou si elles combattent, elles se font vite dégommées pour être sauvées par le héros. Mais ici, elles distribuent des baffes, et se mangent les leurs. 

Sabo est également de la partie. Depuis qu'il a consommé le pyro-fruit, je trouve qu'il ressemble de plus en plus à un ersatz d'Ace, dans le rôle du grand frère cool plutôt balèze qui fait son truc de son côté. Même s'il est bien plus présent que ce dernier, peut-être parce que désormais les Révolutionnaires sont plus impliqués dans la trame narrative que les pirates de Barbe Blanche. Lucci est également de la partie, mais il est beaucoup moins présent que la communication peut le laisser suggérer. J'ai jamais vraiment compris pourquoi Lucci a rejoint le CP-0. A la fin de leur mini-aventure, les agents du CP-9 semblaient avoir laisser derrière eux le Gouvernement Mondial, mais en rejoignant Aegis, Lucci est devenu le fusil des Dragons célestes, et je doute que ce soit tellement mieux. Dans le même ordre, on retrouve Crocodile qui s'était fait discret depuis Marineford (en dehors d'un petit coucou après Tougato). Je suis fasciné par le fait que Crocodile parvienne à rester un personnage crédible alors qu'il a été vaincu depuis longtemps dans l'histoire (et en général dans ce type d'oeuvre, ça signifie perdre en dangerosité). Mais non, le bougre est toujours dans le coup. Il semble travailler avec une faction que l'on ignore pour le moment (je pense à la pègre), et se posait en contraste avec Rob Lucci. 

Enfin, on va s'attarder sur les deux méchants, Douglas Bullet et Buena Festa. J'ai le sentiment qu'il s'agit d'un seul méchant qui a été divisé en deux. Bullet ayant l'aspect confrontation du personnage, et Festa son aspect "grandiloquent"?

J'ai trouvé Bullet très plat. C'est un méchant qui n'est caractérisé que par sa puissance. On nous le présente comme étant au niveau de Rayleigh et étant considéré comme tout près de Gold Roger en terme de puissance, jusqu'à ce qu'il gagne son surnom d'Héritier du Démon. Mais finalement, il n'arrive même pas à se rapprocher du Seigneur des Pirates. Cependant, je trouve qu'il m'a fait penser à Crocodile ou même Moria, qui ont abandonné leurs rêves d'aventure pour ne s'attacher qu'à accumuler le plus de puissance possible, Crocodile en trouvant le Pluton, et Moria en amassant des zombies. Le film essaie de nous faire comprendre que Bullet a eu une histoire triste. Mais le problème, c'est tout est résolu par la force. Quant à Buena Festa, on sait très peu de choses sur lui, si ce n'est qu'il en veut à Roger d'avoir lancé l'Age d'Or de la Piraterie, et qu'il veut lancer la plus grande fête du monde qui l'embrassera. Des méchants peu intéressants au final. 

Quelque chose m'a cependant marqué après mon visionnage. Dans les films, les méchants ont souvent un groupe de subordonnés qui affrontent les autres héros, mais pas ici. Peut-être pour donner plus de place au combat contre Bullet, et renforcer son aspect, "je n'ai besoin de personne".

J'ai tâché de me cantonner au plus près du film, et pas trop aller dans l'actualité du manga (même si je trouve que ce s'y passe actuellement est génial). A vrai dire, je n'envisageait pas d'écrire d'article au départ, mais face au silence relatif sur ce film, je voulais faire un peu de clout pour le faire mousser.

En effet, One Piece : Stampede s'est imposé avec fracas comme ma meilleure expérience cinématographique de l'année. J'ai ressenti beaucoup plus d'émotions fortes (et constantes) que durant mes autres visionnages. Même si en définitive, ce n'est qu'un film anniversaire et ne vole pas haut niveau scénario. Il aura aussi raviver mon amour pour One Piece (même s'il n'avait jamais vraiment baissé, mais j'étais rentré dans une forme de routine). Retrouver cette excitation de l'aventure et du fight est toujours géniale.

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