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2 avril 2019 2 02 /04 /avril /2019 21:26

Lors de mon dernier article sur le bilan de l'année 2018, j'ai remarqué que certains points pouvaient être rassemblés dans un ensemble cohérent, un peu comme le premier article. Si la partie physique était équivoque, l'Esprit et l'Adresse pouvaient être rassemblées dans un même domaine intellectuel, et l'Instinct et le Charisme dans un domaine émotionnelle ou plutôt artistique. Et je remarquais alors que j'avais réalisé d'importantes avancées dans le domaine intellectuel, mais que j'avais beaucoup d'efforts à fournir pour la partie émotionnelle.

Et alors que je réfléchissais à mes objectifs pour 2019, je me disais : "bah dis donc, ça en fait des choses à faire!" Comme j'aime souvent à penser, je ne suis pas Superman, je ne peux pas tout faire. J'ai mes limites en tant qu'être humain, et je ne peux pas être à 100% partout. Il serait alors plus judicieux de mieux rassembler mon énergie.

Ces derniers mois, j'étais absorbé par ma désormais nouvelle vie, à savoir mon nouvel environnement de vie, et mon nouveau travail. Je souhaite trouver un équilibre où je pourrais équilibrer les différentes facettes de ma vie. Je pensais que ce serait plus facile, mais je me suis lourdement trompé. Comme dit une de mes amies, je suis en pleine homéostasie.

Ces derniers temps, je m'intéresse beaucoup à la vie parisienne, et par extension à la femme parisienne, femme par excellence. Quelle serait alors la ville des hommes par excellence? L'an dernier, quand je lisais des informations sur le style masculin, je me souviens avoir lu que si Paris était la ville de la mode féminine, Londres était la ville de la mode masculine. Mais d'autres ne sont pas nécessairement de cet avis. S'il y a beaucoup de nuances et que les choses s’estompent, dans le monde du costume, il y a deux grands styles : le style anglais, classique mais un brin conservateur, et le style italien, plus personnel, mais beaucoup plus extravagant. Et je me suis demandé si on ne pouvait tirer de cette distinction l'homme idéal, le gentleman ou courtisan? Quelqu'un qui parviendrait à concilier l'entrepreneuriat britannique et le séducteur italien. Quand j'ai pris le temps d'y réfléchir, cette volonté de concilier deux extrêmes a toujours été présente chez moi. Apollinien et Dionysiaque, Lumière et romantisme, ordre et chaos. Etc. Une nouvelle dichotomie s'est mise en place pour parvenir à créer ce galant homme idéal.

Corps :  L'an dernier, mine de rien, j'ai réalisé d'énormes progrès. Peut-être les plus importants de toute ma vie! Mais alors que j'avais beaucoup avancé, ces dernières semaines j'ai eu le sentiment de stagner et pire, d'avoir reculé. 

En affinant ma réflexion, je me suis rendu compte que je ne m'arrêtais qu'à une vision limité du corps, et que je distinguais le style de cette partie, alors qu'elle en fait partie mine de rien. Il s'agit de la coquille que le monde extérieur voit et avec qui l'on interagit. 

Quand on prend les images d'homme viril, on a cette image du boxeur moustachu britannique. Dans le même temps, les italiens sont les inventeurs du concept de sprezzatura, où comment avoir du style tout en faignant la négligence.

Forme physique : Du changement dans ma pratique sportive. D'une part, depuis plusieurs semaines, j'avais le sentiment de tourner en rond dans ce que je faisais, et mes nouveaux horaires font que je ne peux plus faire des séances relativement longues par rapport à l'an dernier (qui pouvaient durer en tout jusqu'à 2h). J'ai pris la décision de splitter. Je pense que je prendrais le temps de m'y installer avant d'écrire l'article dessus, quand j'aurais vu les premiers résultats (avec plein de fitgirls 😍 comme illustration!). Ça fait longtemps que j'en parle aussi, mais je vais (enfin!) commencer le crossfit. Mais là encore, j'attends d'être installé. J'ai envie de reprendre la natation que j'ai arrêté, mais je verrai comment tout se goupille.

Concernant l'alimentation, il y a eu une belle explosion en vol. Ces dernières semaines, j'ai mangé pas mal de cochonneries. Le seul truc plutôt positif que j'ai mis en place, c'est le "dimanche sans viande." J'évite de manger de la viande le dimanche. Ça s'est mis en place un peu par hasard, et je trouvais ça marrant donc, pourquoi ne pas continuer? Là encore, j'attends de voir comment ma vie se règle, et à partir de là je me remettrai au travail.

Esthétique, ou "Nouveau look" : Il y a encore 5 ans, je m'étais convaincu que toutes ces choses ne me concernaient pas et je me moquais doucement de ceux que l'on appelait des "métrosexuels", ces hommes hétéros qui prendraient plus soin d'eux que des femmes. Alors que je tape ces lignes, je me demande si ce terme est encore d'actualité de nos jours. Peu importe. Même si je ne veux pas tomber dans ces excès, je réalise aujourd'hui à quel point, il est important de prendre soin de soi, et à quel point, l'habit fait effectivement le moine.

Dans les vidéos que j'ai pu regarder, les vidéastes mettaient un très fort accent sur le grooming, qui concerne en premier temps l'hygiène personnelle et plus largement ce que j'aime appeler le toilettage, qui peut être traduit plus exactement par la toilette. Il faut veiller à être propre sur soi, mais aussi à affirmer son individualité.

En parlant d'affirmer son individualité, je demeure encore à la traîne sur le style, et les recherches que je devais réaliser. Cet hiver, j'ai également percuté que je devais prendre le temps de composer mon "swag hivernal".

Esprit : De prime abord, je me disais que j'avais bien avancé sur cet aspect, j'ai réalisé qu'il n'en ait rien et que je dois continuer à fournir des efforts. Peut-être parce que j'estimais partir dessus avec un net avantage. Mais en prenant le temps de réfléchir (pour le coup), j'ai compris que je n'avais accompli que la partie la plus simple du travail et que le plus gros n'était pas encore véritablement mis en place.

La révolution industrielle, avec ses progrès techniques a pris naissance en Angleterre au XIXème siècle, et la Renaissance est en partie le fruit des humanistes (artistes, explorateurs, penseurs) italiens.

Réfléchir, ou Affûter l'esprit : Encore, une fois, je continue sur ma volonté d'être plus logique. Le but n'est pas de devenir un vulcain, mais être capable de réfléchir de façon complète et avoir une méthode rationnelle dans mon approche des choses ou des individus. Arriver à comprendre le monde dans sa globalité.

L'un de mes gros soucis a toujours été la concentration, j'ai souvent eu des problèmes à me concentrer sur quelque chose. J'ignore si j'avais plus de problème d'attention que certains enfants, mais je sais que pendant longtemps, j'oubliais des mots entiers quand je rédigeais quelque chose. Ça s'est un peu calmé, mais aujourd'hui encore ma réflexion va plus vite que ma plume, et va surtout dans tous les sens. Ce qui n'est pas aidé par le monde d'aujourd'hui où l'on est entouré de stimulation.

Dans la continuité du reste, il s'agit aussi de prendre la distance par rapport à ce à quoi je peux être confronté dans la vie, que ce soit des événements ou des personnes. Je me retrouve trop souvent la tête dans le guidon. Perdu dans mes propres pensées. Je souhaite prendre de la réelle distance avec ce que je vis et être plus calme. Pas ce que j'ai fait pendant des années, c'est à dire me fermer à tout ce qui pouvait y avoir autour de moi ou l'étouffer avec ma colère.

Je souhaite continuer à progresser en me renseignant sur la logique et la pratique de l'échec, mais en réfléchissant, je me rends compte que la méditation rentre aussi dans cette catégorie. J'en parle depuis des mois maintenant, mais je vais m'y (re)mettre sérieusement cette fois.

Culture, ou Ouverture au monde : Rester ouvert et curieux face au monde qui m'entoure. S'intéresser à de multiples domaines pour devenir el famoso polymathe. Ça ne change pas de ce point de vue.

Je pense que je touche la saturation concernant la vulgarisation, et je veux parvenir à me détacher de Youtube pour pouvoir m'ouvrir à autre chose.

J'ai commencé à me prendre vraiment d'affection pour le cinéma, et j'ai commencé à être d'accord avec une citation que j'avais entendu chez Karim Debbache (ou chez François Theurel), "avec le cinéma on peut tout raconter." Et au cours des mois de janvier et février, je suis allé très (trop?) souvent au cinéma. Puis, je suis allé voir le film Green Book, et j'ai été profondément déçu. Non pas que le film soit mauvais, mais j'ai trouvé qu'il n'offrait rien de particulier. Il brossait tout le monde dans le sens du poil et ne grattait pas là où il aurait pu gratter. Je me suis alors dit "C'est ça, un film qui remporte des Oscars? Un film qui conforte une intelligentsia dans son mode de vie et sa perception du monde?" Je n'ai pas encore avancé sur la liste de film que ma muse m'avait conseillé, mais dessus se trouvait beaucoup de "films à Oscar," j'ai alors envie de voir si ma réflexion est fondée.

Le reste des activités culturelles que je veux mener prendre du temps à être mise en place. J'aurais voulu réaliser une sortie mensuelle au théâtre ou en exposition.

Cœur : Quand je réalisais mon bilan de l'année dernière, il est clairement apparu que c'était dans cette partie, plus "émotionnelle" que je péchais, alors qu'elle est un peu derrière tout ce travail que j'ai enclenché! Dès lors, l'un des plus gros défis sera corriger le tire et de mettre le paquet sur ça.

Je suis assez admiratif de l'esprit entrepreneurial des anglo-saxons, ce côté "getting shit done" qui leur a permis de construire un immense empire colonial et qui a assis la domination des Etats-Unis. Je n'aime pas les clichés, mais les italiens sont réputés pour être très séducteurs.

Créativité : Force est de constater que mes différents projets "artistiques" ou "créatifs" sont en vrai standby. Déjà depuis mon déménagement, et aussi ma nouvelle prise de poste. D'une part, quand je rentre chez moi, je suis bien souvent fatigué mentalement et n'ai pas nécessairement envie de me reprendre la tête. D'autre part, je passe beaucoup (trop) de mon

D'abord la basse, que j'ai véritablement à reprendre. J'avais mis en place un habitude quotidienne, mais peut-être que je m'y suis trop accroché et je n'arrive pas à m'en dégager. Surtout maintenant et mes nouveaux horaires qui ne sont pas nécessairement pratique. Néanmoins, après quelques semaines, je me rends compte que je je peux faire certaines choses. Je pense également que je vais finalement prendre des cours, ça me permettra de m'investir et d'avoir un meilleur suivi.

De même que mes projets d'écritures. Où je piétine également, il m'arrive de me surprendre à m'ennuyer alors que je pourrais écrire. Peut-être aussi que, tout simplement, j'ai trop d'idées et que ça me bloque. Passer d'un projet à un autre en le laissant en suspens.

Je me dis que je devrais pratiquer la règle des 5 secondes que j'avais vu dans une conférence TED. Selon cette règle, quand on a envie de faire, il faut le faire dans les 5 secondes, sinon le cerveau qui n'aime pas l'effort trouvera toujours un moyen de se limiter.

Socialisation ou la recomposition d'un cercle social : L'an dernier, une des premières choses que j'avais faite était de me renseigner sur le savoir-vivre, comprendre les règles sociales que j'avais ignorées et méprisées pendant presque toute ma vie. Je me disais que j'étais mieux au "naturel" et que mes valeurs me rendaient meilleur que les moutons qui se soumettaient au diktat des règles d'un monde, qui de toute façon, ne m'a jamais accepté. Aujourd'hui, et encore une fois, au contact de ma muse, j'ai changé. Elle me donnait l'impression d'appartenir à une forme de bourgeoisie, et je voulais en apprendre les codes pour pouvoir l'intégrer. Maintenant, j'estime que c'est simplement des règles de vivre ensemble et de la culture générale. De la même façon, j'ai envie de mieux comprendre les dynamiques sociales. Il y a maintenant plus de 10 ans, je me suis tourné vers les études de droit parce que j'estimais que le droit était au coeur des rapport de la société. Mais très vite, j'ai déchanté. Le droit a certes une portée sociologique (surtout quand il se rapproche de la science politique), mais c'est d'abord un ensemble de mécanisme. Maintenant, je veux m'intéresser davantage aux différents rapports qui animent la société. Et les rapports entre personnes.

Plus concrètement, quand je tâche de prendre du recul, je réalise aussi que ces dernières semaines, j'ai fait beaucoup de rencontres. Très diverses. Mais, je veux aller plus loin. J'ai fait des rencontres un peu forcées. Et de tout ça, je retiens que ces moyens de rencontres sont pipées, comme les casinos. On fait des rencontres suffisamment intéressantes pour revenir et payer, mais rien de bien transcendant non plus. La documentation à laquelle j'ai eu accès m'a confirmé dans ce choix, les gens intéressant, comme elle, ne font pas dans des évènements pour faire des rencontres, ils mènent une vie suffisament intéressante pour faire les rencontres eux-mêmes. C'est ce que je veux. Faire des rencontres "sauvages" dehors. Pour cela, je veux mieux connaître Paris, ville Lumière, connaître quel type de personne fréquente quel type de quartier. Ou peut-être tous les fréquenter jusqu'à tomber sur la perle rare.

Actuellement, et alors que je tape ces lignes, je vois quelle est ma grosse difficulté. Pendant plusieurs semaines, je me disais que c'était mon nouvel appartement puis mon nouveau boulot... Mais maintenant, je comprends que même si c'est vrai dans une certaine mesure, je manque surtout de volonté. La volonté de me dépasser et atteindre mes objectifs.

C'est aussi pour cela que j'ai décidé de repenser mes objectifs et ma vie en 3 grandes composantes plutôt que de la segmenter. La segmentation rend confus, crée des redondances et distille l'attention. Ces trois organisations permettent de tout embrasser, d'avoir un regard plus générique, quitte à ce que soit décomposer et que l'on puisse

Pendant un temps aussi, je me disais comment je pourrais retrouver l'inspiration, maintenant que ma muse m'a quitté (même si je continue à ressentir ses effets). Je me dis que même si je ne veux séduire personne en particulier, je peux me donner à fond pour devenir Full Goldé pour mes 30 ans, et profiter de ce que certains appellent le zénith de l'homme.

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24 décembre 2018 1 24 /12 /décembre /2018 22:42

L'an dernier à la même période, je m'étais promis qu'à Noël 2018 je serai à une autre étape de ma vie. J'ai alors entamé tous les changements qui ont eu lieu durant l'année.

J'avais réalisé que j'avais passé une partie de ma vie à courir après des chimères et à me planquer derrière des excuses pour ne pas vivre, affronter mes peurs et sortir de ma zone de confort. Je pensais que le moment viendrait, qu'il fallait simplement que je l'attende ou que si je faisais telle chose, autre chose se produirait. Qu'est-ce que je me suis fourvoyé. J'ai donc décidé de rénover ma vie de fond en comble.

Comme j'en avais déjà parlé dans l'article qui lui est dédié, une partie de ce développement est due à mon désir de me rapprocher de ma muse, et d'être digne d'elle. Mais, j'ai compris que plus j'apprenais à (véritablement) la connaître, plus elle s'éloignait de moi. Un peu comme le mythe de l'Atlantide, où à mesure que l'on avance dans le temps, la ville apparaît comme une utopie qui dépasse nos croyances. Utopie et illusions.

Durant l'été, je me demandais alors qu'elle partait et quitterait vraisemblablement ma vie, est-ce que j'aurais la fougue pour continuer? Est-ce que je ne vais pas me complaire dans l'indifférence, je n'aurais plus personne pour me donner envie de continuer à avancer (une rivale?). Personne que j'ai envie d'impressionner, ou espérer séduire. J'ai pu tenir le bout, tant bien que mal. En effet, et sans nécessairement rentrer dans trop de détail (puisque j'y viens ensuite), un gros événement m'a accaparé pendant une bonne partie du second semestre.

Alors que je tape ces lignes, je réalise que j'ai passé beaucoup de temps à me chercher (et je continue d'ailleurs). D'où aussi l'intérêt de cet article, essayer de prendre du recul face à une année, assez intense et voir ce que je peux en tirer.

Vigueur : Avec le départ de ma muse, certains pensaient que le fait qu'elle ne soit plus là me referait tomber dans mes anciennes habitudes, je me suis déterminé à les faire mentir. Je ne veux plus qu'on se moque de moi au sujet de mon poids. A vrai dire, depuis que je me suis repris en main, j'ai perdu au moins 20 kilos. Cela tient tant à mon alimentation qu'à une pratique sportive très régulière.

Alimentation : Sans chercher à pleurnicher sur mon sort, et sans non plus m'épancher dans les détails, les événements de la vie m'ont fait négligé mon alimentation, et j'ai pris du poids, beaucoup de poids. Et je me cachais derrière le fait que j'étais « costaud » (bien que je n'ai jamais été obèse), pour manger plus. Puis dans la seconde moitié de 2017, j'ai compris que je me goinfrais pour combler quelque chose mais que plus je mangeais, plus ce vide hurlait. De façon plus prosaïque, je constatais qu'acheter régulièrement des plats à emporter, ça coûte cher. Enfin, je réalise que ces dernières semaines, je veux cuisinier.

Bilan : Aujourd'hui, je fais beaucoup plus attention à ce que je mange désormais. La première des choses fut la quantité, avant je mangeais comme deux, maintenant, j'essaye de manger comme un seul. Le vide ne se remplira pas parce que je me goinfre comme un pourceau.

Je veille également à la qualité de ce que je mange. L'un de mes principaux outils est l'application Yuka, que j'ai découvert avec le gars de la chaîne Geek n Fit (j'ai oublié son nom). Je me retrouve à taguer une bonne partie des produits que je prends en magasins. Et je reconnais au moins un effet psychologique, je suis moins enclin à choisir des produits de moins bonne qualité (même si je m'en doutais déjà).

J'ai également découvert la franchise Picard qui m'a fait découvrir les légumes et m'a progressivement donné envie de cuisiner avec des plats semi-préparé (les sachets de légumes vapeurs) et des rations limitées.

Dans le grand chamboulement de mes placards, j'ai également réalisé une forme d'addiction au sucre, par le biais des biscuits que je dévore dès que je mets la main dessus. Je ne suis pas nécessairement en guerre contre le sucre, ni contre un quelconque autre type d'aliment d'ailleurs, mais je cherche à trouver une forme d'équilibre, et à trouver des produits sains et, pour le coup, à faible indice glycémique.

Projet :  Néanmoins les dernières semaines m'ont montré que j'ai encore des choses à améliorer. Dès lors, je reprends la réflexion de fond sur le sujet. Je veux comprendre tous les tenants et aboutissants de la nutrition pour pouvoir réaliser mon propre programme alimentaire.

A ce titre, j'ai acheté de nombreux livres de cuisines, mais je les laissais de côté. J'aimais me gorger dans la théorie, mais la pratique me terrifiait. Maintenant je m'y plonge. Depuis presque un mois, je prépare mes semaines à l'avance. Je sais ce que je vais essayer de cuisiner. Bien sur, je commence par des plats (très) simples pour aller plus loin.

Néanmoins, et comme je dois le rappeler à chaque fois, je ne me prive pas, mais autant que faire se peut, je limite mes extras à quand je sors ou, pour soulager ma conscience, quand je rentre du sport.

Sport : Encore un passage sur ma jeunesse : je n'étais pas particulièrement sportif quand j'étais petit. Quand j'ai pris du poids, j'ai perdu le peu de confiance en moi. J'ai alors commencé à vouloir faire du sport pour gagner en assurance et aussi devenir digne des femmes qui me faisait rêver. D'abord du MMA, que j'ai du mettre de côté parce que je commençais à travailler, de nouvelles contraintes apparaissaient. Aujourd'hui la musculation. Demain, peut-être autre chose.

Bilan : S'il y a bien un sujet que j'ai abordé régulièrement tout au long de cette année, c'est ma pratique sportive. Je vais donc tâcher de me concentrer sur ce que j'estime essentiel et qui m'a marqué :

J'ai longtemps cru que le soulevé de terre resterait hors de ma portée. Un exercice, que l'on estimait en France, réservé à quelques dingues qui n'ont pas peur de gravement se blesser. Maintenant, je le pratique assez souvent (pour ne pas dire que j'essaye de le placer dès que je peux). Néanmoins, il m'inquiète toujours un peu.

Puis, j'ai commencé à réaliser des tractions. Je me suis fixé un objectif et je suis allé jusqu'au bout. Bien sur, je dois encore progresser, mais je suis fier de moi.

Enfin, el famoso six-pack. Je ne m'y attendais pas du tout! Cela restait un objectif lointain. Est-ce que je fais le kéké sur la plage? Pas encore. Je veux aller plus loin.

Projet : Pour autant, en dépit de ces progrès plus que réels, déplacer de la fonte m'ennuie petit à petit. Une forme de répétition qui devient lassante. Est-ce que cela tient à mon programme? Est-ce qu'il s'agit de la salle où je vais? J'ai également envie de tester plusieurs choses qui sont dans des optiques différentes. Je veux tester des activités qui me permettraient de plus me concentrer sur moi (comme si je ne le fais pas déjà assez comme ça), et apprendre à me maîtriser. J'ai principalement en tête l'escalade et le surf. Une autre partie de moi veut chercher à se dépasser et se donner à fond. Entrer dans un collectif qui incite à aller de l'avant. Il s'agit là du crossfit ou d'une de ses variantes. Même si je n'aime pas le côté marketting de l'activité.

Esprit : Il s'agissait peut-être de la partie la plus simple pour moi. Mais pourtant, je ne suis pas complètement satisfait (même si je reste fier des mes réalisations) de ce que j'ai fait et je veux aller plus loin. Et mettre de l'ordre dans ma construction. Il s'agit alors principalement de muscler son intelligence et d'être curieux et s'intéresser au monde qui m'entoure.

Affûter l'esprit : Il est important de garder l'esprit vif. Notamment afin d'éviter la dégénérescence intellectuelle, mais aussi pour moi qui ait de hautes ambitions de m'élever vers celles-ci. Surtout quand j'ai le sentiment que le travail abruti.

Bilan : Dans le précédent article, j'avais oublié une référence à 1984 qui m'a donné la boulimie de la lecture, la pauvreté du langage est la pauvreté de l'esprit. On ne peut pas exprimer des idées dont on ignore le nom. 

Au cours de ces derniers mois, j'ai augmenté ma consommation de lectures, j'ai dévoré la plupart des livres qui me tombaient sous la main, notamment grâce à un conseil que m'avait donné une (ancienne désormais) collègue, à savoir : lire dans le métro. J'avais peur d'être déconcentré par le chaos ambiant, mais finalement non. J'ai lu toute sorte de livres, des bandes dessinées, des romans, des essais de philosophie et de politique (surtout avec la recomposition politique qui se poursuit), etc. Néanmoins, à ma grande surprise, je me suis retrouve à vouloir lire et à lire de la poésie! Genre que j'ai encore un peu de mal à comprendre. 

De toute mes lectures, je me suis intéressé sur le stoïcisme, puis vers l'existentialisme qui me faisait du pied depuis plusieurs années déjà. Toutes ces lectures ont donné forme à des idées qui ont progressivement pris forme dans ma réflexion. Malheureusement des considérations plus terre à terre m'ont limité dans mon élan.

Projet : Comme je l'ai expliqué, j'ai commencé à apprendre à jouer aux échecs. J'ai plutôt bien progressé dans ma compréhension du jeu. Cependant, j'ai remarqué une halte parce que je n'arrivais à coller que des mats de l'escalier. Je voulais m'améliorer et apprendre de nouvelles techniques.

Concernant mes projets linguistiques, ils restent présents. Mais je comprends maintenant qu'une bonne maîtrise du français est indispensable. Je pense alors m'intéresser de nouveau au français. En continuant à lire d'abord.

Par ailleurs, cette nouvelle année, j'aimerais accoucher d'un de mes projets littéraires et/ou ludique. J'en ai assez d'être un "mec à idée", qui a toute sorte d'idée, mais ne les mets jamais en application. Les mois passés m'ont montré que je suis capable de beaucoup si je me mets sur quelque chose.

Ouverture au monde : L'ouverture au monde peut être assez particulière, surtout dans nos temps troublés, mais j'estime qu'il est important de s'intéresser à toute sorte de problématique. Tout en restant critique. Pour rester cohérent avec ce que je disais plus haut, il faut savoir construire un raisonnement et comprendre certains biais cognitifs. Histoire d'éviter de se convaincre que le chaos du monde aurait un sens caché et manipulé.

Bilan : Comme je le précisais précédemment, j'ai augmenté ma consommation de vidéos de vulgarisation sur des sujets touche à tout, les sciences naturelles, humaines et l'art. Même si j'ai parfois l'impression de me perdre dans ce labyrinthe de savoir. Je ne vois pas quoi rajouter. Je pourrais parler de tous les vidéastes dont je me suis rapproché (à défaut de les suivre), mais ce ne serait pas nécessairement intéressant. Pour autant, je peux citer Alt 236 (le point de départ de tout ça?), N'art, Astronogeek, Defakator, Nexus VI (que je connaissais déjà, mais j'étais pas abonné), DirtyBiology, C'est une autre histoire, Monsieur Phi, etc. On va pas tous se les faire, non plus! Je ne vais pas mentir, parfois je ne comprends pas tout. Mais je me dis que ça laisse forcément des traces (et pas que dans les toilettes, pour changer!)

A côté de ça, avant de me laisser et voler vers ses nouvelles aventures, ma muse m'a donné la liste de tout un tas de film que je devais voir. Ces films s'inscrivant complètement dans ma démarche (à savoir voir autre chose que des films d'aventure), je les ai religieusement noté (comme tout ce qui pouvait la concerner), et ai commencé à les regarder (je me suis même retrouvé à regarder des films français), mais je n'ai pas encore fini.

J'ai également repris les sorties culturelles. Faire des expositions, notamment sous l'influence des vidéastes évoqués plus haut. Même si ça reste timide.

Projet : Je dois continuer dans cette fois, je veux être un Homme du Monde, ou un polymathe. Etre capable d'embrasser plusieurs sujets, mais en tapant ces lignes, je comprends également que je ne peux pas faire qu'apprendre des morceaux de savoirs et des références artistiques, je dois également parvenir à les faire communiquer. 

Instinct : Dans la période d'introspection et de passion tourbillonnante que je vivais durant les fêtes de fin d'année de 2017, je voulais trouver un moyen de rencontrer du monde. Depuis plusieurs années, mes amis me parlaient de prendre des cours de danse, notamment les danses que je vais malproprement englobé dans l'adjectif d'afro-latine (salsa, kizomba, et assimilé). Je n'ai jamais aimé dansé : j'ai toujours senti une pression atroce sur moi qui me braquait instantanément. Mais alors que j'écoutais du groove, je me disais pourquoi pas prendre des cours de charleston? Ou une de ces danses de jazz des années 20. Finalement, il n'y avait plus de places dans les cours que j'avais pu cherché (ou je tombais sur des cours de danses contemporaines que je ne comprenais pas du tout). Qu'importe, je me suis reporté sur la basse, que je voulais faire depuis bien longtemps. 

Si je voulais rencontrer du monde, je voulais également renouer avec la pratique artistique. Quand j'étais enfant, je dessinais beaucoup. . Mais mon entourage estimait qu'il s'agissait d'une perte de temps. Et j'ai progressivement laissé tomber. Même si même maintenant, je griffonne beaucoup dès que j'ai une feuille sous la main. Aujourd'hui, on peut dire que je me suis rabattus sur l'écriture, mais ce n'est pas pareil. Comme j'ai envie de le caser, je vais le faire mais je réalise que je suis encore loin de l'ultra-instinct! C'est-à-dire, si je prends une traduction littéral de migatte no gokui, le secret de l’égoïsme, parvenir à dépasser sa perception du monde physique pour atteindre un autre niveau d'existence. Ou, pour être plus terre à terre, apprendre à lâcher prise et se concentrer sur ce qui est réellement important. 

Méditation : Comme je l'avais expliqué, je pensais que la méditation était un truc New Age pour bobo. Néanmoins, je suis habité par deux sentiments, calmer le feu qui brûle en moi (apprendre à me calmer, et à relativiser) et m'élever (être plus concentré, et prendre de la hauteur), et je suis un pragmatique. Si ça peut marcher (et surtout si c'est gratuit), pourquoi pas? C'est ainsi que j'ai adopté la méditation, puisque j'étais tombé dessus au fil de mes recherches sur le développement.

Bilan : Mine de rien, la méditation est une habitude assez difficile à instaurer. En effet, il faut déjà prendre le temps de s'arrêter. J'essayais de l'introduire dans ma routine matinale, mais c'est vite tomber à l'eau. En effet, j'ai encore du mal à me stopper pour prendre le temps de méditer. Mais en tapant ces lignes, je réalise qu'il me suffit juste de me poser, sans avoir à me prendre la tête sur un quelconque minuteur. A tester donc. Ensuite, j'ai du mal à maîtriser la colère qui gronde en moi, et alors que je dois apprendre à laisser mes émotions et mes pensées s'évader, je m'y accroche encore plus fermement pour continuer à m'énerver.

Projet :  Je ne sais pas si je vais continuer. Je me laisse un délai supplémentaire pour véritablement me reprendre en main. Je comprends que je peux parvenir à dépasser mes blocages, et même parvenir à dépasser ces blocages est ce pourquoi je veux méditer! Je ne vais pas arrêter la méditation alors que ce que sur quoi je suis sensé m'améliorer me bloque.

Basse : Je me rends compte que je n'ai jamais vraiment pris le temps d'expliquer pourquoi je voulais ma THUNDERBIRD SUNBURST (plus que le fait que le nom me fasse penser aux Cosmocats). D'une part, comme je l'avais déjà dit, l'Oiseau-Tonnerre est l'un de mes animaux fantastiques favoris, parce qu'il me fait penser au *prends la voix d'Ikki de Saint Seiya* PHÉNIX et je trouve le nom de la couleur, SUNBURST, ou en français, EXPLOSION DU SOLEIL, trop classe. C'était obligé que je prenne ce modèle. Obligé. 

Bilan : En jouant de la basse, j'ai remarqué que des choses se passaient dans ma tête, comme si une réorganisation se passait en direct et que de nouvelles connections se produisaient au fur et à mesure que je frappais les cordes.

Une des premières choses que j'ai constaté, et qu'un collègue m'avait expliqué est que je fais plus attention aux basses dans les morceaux que j'écoute (quelque chose que j'ai très récemment vu avec le remix du niveau de Snake Man dans Smash Ultimate), ainsi qu'au rythme (même si ce n'est pas encore ça). Quand je regarde ma progression, je comprends que j'ai assez vite avancer dans ma pratique de la babasse. Néanmoins, j'ai le sentiment d'être arriver à un plateau et ne plus vraiment avancer. Avec mon déménagement (la bombe est lâchée), j'ai mis ma pratique en standby pendant un moment (qui devient de plus en plus long). Et j'ai des difficultés à vraiment reprendre. 

Projet : Quand je n'ai pas joué à un jeu vidéo depuis longtemps, ou quand je n'ai pas lu un livre depuis un moment aussi, je préfère tout reprendre depuis le temps. C'est ce que j'ai finalement décidé de faire. Tout reprendre depuis le début! Je reprends les bases avec une nouvelle méthode. Quand je pratiquais, je remarquais également que j'avais des problèmes d'endurance à de hautes vitesses, je comprends que je dois faire des exercices pour améliorer mon endurance, du cardio pour la basse en somme.

De plus, de façon subsidiaire, l'annonce de Joker en DLC de Smash Ultimate m'a redonné un coup de boost (en plus de m'avoir convaincu d'acheter le jeu)! En effet, "Life Will Change" est une des chansons qui m'a donné envie de me mettre à musique. Je réalise que j'ai oublié un objectif que je m'étais fixé : à savoir parvenir à faire une reprise de Dynamite de Jamiroquai. Peut-être que je voulais être trop scolaire et je laissais le fun de côté. En tapant ces lignes, je comprends que c'est d'ailleurs un problème que j'ai : je me dis bien souvent "je veux atteindre tel niveau avant de réaliser X." "Je veux avoir tel statut avant de commencer à chercher une copine", "je veux avoir un petit niveau avant de rendre hommage à une chanson que je trouve cool et géniale". Je suis très exigeant avec moi-même (je veux X donc je dois être X), mais je dois apprendre à vivre et faire ce que j'ai envie de faire. Tout en cherchant à progresser, puisque j'ai des exigeances sans cesses ré-haussées (et quasi impossible à atteindre)Alors qu'il suffirait juste que je réalise X. Quitte à prendre le temps nécessaire.

Adresse : Dans le précédent article, je me plaignais que cette caractéristique était en retrait, il s’avérera qu'elle a englobé tout le second semestre! En effet, ce sera au cours du second semestre que l'accent sera mis sur cette partie, laissant toutes les autres sur le bord de la route. A une vitesse qui m'a bien plus surpris que je ne l'aurais cru.

Home sweet home : Depuis mon arrivée sur la région parisienne, je vivais dans un logement étudiant, en banlieue. Durant mes années d'étudiants, je me contentais de ce logement. J'y ai vécu des expériences qui m'ont sans doute marqué à vie. Aujourd'hui, je travaille et suis un jeune actif. Je ne peux pas rester dans un logement étudiant, il était temps de prendre mon envol. Il s'agissait d'une étape indispensable pour que je puisse m'affirmer en tant qu'adulte.

Bilan : J'ai pu, grâce à mon employeur trouver un appartement dans Paris. Quand j'y réfléchis, tout s'est goupillé très vite (surtout quand on compare avec ce qui peut y avoir dans le privé). Désormais, on peut m'appeler un bobo parisien.

Cependant, j'ai très clairement sous-estimé ce qu'était un déménagement, et à chaque fois que je soulevais un carton, j'avais l'impression qu'il y en avait deux qui poppaient en dessous. C'étaient 10 jours infernaux pour moi. Et j'ai été aidé pour le gros des opérations !

En outre, moi qui avais peur d'utiliser mes mains, j'ai pu monter une bonne partie des meubles de chez moi (mon lit, mon canapé, ma salle à manger, mes espaces de rangement). Il y avait une part financière plus qu'évidente, mais surtout, je voulais monter mes meubles moi-même. Même si le bricolage est particulièrement fatiguant. Je pense pouvoir désormais vivre comme un bobo parisien.

Projet : Durant les prochains mois je vais continuer à meubler et décorer l'appartement. Comme on dit, « petit à petit, l'oiseau fait son nid. » D'une part, c'est en vivant le logement que je comprendrais quels sont mes besoins et comment je veux vivre dedans. D'autre part, j'ai plusieurs idées que je veux mettre en place. Je pense à tous les tableaux que je veux mettre un peu partout. D'autant plus que je réalise que je suis plus apte de mes mains que je ne l'aurais cru jusqu'à présent.

Autrement, je me dis aussi qu'en tant que « bobo parisien », je dois profiter de la vie parisienne, et non pas comme je l'ai fait pendant des années, rentrer me cacher chez moi et rentrer dans le moule « métro-boulot-dodo ». C'est quelque chose que je veux casser désormais.

Épanouissement au travail : Comme je l'avais dit précédemment, le travail occupe une large partie de mes journées, autant chercher à être épanoui dans celui-ci.

Bilan : C'est en faisant cette rétrospective sur toute l'année que je réalise tout ce qui s'est passé au niveau de ma vie professionnelle.

Durant le premier semestre, je suis rentré dans la phase finale de ma vie d'étudiant avec la recherche d'un grade que j'estimais obtenir. Beaucoup de sacrifices pour finalement un échec « cuisant ». Même si je n'ai jamais été aussi proche de mon rêve. Serait-ce ma tragédie ? Ce concours me fournissait une bonne excuse pour ne pas « profiter de la vie » (même si j'ai toujours trouvé cette expression creuse). Même si, pendant une matinée, ça m'a fait plaisir de voir des gens que j'aurais pu croiser durant mes études. Ce goût de l'excellence et cette volonté de s'élever me manquait.

Dans le second semestre, j'ai commencé à faire des démarches pour une mobilité. J'ai compris que mon temps sur le poste que j'occupais jusqu'alors était terminé. Je voulais voir autre chose, avancer dans ma carrière et enfin, j'ai réalisé que ça puait la merde là où j'étais.

Projet : Ainsi, dès le premier trimestre, je ferai, pour reprendre une future collègue, un bond dans ma carrière. En effet, j'intégrerai un nouveau service où j'aurais de nouvelles responsabilités. J'espère que je pourrai vite trouver mes marques, et être le meilleur agent que je puisse être, mais aussi que je ne serai pas aussi frustré que j'ai pu l'être jusqu'à présent.

Les rencontres que j'ai effectué cette année m'ont ouvert les yeux. Et je me demande si je ne devrais pas passer à l'étage supérieur pour avoir ce que je recherche dans le travail, comme me l'avait conseillé un ancien enseignant. Même si ces jours-ci je sature pour mes révisions, mais je devrais commencer à me mettre en orbite pour passer cette nouvelle étape dans les prochaines années.

En attendant, je dois rester à la pointe et toujours chercher à s'améliorer (surtout si je vise un univers ultraconcurentiel). Bien qu'un ancien collègue me l'avait déjà évoqué, je réalise également que je dois m'appuyer sur 3 piliers pour aller plus loin, le juridique, le management (la RH) et les finances. Le premier, je gère (je crois), le deuxième, je percute maintenant que je m'améliore quotidiennement, je dois m'affirmer dans le troisième. De plus, je dois parvenir à prendre de la hauteur et avoir une vraie vision.

Charisme : Le Charisme. Quand je jouais à des jeux vidéos et que les jeux de rôle papier étaient encore loin de moi, je pensais que cette caractéristiques était inutile : elle n'influence pas sur le combat et sur le loot. Pourtant, c'est bien celle là sur laquelle j'ai désormais le plus le sentiment de buter et de progresser lentement. Ce qui me frustre grandement.

Nouveau look : Comme j'en avais parlé dans le tout premier article de la série, la décision de "step up" mon style vestimentaire est l'une des décisions les plus importantes que j'ai pu prendre (à tel point que l'expression "step up" regroupe désormais toute ma démarche de développement personnel).

Bilan : Au cours de cette année, j'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir un univers que je m’efforçais d'ignorer et je découvre des métiers fascinants, des boutiques qui vont au-delà du prêt à porter de masse (et pas nécessairement dans de l'artisanal), une véritable passion, de façon plus globale, je découvre le vêtement. Quelle est son histoire, à quoi il sert, etc. Par la même occasion, je continue de découvrir mon corps également ("ce n'est pas sale, c'est normal!"), je comprends mieux mon physique et je m'y sens plus à l'aise.

Ce que je trouve dommage, c'est que personne n'a véritablement relevé le soin que je cherchais à apporter à mon style capillaire, au delà des commentaires du type « jolie coupe » qui font toujours plaisirs. Je voulais m'inspirer des coiffures de John Boogie Boyega dans Pacific Rim 2, mais aussi de la barbe de Chadwick Boseman dans Black Panther. Un roi et un soldat. Je veux avoir l'air d'un guerrier. D'un héros.

Projet : A ce niveau, je continue mes découvertes, même si je reste dans du classique, je veux aller plus loin dans la « personnalisation ». Pouvoir m'affirmer dans mon style vestimentaire. Et même au delà du vêtement, je veux concrétiser une envie qui me traverse depuis mes années collèges, des tatouages. Je ne le faisais pas d'une part parce que je voulais être sur de ce que je faisais, et d'autre part, parce que je voulais que mon corps soit d'abord une oeuvre d'art à magnifier. Mes idées sont fixées (je dois encore trouver le tatoueur) et même s'il s'en rapproche, mon corps ne sera une oeuvre d'art, mais plutôt un chantier en cours (pour éviter de payer trop d'impôt).

Bien que ça n'ait rien à voir, je suis allé voir la suite des Animaux Fantastiques. Au delà de ce que je peux penser du film (inutile et gros bordel), je regardais beaucoup les vêtements des hommes et je remarquais que tout le monde portait un costume. Sans doute était-ce la tenue convenable pour un homme des années 20, la "Belle époque." Apparemment, c'était une période de progrès, mais je sais également que le début du vingtième siècle était la période où la France réalisait des expositions coloniales. Ce qui m'a fait tilter quand j'ai vu des noirs dans le film, et que ces noirs jouaient des rôles "importants" (partie intégrante de la haute société) et pas ceux de serviteurs. La pensée des expositions coloniales couplée avec cette vision a crée un bug chez moi. Je comprends que je veux m'intéresser au style vestimentaires des afro-américains de cette période. Ils ont détourné les codes des "blancs" pour se les approprier. Et par extension, je veux m'intéresser  à la mode afro-américaine et à leur histoire de façon plus générale.

De façon plus prosaïque et à terme, pour reprendre les expressions de Antonio Centeno de Real Men Real Style, je veux développer mon propre « uniforme ». Il ne s'agit d'un uniforme stricto sensu, mais d'une façon de m'habiller qui me mette en valeur et me soit propre. Cet uniforme comprendra une tenue casual, une tenue pour le travail, une pour sortir, une pour l'été en vacance et une pour l'hiver. Je réalise que je dois connaître les différents types de vêtements qui existent. 

Cercle social : Pendant des années, je vivais dans mon trou. Je m'y sentais plutôt bien. Mais, dans le même temps, j'étais très insatisfait. Comme je l'ai évoqué plus haut, je me cachais derrière des excuses pour ne pas vivre. Aujourd'hui, je souhaite simplement faire des rencontres, sans aucune forme de contrainte. 

Bilan : Je réalise à quel point c'est dur de se composer un cercle social. Ayant passé des années planqué, je m'efforce de sortir de ma coquille, mais la bonne volonté n'est pas suffisante. Même si aujourd'hui je comprends que j'ai une approche plus saine, notamment grâce à mes amis, je vois que j'ai encore beaucoup de chemins à parcourir.

D'une part, j'ai essayé de renouer contact avec mes (quelques) amis. A ma grande surprise, ça s'est plutôt bien passé, et la plupart ont bien compris ma nouvelle démarche. Cependant, je vois combien il est difficile de voir ses amis quand on travaille, et l'époque où l'on peut se voir sur un coup de tête est plus ou moins révolue. 

D'autre part, les rencontres extérieures. Comme je l'avais déjà dit, j'essaye de rencontrer des gens en dehors de mon cercle classique. Je souhaite rencontrer des personnes qui ne sont pas nécessaire de mon univers scolaire/professionnel ou de mes origines. Pour ce faire, j'utilise de nombreuses applications, la principale, pour le moment, étant JumpIn (même si je pense que je vais utiliser d'autres outils), pour rencontrer du monde. En tapant ces lignes, je me rends également compte que j'ai plus ou moins rayé l'option "geek" de mes critères, option rédhibitoire quand j'étais arrivé en Île-de-France. Autant, je suis fier du chemin que j'ai parcouru jusqu'à aujourd’hui, je me dis que j'ai commis une seule erreur : ne pas avoir rejoint une association étudiante. 

Projet : Je veux continuer à faire des rencontres. Je ne cherche pas LA rencontre, mais des rencontres. Sortir plus souvent de ma zone de confort. Pour autant, l'une de mes difficultés, ou excuses, est que je veux faire tellement de choses que j'ai le sentiment de manquer de temps et d'énergies. Peut-être que la priorité est de me créer un emploi du temps en béton armé. Avec les différentes activités que je veux, et peux, faire, et le temps pour me consacrer à des activités purement mondaines. Ce que j'ai du mal à faire, même maintenant.

Ensuite, peut-être enfin me mettre au jeu de rôle. Qui me permettra de combiner théâtre d'improvisation et "geekerie." Je ne le faisais pas encore parce que je veux me trouver des repères. Si je joue à un jeu qui le permette, je pense que je me créerais un Paladin pour bien mettre l'accent sur le Charisme. Après pour la race, j'aime bien les contrastes, je pense à un Tieffelin, comme mon personnage de Mercy Faithbringer dans Neverwinter, ou le Paladin Semi-orc que j'envisage de créer si je joue un jour à Pathfinder Kingmaker (dire que je n'ai plus tellement de temps pour jouer à des jeux vidéos). 

A terme, je me rends compte que je souhaite créer ma tribu. Je ne parle pas, pour le moment, d'une famille, mais d'une tribu. Des gens qui sont rassemblées autour d'un objectif à atteindre et qui pourraient l'enrichir avec différents points de vue. Mais je laisse tout ça pour les années qui viennent.

Qu'est-ce que je retiens finalement de cette année? J'ai fourni le plus gros travail de réflexion et de travail sur moi depuis plusieurs années. En témoigne la quantité assez costaude d'articles personnels que j'aurais pu produire cette année. Et pourtant, même maintenant, je sens que ce n'est pas fini et je vois qu'il me reste beaucoup de travail à fournir.

En outre, aujourd'hui, l'une des questions que je me pose est pourquoi je fais tout ça. Pour essayer, vainement, d'attirer l'attention d'une femme qui, je le comprends maintenant, ne s'occupera sans doute jamais de moi ?

J'en parlais déjà dans l'article sur Black Panther, mais à bientôt trente ans, je me demande ce que je veux faire de ma vie. Cette réflexion m'a habité dès le début de mon "périple" sur le développement personnel. Et à l'heure où je tape ces lignes, je n'ai toujours pas de réponse. Surtout que depuis quelques semaines, je m'intéresse de nouveau aux JRPG, et que j'ai l'impression d'être une espèce de daron. A mon age vénérable de 28 ans, on est un vétéran respecté et on laisse la place à la nouvelle génération!

Quand je parle de ce que je traverse à d'autres personnes, surtout ceux appartenant à une autre génération, ils m'expliquent bien souvent que je suis trop pressé. Ce à quoi je réponds que j'ai seulement maintenant le sentiment de vivre, et que je veux rattraper toutes les années perdues inutilement. Peut-être que c'est comme ça que mon côté "Génération Y" qui ressort. Même si je préfère me dire que je suis dans ma phase du Chasseur qui veut tout et est prêt à bousculer l'ordre (à mon petit niveau). 

Néanmoins et pour revenir à mes réflexions précédentes, l'une de mes plus grosses interrogations est que je dois déterminer mon personnage. Qui suis-je et comment je me définis. Est-ce que je dois chercher comment écrire un personnage de fiction ?

Cependant et je pense que je vais véritablement conclure par ça : je voulais arriver à un autre point de ma vie à Noël 2018. Devenir, à l'image de Freezer, un Yannus goldé. Je me rends que même si je n'ai pas eu tout ce que j'ai voulais, je suis passé à un autre niveau et effectivement, je peux dire que je suis devenu goldé.

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21 septembre 2018 5 21 /09 /septembre /2018 17:39

Il y a quelques mois, j'avais écrit un article sur ma pratique sportive. Après bientôt un an, je pense qu'il est intéressant de faire un point dessus.

Tout d'abord, mon incapacité à suivre les programmes que je mets en place ne cesse jamais de me surprendre. En effet, en septembre dernier, j'avais mis au moins un programme en quatre séances que je n'ai jamais réalisés. Même dans l'article le plus récent, j'avais des idées de programmes qui n'ont jamais vu le jour.

Dès lors, on va taper dans la simplicité. Je vais arrêter les noms exotiques et me concentrer sur des entrainement par groupe musculaire (2 pour les jambes, 2 pour le dos, 2 pour les pectoraux, 1 pour les épaules).

De plus, je crois que je ne pourrais jamais faire de split. La vie de tous les jours faisant que je n'arrive pas à suivre un split efficace. Donc par simplicité et côté pratique, je reste sur ce fameux entraînement en full-body. Je ne doute pas que Nassim ait déjà changé d'entraînement, lui.

Petite particularité du mois d’août : la salle où j'avais l'habitude d'aller était fermée (what). Après avoir grogné pendant quelques jours, je suis allé dans une autre du même groupe, mais cette dernière ne correspondait pas réellement à mes besoins, par exemple j'ai repris l'habitude de m'entraîner le dimanche.

En y réfléchissant et avec le recul, c'est peut-être au niveau des JAMBES, qu'il y a eu désormais le plus de changements.

Squat avant : Pour attaquer les quadriceps, j'ai finalement commencé à faire des squats. J'en avais marre d'avoir une presse que je savais à peine régler, et de tourner autour d'un exercice comme un papillon autour d'une fleur. C'est une sensation particulière, celle du squat. Tout le corps s’affaisse et il parvenir à déclencher les réacteurs pour ne pas s'écraser. C'est effrayant comme grisant.

Par la suite, je me suis mis aux squats avant. Apparemment, ils cibleraient mieux les quadriceps et conviendraient mieux aux personnes de grande taille telles que moi. Donc depuis je fais principalement des squats avants.

Soulevé de terre sumo : Pour l'arrière des cuisses, j'ai longtemps essayé de pratiquer le soulevé de terre jambes tendues. Mais j'étais pas rassuré. Puis, on m'a appris à faire du soulevé de terre, exercice que j'ai intégré avec joie dans mon arsenal. Néanmoins, j'ai remarqué que le soulevé de terre sollicitait beaucoup mes érecteurs du rachis alors que je voulais vraiment marquer mes ischios-jambiers et mes fessiers, donc je préfère m'orienter vers le soulevé de terre sumo. J'adore le soulevé de terre! Il y a quelque chose de cathartique dans cet exercice, toute la colère et la frustration accumulées peut s'écouler dans le sol à mesure que le poids le martèle. J'exagère à peine! C'est un exercice génial où j'ai le sentiment que je peux complètement me lâcher. Tout en veillant à avoir une technique irréprochable! Malheureusement, comme on ne peut pas faire du soulevé de terre tout le temps, je le complète avec du soulevé de terre jambes tendues ou des fentes (pour bien cibler les fessiers) pour me soulager un peu.

Bien que j'ai eu d'immenses progrès au niveau du DOS, celui-ci reste la zone la plus difficile à travailler.

Tractions : Dans le précédent article, j'expliquais que je n'arrivais pas encore à faire des tractions. Je m'y suis mis, et j'ai réussi. J'ai fais des tractions assistées, sautées, en négatives. Presque tout ce qui est possible pour pouvoir en faire et désormais, j'arrive à faire des tractions. Certes, pour le moment, c'est en prise neutre (aussi parce que je veux bien attaquer mes biceps). Mais j'en tire une grande fierté. Maintenant dès que je peux placer une petite traction, je la glisse. 

Rowing supination : J'ai également commencé le rowing "yates". Mais c'est un exercice particulièrement technique, et je stagne depuis longtemps dessus. Pendant quelques semaines, j'ai préféré mettre mon ego de côté (surtout en sortant de l'excitation des tractions), j'ai décidé de passer à la barre EZ le temps de m'améliorer d'un point de vue technique. Je remarque quelques améliorations.

Il n'y a pas grand chose à signaler au niveau des PECTORAUX. Ca se passe. Jusqu'à très récemment en tout cas, le travail des pectoraux n'était pas une priorité pour moi. Cependant, je constate que je peux progresser en me poussant plus. Donc c'est que je fais. Sortir de sa zone de confort.

Développé couché avec haltères : J'ai de bonnes sensations à ce niveau là, mais je veux m'améliorer. J'aime faire du développé couché avec des haltères parce que je peux vraiment appuyer sur mes pectoraux et dans une moindre mesure les triceps. Mais surtout, je limite l'implication des épaules. Et ce que je veux éviter.

Dips : Pendant un temps, j'ai remarqué des progrès, alors que j'arrivais à peine en faire une seule. Mais actuellement, je peine à en dépasser 5. Les dips font partie de ces exercices avec les tractions et le soulevé de terre qui constituent une réussite pour moi. Je sens que je peux aller plus loin sur les dips, mais je pense que j'ai peur. Peur de me blesser à l'épaule.

Les ÉPAULES constituent un autre groupe à problèmes. J'ai essayé de faire du développé militaire à la barre, mais j'ai compris que je faisais mal l'exercice et que j'appuyais trop sur mes lombaires.

Tirage menton modifié : Désormais, je suis un peu les préconisations de Jeff Cavalier de Athlean-X , et je pratique le high pull avec haltères, une espèce de tirage menton avec une rotation externe limitant, en théorie, les méfaits du tirage menton classique.

Je trouve ce nouvel exercice plus technique. En effet, pendant un temps, je prenais des poids plutôt lourds pour réaliser mes exercices. Mais bien souvent, j'avais plus le sentiment de faire bouger de la fonte (pour le coup) que de réellement travailler. Puis, j'ai repensé à ce que m'avait dit un collègue, de prendre plus léger mais de travailler plus. Ce que je fais, et je remarque une amélioration dans la qualité du travail.

Je me rends compte que l'entrainement du CORE est celui que je réalise le plus régulièrement. Je le réalise chez moi sans contrainte particulière en définitive.

A un moment, j'ai voulu prendre des cours de pilate pour essayer d'aller plus loin dans le renforcement de mon caisson abdominal, mais après quelques recherches, je vois que ces cours sont atrocement chers (on dirait que c'est une activité que se veut très "select") donc je vais continuer à m'entraîner chez moi.

Ce qui n'est finalement pas plus mal. Assez vite, j'ai remarqué que mon grand droit (on va essayer de rester sérieux) se dessinait et prenait forme. J'étais plutôt satisfait de moi et je voulais continuer sur cette voie.

Puis un jour du mois d’août, je me regarde dans mon miroir et là je le vois. Le famoso six-pack! Je tenais plus en place! Je veux continuer à progresser!

Comme toujours je suis un peu paumé quant à la pratique du CARDIO. En effet, même si je veux bien en faire, j'ai beaucoup d'informations contradictoires.

Je recherche toujours la méthode la plus pratique qui me permettra de renforcer mon cœur et mon endurance, tout en économisant mon temps. Je ne veux pas passer tout mon temps à aller en salle.

Finalement en cherchant sur le site du fabriquant des rameurs, j'ai vu qu'ils proposaient des programmes d'entraînement, dont un 6 x 500 m. Je me suis dit pourquoi pas, ça me permettrait de rester dans les premiers clous du 3 x 1000 m.

Pendant un temps, j'avais laissé tombé la natation que je venais pourtant de reprendre. A cette époque, pas mal de choses se percutaient dans ma vie et j'étais dégoûté de tout un tas de choses. Aujourd'hui, je veux la reprendre.

Rétrospectivement et maintenant que j'ai perdu beaucoup de poids, je me demande si je n'étais affecté par une forme de dysmorphie physique. Je me complaisais dans une douce forme de médiocrité.

De temps en temps, il y a quelqu'un qui, m'explique que je devrais prendre de la masse, surtout que j'ai perdu beaucoup de poids. Mais aujourd'hui, ça ne m'intéresse pas spécialement. D'une part parce que je veux déjà parvenir à maîtriser mon alimentation, chose que je n'arrive pas encore complètement à faire, et aussi parce que je vois des changements dans mon corps, une tablette de chocolat qui se dessine et récemment une veine sur le biceps qui apparaît. Je me dis, que si certains veulent atteindre le bear mode ou le otter mode, je veux atteindre le panther mode! Même si je sais pas trop ce que ça peut bien vouloir dire.

Néanmoins, ces remarques me font me demander quels sont mes objectifs. Pourquoi je fais tout ça.

La raison première est bien sur, devenir digne d'une "amazone". Une autre raison est, après avoir passé des années à me mépriser, être capable m'accepter et tendre vers mon idéal. Mais quel est-il? Même si j'ai envie de voir une compétition de culturisme, devenir un culturiste ne m'intéresse pas. Je me demande alors si ce que je recherche, en partie, ce n'est pas la performance plutôt que l'hypertrophie. Ne pas chercher à être le plus énorme, mais être suffisamment bon partout pour être le meilleur.

Je ne sais toujours comment je vais mettre tout ça en place. Mais mes récents succès me disent que continuer dans cette voie, même si je crains que la vie de tous les jours ne m'emporte.

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21 juin 2018 4 21 /06 /juin /2018 18:38

J'aime beaucoup le solstice d'été. La plupart des dates du calendrier me laisse indifférent puisque ce sont des inventions des hommes, mais les dates d'anniversaire et les solstices sont importants parce qu'ils marquent un point crucial pour quelqu'un (sa venue dans le monde) et aussi le passage du temps pour la planète. A cette occasion, je souhaiterais dresser un petit bilan de tout ce que j'ai entrepris depuis quelques mois maintenant, et dresser les nouvelles pistes pour la suite.

En effet, pendant ces quelques mois je m'étais appuyé sur le modèle du gentleman tel qu'il avait été défini par une ancienne enseignante. Pour autant, avec le recul, je constate que ce modèle n'est pas si complet que ça, ou qu'il faudrait rajouter d'autres éléments pour le rendre plus fort. Déjà à l'époque, j'avais en tête le but de devenir un "homme complet." Même si au moment où j'écris ces lignes, j'ignore ce que cela veut dire.

L'idée pour renforcer le modèle m'est venue en parlant avec une de mes collègues puis a germé dans mon esprit. Entre temps, j'ai commencé la lecture de Dr. Stone, où les quatre héros des premiers chapitres se distinguaient selon ce qu'ils pouvaient amener au groupe, la science, l'endurance, le combat et l'habilité. Par la suite, j'ai pensé aux caractéristiques de Monstres & Merveilles, et comment elles pourraient compléter ma réflexion initiale. Elles sont désormais au nombre de cinq, et se distinguent en différents talents selon la situation et le personnage. Il s'agit de la vigueur, l'esprit, l'instinct, l'adresse et le charisme.

Aussi, il y a quelques semaines, ma vie et mes progrès ont connu un détour qui a demandé beaucoup de sacrifices que je trouve désormais inutiles. Durant cette période, une question m'a sauté à la figure : "Qu'est-ce que je fous de ma vie?" Je n'ai pas encore la réponse à cette question. Mais j'ai réalisé que je voulais améliorer ma vie sur deux aspect, devenir meilleur et enrichir mon existence.

L'idée m'est venue en repensant à My Hero Academia où All Might expliqua à Bakugou et Midoriya que chacun ne se faisait que se concentrer sur une facette d'un héros, respectivement être toujours victorieux et sauver tout le monde, et que cela les bloquait dans leur développement.

Ainsi, on retrouve les trois premiers domaines, qui sont rejoint par deux autres. Ce qui permet une forme de cohérence. De plus, ces nouveaux objectifs ont désormais deux facettes claires mais liées : l'une interne qui vise à m'améliorer d'un point de vue personnel, et l'autre externe qui a pour but de m'ouvrir au monde et me permettre d'enrichir ma vie.

Vigueur : La Vigueur est la caractéristique qui recouvre l'ensemble des capacités physiques, que ce soit la force, la puissance physique ou l'endurance. La Vigueur influence également sur la vitalité d'un personnage, sa capacité à résister aux poisons ainsi que sa capacité d'encombrement.

C'est l'un des points où j'ai le sentiment d'avoir le plus avancé. J'ai perdu beaucoup de poids, je m’entraîne souvent et je me sens mieux dans ma peau. Mais maintenant, j'ai peur de perdre le peu que j'ai réussi à construire comme il y a quelques années (même si je ne suis jamais remonté aux excès d'avant mon arrivée en Hexagone). Donc pour le moment, on ne lâche rien et on continue!

Interne, l'alimentation : On pense souvent que le plus dur quand on veux prendre soin de son corps c'est le fait de faire de l'exercice physique, mais personnellement je trouve que le plus dur, c'est l'alimentation. D'abord le fait de comprendre que parce qu'on fait du sport, on ne peut pas manger comme un goinfre, surtout pour moi qui ai pris l'habitude de n'être satisfait d'un repas que lorsque je suis sur le point d'exploser ma panse.

Il est également nécessaire de mettre de la qualité dans son alimentation, Ce que j'essaye de faire de plusieurs semaines maintenant en cherchant à manger bio (même si je sais que ce n'est pas la panacée), privilégier des aliments "sains", et comprendre certains mécanismes comme l'équilibre acido-basique et l'indice glucidique. A ce titre, je tâche de limiter le sucre dans mon alimentation, et je me rends compte à quel point on est accro au sucre.

Afin de pouvoir mieux me contrôler j'essaye de checker (à défaut de peser) ce que je mange et vérifier mon total calorique. Je sais qu'en temps normal un zozo comme moi, doit manger environ 3500 kcal par jour. Donc j'essaye de surveiller ce que je mange, mais je trouve MyFitnessPal assez contre-intuitif à ce niveau et avec beaucoup de contraintes (il faut payer pour débloquer certaines options). A voir. A terme, je veux pouvoir cuisiner davantage, j'essaye de faire des petits plats puis j'espère monter en gamme, j'ai d'ailleurs acheté de nombreux livres de cuisine pour m'y accompagner.

Externe, le sport : La pratique sportive est en externe puisque mon corps me met en lien avec les autres. Un peu comme l'armée Qunari incarne le corps de la culture puisqu'elle est celle qui est au contact des autres peuples. Avec les succès qu'on lui connait. Cette digression a été trop longue. Comme je l'ai évoqué plus haut, je peux voir les changements sur mon corps (beaucoup de gens m'ont félicité sur mes progrès) et j'en suis fier. Je ne vois pas trop l'intérêt de changer.

J'espère pouvoir continuer à pouvoir déplacer de la fonte. Comme toujours, on privilégie les mouvements polyarticulaires et les charges libres. Autrement, je vais rester sur les entraînements que j'avais mis en place il y a quelques semaines. Je me rends compte que j'arrive à faire des tractions maintenant! C'est génial! Tout ça parce que j'aurais voulu commencer à faire du crossfit, parvenir à toucher à toute sorte d'activité sportive tout en sortant de sa zone de confort me tente depuis plus de 6 mois maintenant.

Au niveau du renforcement de la sangle abdominal aussi je vois une progression de plus en plus nette avec une taille qui s'est affinée (j'ai perdue plusieurs tours de taille nécessitant des achats de pantalon d'urgence) et une tablette de chocolat qui se dessine de plus en plus. Yeah! J'aurais aimé pousser ma pratique du pilate plus loin et peut-être prendre des cours. Dire que pendant un temps, je pensais que ce n'était qu'une mode à la noix.

Esprit : L'Esprit désigne la capacité de raisonnement, de se remémorer et d'utiliser des connaissances. Il regroupe ainsi l'intelligence, la mémoire et la logique. 

Depuis mon enfance, on m'a réduit à un rôle d'intello (ou d'érudit, à voir) que je me suis fièrement approprié. Essayant de m'intéresser à toutes sortes de choses, de l'histoire à l'astronomie en passant par la politique. Je veux continuer ce phénomène et non pas me replier sur mes "acquis", estimant que je n'ai plus rien à apprendre et à découvrir. Apprendre de nouvelles choses comme un enfant.

Interne, affûter l'esprit : C'est toujours avec cette expression que j'ai défini cette pratique. Le cerveau est un muscle et il est nécessaire de l'entraîner pour qu'il ne s'atrophie pas. D'autant plus que j'ai remarqué que le travail n'aide pas nécessairement à améliorer les connexions neuronales.

La première des choses pour moi est de lire plus. Beaucoup plus. Maintenant je sais que je peux lire plus de livres. Lire permet de s'évader, d'enrichir son vocabulaire. Je n'ai jamais été un grand fan de roman. Donc, je vais plutôt lire des essais et d'autres bouquins dans le style. A ce titre, je veux continuer ce que j'avais entrepris il y a plusieurs années en lisant des livres de philosophie, en particulier le stoïcisme que je voulais faire mien, plusieurs années encore en arrière.

A côté de ça, on retrouve deux autres activités pour mettre en pratique le cerveau. La première est le jeu des échecs qui pour le coup est considéré comme un sport à part entière. Pour le moment, j'essaie d'apprendre le bases face à des logiciels. Mais j'aimerais rejoindre un club et affronter de vrais joueurs. La seconde est l'apprentissage d'une nouvelle langue, en l’occurrence le portugais. Là encore, je veux prendre des cours pour échanger avec d'autres participants.

Externe, l'ouverture au monde : Cela peut paraître assez redondant avec ce que j'ai évoqué plus haut mais il s'agit plus de s'intéresser à ce qui se passe autour de moi, et d'augmenter ma consommation d’œuvres culturelles. J'avais déjà commencé tout ça, en augmentant la qualité de ce que je regarde au cinéma (plutôt que des trucs qui explosent en images de synthèse, même si ça continue), mais je veux mettre le turbo en allant au théâtre, (re)faisant ces fichues expositions, et en participant à des manifestations culturelles de façon plus générale.

A ce titre, j'ai augmenté ma consommation de vidéos YouTube de vulgarisateurs, cela peut être des sciences exactes, humaines ou encore de l'art. C'est en effet un moyen accessible d'art, si l'on se donne les moyens de fouiller ce dédales de contenus. Parfois, je traite ceux qui regardent la télévision avec un peu de mépris. J'estime que très souvent la télévision rend plus stupide qu'autre chose, entre les journaux télévisés vides et anxiogènes, les séries chronophages et les reportages putassiers, il n'y a pas grand chose de réellement intéressant. Mais en prenant du recul, je constate que YouTube n'est pas tellement mieux. Sans même s'étendre sur l'onglet Tendance, le contenu ultracalibré est effrayant et vachement chronophage. D'ailleurs, je repense régulièrement aux conseils d'une collègue qui me disait de me couper de toutes les distractions pour pouvoir avancer.

Instinct : L'instinct désigne l'acuité des sens ainsi que la conscience que l'on peut avoir de son corps. Il influence sur la précision et permet de détecter les mensonges et même de prévenir les dangers. L'Instinct met l'individu en lien avec sa nature profonde.

Dans ma position, l'Instinct va correspondre à l'artistique. Une facette de ma vie qui a longtemps mise en retrait et avec laquelle je vais essayer de renouer.

Interne, la méditation : J'ai récemment commencé la pratique de la méditation. A chaque fois que j'y pense, j'ai la chanson "concentrate" d'Xzibit en tête. Bref, pendant longtemps je pensais que c'était un délire New Age adopté des moines bouddhiste par des bobos en mal d'identité. Mais au cours de mes pérégrinations et autres recherches, je suis tombé sur pas mal de mecs qui encourageaient la pratique de la méditation. Celle-ci permettrait de se concentrer et de se calmer. Le feu qui brûle en moi menaçant de me dévorer de nouveau, j'étais déterminé à trouver tous les moyens pour pouvoir réussir à me calmer, ne serait-ce qu'un peu. Quitte à essayer la méditation. Ce qui est pratique, c'est que cela ne demande rien de particulier, juste de se poser et ne penser à rien pendant un temps. Je commence à prendre l'habitude de méditer chaque matin en me réveillant, comme partie de ma "morning routine." Pour le moment, je ne pratique que quelques minutes. 

Externe, la basse : Vu que je l'ai achetée, faut bien que j'en fasse quelque chose de cette THUNDERBIRD SUNBURST (j'adore ce nom, ça me fait penser aux Cosmocats) Je m'y suis mis sérieusement en essayant de jouer au moins 20 minutes par jour, pour faire plus quand j'ai le temps. Je constate des progrès clairs et plutôt rapides même si j'ai passé presque une semaine à me bagarrer avec la gamme de Fa. Avec cet événement qui m'a accaparé pendant plusieurs semaines, j'ai eu un petit coup de mou. Mais la flamme est revenu en écoutant des morceaux plus rock que la funk qui me portait jusqu'à présent. Principalement quelques chansons qui ont été jouée lors du concert pour les 25 ans de la franchise Shin Megami Tensei, en particulier pour Shin Megami Tensei : Lucifer's Call, la musique d'introduction les combats normaux, en ville, etc. Bref cette partie du concert était assez funky pour tout dire. Je citerai le combat dans Tokyo pour Shin Megami Tensei IV, et pour Shin Megami Tensei IV Apocalypse, le combat décisif (ou déicide) ainsi que contre l'Alliance Polythéiste. Mon gros coup de cœur du concert étant le solo de guitare du thème de combat de Shin Megami Tensei I qui va sans doute me bercer tout cet été. Tout ça m'a donné du peps pour m'y remettre et être capable de produire quelque chose de propre d'ici la fin de l'été.

Pourquoi je ai mise ma pratique de la basse en externe? Parce que je ne veux pas nécessairement jouer en solitaire, je souhaite prendre des cours de basse pour m'améliorer et pouvoir rencontrer d'autres musiciens (est-ce que j'ai le droit de me considérer comme tel?), et qui sait peut-être rejoindre un groupe. Même si je sais qu'en étant bassiste, j'ai moins de chance de serrer que le guitariste.

Adresse : L'Adresse désigne la coordination du corps, l'équilibre et de façon plus particulière l'habilité des mains. L'Adresse regroupe également les compétences pratiques ainsi que l'ingéniosité et la débrouillardise.

Je n'ai jamais été très habile de mes doigts. Et alors que j'avais le sentiment de progresser dans tous les aspects de ma vie, un m'a sauté aux yeux : ma dextérité. C'est ce constat qui a entraîné une réflexion de fond qui a aboutit à tout le reste. 

Interne , "home sweet home" : Même si j'ai d'autres idées pour être plus à l'aise avec mes mains, pour le moment, ma grosse grosse priorité est de déménager afin d'avoir mon chez moi.

J'en ai assez d'être dans un studio et souhaite trouver un 2 pièces, où je pourrais avoir une vraie cuisine et distinguer là où je dors de là où je vis. De plus, j'espère que je pourrais aménager ce logement comme je l'entend (j'ai déjà pas mal d'idées de décorations et de styles), et qui sait peut-être inviter du monde. Mais peut-être que je m'emporte.

Externe, être épanoui au travail : c'est une vidéo de Evolution Factory qui m'a donné envie de m'intéresser à mon boulot comme un axe pour améliorer mon existence. Pendant ce brainstorming, j'ai réalisé à quel point j'avais une relation bizarre avec mon travail tour à tour en lui donnant une place écrasante puis l'ignorer complètement, du temps de vie perdu en somme. C'est une vision que je dois perdre. J'apprécie ce que je fais, mais par certains aspects, je trouve le travail assez aliénant et peu stimulant intellectuellement. Beaucoup de choses me sont passées par la tête, une envie de reprendre mes études pour réaliser un doctorat et changer de carrière? intégrer une boite de consulting (à défaut de devenir avocat)? Pour rester simple, je pense que je vais chercher à devenir plus compétent. Mes missions actuelles me poussent à toucher toutes les tâches d'un personnel administratif (RH, juridique et finances), je pense que je vais chercher à réaliser des formations pour rester au top du game et continuer à devenir plus compétent et vraisemblablement m'abonner à Acteurs publics pour prendre un peu de hauteur sur tout ce qui est politique publique.

Charisme : Il désigne la puissance de la personnalité. Il regroupe des notions telle que la volonté, l'ambition mais aussi la séduction. Il influence sur la détermination d'un personnage. Le charisme impacte aussi sur l'aura que dégage une personne et sa capacité à rassembler autour d'elle.

Je ne prétendrais pas être spécialement charismatique, mais on m'a souvent dit que j'avais une présence qui en imposait. D'ailleurs, j'ai pris la décision de rester plus en retrait. Désormais, je veux parvenir à m'imposer. De façon plus générale, ce point concerne ma vie sociale. Pendant des années, j'ai laissé cette partie en retrait, n'y voyant pas d'intérêt particulier. Je remarque une forme de désir chez moi, appartenir à un groupe ou tisser du lien. Ce désir a toujours été présent, mais restait tapi au fond de moi. Mais ce n'est que depuis quelques mois qu'il m'a pété à la figure. Aristote disait que l'homme était un animal social, moi je m'inscrivais dans la logique de Hobbes où l'homme est un loup pour l'homme. Les loups sont aussi des animaux sociaux. Paye ton syllogisme!

Interne, "nouveau look" : Depuis plusieurs mois, j'ai réellement entrepris d'améliorer mon style. En me renseignant sur la mode masculine, et en cherchant des vêtements à ma taille. Beaucoup de personnes me félicitent, et j'ai envie de persévérer dans cette voie.

L'une des questions les plus épineuses est celle du style. Quel est mon style? Au fur et à mesure de mes recherches et réflexions, je constate que j'apprécie les tenues inspirée du monde militaire, en particulier celles des pilotes ou des marins. A vrai dire, je recherche quelque chose qui parvienne à faire l'équilibre entre le noble (élégant et fort), le romantique (rêverie et découverte) mais aussi le cool (sympa et décontracté). Parvenir à englober toute ma personnalité et mes aspirations. Tout un programme.

Ainsi, je continue de chercher à m'affirmer notamment à en m’accessoirisant (comme on dit, les vêtements pour homme se ressemblent beaucoup). Je reste dans du classique avec une montre, le "bijou pour homme", mais aussi d'autres idées comme des bracelets et des bagues, pour émuler une de mes premières inspirations, Pierre Rochard de Pokémon R/S/E. Mais ce serait en doré pour moi.

Externe, rencontrer du monde : Voilà pourquoi je fais tout ça. Je veux recomposer un cercle social. Pas que je sois mécontent de mon cercle actuel. Juste qu'il est vide. J'ai passé trop de temps à courir après des chimères, délaissant complètement mes amis (ou le peu que j'avais déjà). De plus, j'ai envie de rencontrer de nouvelles personnes qui viendraient d'autres horizons. En effet, la plupart des activités que j'ai progressivement listé devraient me permettre d'être d'autres personnes.

Enfin, une dernière activité que je garde dans un coin de ma tête depuis plusieurs années maintenant, la pratique du jeu de rôle. Auparavant, j'avais d'autres priorités et aujourd'hui j'espère que je peux me le permettre. En plus de ce que j'avais déjà présenté dans le précédent article, je me rends compte qu'avec ma consommation de jeux vidéos qui a, pour le moment, drastiquement baissé (pas le temps, rien de très intéressant pour le moment et un PC pas si performant que ça dont le remplacement n'est plus une priorité), cette activité permettra d'être une forme d'échappatoire.

En tapant ces lignes, je me rends compte que je pourrais fournir plus d'effort pour renouer avec les gens que je prétend considérer comme mes amis. Ravaler ma fierté ou accepter le malaise d'une situation pour espérer tisser du lien.

Comme auparavant, je ressens de la rage par rapport au temps que j'ai perdu, et en dépit de mes efforts, je n'arrive pas à décolérer.

Je suis d'autant plus en colère que je me rends compte de la difficulté, et la fragilité de ce que je suis en train d'essayer d'accomplir.

Comme dit plus haut, je veux devenir un "homme complet." Néanmoins, je me demande s'il est possible de réaliser tout cela de façon évidente. D'autant plus que maintenant je me rends compte que si tout est possible à Paris, tout a un prix (et ça douille).

Quelques jours avant la publication de cet article, je suis tombé sur le concept d'arété. C'est une notion de la Grèce antique qui désigne la recherche de l'excellence en toute chose, ce vers quoi tout homme doit aspirer. Je suis encore en train de faire des recherches là dessus au delà de la page Wikipedia, et je pense que je vais tâcher de me l'approprier.

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17 mai 2018 4 17 /05 /mai /2018 15:05

Est-ce que cet article s'inscrit dans la lignée du gentleman? Après tout, il s'agit d'améliorer quelque chose dans ma vie. En tous les cas, il reprend la structure de l'article sur le Courtisan (ou il faudrait mieux dire "o cortesão").

Quoiqu'il en soit, il y a quelques jours j'ai eu une nouvelle lubie : je veux apprendre le portugais. Mais pas le portugais du Portugal, mais celui du Brésil. J'en avais déjà parlé il y a qu'il y a quelques temps maintenant, mais la place qu'a pris le Brésil dans ma vie ces dernières années m'a sauté aux yeux dernièrement, et je souhaiterais aller plus loin.

Il y a plusieurs années, j'avais écrit un article (un des premiers?) sur les Etats-Unis d'Amérique, mon autre pays de cœur. Je pense que je vais consacrer un article au pourquoi j'aime le Brésil. En effet, trop souvent quand je parle de mon attrait pour le Brésil, on me parle des travestis et des shemales (enfin ça c'est moi qui en parle) et c'est rageant.

Au niveau du sport, on retient souvent du Brésil le football et la capoeira. Ces parties ne m'intéressent pas trop. De façon plus générale, le Brésil est souvent associé au culte du corps. Les habitants peuvent être perçus comme superficielles, ayant recours à différents artifices pour se rendre plus beaux quitte à se ruiner la santé. Je ne suis pas nécessairement dans cette démarche, mais mon expérience m'a offert une vision un peu plus profonde. Mais peut-être que je ne fais que projeter ce que j'ai pu acquérir de ma pratique sportive.

D'une part avec le MMA. En effet, on peut dire que le combat libre tel qu'on le connait aujourd'hui a pris ses origines au Brésil avec le vale tudo, puis le jiu-jitsu brésilien. Pendant longtemps resté à l'état de projet, le MMA a permis de déclencher beaucoup de chose chez moi. Une meilleure conscience de mon corps d'abord, mais aussi un meilleur contact avec l'autre.

Ensuite, j'ignore quels sont les apports réels du Brésil à la pratique de la musculation, mais au cours de mes "recherches scientifiques", je tombe souvent sur des praticiens originaires de ce pays. On reste ainsi dans le cliché du go muscu qui n'a rien d'autre dans sa vie.

De plus, et peut-être plus en profondeur, j'ai une forme d'attachement à ce que l'on pourrait appeler la culture brésilienne. Par beaucoup d'égard, je trouve qu'elle ressemble beaucoup à ce que l'on peut trouver dans la zone caraïbe, à la croisée des chemins entre l'Amérique, l'Europe et l'Afrique.

Au travers de la musique brésilienne, j'ai pu découvrir (et peut-être me réconcilier) avec certaines sonorités que j'ignorais. Cela s'est principalement fait au travers de la bossa nova. La bossa nova est un dérivé de samba et de jazz qui s'est développée au cours des années 50. La première musique appartenant à ce genre que j'ai pu distinguer est Fly in the Freedom, un thème de Sonic Adventure 2. Depuis, j'ai dû écouté pas mal de version de la Fille d'Ipanema. Puis, j'ai eu mon déclic, et mon envie de me mettre à la basse qui me trottait depuis un moment. Mais je me souviens quand j'étais allé acheter ma basse, il y avait une chanson de Jamiroquai, Stillness in Time, qui s'inscrit dans cette démarche. Je garde une forte influence funk dans le style que j'aurais aimé construire.

Enfin, je trouve que le Brésil incarne à l'échelle d'un sous-continent (avec également les Etats-Unis, mais ce n'est pas le sujet), les différentes facettes de la colonisation et de la traite des esclaves.L'immensité du pays permettant une survie des populations indigènes, ainsi qu'une graduation des populations extérieures (qu'elles soient venus de gré ou de force). Aujourd'hui, la société brésilienne est complexe et animée de différents rapports de force et aspirations, chose que l'on retrouve à d'autres endroits, mais exprimée de façon moins tranchée et nette. C'est une espèce de loupe qui focalise sur les sociétés post-coloniales et esclavagistes découvre dans d'autres endroits, comme les Antilles.

Enfin, il continue d'abriter certaines traditions africaines qui ont pu se syncrétiser avec les croyances européennes et amérindiens, et je trouve tout ça fascinant.

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