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24 décembre 2019 2 24 /12 /décembre /2019 21:43

L'an dernier, alors que je commençais mon désormais célébrissime périple vers le gentleman, et que (plus prosaïquement) j'essayais d'oublier ma muse, j'avais entrepris de me chercher une copine. Je m'étais inscris sur meetic, et j'avais même pris un abonnement payant. Sans réel succès. J'avais participé à une rencontre meetic aussi. Mais les jeunes femmes, en particulier, venaient avec des amies, et restaient avec les gens qu'elles connaissaient. En discutant avec une organisatrice, celle-ci m'avoua que c'était l'un des seuls moyens de faire venir des femmes dans ces soirées.

Mais c'est vraiment durant l'année qui s'est écoulée que j'ai cherché à faire un tas de rencontre.

J'ai fais quelques speed datings. C'est vrai qu'on en parle plus trop, mais il y a plus de 10 ans, il y avait un côté effet de mode marrant. Je trouvais qu'il y avait un côté plus réel que sur les applications de rencontre mais aussi que ça créait un cadre plus strict par rapport aux rencontres que j'aime appeler "sauvages" (cet article sera très fortement influencé par Pokémon, je préviens). Mais, il apparaît qu'il y a bien plus d'hommes que de femmes qui s'inscrivent. Et là encore, en parlant avec une des organisatrices, j'ai appris qu'autant il y avait des hommes dans ma tranche d'age (25-35 ans), autant il y avait très peu de femmes dans cette tranche d'age, et que les femmes qui s'inscrivent dans ces rencontres ont en général plus de 35 ans. Et qu'il était difficile d'avoir des groupes équilibrés (surtout avec un ratio 3:1 pour les hommes). Cependant, je dois reconnaître que j'ai eu mon petit succès au cours de ces soirées, même si les femmes, en dehors d'une, ne m'ont pas spécialement percuté.  

J'ai également téléchargé des applications de rencontre. J'en essayé plusieurs, Tinder, Happn, Bumble, Once, etc. Mais je les trouve insidieuses. Beaucoup d'entres elles jouent sur la frustration des hommes et l'insatisfaction des femmes. Mais je n'ai commencé à les comprendre que plus tard. Je savais qu'il y avait plus d'hommes que de femmes sur ces applications. Je me doutais également que les femmes étaient bien plus sélectives que les hommes aussi (elles ont le comportement exactement inversé), mais je pensais que c'était parce qu'elles savaient qu'elles avaient un choix beaucoup plus important que la très grosse majorité des hommes et qu'elles pouvaient se permettre de jouer les difficiles. Je pense que c'est toujours vrai, mais j'ai apporté un élément supplémentaire à mon analyse. Elles se sentent en danger. Elles ne savent pas qui, sur le paquet de gars qui veut entrer en contact avec elles est un mec correct (à défaut de bien) et qui est un putain de chien de caniveau. Et comme me disait un ami, sur Tinder, la plupart des mecs sont des tocards. De fait, elles sont hyper-sélectives. Déjà parce qu'elles peuvent se le permettre, mais aussi parce qu'elles ont besoin de sentir en confiance. Conséquence de tout ça, quelques mecs se partagent l'attraction de la plupart des femmes. Les autres restent à terre. Même si j'ai eu quelques matchs, je fais partie de ces derniers. Ça peut vraiment affecter l'image que l'on a de soi. On se demande qu'est-ce qui ne va pas chez soi? Est-on si moche et si inintéressant que ça?

Maintenant je tâche de prendre de la distance par rapport à tout ça, et d'être plus passif. Le shot de dopamine n'apporte rien si ce n'est des blessures à l'amour-propre et du temps perdu.

De fait (ça s'est de l'intro), j'ai tenté les rencontres sauvages. En vrai. Mais je ne sais pas comment m'y prendre. J'ai tâché de comprendre comment un homme et une femme peuvent construire leur couple pour essaye de comprendre ce que je peux rechercher chez une femme qui me correspondrait, mais je n'ai rien trouvé de concluant. Faut dire aussi que je n'aimais pas trop cette idée. Je pensais qu'une rencontre était plus belle dans sa spontanéité plutôt que de se dire : "je veux ça, ça et ça" Alors qu'on sait très bien que l'on ne tombe pas sur ce que l'on a définit.

De tout ce que j'ai pu voir et de la plupart des filles que j'ai pu rencontrer, j'ai l'impression que beaucoup d'entres elles sont dans un délire que j'appelle "Série, Apéro et Voyage" ou S.A.V.. On peut penser que je me moque de ces filles, mais je me dis plutôt qu'encore une fois, je suis à contretemps par rapport aux autres. Donc plutôt que d’enchaîner les rencontres creuses et perdre du temps, je me suis dit autant essayer de faire des recherches, comme quand je compose une équipe de Pokémon, qui joue quel rôle. Mais la recherche de Pokémon, implique de savoir distinguer Magicarpe de Minidraco ou Barpau. Ces trois Pokémon sont superficiellement identiques (et les évolutions finales sont de très bons Pokémon), mais on n'attend pas du tout le mêmes choses d'eux.

Dans un premier temps, et parce que je ne voulais pas me brider, j'ai alors pensé à une "bobo crossfitteuse", à ce moment là, il s'agissait de combiner la recherche de la performance et de l'excellence, qu'un point de vue social et physique. Mais maintenant, je me rends compte que cette image est creuse. 

Puis un jour, alors que je réfléchissais, je me suis dis pourquoi ne pas appliquer la distinction que j'emploie pour ma propre évolution? Je cherche à créer une forme de complémentarité. Puisque le gentleman doit faire de moi un meilleur homme, il convient de trouver son pendant féminin, la "lady"...? Mais je vois tout ça plus comme un faisceau d'indice que comme une grille de contrôle. On tend vers quelque chose.

Corps : Je pense qu'on va évacuer le physique en premier, puisque ce serait le plus simple. Normalement. Est-ce que j'ai des critères physiques forts? Avec mon 1m89 je préfère les filles plus grandes, que je débute assez arbitrairement à partir d'1m67. J'ai également une affection pour les cheveux courts ou mi-longs. Je préfère également les peaux mates.

Néanmoins, là où ça devient plus pointu, c'est concernant le sport (eh ben oui). 

D'aussi loin que je me souvienne, les filles qui m'ont toujours fait beaucoup d'effets étaient sportives. Ce sentiment n'a fait que se renforcer ces dernières années, quand je vois l'effet que peut avoir une femme sportive sur moi.

De plus, c'est en partie pour devenir "digne" de femmes comme celles-ci que j'ai décidé de me décarcasser et de me mettre au sport pour qu'elle me voient. Aujourd'hui, une "activité physique régulière" fait partie de mes habitudes, à tel point que je conçois d'être un "go muscu".

Est-ce que l'on peut parler de mode de vie ? Je ne sais pas trop. Je préfère parler de "délire". Je suis dans un délire de "go muscu", donc je suis enclin à préférer quelqu'un qui est dans ce délire de "go muscu".

Donc, au delà du fétiche, il est important pour moi de rencontrer quelqu'un avec qui partager ce délire. Pour que l'on soit tout simplement sur la même longueur d'onde, et pas qu'il y ait un décalage (trop important en tout cas) entre nos deux "modes de vie".

Ce nindo comporte bien sur d'une part déplacer des charges mais aussi d'autre part, avoir une alimentation saine et harmonieuse. Avec des excès réguliers et sans restriction particulière.

Cependant, dans les hautes herbes, il est particulièrement difficile de rencontrer le type de femmes qui me fait tourner la tête. Déjà, la très grosse majorité des femmes ont peur de s'approcher d'un haltère (voire même de faire de l'exercice physique en dehors de la randonnée, éventuellement). Et bien souvent, ne comprennent pas (voire méprisent) pourquoi on déplacerait des poids pour les mettre en place.

Esprit : Après le physique, il est nécessaire que l'on soit capable de parler. Cependant, je trouve assez délicat de parler de ces choses. En effet, je comprend qu'il faille rester ouverts aux autres, mais dans le même temps, j'ai envie de rencontrer quelqu'un qui a un parcours académique assez similaire au mien pour qu'on ait une ligne de vie assez identique.

De ce que j'ai entendu et lu, on est plus enclin à se tourner vers ceux qui nous ressemblent et on fréquente en général les personnes évoluant dans un milieu similaire au notre. Pendant un temps, j'ai pu penser que c'était vrai, mais les événements des derniers mois m'ont poussé à réfléchir à ma vie professionnelle et les relations que j'ai pu nouer dans ce milieu.

Je suis en pleine redéfinition de ma vie professionnelle, donc je réévalue ce que je peux estimer attendre d'une femme. L'une de mes constantes est que j'apprécie l'ambition, et je respecte quelqu'un qui essaie d'atteindre le top de son domaine d'activité. Et une fille qui en veut, est plutôt attirante. Mine de rien, on peut faire le lien avec la pratique sportive, où l'on se fixe des objectifs que l'on souhaite dépasser.

En fait, je recherche quelqu'un que je sais que je peux percevoir comme mon égal. Je ne me perçois pas comme spécialement cultivé (je sais qu'il y a des gens bien plus érudits que moi), mais j'ai pu rencontrer des personnes en "admiration" devant moi. C'est peut-être flatteur, mais ça ne permet pas d'apprécier quelqu'un à sa juste mesure. Et ça peut être bien pour mon arrogance de rencontrer quelqu'un qui a du répondant.

Cœur : Même si on peut parler, il faut savoir de quoi on parle! Je pense que chaque personne est différente, et possède ses propres passions et hobbies. Même si parfois c'est assez frustrant de tomber sur des S.A.V., j'essaye d'avoir une tolérance neutre par rapport à ce que je peux rencontrer.

Depuis que je suis en age de faire des rencontres, j'ai trop souvent eu le sentiment d'être jugé pour ce que j'aimais. Soit c'était trop enfantin, soit c'était trop bizarre. Cette attitude m'a profondément marqué, et même maintenant j'ai de grosses difficultés à parler de ce que j'apprécie (si l'on exclue ce journal). Ça doit être également l'une des raisons pour lesquelles j'ai longtemps manqué de confiance en moi. C'est aussi l'une des raisons pour lesquelles je me braque assez facilement quand je rencontre des SAV. J'ai l'impression de me percuter face à de nouveaux murs, et je perds tout intérêt.

Et au fond, ce que j'ai envie, c'est de pouvoir me lâcher avec elle, et la faire rentrer dans mon univers. Etre capable de partager avec elle ce qui me fait vibrer. Mais dans le même temps, je comprends que moi aussi, je dois être capable d'accepter ce qui la passionne, et tâcher de rentrer dans son univers à elle. Et si ça passe pas, c'est pas bon. Enfin, il faudrait qu'on soit capable de s’entraîner dans de nouvelles aventures (même si l'expression "partner in crime" m’énerve).

Enfin l'un des points qui découle de tout ça, est qu'elle doit avoir sa propre vie. Je préfère me dire que l'on s'enrichit mutuellement, et que nos moments ensembles sont plus importants de cette façon. Et puis, il y a aussi mon côté plutôt solitaire.

Fondamentalement, ce serait quelqu'un qui me pousse à toujours m'améliorer. Pour schématiser, j'ai en tête le Power Couple, où chacun est cool et bien dans sa peau, et quand les deux sont ensemble, le potentiel explose. Ils se complètent naturellement, ils se motivent l'un l'autre, et quand ils sont ensemble rien ne peut les arrêter. Ça me fait rêver, et j'aimerais tisser ce type de relation.

Cependant, durant l'automne, j'ai pris un train en pleine face qui m'a poussé à me poser différentes questions. Est-ce que ma recherche est si importante que ça ? Est-ce que je ne cherche pas à combler ma propre solitude? Et à quel prix? J'ai réalisé que je devenais de plus en plus charo, et que ce n'est pas spécialement attirant.

Après toutes ces péripéties, je me dis qu'il faut que je me calme un peu, que je prenne du recul par rapport à tout ça. J'ai également réalisé à quel point ma vie reste un chantier et que je ne souhaite pas nécessairement que quelqu'un y rentre pour une période indéterminée (pour ne pas dire, définitivement). Déjà parce qu'elle n'a pas à être l'architecte de tout ça, mais aussi parce que je veux offrir un meilleur moi, et pas un moi qui continue de se chercher. Je sais que c'est une image un peu stupide, mais je veux fréquenter une alpha, donc j'estime que je dois même être un alpha. Et je n'y suis pas encore.

Ca n'a pas l'air, mais comme illustrations des parties principales j'ai pris grand soin de ne choisir que des dresseurs qui utilisent des Pokémon ayant une vulnérabilité face au type Fée, le type le plus "girly" de la franchise.

Je me rends compte également que, il n'y a pas tant de lien avec Pokémon que je l'aurais cru!

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16 décembre 2019 1 16 /12 /décembre /2019 10:10

Encore une fois, j'ai du réaménager mon programme d'entrainement. Cette fois-ci, ça me frustre vraiment. J'aimais beaucoup le programme que j'avais concocté à tel point que je trouvais que c'était le programme ultime. Je continuais à progresser sur les différents exercices (notamment sur le soulevé de terre et le développer couché à la barre), et je ne l'avais pas encore poussé à son bout.

Mais je suis rattrapé par d'autres considérations. Pas mal de trucs en tête ces derniers temps, et je me suis blessé au dos, comme il y a quelques années. Mais alors qu'à l'époque, je me suis effondré sur moi-même, je souhaite rester droit dans mes bottes.

L'un des soucis est que l'entrainement est parfois long, et par rapport à mes contraintes actuelles, c'est peut-être trop long. J'ai longtemps cherché un moyen de réduire mes entraînements à leur essence la plus stricte, mais je n'ai jamais réussi à trouver quelque chose de satisfaisant. A part cette fois. 

Mon précédent programme est une espèce de mélange entre le upper / lower et le PPL. Bien que les séances n'avaient que 3 exercices par groupe musculaire, j'ai voulu couper dedans pour gratter du temps, et n'avoir que deux exercices par groupe musculaire... J'ai pris la décision de le simplifier pour qu'il se rapproche plus d'un upper / lower sur quatre séances, mais toujours sur 3 jours. Ainsi, il y a quatre séances, deux pour le haut du corps et deux pour le bas du corps. Chacune de cette séance se concentre sur soit sur l'avant du corps, soit sur l'arrière.

La première séance pour le haut du corps est la BLEUE qui regroupe comme précédemment le dos et les triceps. L'arrière du tronc donc. On ne commence plus par du soulevé de terre, pas pour cette séance en tout cas. Mais par le rowing en supination. En supination pour avoir un travail supplémentaire sur les biceps. On conserve les tractions.

  • Rowing supination, 4 séries ;
  • Tractions, 4 séries.

Ensuite on passe aux triceps. J'ai eu quelques soucis avec les dips ces dernières semaines. En effet, j'avais l'impression qu'elles pinçaient mes trapèzes supérieurs. Mauvaise exécution, je pense. On suit avec de la barre au front.

  • Dips, 3 séries ;
  • Barre au front, 4 séries.

Ensuite, la première séance pour les jambes, la ROUGE qui va principalement, l'avant des jambes : les quadriceps. Il s'agira alors de différentes variantes de squats. J'ai rajouté le gobelet squat parce que c'est un exercice qui apparemment complète le squat avant et de plus, j'ai du mal à charger sur le squat bulgare. J'ai rajouté du squat arrière, parce que j'avais envie de faire du squat arrière. Du bon squat bien lourd.

L'une des particularités des séances bas du corps est d'également comprendre des exercices d'abdos que je ne réalisais plus en salle, mais chez moi. Ici, il s'agit de la roue à abdos.

  • Squat avant, 3 séries
  • Gobelet squat, 4 séries ;
  • Squat bulgare, 4 séries ;
  • Roue à abdos, 3 séries.

Vient ensuite, la seconde séance pour le haut du corps, la JAUNE qui regroupe, cette fois encore les pectoraux et les biceps. Petite variation, cette fois. Le développé couché sera avec haltère mais non incliné, et je réalise également du développé militaire. J'étais récalcitrant, mais cet exercice sollicite presque tout le haut du corps (haut de pecs, épaules, et triceps). Pour le rendre plus costaud, il est réalisé à la barre.

  • Développé couché, 4 séries ;
  • Développé militaire, 4 séries.

On enchaîne avec les biceps. Même si les biceps progressent avec des tractions, il est nécessaire des réaliser des curls à un moment ou à un autre. Du coup, on retrouve les drag crul à la barre, pour appuyer un peu plus sur la longue portion du biceps, mais aussi les tractions en prise neutre.

  • Drag curl, 4 séries ;
  • Tractions prise neutre, 4 séries.

Enfin, la nouvelle séance du programme, la seconde séance bas du corps, la VIOLETTE. Celle-ci regroupe la chaîne postérieure, et plus principalement les ischio-jambiers et les fessiers. On retrouve alors notre grand ami, le soulevé de terre! J'ai pensé dans un premier plutôt inclure la version jambe tendue, mais j'ai réalisé qu'il n'y avait pas assez de travail sur les trapèzes d'où l'inclusion de la version traditionnelle. A côté de ça, je continue avec le hip thrust. Je voulais rajouter un nouvel exercice pour les ischios, le glute ham raise. Mais ma salle n'est pas équipée du matos nécessaire. Je n'ai pas encore trouvé d'exercice de substitution. Enfin, pour les abdominaux, on fait du relevé de bassin.

  • Soulevé de terre, 3 séries ;
  • Hip thrust, 4 séries ;
  • Glute ham raise, 4 séries ;
  • Relevé de bassin, 3 séries.

Même si j’entraîne de façon plus directe mes abdominaux, je continue également la routine pour la posture que j'avais précédemment décrite. De la même façon que je me doute qu'il n'est pas nécessairement très optimal, ce programme n'a pas vocation à durer dans le temps, juste le temps de quelques mois le temps que je m'occupe d'une affaire que je me traîne depuis trop longtemps. Donc, cette fois encore, l'article n'est pas trop long.

Avec ma blessure du dos, je comprends aussi que j'ai peut-être voulu faire trop de choses en même temps. Donc, je vais tâcher de ne pas m'enfermer dans des cages, mais pour le moment, je prend tout plus à la cool que j'ai pu le faire.

A l'époque, je plaisantais sur le fait que les séances porteraient des noms inspirées des Tortues Ninja. Aujourd'hui, même si elles ne portent pas leur nom, les couleurs choisies (même si c'est le fruit du hasard) font un clin d’œil aux couleurs de leurs bandanas.

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31 octobre 2019 4 31 /10 /octobre /2019 07:06

J'en parlais brièvement dans l'article sur La Source, mais depuis quelques semaines, je constate que ma vie est bloquée. Je tourne en rond dans un circuit fermé et ça me frustre grandement pour ne pas plus m'épancher.

Ce n'est pas un sentiment si récent que ça. Depuis l'hiver dernier, j'avais le sentiment d'être arrivé à un plateau dans tout ce que je pouvais faire (ce qui explique en partie le recentrage du premier trimestre), mais c'est véritablement au cours de ces dernières semaines que j'ai compris que j'arrivais dans une impasse.

J'ai également remarqué que j'ai perdu confiance en moi. Je n'étais plus aussi à l'aise que j'ai pu l'être quelques mois auparavant. Peut-être que j'accorde trop d'importance à ce que l'on pense de moi.

J'ai très vite compris que je devais remédier à cet état, et parvenir à débloquer ma vie. Trouver un moyen de sortir de ce circuit fermé. En tapant l'article, j'ai compris que j'étais sans doute trop fermé sur moi.

Comme me disait une amie, j'ai déjà les cartes en main. Durant le mois d’août, je recherchais comment me réaliser, et j'ai compris que j'avais plus ou moins les bases pour me construire une vie, mais que c'était à moi d'élaborer et construire.

Corps : L'une des habitudes que j'ai maintenu envers et contre tout, c'est la muscu. Sans rentrer dans des détails anaboliques qui frisent l'autisme, faire de l'exercice physique est bon pour la santé. Ça permet d'évacuer la pression, et j'apprécie tout simplement le programme que j'ai mis en place, en dépit de quelques ajustements de ci et de là. Aller à la salle est l'un de mes moments préférés de la journée (pour ne pas dire le seul), et désormais, quand je n'y vais pas, je me sens pas bien pendant plusieurs jours. 

Cependant, j'en ai un peu marre de la salle où je vais actuellement. Ça fait plusieurs années que j'y vais, et j'ai aussi envie de rencontrer d'autres personnes (dont notamment, la fameuse "amazone"). Même si les gens qui s'y entraînent sont marrants. J'ai pensé à aller dans les salles commerciales, mais j'ai peur de ne pas pouvoir m'y entraîner comme j'en ai envie, entre le besoin de faire plaisir à la masse qui a peur de toucher des haltères et les mecs géchar qui se baladent dans les salles et règnent comme des petites terreurs.

C'est pour tout ça que j'ai finalement commencé le Crossfit. Je voulais découvrir une autre ambiance et rencontrer de nouvelles personnes. Trouver un moyen de rallumer le feu qui brûle en moi. C'est que je suis en train de faire, j'espère.

Depuis cet été, j'ai aussi envie de reprendre de nouveau, encore, la natation. D'abord parce que j'ai toujours en tête de me mettre au surf! Mais aussi pour détendre mon corps que je presse dans tous les sens.

Esprit : Pour une fois, c'est là que tout coince. J'ai compris que je suis piégé dans une "boite", une boite physique, mais aussi une boite intellectuelle. Je dois alors parvenir à m'échapper de cette boite.

De plus, j'accordais trop d'importance à l'acquisition de connaissances diverses (peut-être parce que c'est plus simple?). C'est important, mais ce n'est pas suffisant. En tapant ces lignes, je réalise que j'en ai un peu marre d'être un astronome et je veux devenir un astronaute.

Pour ce faire, je veux m'ouvrir plus au monde. Non pas que je ne sois pas spécialement "ouvert" (faudrait que je regarde mes résultats au Big Five), mais je veux aller davantage sur le ter-ter. Participer à des événements culturels est toujours important, mais je pense que je vais plus voyager. Quand je vois la vie parisienne et que je la compare avec ce que je voyais en Guadeloupe, j'ai parfois tendance à penser que certaines personnes voyagent afin d'échapper à leur souci. Mais voyager, seul, force à sortir de sa zone de confort, et c'est que je veux faire.

Cœur : J'en ai parlé en long en large et en travers, mais il est important d'avoir une activité créatrice. Parfois, je me dis que les femmes ont l'opportunité de créer la vie, que reste-il aux hommes?

Mais laissons de côté ces discours New Age pour en revenir encore une fois à la basse. Ça fait des mois que j'en parle de la basse. J'ai compris que la basse est d'une part une activité créatrice, mais aussi d'autre part, un moyen pour tisser du lien. Jouer seul, c'est bien mais souvent la motivation va en montant et en descendant pour avoir du mal à remonter. Je veux me remettre de façon active à la basse. La Thunderbird m'appelle. Je réalise que c'est une réelle pluvalu pour moi. En plus des gains en dextérité, j'avais le sentiment que de nouvelle connexions se créaient dans mon cerveau. De fait, j'ai commencé à prendre des cours de basse. Au départ, je pensais qu'on serait quelques-uns mais en définitive, les cours sont en effectif très réduits. Et c'est suffisant pour que tous puissent s'exprimer. C'est vraiment cool, car je découvre vraiment ma basse et j'apprends ce qu'elle est capable de faire alors qu'auparavant je le survolais.

Même si la basse est désormais ma priorité créatrice, j'essaie d'apprendre à danser depuis quelques semaines. D'ailleurs, maintenant que j'y pense, je me suis rabattu sur la basse parce que je ne trouvais pas de cours de danse à mon gout. Quand j'étais adolescent (j'ai toujours du mal à me faire à cette idée, je ne suis plus un adolescent, mais un jeune adulte), je ne dansais pas. Pour tout un tas de raison qui ne feraient qu'encombrer l'article. En somme, je ne danse pas, et je réalise maintenant que c'est un frein pour moi. Je souhaiterais y remédier. 

En me renseignant sur la basse, j'ai appris que c'est un instrument qui appartenait à la section rythmique d'un groupe. J'ai pensé qu'apprendre à compter le rythme sur un métronome serait suffisant pour l'avoir, mais je réalise que ce n'est pas suffisant. Reste à savoir comment le mettre en place et quoi danser.

Qu'en est-il de tout le reste, les efforts sur l'alimentation, la méditation, le style, etc.? C'est toujours d'actualité, pour info j'appréhende un peu mieux mon alimentation et ma pratique de la méditation semble s'être installée. Mais je voulais que cet article reste orienté vers l'extérieur. De plus, pour une fois, je ne voulais pas que l'article soit trop long en détaillant tout un ensemble de point, qui peuvent être redondants avec ce que j'ai pu écrire quelques mois auparavant (alors que beaucoup de changements ont eu lieu durant l'été).

L'un de mes principaux défis est de parvenir à m'enraciner. Pendant des années, j'ai parcouru ma vie sans nécessairement cherché à tisser des liens profonds avec les autres (peur d'être blessé ou de blesser, sans doute). Je veux changer ça.

Avec le recul que j'ai pu prendre suite à la préparation de l'article, un autre défi majeur est de parvenir à m'organiser. Mine de rien, je réalise que ma vie reste un chantier (pour ne dire pas dire un bourbier). C'est aussi à ça que sert tout ça, réussir à construire quelque chose. Et il faut un plan, que je n'ai pas encore.

Je me rends compte que quand j'ai commencé cette désormais célébrissime lancée sur le gentleman, c'était dans le but de devenir un meilleur homme et espérer (vainement) séduire ma muse. A l'heure où j'écris cet article, mon objectif est presque sauver ma vie.

Est-ce que l'on peut enrichir sa vie comme on enrichit l'uranium?

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6 octobre 2019 7 06 /10 /octobre /2019 20:54

Dans tous mes atermoiement actuels, je suis en train de réfléchir sur ma vie professionnelle et au sens que je veux lui donner. Afin de penser à ce que je veux faire, je me suis acheté Réinventer sa vie professionnelle... quand on vient de la commencer. Ce livre a été une petite révélation pour moi. D'une part, il m'a poussé à la réflexion sur la génération Y. J'avais un collègue qui soutenait que les gens de ma génération était plus enclins à réclamer les choses, et, sans penser qu'il était un vieux con (ce type est plus jeune dans sa tête que beaucoup de "jeunes") je pensais qu'il exagérait et que c'était le propre des jeunes générations de contester celles qui sont déjà établies. En fait, non. Un autre point est un des exercices pratiques qui sont proposées par l'auteure.

Afin de se retrouver, elle demande que l'on liste tout un ensemble de qualité que l'on a ou que l'on aimerait avoir, et de cet amas, en retenir trois. On va alors chercher à mettre ces trois qualités au cœur de sa vie.

Ça a particulièrement raisonné en moi. L'an dernier, j'avais lu quelques livres de philosophie, et j'ai trop pris la confiance. J'ai alors essayé de recentré ma vie sur quelques notions clés, des piliers qui devraient me guider dans ma vie. Mais alors que je préparait l'article qui y était consacré (durant cette même période d'ailleurs), j'ai compris que c'était particulièrement ronflant et ne menait nul part. Tomber sur cette méthode a réveillé cette idée de recentrer ma vie autour de quelques qualités, elle est bien de plus bien plus accessible, humble et concrête.

Galant : C'est le premier mot qui m'est venu à l'esprit, sans doute en partie grâce à tout le travail sur le gentleman (d'ailleurs, cet article s'inscrit en plein dans sa célèbre lignée). Il ne s'agit pas juste d'avoir un comportement attentionné vis-à-vis des femmes, mais de façon plus générale, avoir des manières élégantes et honnêtes.

Ainsi, il s'agira principalement de parvenir à être courtois, ce que je veux dire par là, c'est parvenir à maîtriser les différents codes et usages qui existent en société. D'un autre côté, il s'agira aussi d'être capable de savoir mettre à l'aise les autres quand je suis en interaction avec et être moi-même être à l'aise avec eux. En gros développer mes compétences sociales.

Déterminé :  Peut-être parce que je suis Bélier, et que je veux correspondre à l'image associée à mon signe astrologique, mais je me suis toujours défini comme quelqu'un de fonceur, impulsif, ambitieux et déterminé. J'aime bien ce côté de ma personnalité, même si aujourd'hui je comprends que je dois le calmer, parce que trop brutal (en echo à ce que je raconte au dessus).

Tout d'abord il s'agit d'avoir une vision et être capable de se diriger vers cette vision. Afin de concrétiser cette vision, il faut parvenir à mettre les moyens pour l'atteindre et s'organiser pour réaliser mes objectifs. Enfin, cela veut dire être capable de prendre des décisions franches et être capables de trancher les problèmes.

Imaginatif : Là encore, je me suis longtemps défini comme quelqu'un d'assez imaginatif, avec beaucoup d'idées et la tête dans les nuages. Et même si je n'ai jamais été à plaindre durant mes études, j'ai eu beaucoup de moments de frustration durant les épreuves de composition, expression écrites et d'arts plastiques.

Il s'agit alors d'être capable de réfléchir en dehors des cases, et d'adopter une pensée "latérale", ce que j'arrivais à faire à une époque. C'est aussi faire preuve d'adaptabilité face aux situations. Enfin rester curieux (j'aime moins dire "garder une âme d'enfant), rester ouvert aux autres et être soi-même intéressant en enrichissant son point de vue.

Voilà ainsi les qualités que je veux mettre au cœur de ma vie, et articuler ma personne autour. En cas d'égarement, j'y reviens calmement.

Le choix d'animaux pour illustrer l'article est une survivance de l'ancien projet. J'ai volontairement choisi des animaux américains parce que je me perçois moi-même comme un américain.

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23 septembre 2019 1 23 /09 /septembre /2019 07:16

Comme je l'évoquais dans mon dernier article persistant (encore et toujours) dans la lignée du gentleman (et qui même retourne aux sources), j'ai pris la décision de splitter mon entrainement. La raison la plus concrète est que je n'ai plus les mêmes disponibilités que j'ai pu avoir pendant plusieurs années, et je dois rationaliser mon temps. Ensuite, je dois avouer une forme de lassitude par rapport à mon précédent programme (qui a eu de grands résultats néanmoins), tenter autre chose pouvait rallumer la flamme.

Comme je souhaite toujours ne m'entraîner que trois fois par semaine, j'ai décidé de reprendre le tout premier programme que j'avais conçu. On constate que le fantasme du Push Pull Leg n'est jamais loin. Même si les recherches que j'ai mené pour mettre à jour le programme me conduisent plutôt à penser à une forme de "upper/lower."

Néanmoins, je dois une forme d'honnetêté intellectuelle. Même si j'ai réalisé ce programme tout seul, il m'a été en grande partie inspiré par des Youtubeurs étatsuniens, que quelqu'un avait nommé la Trinité des J's, Jeff Cavaliere, Jeff Nippard et Jeremy Ethier. Pour moi, ce sont les trois meilleurs dans leur domaine, et ils se complètent pour différentes raisons.

Cependant, je n'ai pas fait que reprendre le programme, je l'ai repensé de fond en comble. Aujourd'hui, j'ai plus de recul dans ce que je fais et j'ai bien plus confiance en moi.

Dans un précédent article, j'avais raconté une expérience qui avait modifié ma perception d'une salle de sport et de mon entraînement. Jusqu'à ce jour, j'aimais bien les machines, j'estimais qu'elles permettaient de se concentrer et d'être plus en sécurité. Après cette visite, j'ai eu un virement à 180°. J'ai compris que les machines sont différentes selon les fabricants, et qu'il est nécessaire de les régler pour les adopter à sa propre morphologie (quand c'est possible, bien sur). Par la suite, quelques vidéos me montreront que les machines ne sont pas nécessairement l'idéal, elles contraignent le corps dans certaines positions et peuvent mettre à mal les articulations quand elles sont mal utilisées. Les charges libres n'ont pas ce problème a priori. Quand on les utilise, le corps devra utiliser d'autres moyens pour se stabiliser et on peut solliciter plus de muscles. Même s'il y a toujours un risque de se blesser. De plus, même si je change de salle, je n'aurais pas la contrainte de chercher si la machine que je recherche est présente, ou de me bagarrer avec elle.

Dans le même ordre d'idée, j'intègre plus volontairement des exercices au poids du corps. Avant, j'estimais que c'était pour les adolescents qui n'avaient pas assez d'argent pour aller à la salle, ou les gens qui avaient peur de pousser de la fonte. Mais, m'entraîner aux tractions et aux dips a changé ma perception des choses, et je souhaite plus les intégrer dans la mesure du possible.

De plus, je préfère miser sur les gros exercices ou les exercices de base. J'aime bien l'anglais "compound", "composé", qui montre bien la nature multiple de ces exercices alors que le français "polyarticulaire" fait trop jargon. Ainsi, le gros du programme se base sur des exercices de base. Pour les groupes musculaires principaux (pectoraux, dos, jambes), c'est relativement simple. Mais pour les petits (bras, épaules et dans une bien moindre mesure, les mollets), c'est plus compliqué. On est obligé de passer à des exercices d'isolation. Ce que je réserve pour la toute fin. Je me demande simplement si je ne prends pas le risque de tomber en morceaux avec d'aussi gros exercices... Mais, à défaut de sortir une phrase d'accroche assez creuse, je pense que je verrais bien. 

Il y a quelques semaines, je suis allé voir Dragon Ball Super : Broly. Pour la faire courte, le film est assez impressionnant visuellement. Même si je l'ai trouvé bruyant et longuet. Je ne vais pas rentrer dans le détail (notamment parce que je trouve que le Chef en parle mieux que moi), mais je trouve qu'on ne parle tant que ça des Saiyan dedans (si ce n'est Goku qui embrasse ses origines à la toute fin). Tout ça pour dire, que je suis fan du physique de Broly (en forme basique), et que j'aurais aimé l'émuler. Mais je sais que c'est un personnage de fiction, doublé d'un membre d'une espèce d'extra-terrestre qui passe son temps à se battre pour devenir plus fort (et se battre encore). Petite mention spéciale à certains morceaux de la bande originale, qui accentue l'aspect spectacle de catch. 

A une époque, je cherchais à mettre les séries et les répétitions. J'ai préféré enlever ces données que je ne respectais jamais vraiment, et qui limitent plus qu'autre chose. Comme règle générale, je pratique 4 séries (même si j'hésite à passer sur 3 séries pour les plus gros, comme le soulevé de terre), si je vois que je suis trop à l'aise avec une charge, j'augmente les poids. Pour les exercices au poids du corps, je vais à l'échec musculaire. 

Au départ, je ne voulais plus donner de noms à mes séances, je trouve ça désormais un peu ridicule. Surtout que je ne le respectais jamais. Mais j'avais besoin d'un moyen de les désigner de façon concise et claire. Déjà pour l'article, mais aussi et surtout comme repère pour mon suivi. Lorsque j'avais imaginé mon programme en quatre séances, j'avais pris les éléments classiques pour les distinguer. A chacun de ces éléments, j'avais assigné une couleur. Quand j'ai réalisé mon tableau de suivi sur un tableur (oui), je me suis dit, pourquoi ne pas simplement utiliser des couleurs? Les couleurs primaires que j'affectionne tant! C'est simple et ça parle tout de suite.

Pour être franc, ça me fait un peu penser à la première série sentai que j'ai vu quand j'étais enfant, Liveman, plus connu chez nous sous le nom de Bioman 3.

EDIT ESTIVAL : Durant la période de la parution de l'article et le passage de l'été, j'ai modifié ce programme. Là encore, j'ai pris suffisamment confiance pour me frotter à de nouveaux exercices ou changer l’enchaînement des exercices. Mais le fond reste sensiblement le même.

En plus de ça, j'ai changé mes temps de repos. Avant, je restais toujours à 1 min de repos parce que je voulais aussi gratter dans mon cardio et consommer plus de graisse (je croyais), mais j'ai compris que ça limitait mes performances. Désormais, sur les exercices les plus lourds, je prends 2 min de repos, sur la plupart des autres, 1 min 30 et sur les moins exigeants, 1 min. Mes séances sont certes plus longues, mais j'ai aussi progressé partout.

La première séance est la séance ROUGE qui regroupe les jambes et les épaules, Elle regroupe ainsi certains des exercices les plus lourds mais aussi les plus légers. Quand je relis les anciens articles, je réalise à quel point j'avais peur de m'entraîner, comment je cherchais souvent la facilité et à ne pas nécessairement sortir de ma zone de confort. Dans le même temps, je me souviens combien autour de moi certains flippaient à propos du soulevé de terre. Alors qu'il semble être un exercice établi aux Etats-Unis, ici il est encore traité avec appréhension (non sans raison d'ailleurs).

On commence ainsi par les Jambes. Pendant un moment, j'ai pensé à mettre du squat classique, mais en réfléchissant, je me suis dit que mon physique longiligne est plus adapté pour le squat avant que j'ai du reprendre depuis le début. Voulant économiser du temps, j'ai voulu le faire aux haltères, mais ce n'est pas pareil. Quand je venais de compléter le programme, j'avais placé le soulevé de terre version sumotori parce qu'il mettait impliquait plus les cuisses, en l’occurrence les ischio-jambiers mais aussi les fessiers. Mais au cours de ma séance dos, je réalise également du soulevé de terre. Je me suis alors dit que d'une part, je faisais peut-être trop de soulevé de terre, mais que d'autre part, je pouvais aussi attaquer les fessiers et ischio-jambiers d'une autre façon (vu qu'ils vont prendre durant le dit soulevé de terre). Je me suis alors bouger les fesses pour faire du hip thrust. C'est vrai que la préparation est compliquée, mais c'est un exercice qui en vaut la peine. Tout ça, toujours dans l'optique de me rapprocher de ma muse, bien entendu. Pour compléter le tout, je continue le squat bulgare et essayant de recruter plus les ischio-jambiers. Cet exercice étant, apparemment, plus stable que les fentes. Ce qui nous donne quelque chose comme ça :

  • Squat avant, 4 séries, 1 min 30 de repos ;
  • Hip thrust, 4 séries, 1 min 30 de repos ;
  • Squat bulgare, 4 séries, 1 min de repos ;

Dans la seconde partie de séance, on arrive sur les Épaules. On serait tenté de penser que ça serait plus facile comme séance, mais il n'en est rien! Pendant plusieurs semaines, j'ai pratiqué une version du tirage menton qui permettait une rotation externe de l'épaule, le high pull inspiré en partie des mouvements d'haltérophilie. Mais j'avais du mal à progresser dessus. Je me suis dit, autant revenir aux fondamentaux avec le développé militaire. Même si je trouve qu'il met un peu trop l'accent sur l'avant de l'épaule. A côté de tout ça, il est nécessaire de faire de l'isolation pour la portion latérale. Enfin, j'ai pu trouver un exercice costaud pour l'arrière d'épaules! Ainsi voilà comment j'ai agencé l'entraînement consacré aux épaules  :

  • Développé militaire avec haltères, 4 séries, 1 min 30s de repos ;
  • Élévations latérales avec haltères, 4 séries, 1 min de repos ;
  • Rowing haltère, 4 séries de 8-12, 1 min 30 s de repos.

En complément de ces exercices, dans le cadre de mes exercices posturaux, je réalise chez moi une routine pour renforcer l'arrière des épaules lorsque je fais mes exercices de gainage. Je me suis acheté un élastique chez Décathlon et paf!

  • Band over and backs, 3 séries de 10-15 répétitions :
  • Band pull-apart, 3 séries de 10-15 répétitions ;
  • Band Y-Raise, 3 séries de 10-15 répétitions ;
  • Tirage pour la coiffe des rotateurs, 3 séries de 20 répétitions par bras.

Ca m'embête quelque peu de ne pas avoir de noms, mais voilà ma routine arrière d'épaule. Je prends 30 secondes de repos entre chaque série.

Pourquoi il n'y a pas d'exercices pour les mollets? En effet, j'essaye de toucher tous les muscles pour éviter un déséquilibre. Parce que je m'en fiche. J'ai remarqué que je prenais des mollets alors que je faisais du hack squat, donc bon.

La deuxième séance est la séance BLEUE, avec le dos et les triceps. Là encore, quand je relis l'ancien article, je vois le chemin que j'ai parcouru. L'époque où je faisais des tirages poitrines et où j'avais peur de faire des tractions assistées. Tractions assistées qui m'ont permis de passer aux tractions tout court. Même chose pour les dips. Je réalise que j'ai progressé parce que je m'y suis mis. Cependant, je sais que je dois m'améliorer, mais quand même je prends le temps de me mettre une tape de félicitations sur le dos. Bravo le veau!

Dans un premier temps, le Dos, un gros machin composé de plein de muscles qui reste une région délicate pour moi. Maintenant j'arrive à mieux sentir mes dorsaux, mais quand je réfléchissais à cette séance, je cherchais un exercice pour marquer le coup au niveau des trapèzes. J'ai pensé aux shrugs mais ceux-ci favorisent trop la partie supérieure. Voulant mettre de côté le superflu, je me suis tourné vers le soulevé de terre classique puisque je prends déjà tout dans le dos. Cependant, l'insertion d'un exercice tel que le soulevé de terre ne serait pas sans conséquence pour la suite de l'entraînement : j'ai du déplacer le rowing que je voulais utiliser comme exercice de masse. Une des choses qui ont fait que je me méfiais un peu du rowing "Yates" est qu'il met le biceps en position dangereuse, risquant de le déchirer. Ce qui est d'ailleurs arrivé à Dorian Yates. Même si avec les charges que je manipule, ça ne risque pas nécessairement de m'arriver, cette crainte n'a jamais complètement quitté. Pour ce programme, j'ai voulu réduire l'impact du biceps et donc adopter une prise en pronation. Quand je me renseignais pour savoir comment faire des tractions, j'ai vu qu'il y avait un exercice qui pouvait aider, le pendlay row. Tout en explosivité, il est notamment employé par les athlètes. Mais comme il n'impliquait pas autant les biceps, je l'avais laissé de côté. J'ai décidé de le reprendre. Pour faire la transition entre ces deux exercices (et j'espère soulager un peu mon érecteur du rachis), j'ai calé entre les deux les fameuses tractions. Au cours de mes "recherches scientifiques", je suis tombé sur des vidéos de Mariah Stock (ou je ne sais plus quelle jeune fille qui pratique de la callisthénie) et je dois avouer que j'étais sincèrement impressionné de la voir enchaîner des tractions de façon aussi légère. Et j'ai envie d'atteindre ce niveau aussi. Et voilà, à quoi ça ressemble :

  • Soulevé de terre, 3 séries, 2 min de repos ;
  • Traction, 4 séries, 1 min 30 s de repos ;
  • Pendlay row, 4 séries, 1 min 30 s de repos.

Avant quand je réalisais mes séances dos, je ne comprenais pas réellement pourquoi on disait que les biceps étaient également sollicités. Avec ces exercices je comprends mieux, alors que pourtant, je réalise des variantes qui mettent en retrait les biceps.

La séance continue avec les Triceps. Pendant longtemps je me suis cherché dans mes exercices pour les triceps, et j'avais du mal avec les différents types d'extension. Je ne ressentais rien sur beaucoup d'entre-eux, et là aussi, je ne voulais pas me fatiguer. En général, pour les bras, on va favorise les petits exercices pour appuyer certains points. Je ne voulais pas suivre cette route. J'ai privilégié là aussi les exercices polyarticulaires.  J'étais quelque peu rélcacitrant par rapport au développé couché prise serré, parce que j'avais peur que les pectoraux prennent le pas sur les triceps. Mais par la suite, j'ai appris que l'on peut les réaliser aux haltères et que cette variante mettait l'accent sur la portion latérale des triceps. En la réalisant, j'ai constaté que je ne ressentais pas les pectoraux sur cet exercice. J'ai alors écarté les extensions à la poulie pour pouvoir les intégrer. Le "crush press" est devenu un exercice de masse. Même si je conserve les dips avec lesquels j'enchaîne, et sur lesquels je sens beaucoup plus les pectoraux. Enfin, je réalise un exercice de barre au front pour appuyer sur la longue portion du triceps. Ce qui nous quelque chose de ce style :

  • Crush press, 3 séries, 2 min de repos ;
  • Dips, 3 séries, 2 min de repos ;
  • Barre au front, 4 séries, 1 min.

Au final, ça fait une grosse grosse séance. J'ai même tendance à penser qu'elle se suffirait à elle même dans un programme full body, puisqu'en définitive, tout le corps est touché.

Enfin, la séance JAUNE qui est celle consacré aux pectoraux et aux biceps. Le retour d'el famoso kéké day. Deux parties du corps où j'ai une approche peu orthodoxe. Même lorsque j'étais grassouillet avoir de gros pectoraux musclés ne m'intéressait pas outre mesure. Et j'ai le sentiment de n'avoir progressé que lorsque j'ai commencé à faire des dips (que je voulais faire pour les triceps à la base). Alors que je n'ai pratiqué d'exercice direct pour les biceps que pendant un temps assez court. M'orientant vite vers les gros exercices pour le dos.

Ainsi, concernant les Pectoraux, je pense que j'ai eu un mauvais départ avec le développé couché à la barre, considéré par certains comme un incontournable. Je prenais tout dans l'avant de l'épaule, et j'ai longtemps préféré la variante aux haltères que je ressentais bien mieux au niveau des pectoraux. Mais je me suis beaucoup renseigné sur le développé couché à la barre et je l'utilise comme un gros exercice pour bourriner. Presque comme un soulevé de terre. En organisant la séance, j'ai remarqué que très vite, on arrivait sur des exercices d'isolation, comme les différents types d'écartés, et c'est quelque chose que je souhaitais éviter. Donc, j'ai cherché une variante de pompes qui aurait un apport similaire aussi pour varier les exercices et ne pas faire les même choses, et je suis tombé sur les pompes diamants. Je trouve que c'est un moyen original pour conclure une séance pec. 

  • Développé incliné avec haltères, 4 séries, 1 min 30 de repos ;
  • Développé couché à la barre, 3 séries, 2 min de repos ;
  • Pompes diamant, 4 séries, 1 min 30 de repos.

Enfin, on conclut par les Biceps. J'ai vraiment du mal à travailler les biceps de façon optimale et intéressante. D'abord,  Il faut se lever tôt pour trouver un exercice polyarticulaire pour les biceps, tout le monde ne jurant quasi-exclusivement que sur le curl. Mais, il y en aurait un, les tractions en supination! S'ils permettent de travailler les dorsaux comme les tractions classique, on peut mettre l'accent sur les biceps en utilisant les bras. J'ai opté pour les tractions en prise neutre parce que je le préfère (j'ai l'impression d'être une brute quand je le fais). Néanmoins, avant d'attaquer les tractions, je réalise désormais du curl à la barre. Même si c'est un exercice qui permet de mettre plutôt lourd, je réalisais ma chochotte et j'avais peur de mettre des poids. De plus, j'avais vraiment du mal avec le curl incliné qui me fait aux tendons (peut-être est-ce moi qui ai la mauvaise technique), donc je cherchais un moyen de travailler la portion longue du biceps, et j'ai trouvé une variante du curl à la barre qui le permet : le drag curl. Je réalise alors le drag curl en premier pour fatiguer mes bras et j'enchaîne avec les tractions. Un peu comme avec les pectoraux où je commence par un exercice plus spécifique pour passer au plat de résistance. Enfin, on arrondit tout ça avec du curl concentré. Cet exercice va un peu contre ce que je recherchais. Toujours plus de gros exercices, mais je me rends compte pour certaines parties du corps, c'est juste pas possible. Surtout que je veux que ma veine sur le biceps ne disparaisse pas en même temps que la congestion...!

Enfin, on complète le tout avec du curl en rotation. Voilà à quoi ça ressemble :

  • Drag curl, 4 séries, 1 min 30 de repos ;
  • Tractions prise neutre, 4 séries, 1 min de repos ;
  • Curl concentré, 4 séries, 1 min de repos.

En pratiquant cette séance, j'ai également remarqué que c'était la plus courte. Je pense que c'est parce qu'elle est celle qui est la moins exigeante en terme de matériel et d’organisation. Même si, comme toujours et peu importe le moment, il y a quelqu'un qui vient bosser les pectoraux, et passer sa journée sur le banc de développé couché.

Je peux aussi en profiter pour faire une rétrospective sur le Core ou caisson abdominal (et pas juste el famoso six-pack).

Pourquoi j'en parle dans une partie à part? Parce que j'ai compris à quel point c'était important. A une époque, j'ai réalisé plein de sit-up (en me disant que ça travaillerait mon grand droit et mes oblique), et j'ai eu de violentes douleurs. Je me suis ensuite caché derrière certains exercices en espérant les travailler indirectement. Mais non.

Ce n'est que quand j'ai rencontré ma muse (eh oui, encore et toujours elle!) que j'ai décidé me m'y intéresser. Je savais qu'elle avait fait beaucoup de sport, et je voulais me hisser à son niveau. J'ai alors compris que toute cette région du caisson abdominal était cruciale au niveau de la santé d'un individu, et qu'il nécessaire d'avoir un core fort. J'ai appris alors que la plupart des exercices de type relevé de buste n'étaient pas optimaux pour cet objectif. Ils n’entraînaient que le grand droit et pire, ils pouvaient entraîner un problème aux niveaux des organes internes! D'où mes douleurs des derniers mois!

Combinant ce que j'avais pu apprendre, j'ai réalisé l'entraînement suivant dont j'avais parlé dans le précédent gros article sur ma pratique sportive :

  • Gainage ;
  • Criss cross, 20 répétitions ;
  • Gainage latéral ;
  • Roll up, 10 - 15 répétitions ;
  • Superman 10 - 15 répétitions ;
  • Relevé de bassin, 10-15 répétitions

Je pratique cet entraînement en circuit de trois tours, et dans les exercices de gainage, je tâche de tenir au maximum. A la suite de quoi, je réalise 10 série de vacuum de 15 secondes.

Si je pratique toujours cette séance, je remplace régulièrement les superman et les relevés de bassin par des exercices de souplesse, et d’auto-massage, surtout pour mes ischio-jambiers. J'ai le sentiment qu'ils sont particulièrement tendus.

Et tout le reste?  Alors que je tape ces lignes, je me rends compte que j'ai voulu reprendre deux activités que je détestais quand j'étais (beaucoup) plus jeune.

D'abord part la natation. Très jeune, on m'a forcé à prendre des cours de natation. J'étais en stress dès que je devais y aller et je buvais des litres d'eau (pleine d'urine, yerk!) à chaque fois. Maintenant que j'y pense, je me dis qu'au fond de moi, je détestais qu'on m'impose cette activité. Et je faisais tout pour ne pas y aller. L'an dernier, j'ai voulu recommencer la natation. Je voulais (et je veux toujours) travailler mon endurance, travailler mon caisson abdominal et ma posture, et détendre mes muscles. Mais j'ai été happé par d'autres préoccupations. 

Sur le sujet de l'eau, on va évoluer vers le surf. Ce n'est pas une idée que j'ai oublié, mais pour le moment, je ne peux pas le faire.

Ensuite, l'athlétisme. Quand j'étais plus jeune, j'étais mauvais en athlétisme, mais foutrement mauvais. Je pense que je ne sais pas courir. Ou même que je n'y arrive pas. Là encore, quand j'étais plus jeune, je voulais faire du saut à la perche, mais j'ai été découragé. Par l'entourage, mais aussi une vidéo où j'ai vu quelque s'ouvrir la cuisse avec la perche (yikes!) quelques jours après que je formule ce souhait. Quand je vois les perchistes féminines aux jeux olympiques, mon cœur pleure un peu. Ce qui m'intéressait dans l'athlétisme, c'est que d'une part on est face à soi-même, les mouvements sont en presque des mouvements du quotidiens (on courre, on saute, on jette des trucs). Une partie de moi a envie de commencer les épreuves combinées, notamment le décathlon (puisque le heptathlon est plutôt pratiqué par des femmes). Mais, je me trouve toutes sortes de raisons pour ne pas commencer (trop vieux, peur du froid, etc.) Peut-être, il y a aussi la part de "traumatisme" que je n'arrive pas à exorciser. 

C'est pourquoi je veux commencer le Crossfit. L'idée trottait dans un coin de ma tête depuis que je faisais du MMA (c'est d'ailleurs là que j'ai appris l'existence de cette activité), mais depuis l'an dernier, je me mis en tête de me préparer à pratiquer ce sport. D'une part en favorisant les charges libres et les exercices au poids du corps (comme un athlète, j'aimais penser), mais d'autre part en réalisant des exercices de type cardio-training (en l’occurrence du rameur et aussi la natation). Mais les circonstances ont repoussé cet objectif.

Je sais que ce type d'entraînement a mauvaise presse. Cependant d'un point de vue "activité physique", même si cet entraînement à "haute intensité" m'inquiète, j'espère qu'il me permettra d'améliorer mon endurance. De plus, comme j'ai commencé à splitté, j'espère que cet entraînement va venir compléter le reste de la semaine (oui, je vais commencer une fois par semaine) en mobilisant tout mon corps (une espèce de full body). Mais aussi, ce qui m'attire c'est l'aspect social du Crossfit. Il y a un côté communauté qui est très fort. Et j'ai tendance à penser que j'aurais plus de chance de rencontrer une fit gf qu'en salle.

Une dernière raison pour laquelle je veux commencer le Crossfit, c'est ce que j'aurais appelé le "drive." Une façon de dénommer mon envie de me dépasser. J'estime qu'il est important de se booster, et d'avoir quelque chose qui pousse à aller de l'avant. Et actuellement, j'ai l'impression d'avoir atteint un plateau et je cherche un moyen de me relancer.

EDIT ESTIVAL : J'en ai rapidement parlé, mais depuis quelques mois, je trouve ma vie bloquée. Je cherche alors des moyens pour la débloquer. Pour ce faire, j'ai finalement commencé le crossfit durant le mois d’août. Le début de ma pratique du crossfit me pousse également à changer mes entrainements, d'où également le fait que je ne fasse plus autant de soulevé de terre. C'est un exercice très éprouvant, je n'allais pas à le rajouter avec le crossfit.

Quand je suis arrivé dans la box. J'ai eu des souvenirs de ma première séance de MMA qui me sont remontés à l'esprit. Des mecs (et des nanas, désormais) en sueurs qui se donnaient à fond, et moi. Là me demandant qu'est-ce que je fous là et était hyper mal à l'aise. Mais je ne suis plus celui que j'étais à l'époque (plus de 6 ans maintenant, n'empêche...), j'ai un peu plus confiance en moi et je suis bien plus sportif! Je pense.

Ces premières séances ont été fun. Je n'ai pas vomi, même si c'est mes repas ont bien souvent eu envie de remonter, de même que mes poumons!

Par la suite, j'ai eu envie de me donner encore plus à la salle! Je voulais être meilleur pour la suite, mais aussi être au même niveau que mes camarades de jeu.

Pour le moment, j'ai opté pour des activités par équipe. J'ai commencé le crossfit pour rallumer le feu qui peut brûler en moi, mais aussi pour pouvoir tisser des liens avec d'autres personnes, et rien n'est mieux pour tisser des liens que de morfler ensemble!

Petite anecdote sans réelle importance, à la fin de ma première séance, j'ai pu échanger avec une fitgirl. Une authentique fitgirl. Avec de vrais morceaux de muscles. Et, à ma grande surprise, je n'ai pas craqué. J'échangeais tout simplement avec ma senpai. C'était fun avoir une discussion de go muscu avec une fille.

Quand je regarde les trois séances principales, ça me fait penser au powerlifting ou, en français, force athlétique qui tourne autour de 3 exercices, le squat, le soulevé de terre et le développé couché. Sans le faire exprès, je réalise que ce programme tourne autour de ces trois exercices.

Assez bizarrement, j'ai eu beaucoup de plaisir à préparer ce programme, à le mettre en pratique et à écrire cet article. Il y a bien sur une part de nouveauté dans certains exercices (les squats bulgares, les pompes diamants me viennent en tête) qui viennent casser une routine qui s'était installé mine de rien. Mais, je comprends que j'ai eu beaucoup de liberté dans ce que j'ai pu faire. J'ai pu réaliser le programme comme je l'entendais, sans m'imposer de restriction particulière ou avoir de quelconque crainte. Au final, faire quelque chose qui me plaisait à moi. 

De plus, contrairement à beaucoup d'entrainement splittés, je travaille, indirectement en tout cas, presque tous les muscles au moins deux fois par semaine. Dans le cas du dos, il est même sollicité tout au long de la semaine, même si c'est souvent de façon secondaire. De fait, l'une de mes inquiétudes est le risque de matraquage.

Essayer de comprendre chaque groupe musculaire pousse à s'intéresser à l'anatomie (au moins en surface) et de se rendre compte à quel point le corps humain est une fantastique machine, et que l'évolution, c'est un truc de dingue! Comment on peut passer d'une bactérie à un ensemble ultra-complexe de cellule qui travaillent en harmonie pour réaliser des tâches que nous estimons simple, comme marcher et tirer sa valise.

L'an dernier, au delà de rencontrer et exister sur le radar d'une amazone, je me demandais pourquoi je m'entraînais? Je commence à avoir un début de réponse. 

Déjà pour une raison toute bête mais que j'ai complètement occulté : ma santé. Je pense avoir améliorer ma santé depuis plusieurs années (et encore plus ces derniers mois), et je pense être dans un meilleur état qu'avant (même si je me demande). Je vois aussi que je suis plus fort, je me souviens lorsque j'ai commencé à faire du sport, j'arrivais à peine à déplacer un haltère de 19 kg. Maintenant, sans dire que c'est très léger, je le porte sans trop de mal.

Mais, je m'entraîne aussi parce que j'aime maintenant me voir dans le miroir. J'en ai parlé à plusieurs reprises, mais il est important de le rappeler. Et, même si je ne m'entraîne plus particulièrement dans une optique culturisme (ce n'était même pas mon point de départ d'ailleurs), je trouve dommage que cette pratique soit aussi dévalorisée, ne serait-ce que parce qu'elle peut aider des gens à s'apprécier, être à l'aise dans leur peau et prendre confiance en eux.

Au final, peut-être que je le fais simplement pour être meilleur. Le meilleur moi.

Woof! Qu'est-ce qu'il est long cet article! Je n'ai même pas cherché à le gonfler, en plus!

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